AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Catherine Bessonart (49)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Une valse pour rien

Paris est en effervescence. En ce jour deux cortèges parcourent les rues de la capitale. L'un joyeux bigarré, tonitruant avec ses chars et sa musique, celui de la Gay Pride, l'autre silencieux, grave, qui défend le droit à mourir dans la dignité. C'est dans cette ambiance que le commissaire Bompard sort du cinéma avec Mathilde son ex. Bompard est oppressé, d'abord par ce moment passé avec celle qu'il n'arrive pas à oublier mais aussi parce qu'il a un mauvais pressentiment en ce qui concerne ces manifestations. Il n'est donc pas surpris quand il reçoit l'appel de Grenelle et Machnel, ses fidèles subalternes. Un homme vient de s'écrouler dans le cortège de la Gay Pride, poignardé. La victime se bat, entre la vie et la mort. Une patte de chat ensanglantée est retrouvée accrochée à la marinière de la victime.





L'équipe de Bompard est chargée de l'enquête qui s'oriente d'emblée vers un crime homophobe. Surtout que deux autres victimes sont rapidement à déplorer. Mais elles n'ont pas eu la même chance que la première. Une enquête délicate attend Bompard et ses acolytes tant notre société n'est pas très au clair avec ses sentiments envers l'homosexualité. L'homophobie a plusieurs visages : celle de la haine assumée, celle des ses bandes de skinheads qui cassent du pédé ouvertement, mais il y a aussi l'homophobie passive encore plus pernicieuse car plus difficile à débusquer, celle de Louvel par exemple, le commissaire divisionnaire qui parle de "ces gens là".





Nous suivons l'enquête au rythme des fulgurances de Bompard, des ses associations d'idées, de ses coqs à l'âne, de ses digressions venues de nulle part et qui finissent par s'articuler entre elles. Quel personnage attachant que ce Bompard, flic atypique, comme nous les aimons. Un personnage tout en nuances, un électron libre qui malgré son respect apparent pour la hiérarchie n'en fait qu'à sa tête. Ses entrevues avec le divisionnaire sont un régal. Un personnage en pleine crise, tiraillé entre son amour toujours présent pour Mathilde et son attirance partagée pour Camille cette infirmière militante pour le droit à mourir dans la dignité.





Une valse pour rien est un roman passionnant, porté par la plume alerte de Catherine Bessonart. Un auteur que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir dans cet opus des enquêtes du commissaire Bompard. Je vais me précipiter sur les romans précédents et j'attends la suite des aventures de ce policier hors normes avec impatience.





" Quelqu'un toussait dans son dos. Bompard se demanda s'il s'était absenté longtemps. Il se concentra , revint vers la victime ; après tout, il ne l'avait pas vraiment abandonnée, il avait juste tourné légèrement autour de la mort pour l'apprivoiser. Le chemin le plus fructueux n'avait jamais été pour lui le plus direct. Il était persuadé que partant du point A, il était parfois enrichissant de se laisser distraire du point B, de s'autoriser à musarder vers le C ou le D. On en revenait toujours plus riche."



"- Bon je crois que tu mens, mais c'est toi qui vois... C'est comme ça qu'on apprend la responsabilité : à coup de remords."



" C'était la fin du tour de chant. On ralluma les lumières. Le chapeau circula de table en table ; c'est ainsi que le talent est rémunéré dans ces lieux ou nulle chaîne de télé ne s'aventure, dans ces lieux pleins de magie qui perdurent à l'abri du formatage. On ne sort jamais indemne d'un moment de pure émotion : les gens, de peur de passer à côté de cet espoir d'être meilleur en sortant qu'en entrant , s'attardèrent. Les tables s'accolèrent , chacun avait envie de se rapprocher de son voisin, de cet étranger dont il se sentait soudain si proche."
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
Commenter  J’apprécie          260
Une valse pour rien

J’avais découvert Catherine Bessonart avec « La palette de l’ange » où j’écrivais que « Le commissaire Chrétien Bompart est, il faut dire, un type bizarre tout de même. Certes il résout des enquêtes… mais il en ressort complètement vidé physiquement, il procède par associations d’idées, saute du coq à l’âne en réussissant toujours à trouver malgré tout un lien entre les deux… Il est attachant ce commissaire qui a des faux airs débonnaires, divorcé et avec plein de chansons dans la tête, dont la majorité est de de celles que personne ne connait. »



