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Critiques de Carlos Sampayo (65)
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Evaristo

Je découvre par le biais de cette oeuvre, la BD argentine. Carlos SAMPAYO a créé un "personnage" : le fameux Commissaire Evaristo. C'est un géant, un costaud, il n'a peur de rien. Son courage a fait sa réputation, il est respecté et craint.

Le volume en noir et blanc comprend plusieurs histoires typiques des années difficiles en Argentine, on y trouve d'anciens nazis, la corruption, les braqueurs, maquereaux et autres tueurs.. Evaristo n'est pas parfait mais il a des principes et de bons indics, il connait sa ville, son histoire et les hommes (ou femmes) qu'il faut.
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Fats Waller - Coffret : 2 volumes

Manhattan, 1937. Thomas "Fats" Waller, devant son piano, compose sans cesse. Il se donne entièrement à la musique, se prenant parfois pour Chopin. Mais, à Harlem, il est difficile lorsqu'on est noir et juif de se faire accepter. Et Fats est incompris et mal aimé. Qu'importe, Fats a ses chansons et les emportera au ciel...



Carlos Sampayo nous offre un album assez déroutant. Pas vraiment une biographie de Fats Waller (au final, on apprend peu de choses sur lui) mais quelques instants de sa vie, insérés ici ou là à la montée du nazisme, à la guerre d'Espagne et à la ségrégation raciale. Autour du musicien, des personnages disparates, des femmes qui le méprisent ou encore ceux que sa musique a influencés. Un scénario qui manque parfois de cohérence et de ligne directive, l'auteur s'attardant finalement plus sur une époque (les années 30) qu'à ce personnage de Fats Waller. Le dessin, quant à lui, est épuré. Les couleurs, à dominante ocre et rouge, collent parfaitement à cette époque.
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Fats Waller, Tome 1 : La voix de son maître

Récemment parue cette bande dessinée réunie, en 155 pages, les deux tomes de la biographie par Sampayo et Igort, du pianiste–chanteur de jazz Thomas Wright Waller, plus connu sous le nom de Fats Waller. Le gros Waller.



Carlos Sampayo, le scénariste argentin que l’on sait sensible aux méfaits des dictatures, a choisi de raconter la vie de Waller depuis 1937, le début de ses grands succès jusqu’à sa mort en 1943. Mais surtout, il mêle les anecdotes concernant le pianiste aux évènements qui vont faire basculer le monde dans le chaos de l’autre côté de l’atlantique. La vieille Europe sombre dans le fascisme et bientôt la guerre, Fats lui sombre dans l’alcool, mais reste solide derrière le Steinway des studios RCA où il enregistre, en solo, son petit plaisir, son rêve raté de musicien classique (les vrais, pense-t-il). Les brigades internationales tentent de résister, Fats écrit Honeysuckle Rose pour une de ses nombreuses bonnes amies. Il voudrait apporter de la joie. Il voudrait surtout être respecté, mais ce n’est pas évident pour un noir, un nègre, dans le New York des années 30. On va croiser, au gré des cases, les pianistes Earl Hines et Art Tatum, amis, mais rivaux de Fats.



À eux trois, ils vont inventer le piano jazz moderne. Les cases, c’est la partie du dessinateur italien, sarde, Igort. Il réussit parfaitement à mettre en images, l’ambiance jazzy de New York, les clubs, les studios, les hôtels, les rues dans lesquels évolue Waller. De même, ses dessins, côté Europe, réussissent à mettre mal à l’aise le lecteur. Et pourtant, il n’utilise pas de grand effet, chaque page n’a que trois bandes, cinq cases maximum. Des couleurs pastels dans les ocres, beiges, orangés, seuls les quelques bleus, ceux du costume de Fats Waller, irradient, éclairent de sombres propos. Igort nous offre aussi quelques beaux portraits du pianiste. On a aussi l’impression qu’il s’est délecté à dessiner les immeubles de Manhattan. Son Flat Iron Building, on pourrait presque y pénétrer.



Cette réédition comporte, en bonus, un prologue de deux planches et surtout en toute fin, un portfolio de plus de 20 pages à la fois postface, making-of d’Igort, repères biographiques, ainsi qu’un long article sur Fats, de notre confrère Francis Marmande. The joint is jumping, indubitablement !
Lien : https://www.lejazzophone.com..
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Fats Waller, Tome 1 : La voix de son maître

Avec ce Tome 1 : La voix de son maître, Igort et Carlos Sampayo rendent un bel hommage au pianiste de jazz américain Fats Waller.

