Très intéressant et rempli d'exemples interpellants. A conseiller à tous ceux qui sont intéressés par les thématiques de liberté d'expression, discrimination, racisme, antiracisme, polarisation gauche / droite et le "politiquement correct". Très actuel et facile à lire!
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Je n'ai que trois mots : à lire absolument.
Sur la forme, j'aime beaucoup le style journalistique et du coup c'est clair, simple à lire.
Sur le fond, merci Mme Fourest de dire les choses clairement.
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Ce livre contient beaucoup de références (personnages politiques, religieux, congres, organismes). N'ayant pas une culture développée du sujet avant de lire ce livre, il m'a été un peu difficile de le suivre.
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Attiré par le titre de ce livre, j’ai été très vite déçu par sa lecture. En effet après des diatribes contre, La famille Le Pen, le parti communiste, le dessinateur Geluck, l’écrivain Denis Tillinac, Edgar Morin, Emmanuel Todd, Dieudonné et bien d’autres l’auteur consacre de nombreuses pages à l’affaire des caricatures de Mahomet en 2006. Puis elle tente de définir l’islamophobie. Si certains chapitres comme "le blasphème n’est pas la haine" laisse entrevoir enfin le véritable objet de ce livre, le propos retombe vite sur les querelles internes à Charlie en 2008 avec "l’affaire Siné" et sur l’opposition entre antisémitisme et islamophobie qui n’apporte rien au débat. Au final c’est plutôt un livre de militante qu’une vraie réflexion sur la notion de blasphème.
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Un aperçu clair et concis mais qui donne l'envie d'approfondir par d'autres lectures. Et le format permet de l'emporter en poche très facilement.
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Je voulais acheter ce livre suite aux attentats du mois de janvier. Je voulais soutenir Charlie hebdo mais aussi tous les autres innocents qui se sont fait assassiner. Le livre raconte l'attentat où tout ce qui touche à la liberté, vu par différents auteurs. C'est un bon livre mais au bout d'un moment ça devient long de lire souvent la même chose. Voilà pourquoi la raison de mon 13 en note. Mais je trouve qu'acheter ce livre permet de mieux comprendre ce qui s'est passé.
Je le conseille surtout si vous voulez mieux comprendre les faits et comprendre la liberté.
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Une très belle initiative, de magnifiques textes, de belle et tristes vérités... Tous unis pour la liberté d'expression, c'est ce que nous devons retenir et garder de ces tragédies de janvier 2015.
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L'esprit du 11 janvier. Tout simplement.
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petit recueil de textes variés très intéressants
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Ouvrage bien écrit, très argumenter, après chacun est libre ou non de prendre en considération cette enquête sur Marine Le Pen.
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Une bien vilaine curiosité est à l'origine de cet emprunt à la médiathèque. Caroline Fourest, journaliste et essayiste française à l'honnêteté intellectuelle un peu douteuse, et Taslima Nasreen, écrivain originaire du Bangladesh dont j'ai apprécié quelques livres, portent ici sur l'espace public leur conversation qui aurait bien fait, peut être, de rester privée. Leurs échanges ne manquent pourtant pas d'intérêt mais disons-le clairement on patauge, à longueur de pages, dans la confusion, la généralité et le simplisme. Ces trois ingrédients associés et bien secoués donnent un mélange au goût bizarre qui suscite crainte et méfiance. Ce livre nous avertit de la présence des fondamentalistes, obscurantistes, prédicateurs, terroristes et autres extrémismes en tout genre qui, dans le monde, travaillent à l'anéantissement de l'idéal démocratique et laïque. Qui sont-ils on ne le sait guère et sans doute ne faut-il pas compter sur ce livre pour les connaitre car les deux jeunes femmes ne nous disent rien de leur identité. Tout juste apprend-on que nos droits sont pris pour cibles par des extrémistes religieux aux attentions malveillantes; des extrémistes aux revendications fumeuses et aux discours et aux méthodes d'un autre âge qui menacent l'épanouissement individuel et collectif.