Autant préciser de suite que tout ceci n’a pas changé. On retrouve un commissaire Bompart toujours aussi tourneboulé par sa séparation d’avec sa femme, en transit dans sa propre vie, un peu hébété par cette situation. Ce qui ne l’empêche nullement de mener à bien son enquête : un homme s’écroule en pleine Gay Pride à Paris, poignardé avant qu’un deuxième puis un troisième cadavre, tous les deux d’homosexuels, ne soient trouvés par la police.



On se laisse facilement porter par le caractère si singulier de Bompart, un peu moins par l’histoire qui n’a que peu d’importance, finalement. Il ne s’agit ni d’un plaidoyer pro-homo ou pro-mariage gay ou pro-PMA/GPA. Quand bien même les propos que Catherine Bessonart met dans la bouche de ses personnages tendent vers un soutien aux communautés LGBT, cela ne semble être qu’un prétexte pour (bien) trousser une histoire autour du personnage de Chrétien Bompart.



En dehors de cela, Catherine Bessonart distille très bien son histoire : le style est toujours agréable et fluide, les saillies verbales et comportementales du commissaire sont toujours aussi plaisantes à suivre, les deux lieutenants qui tentent désespérément de suivre le rythme des pensées de leur patron insomniaque sont toujours aussi paumés.



Quant à la crédibilité de l’histoire, de « l’atypicité » d’un tel commissaire au sein du 36 quai des Orfèvres, du final façon Robin des Bois (particulièrement atteint psychologiquement) contre le monde, on ne s’y attachera pas tant le sujet n’est pas et n’a jamais été cela.



Bompart est à Bessonart ce qu’Adamsberg est à Vargas, le ciment, le terreau des livres, au-delà de l’intrigue et du déroulement de l’enquête, qui va de rebondissements en contacts et connaissances bizarrement utiles en passant par des éclairs de génie du commissaire, secondaires.



- Et qu'est-ce que vous faisiez avant ?

- J'étais psy.

- -chiatre, -chologue, -chanalyste ? Je vous épargne le -chotique !
Lien : http://wp.me/p2X8E2-p3
Commenter  J’apprécie          100
Une valse pour rien

Encore une très bonne enquête de Chrétien Bompard.

J'aime bien et je prends un abonnement.

Commenter  J’apprécie          140
Une valse pour rien

Une valse pour rien, de Catherine Bessonart, est un polar intelligent avec des personnages attachants.

Terriblement d’actualité, il nous parle de la traque d’un tueur en série bien entendu, mais surtout de tolérance.

Sur un fond de gay pride, de manif pour tous, et de droit à mourir dans la dignité, le commissaire Chrétien Bompart mène la danse d’une enquête qui le conduira dans les tréfonds du cœur de ce tueur.

J’ai beaucoup aimé ce commissaire pas comme les autres, dont l’esprit s’échappe de temps en temps, entraîné malgré lui dans les méandres de son passé.

Ce roman bouleversant nous raconte comment un adulte pervers et mauvais peut transformer un gosse pur en une machine à tuer.

Merci aux Editions « L’Aube Noire » et à Babelio de m’avoir fait découvrir cette auteure.

Commenter  J’apprécie          260
Une valse pour rien

ayant déjà lu et apprécié le premier roman de l'auteure " Et si Notre-Dame la nuit", c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le commissaire Chrétien Bompard.



Une enquête difficile pour le commissaire et ses 2 acolytes Grenelle et Machnel à la recherche d'un tueur en série qui s'en prends aux homosexuels .De fausses pistes en conjonctures les fils sont ténus pour boucler cette affaire .mais Bompart est tenace , calme ,réfléchit et d'une efficacité redoutable .Malgré ses états d'âme ,dus à sa séparation avec Mathilde sa compagne , et à sa rencontre avec Camille une infirmière militant pour le droit de mourir dans la dignité , rien ne l'empêchera d'aller au bout de cette affaire .....mais trouvera-t-il à temps l'assassin avant qu'il fasse d'autres victimes encore et encore , et lui -même ne risque -t-il pas de payer cher le prix de son engagement ?