Nous sommes dans les années 30 à New-York, c'est l'époque du Cotton club et l'image du bonhomme avec son chapeau melon, son air jovial et ses gros cigares, fait le tour du monde parce qu'il est un fantastique pianiste de la première heure du jazz. Ce surdoué du clavier fut un compositeur prolixe dont le répertoire compte environ 700 thèmes.

En filigrane, la montée du nazisme en Europe et la ségrégation raciale donnent un contenu socio-politique à cette biographie romancée, ce qui est très bien mais j'ai trouvé le scénario un peu trop confus et les dessins ne sont pas très beaux, enfin à mon goût.

Merci quand même aux auteurs d'avoir eu l'idée de raconter la vie d'un incontournable de l'histoire du jazz.

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Fats Waller, Tome 2 : Chocolat amer

Voilà la suite de la biographie de Fats Waller en bande dessinée proposée par Igort et Carlos Sampayo. Avec ce Tome 2 : Chocolat amer, les auteurs nous permettent d'accompagner le pianiste de jazz américain les dernières années de sa vie, au moment où, en Europe, la guerre d'Espagne, la deuxième guerre mondiale et le nazisme détruisent des vies. Il apporte un peu de gaité et devient incontournable, lui qui doit inventer 6 chansons par jour pour faire manger ses enfants et ses ex-femmes. Sa fin sera tragique, il meurt de froid et alcoolique en 1943.

J'ai préféré ce deuxième tome au premier, pour le fond, même si je n'ai pas plus apprécié les dessins.



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Fly Blues

Quel monde détestable ! Cette fois, je risque d'être piquant, à la hauteur de ma déception. Triste vision de la France, ultra violence à tous les coins de rue, désillusions, tromperies, tout ceci est d'une tristesse désolante. Une surenchère de boue, un magma d'excréments. Tout ce que j’abhorre.



Trompé par le dessin d'Oscar Zãrate (à l'ancienne, inhabituel, un peu malhabile, sorte de gribouillis de cahiers d'école, une patte personnelle qui m'attirait vraiment) et la thématique musicale sur fond de jazz, je déchante totalement. La narration de départ m'a un peu fait penser "La guitare de Bo Diddley" de Marc Villard, mais alors, qu'on est loin de ce bon roman ! Quand l'un touche au vrai, l'autre paraît totalement factice, fantasmé, et de très mauvais goût. Je n'adhère à rien de ce monde qui m'attriste. Je n'avais qu'une hâte, achever ma lecture pour passer à autre chose.



Je ne comprends pas ce que ces pages défendent, sinon des bassesses irréelles. J'y vois un catalogue de mauvais esprit, une liste de misères accumulées, un échafaudage de mauvais scénarii. Qu'on me comprenne bien, le monde des bisounours n'est pas le mien, j'aime à me frotter à la crasse et aux égouts, les horizons désenchantés existent, je ne tiens pas à les nier. Mais traiter ces thèmes à cru sont appréciables quand cela implique une réflexion sur l'humain. Il s'agit de pointer la saleté pour s'élever, secouer la fourmilière.



Rien de tout ça dans "Fly Blues". Ici, la gratuité de l'entreprise me semble nauséabonde et putative, tout est facile et vil, désincarné et fort peu crédible. Ce Carlos Sampayo n'est vraiment pas pour moi. Je redonnerai sa chance à cet auteur, mais je n'en recommande pas cette lecture-ci, à moins d'avoir envie de perdre son temps en se traînant dans la fange, ce qui peut se concevoir... il y a - à mes yeux - bien des nourritures plus digestes, qualitatives et raffinées. Penchez-vous plutôt sur Renaud Dillies, Alain Kokor, Nicolas Dumontheuil, Fred, Luc Brunschwig, Nicolas Vadot, Jean-Jacques Sempé, Wilfrid Lupano, Zidrou, tout est bon, intelligent et poétique chez ces gens-là.
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Fly Blues

Bienvenue dans cette aventure musicale, narrée, commentée… orchestrée par un ballet de mouches virevoltantes – mais quelle bienveillante âme jazzy les a donc piquées ? Suite de la chronique à lire ici :
Lien : http://notesvagabondes.wordp..
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L'Année où le lion s'est échappé

Beaucoup aimé ce livre, son rythme dans toute la première partie... Et puis intervient toute une partie destinée à nous détailler le passé d'un des personnages, il est vrai énigmatique... mais l'effet est surtout néfaste, celui de casser notre lecture... J'ai en revanche dévoré la dernière partie qui est la reprise et la fin de la première. Pourtant d'habitude j'aime beaucoup les ruptures dans la chronologie de l'histoire qui amènent souvent une originalité divertissante. Mais quand cela amène une rupture du rythme... dans un roman dont l'enchainement et le croisement rapide des personnages est le principal atout... c'est dommage, on est passé tout prêt du 4 voire 5 coeurs !
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La Faille

Décidément, c'est à se poser la question: est-ce que j'adhère à l'étrange ? Me connaissant, je dirais pourtant que oui. La série X Files dans les années 90 fut d'ailleurs ma série culte. Cependant, il y a étrange et loufoque. Ce récit n'a rien d'étrange sinon qu'il est totalement atypique.