Le combat de ces femmes est louable. Promouvoir la démocratie, la laïcité, les droits de l'Homme, l'émancipation des femmes, l'égalité entre tous sont des combats plus qu'honorables; ils sont indispensables. A ce sujet, on ne peut être que d'accord avec elles. On loue leur lutte contre l'obscurantisme et les extrémismes en tout genre. On se désole de tout ceux qu'elles ont à subir pour leurs prises de position. Mais, parce qu'il y a un "mais", faut-il qu'elles fassent dans l'auto-consécration et le manichéisme? Je ne saurais dire comment mais il ressort de leurs échanges une forme de suffisance qui devient quelque peu lassant. Elles laïques, féministes, humanistes, douées de raison, résistantes contre eux obscurantistes, extrémistes, anti-démocrates et j'en passe. Leurs conversations, quelques fois intéressantes, deviennent vite barbantes car plus qu'évidentes. Il y a du bon à répéter les évidences, certes, mais y'en a-t-il à les ressasser pendant plus de 305 pages? Le discours répétitif ennuie et lasse. Et que penser de ces généralités qui nous plongent dans une insuffisance intellectuelle? Il ne suffit pas de dénoncer et de présenter ses combats, combats auxquels on ne peut être que d'accord. Faut-il encore pouvoir sortir des généralités pour entrer dans la complexité et ainsi nourrir la matière intellectuelle.
Face à une Taslima Nasreen qui attaque avec grande virulence l'Islam qu'elle voudrait éradiquée, Caroline Fourest tempère et modère mais finit, toujours, par donner son accord. L'Islam, pour Taslima Nasreen, n'est que violence et barbarie et ne saurait être réformée car c'est le texte coranique, lui même, qui pose problème. N'ayant aucune connaissance en la matière, je m'abstiendrais de tout commentaire. Les Religions n'attirent ni ma curiosité, ni mon intérêt. Mais cette absence d'intérêt n'a pas empêché la lecture de ce livre qui m'a beaucoup appris sur la position des deux auteures. Pour se forger une opinion personnelle, rien de mieux que prendre de son temps pour aller à la rencontre de leurs idées.
Nonobstant, le titre de "serial-menteuse" attribuée à Caroline Fourest par Pascal Boniface semble, de nouveau, prendre tout son sens car la jeune essayiste et journaliste française réitère dans le mensonge. Lorsqu'elle s'en prend à Tariq Ramadan (je n'ai lu aucun ouvrage et ne m'en fait aucune idée) Caroline Fourest trompe. Encore. Page 226, sur un ton pédant et pontifiant, elle qui se vante de connaitre Tariq Ramadan- sujet dangereux qu'elle a étudié pendant plus de cinq ans - raconte à Taslima Nasreen comment, lors d'une émission télévisée animée par Frédéric Taddeï, elle a destabilisé le personnage. Se ventant de lui avoir fait "assez mal à l'estomac en passant à l'antenne l'extrait de l'une de ses conférences où il invite ces fidèles à militer pour des piscines non mixtes en Europe", elle raconte que "Pendant qu'on diffusait l'extrait, il a changé de couleur, il bougeait tout le temps. A la télévision, il est toujours doux, intelligent, etc. Là, les gens l'ont entendu prêcher pour la première fois. Et quand il prêche, même le ton de sa voix change. Ô catastrophe, "il était agressif?" demande Taslima Nasreen. "Il perdait ses nerfs. A l'antenne ce n'est jamais bon. (...)" répond C. Fourest. Ni une, ni deux, je m'en vais sur You Tube pour voir l'émission et constater par moi-même. Qu'y vois-je sinon que Caroline Fourest est complètement à côté de la plaque et qu'elle se fait "battre"à plate couture par un Tariq Ramadan tout à fait serein et convaincant. Et quoi de mieux que de finir ce papier en regardant ce qu'il en est: http://www.youtube.com/watch?v=6md9Ijk9SfA&feature=player_embedded
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Il y a presque 3 ans, les talibans (re) prenaient le pouvoir à Kaboul.
Aujourd'hui, les femmes n'ont plus aucun droit.
L'occasion pour moi de vous recommander cette lecture émouvante, rendant hommage à ses femmes, devenus des fantômes sans droits.
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"Si la liberté de parler s'arrête chaque fois qu'un groupe ou une personne s'offusque, alors le débat, la simple conversation, la démocratie elle-même, ne peut qu'étouffer. Le progrès n'est pas question d'apprendre à se taire, mais d'apprendre à mieux se parler." P.152
"Choisir le chemin de l'identité ne mène jamais à l'égalité, mais à la revanche." P.155
Parce que la confrontation des idées, des cultures permet de construire, d'évoluer, de s'adapter.
Parce que débattre c'est accepter l'altérité.
Parce que le repli sur soi n'est qu'un protectionnisme voué à l'échec .
Parce que "le politiquement correct" extrémiste errige en règle une nouvelle censure idéologique, alors je me revendique universaliste, à l'image de Caroline Fourest !
Caroline Fourest signe ici un essai très instructif, riche d'exemples puisés essentiellement aux États Unis certes et sonne l'alarme : le phénomène se répand dans nos universités...
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