Une bonne histoire menée avec lenteur et précision, pour bien nous imprégner des pensées et cheminement de ce commissaire , et qui fait qu'encore une fois j'ai aimé cette lecture malgré sa fin .....surprenante ..



Merci à la masse critique de Babelio pour cet envoi .
Commenter  J’apprécie          150
Une valse pour rien

Dans cette nouvelle enquête les homosexuels sont des cibles, et Bompard, qui a horreur des esprits etriqués , va tout faire pour trouver la piste de celui qui tue avec l'aide de ses équipiers. Dans ce roman,bien que les digressions du commissaire soient toujours légions, on s'y perd moins. On retrouve avec plaisir Grenelle et Machnel qui sont plein d'admiration pour leur patron bien qu'il les ballade au gré de ses besoins!

Un bon roman avec une fin qui me satisfait par ses explications ce qui n'était pas le cas du deuxième roman! Une écriture fine et agréable par une auteure qui sait manier les mots et en sortir une certaine poésie
Commenter  J’apprécie          120
La palette de l’ange

On retrouve le commissaire Chrétien Bompard dans une enquête où les morts se succèdent sans lien apparent; j'ai trouvé cette histoire difficile à suivre et les digressions du commissaire m'ont troublé et dans lesquelles je me suis perdue plus d'une fois; je n'ai pas tout compris et j'ai été déçu par le manque d'explications des motivations du tueur!
Commenter  J’apprécie          10
La palette de l’ange

C’est toujours un vrai plaisir, quand on découvre un auteur , de le voir confirmer sur son second roman, tout le bien que l’on a pu penser de lui au premier. Cette marche invisible est souvent celle sur laquelle bon nombre de jeunes auteurs malheureusement, viennent à trébucher.



Oui Catherine Bessonart confirme, et elle le fait de fort belle manière ! Après la lecture de deux romans successifs où je n’ai pas eu la satisfaction attendue, j’ai tout particulièrement apprécié « La palette de l’ange » que j’ai pour le coup, savouré page après page.



La plume, les mots de Catherine Bessonart, la fluidité de son histoire, son attention toute particulière à dessiner ses personnages, l’exploration qu’elle fait de leurs réflexions intimes et personnelles, donne un ton, une musicalité originale à son dernier roman.paris



Au cœur de celui-ci, un homme. Chrétien Bompart , personnage principal, flic de son état, qui traine sa mélancolie et sa nostalgie en bandoulière. Un personnage des plus attachants, qui déploie une sensibilité qu’il n’est pas fréquent de croiser chez les flics de nos auteurs de polar.



Nous avions fait sa connaissance dans le premier roman de Catherine Bessonart « Et si Notre Dame la nuit » (Prix Polar du meilleur Roman francophone de Cognac) . Celui qui se définissait alors comme un « mécréant , tendance bouddhiste » , venait de divorcer avec Mathilde et tentait, pour compliquer les choses, d’arrêter de fumer.



Déjà, s’esquissait à l’époque ce personnage sensible, désenchanté, nostalgique d’une part de son enfance dont il a tant de mal à assumer ce deuil nécessaire, cet abandon obligé et indispensable de cette partie de la vie que nous laissons derrière nous pour pénétrer et avancer dans le monde adulte.



Nostalgique aussi de sa vie avec Mathilde qui lui a filé entre les doigts comme le sable et dont il n’arrive pas à combler le vide qu’elle a laissé derrière elle. Alors il reste sur le quai de son existence , et fixe au loin l’horizon de ses souvenirs.



Car Chrétien Bompart n’est pas un homme de rupture. C’est l’homme des paradis perdus.



Pour autant, c’est un homme qui reste efficace , tenace et perspicace dans son travail, dans lequel il s’investit corps et âme.



Dans « la palette de l’ange » , nous le retrouvons au moment où se baladant dans la foret d’Orléans, il tombe sur un jeune lycéen qui vient de se pendre. En vain il essayera de sauver le gamin du destin funeste qu’il s’est choisi, avant d’être mystérieusement assommé d’un coup violent à la tête. Un drame qui fera écho à l’affaire qui va accaparer toute l’énergie de Bompart.