Il s'agit en effet de faire un rapport entre un jeu télévisé de téléréalité débile, un jeune et beau étudiant doué qui veut se refaire le visage, des attentats terroristes qui secouent Londres et de mystérieuses failles qui fissurent toutes les habitations de la ville. Oui, il y a une espèce de parabole pour démontrer que tout le monde possède des failles en soi avec toutes ces dérives individualistes d'une société marchande. Mais encore ? Rien de plus !



Une lecture prise de tête où il n'est pas évident de comprendre le sens de toutes ces histoires parallèles sinon un délire absurde d'une critique sociale ...
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La Faille

Un dispositif narratif original, servi par une langue très fluide, proposant l'approche chorale d'une certaine fin du monde. Si les questions posées sont intéressantes, et l'histoire presque haletante, la montagne accouche hélas d'une souris. Dessins simples mais beaux, à la limite du croquis, s'accordant au texte qui tient souvent plus de la légende que du phylactère.
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La Faille

Il n'est pas courant qu'un scénario de bande dessinée tente de prendre à bras le corps les innovations du monde dans lequel nous vivons, et de construire une histoire qui mette en jeu les nouvelles interactions entre personnes et institutions, ainsi que la complexité générale de notre société.


Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Le bar à Joe

Munoz et Sampayo ont magnifié le récit noir de l'Amérique, dans cette mégapole qui ne dort jamais et dont personne n'a épuisé les rêves et les cauchemars.

Dans ces récits avec portraits, au trait à la fois âpre et sensuel, c'est le pouls et la respiration, la lassitude et la transpiration aussi , de New-York que l'on ressent.

Alack siner n'est pas là, mais pas loin.

Le bar à Joe, c'est ce lieu de rencontres fascinantes du hasard et du destin que n'aurait pas renié William Irish.... Tels ces deux hommes qui deviennent amis et qui devront se séparer définitivement.

Babéliotes amateurs d'un noir satiné et somptueux et des musiques urbaines d'outre- Atlantique, ne vous privez pas, lorsque vous les trouverez, de ces histoires du bar à Joe!
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Le bar à Joe

BD argentine en noir et blanc. Des destins qui s'entrecroisent. Des messages distillés par des scènes de vie avec toutes le même dénominateur commun : "le bar à Joe".
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Le bar à Joe

Une lecture fascinante d'un bout à l'autre ! Très recommandé, évidemment !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Rosario

Le contexte de ce récit était intéressant à savoir l'Argentine au début des années 30 mais l'auteur n'a pas réussi à susciter l'intérêt. On suit le parcours d'un homme amoureux d'une femme qui disparaît subitement de sa vie.



Je n'ai pas aimé les transitions ainsi que le découpage et la mise en scène. Il y a une absence de maîtrise manifeste. Pour autant, le graphisme est plutôt sympathique avec ces couleurs directes en aquarelle.



Je ne suis pas parvenu à entrer dans ce polar trop classique qui mêle politique et argent sale. C'est un one-shot qui ne marquera pas les esprits.

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Rosario

Bof. Vraiment pas convaincue. Je manque sans doute de culture mais le scénario me parait vraiment difficile a cerner si on ne connait pas dans le détail l'histoire argentine des années 30. J'ai été incapable de rentrer dedans.
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Rosario

Riche, glacial et puissant, le récit imaginé par le grand Carlos Sampayo – complice de toujours de José Munoz – immerge le lecteur dans une ambiance poisseuse et désespérée.
Lien : http://www.bodoi.info/rosario/
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Rosario

Cette histoire est particulièrement originale de par son contexte : on sort enfin des sentiers battus même si le milieu de la pègre est plutôt familier.
Lien : http://www.avoir-alire.com/r..
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Rosario

Une plongée labyrinthique dans le milieu mafieux d’une ville argentine des années 1930.
Lien : http://www.actuabd.com/Rosar..
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Rosario

- Histoire un peu brouillonne

- Envie de retrouver l'ambiance de Rosario, mais finalement la ville n'est que peu représentée. Le récit, bien que se voulant inscrit et représentatif d'une partie de l'histoire argentine, pourrait finalement se répercuter dans n'importe quelle autre dimension spatio-temporelle.
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