Car dans le même temps, une série de meurtres est perpétrée à Paris, avant de rebondir à Genève, en Suisse. Un cadavre est retrouvé dans un sex-shop, un autre dans une église, celui d’un prêtre, quand le corps d’un sans domicile fixe trucidé sera lui aussi découvert un peu plus tard . Ce ne seront pas moins de cinq homicides qui seront rapidement mis à l’actif de l’assassin.



Une bien mystérieuse affaire car les victimes n’ont absolument rien en commun si ce n’est le mode opératoire de leur mise à mort. Chacune d’elle est poignardée par deux couteaux d’une beauté exceptionnelle. Un coup porté au cœur, un autre planté dans la gorge .



A la tête de son équipe, Chrétien Bompart tâtonne, cherche, retourne dans tous les sens les éléments qu’il a pu glaner sur les lieux des crimes.. S’agit-il d’un serial-killer qui tue au hasard, ou bien d’une vaste entreprise de vengeance dont les racines remonteraient loin dans le passé de l’assassin?



Même si le lecteur se passionne pour l’enquête on pourra peut être regretter que celle-ci prenne la forme d’un vaste brainstorming auquel se livre Bompart et ses hommes pour aboutir à sa résolution.



Mais peu importe. Car même si elle est bien sûr importante pour l’histoire, l’enquête de Bompart en deviendrait presque secondaire au regard du tableau d’ensemble que peint Catherine Bessonart avec ses mots. Et en la matière la palette de l’auteur est riche de couleurs, nous offrant un roman quasi onirique.



Je suis tombé sous le charme de ce flic torturé et désabusé. Encore un me direz vous. Sans doute, mais le personnage de Catherine Bessonart désarçonne par sa sensibilité, cette tendresse qu’il porte à ce qu’il ne peut retenir. Son enfance, sa femme.



Dans ce second roman où il apprendra que son ex-femme est atteinte d’un cancer, il se met un peu plus à nu, dévoilant là plus que dans le précédent roman, une émotion bouleversante. Les pages qu’écrit l’auteur sur la relation de Chrétien à Mathilde sont sans doute parmi les plus belles qu’elle ait écrites.



« La palette de l’ange » n’est pas seulement un roman policier , c’est aussi un roman emprunt d’amour et de tendresse, d’un auteur pour ses personnages, d’un policier pour le monde des hommes qui l’ entoure et dans lequel pourtant il a du mal à trouver sa place et son équilibre.



Une belle écriture, une atmosphère singulière, font de ce second roman de Catherine Bessonart , une réussite.
Commenter  J’apprécie          331
Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Parfois, un livre atterrit entre mes mains tout à fait fortuitement. Et parfois, cela se révèle une bien agréable surprise. Dans ce cas-ci, merci au hasard !

Le vandalisme a frappé Notre-Dame de Paris en pleine façade. Neuf statues ont perdu la tête. Mais qui a intérêt à écimer ainsi la statuaire sacrée ? Un fanatique de Viollet-le-Duc ? Un partisan de la peine de mort ? Un alpiniste antiroyaliste ? Un historien d'art belge ? Chrétien Bompard en est là dans ses prospections quand est découvert le premier cadavre : une jeune femme, entièrement nue, tatouée et ... sans tête. Mais le serial killer n'en reste pas là ; il se révèle tellement retors que très vite Bompard a le sentiment d'être au centre de l'enquête. Parano ? Bipolaire ? Dépressif ? En tout cas, ce commissaire sera vite fixé sur sa première impression.

Bompard est un enquêteur assez commun dans la sphère policière. Il est divorcé et en nourrit une dépression assez profonde, avec des creux de la vague dignes des abysses. Il est seul, très seul, devenu solitaire par la force des circonstances de son métier. Il présente une étrange intelligence, surtout nourrie d'intuitions (la lampe de Monsieur Ming). Avec ses collègues, il a des relations assez hiérarchisées, si ce ne sont des rapports autoritaires. Pourtant, à plusieurs reprises, les inspecteurs Machenel et Grenelle se révèlent des assistants très utiles...

L'intrigue est absolument invraisemblable, tant elle est rocambolesque et les ressorts narratifs sont bien gros. Mais étant un amateur des aventures de Fantomas et d'Arsène Lupin, j'ai retrouvé ce plaisir de l'aventure pour l'aventure, avec dans chaque chapitre un petit élément important ou non. A propos, ici aussi, il y a un « Monsieur Ming », mais il est très loin de l'Ombre Jaune, l'ennemi de Bob Morane. Le tout enrobé d'un humour très littéraire, très surréaliste, en fait. Catherine Bessonart utilise dans les dialogues plusieurs jeux de langage : calembours, contrepèteries, allitérations. Ce qui fait que ce polar n'est pas si classique qu'il pourrait le sembler au départ. Si bien que l'amateur de ce genre de roman ne peut en décoller le nez.

Un plaisir à en perdre la tête.
Commenter  J’apprécie          321
La palette de l’ange

Personnage du commissaire raté
Commenter  J’apprécie          00
Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Et si on se promenait dans Paris, dans l'île de la cité s'il vous plait, pas n'importe où, dans ces quartiers touristiques et très chics, où l'on n'ose guère aller plus loin que Notre Dame.

Et découvrir ces statues décapitées et sentir, ressentir ce passé oublié, caché, partir à sa recherche en même temps que celle d'un assassin....

Difficultés supplémentaires, sevrage tabagique, et accepter l'idée de toujours et encore être follement amoureux de son ex.... Un véritable calvaire pour ce nouveau commissaire Chrétien.

L'écriture est rythmée, plaisante, directe, recherchée.

L'intrigue fort bien ciselée, ne se laissant découvrir que petit à petit, ménageant fort bien le suspens sans pour autant traîner en longueur et langueur.

Le monde de Catherine Bessonart est savoureux, les différents acteurs, premiers et seconds rôles nous séduisent tour à tour. Ce sera un vrai plaisir de les retrouver dans un prochain titre.

Merci aux éditions de l'aube de m'avoir fait découvrir cette auteur.
Commenter  J’apprécie          230
La palette de l’ange



La palette de l’ange est un titre que j’ai accepté de recevoir avec plaisir car le résumé m’interpellait, d’une part, et pour le prix Polar que Catherine Bessonart a reçu pour son précédent roman, d’autre part.



Le personnage principal est le commissaire Bompard, un homme torturé qui cache des secrets. Une série de meurtres se produisent autour de lui et il est bien déterminé à trouver le coupable.



L’auteure a su rendre ses personnages humains, tantôt drôles, tantôt sérieux. L’équipe m’a parue soudée et conforme à l’idée que j’aie des forces de l’ordre françaises. En revanche, il m’arrivait de confondre certains noms et j’ai eu un peu de mal à vraiment m’attacher à eux car le roman est trop court et que je n’ai pas lu le premier où les personnages sont récurrents.



J’ai trouvé que le scénario tenait la route et que la trame était bien construite. Petit bémol pour la fin qui arrive trop rapidement à mon goût, j’ai eu un petit sentiment d’inachevé.



Pour conclure, c’est un agréable polar même si j’aurais voulu qu’il soit plus détaillé.
Lien : http://romansurcanape.fr/la-..
Commenter  J’apprécie          100
Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Un livre qui ne m'a pas vraiment plu. L'histoire n'est pas très cohérente (ou j'ai raté des chapitres ?) et l'on a du mal à s'attacher aux personnages.
Commenter  J’apprécie          50
La palette de l’ange

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération « Masse critique » organisée par Babélio. Les éditions de l’Aube me l’on bienveillamment fait parvenir, je les remercie.

Ce second roman de Catherine Bessonart m’a beaucoup plu. Avant de le lire, j’ai donc également recherché le premier roman qui mettait en situation le commissaire Bompart et ses deux lieutenants, Machnel et Grenelle « Et si Notre Dame la nuit. »

Bien évidemment, la palette de l’ange en est une suite logique.

Dans Paris et en province, on suit pas à pas ce commissaire, un peu comme on suivrait Adamsberg le héros des romans de Fred Vargas.

L’histoire d’une vengeance après de longues années d’attente et la découverte de cadavres dont on ne voit pas au premier abord ce qui pourrait les relier, mais avec la perspicacité de Chrétien Bompard, de ses lieutenants et de ses pensées pour Mathilde, son ex-femme encore très présente dans son esprit, la vérité se fera jour. Cette vengeance, on la cautionnerait presque, tant les faits reprochés par le tueur sont désagréables, enfin, chacun juge selon son humeur et ses sensations.

Je sens que je vais devenir fan de cette auteure venant du sud et qui sait nous faire tenir en haleine par son écriture.
Commenter  J’apprécie          290
La palette de l’ange

La palette de l’ange appartient à cette catégorie très particulière des romans noirs à l’ambiance urbaine. Ici, pas de campagne anglaise verdoyante dominée par de jolis cottages (c’est pas Barnaby), mais bien une intrigue profondément parisienne, ancrée dans son territoire. Tout y sent le goudron, la pollution, l’anonymat de passage, les errants, les noctambules insaisissables. C’est ce qui m’a d’emblée frappée à la lecture des premières pages. L’atmosphère est posée, immuable, on adhère ou pas, à vous de juger. Ici, notre histoire met en scène un tueur dont on comprend assez vite intentions (la vengeance), des meurtres glauques à la mise en scène macabre et un commissaire torturé (encore) répondant au doux et improbable sobriquet de Chrétien Bompard. Peu diplomate, au tact aussi présent que de l’eau dans le désert, notre héros est entouré d’acolytes originaux dont un inspecteur qui est un véritable queutard fini. Rapidement, nos fins limiers se rendent compte que les victimes sont liées par un secret en la personne du tueur. La question reste de savoir pourquoi ce dernier a décidé de les dégommer.

La palette de l’ange est une histoire de vengeance qui bouscule le genre et évite les écueils manichéens : les méchants ont des motivations certes morbides mais compréhensibles ; les victimes sont loin d’être des enfants de chœur. Catherine Bessonnart nous livre un bon roman noir, aux personnages plutôt fouillés (même si le commissaire torturé reste un grand classique mais que faire !). Pour autant il ne me laissera pas un souvenir impérissable : j’ai trouvé que l’écriture manquait un brin de dynamisme, ce fameux petit plus qui nous fait tourner avidement les pages. La progression de l’intrigue a parfois été empesée par des passages trop plats, sans consistance. Bref et pour conclure, un bon roman qui ne démérite pas loin de là mais qui ne figure pas parmi mon top five. Mais je resterai attentive aux prochaines aventures de notre Chrétien Bompard car je ne doute pas que les intrigues prendront de la consistance au fur et à mesure. Je remercie en tout cas Babelio et les éditions de l’Aube pour ce partenariat.


Lien : http://livreetcompagnie.over..
Commenter  J’apprécie          160
La palette de l’ange

Mais pourquoi les polars de Catherine Bessonart ne bénéficient-ils pas de plus de reconnaissance ? Ils sont d'une très grande qualité, tant au niveau de l'écriture, que de l'intrigue et des personnages. Le commissaire Bompart est aussi attachant que le Adamsberg de Vargas, le Verhoeven de Lemaître ou encore le Servaz de Minier.



Les deux lieutenants qui travaillent avec le commissaire sont eux aussi très sympathiques, liés à leur commissaire par une compréhension de sa façon de penser. Et des fois, rien de moins évident !... Et la belle Mathilde, ex-femme du flic original qui occupe encore toutes ses pensées, lui permet souvent de déclencher un "déclic" dans l'enquête.



Je vous invite fortement (voir même je vous oblige) à lire les deux premières aventures de ce commissaire.



Le premier opus, "Et si Notre-Dame la nuit..." m'avait déjà conquise.



J'ai lu ce polar grâce à une Masse Critique Babelio. Et merci à Canel ;-)
Lien : http://caromleslivres.canalb..
Commenter  J’apprécie          420
Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

J'ai découvert Catherine Bessonart grâce à Babelio. Lors de la prochaine Masse critique, je vais recevoir "La palette de l'ange", deuxième opus de la série avec le flic Chrétien Bompard. Comme je n'aime pas lire une série dans le désordre, j'ai acheté "Et si Notre-Dame la nuit..." pour découvrir ce flic apparemment fort sympathique.



Eh bien, je n'ai pas été déçue. De la même trempe que les Adamsberg, Verhoeven , Lanester et autre Servaz, ce nouveau flic peut compter dans le paysage du polar français. L'intrigue est très bien ficelée, les protagonistes sont parfaits et les dialogues savoureux, mêlant efficacité et humour. J'ai maintenant hâte de lire la suite.



Ce livre a reçu entre autres le prix "Polar" du Meilleur Roman francophone du festival Polar de Cognac.
Lien : http://caromleslivres.canalb..
Commenter  J’apprécie          220
Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Très bon roman qui se lit avec plaisir. Le style et nerveux, les personnages attachants, le découpage en très courts chapitres plaisants.

Dommage que l'intrigue monte comme un bon soufflet mais hélas retombe aussi brutalement avec une fin décevante

il flotte comme une odeur de Fred Vargas dans ce roman a niveau de l'ambiance et de l'intrigue
Commenter  J’apprécie          120
La palette de l’ange

Nouveau flic, deuxième tome des aventures de Chrétien Bompard -Et si Notre-Dame la nuit... a déjà été publié-, ne signifie pas forcément inventivité et originalité. Je n'ai rien de particulier à reprocher à Bompard et son équipe, mais rien ne m'a vraiment enthousiasmé non plus. J'ai lu cette enquête sans vibrer, sans ressentir les affres du suspense ni celles du livre qu'on ne peut pas lâcher. Non au contraire, j'ai même reposé plusieurs fois l'ouvrage pour vaquer à mes occupations d'homme de maison : préparer le repas, enfourner un gâteau, faire une lessive puis l'étendre, passer l'aspirateur, enfin, tout ce qu'on fait lorsqu'on est à la maison, je l'ai repris entre chaque tâche (ou corvée) ménagère ; je dois même ici faire une confession terrible, lors de ma dernière préhension du roman pour les ultimes pages, j'ai mis quelques secondes à me remettre dedans et anecdote terrible lorsqu'on lit un polar, certains détails qui n'en étaient plus m'étaient totalement sortis de l'esprit si tant est qu'ils y soient entrés, par exemple, un journal intime d'un suspect dont je ne me souvenais plus que le commissaire l'avait trouvé et lu ou encore un nom de suspect totalement oublié. Gênant, n'est-il pas ? Ouh la, avec tout ça j'aurais pu oublier mon gâteau dans le four, mais heureusement, il sonne (le four, pas le gâteau) pour me prévenir de la fin de cuisson.

En fait, il y a dans ce bouquin un truc, je ne saurais dire quoi précisément, qui gêne ma progression. C'est impalpable, totalement subjectif. Peut-être la méthode de Bompard de faire des sortes de brainstorming desquels ressortent des évidences ? De partir de suppositions et d'en faire des faits quasi avérés ? De procéder exactement comme je le fais maintenant, par questions, censées apportées des réponses rapides ? J'ajoute à cela des dialogues parfois inutiles qui n'apportent rien

C. Bessonart n'a pas besoin de faire dans la blague pas drôle, dans la répartie de bas niveau, car dans son écriture, elle place des jeux de mots, des références et des touches humoristiques bienvenues. Globalement d'ailleurs, le texte est de bonne qualité, il se lit agréablement, c'est la raison première qui m'a tenu jusqu'au bout du roman, sans cela je crois que j'aurais abandonné avant la fin.



Histoire de tempérer un peu ma déception, je me dois de dire que l'auteure a plutôt bonne presse, Et si Notre-Dame la nuit...a reçu le Prix Polar du meilleur roman francophone de Cognac en 2013 et sur Babelio, La palette de l'ange a un très bon accueil, quais unanime ; encore une fois, je fais un peu le mouton noir, mais c'est pas grave, j'ai l'habitude.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          10
La palette de l’ange

voici une nouvelle série d'enquêtes, menées par l'étonnant commissaire Chrétien Bompard, servie par une belle plume, celle de Catherine Bessonart, dont le précédent roman a été fort pertinemment primé à Cognac...très bonne intrigue et des personnages pleins d'humanité et d'humour...à lire absolument
Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Catherine Bessonart (121)Voir plus


{* *}