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Citations de Catherine Cookson (110)


Son bonheur actuel était le justification de ses souffrances, et celles-ci la mystérieuse raison d''être d'Andy?
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L'unique moyen de surmonter la peur était la puissance, et le seul moyen d'acquérir la puissance, c'était la propriété.
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La conscience de Catherine ne lui laissait guère de paix depuis ces huit années. Jamais elle n'avait confessé ce péché, qu'elle jugeait trop minime ou trop grave selon les jours. Évidemment, elle avait agi pour le mieux, mais quel était le résultat ?
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Ainsi se déroulaient les journées de Katie. Une suite de corvées épuisantes jusqu'à neuf heures du soir, moment où elle prenait sa chandelle pour aller se coucher. En hiver, elle avait droit à deux chandelles par semaine, en été une chandelle seulement, et, bien qu'elle ne les terminât jamais, car elle tombait de sommeil en arrivant dans sa mansarde, il n'y avait aucune chance d'en rapporter le moindre bout chez elle; on devait montrer les bouts de chandelles pour en recevoir une nouvelle.
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Il aimait la jeune fille de tout son cœur, mais il sentait bien qu’elle n’était pas de lui. C’était Catherine, son amour, et il survivait à tout parce qu’il avait Catherine dans sa vie. Seulement, pour le bonheur de celle qu’il adorait toujours, il fallait encore Katie et Bridget. La douleur qu’il masquait depuis tant d’années derrière un rire ou une plaisanterie faillit cette fois lui arracher des larmes.
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Quelle comédie depuis tant d’années ! La dame inaccessible, la femme fidèle ! Vous, la crème des putains ! Et ce bon père qui rencontre soi-disant une jeune fille mourant de faim et vertueuse ! Vertueuse sauf avec lui, naturellement. Que c’est romanesque ! Vous n’aviez vraiment pas besoin de lui pour vous acheter une maison ! Dites-moi, combien d’hommes avez-vous eus en tout ? Rosier, Bunting, le mari, ce cher père, et puis Hewitt sans doute, et combien d’autres ?
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Il songeait au plaisir qu’il éprouverait à serrer son cou entre ses mains, à l’étrangler lentement comme elle l’étranglait, elle, ces vingt dernières années. La vengeance qu’il était sur le point de prendre lui semblait peu de chose en regard de ce qu’il aurait désiré faire, mais il se vengerait tout de même ! Ah ! elle s’intéressait encore à son enfant ? Elle souffrait de son abandon ! Que d’histoires parce que cette bâtarde faisait les yeux doux à son fils ! Et ces deux vieilles pimbêches qui se conduisaient comme des chattes en chaleur ! Tout ça lui semblait si drôle !
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Les années épargnaient la beauté de cette femme qui avait défiguré son maître – cette femme dont le souvenir obsédait Bernard, l’avait conduit à boire et à devenir un démon. Kennard savait que son maître haïssait cette femme autant que lui-même haïssait le jeune Rosier, et tandis qu’il contemplait Katie, il se disait qu’une vie aussi scandaleuse n’avait guère laissé de traces. Bien qu’elle fût blême, elle restait belle, et soudain il eut pitié d’elle.
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Je dois ajouter un autre avertissement : à aucun prix ne mettez vos doigts dans votre nez ou dans vos oreilles. C’est la malhonnêteté la plus choquante qui soit. Elle fait vomir de dégoût, et quant à moi, j’aimerais mieux les doigts d’un homme dans sa culotte que dans son nez ! Mouchez-vous dans votre mouchoir mais sans y jeter un coup d’œil. Tout honnête homme doit posséder dans les moindres détails les manières nobles (en français dans le texte)… Regardez celles du vulgaire pour les éviter ; la manière en est toujours différente… »
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Que la vie était étrange ! L’éducation, les traditions, les valeurs spirituelles d’êtres « normaux » avaient donné à cette femme anormale la force de cacher sa douleur, et voilà que la douleur avait fait place à la paix. Theresa vivait auprès de Katie en refoulant son amour, mais elle vivait aussi près d’Andy, et si le capitaine ne revenait pas, Theresa savait bien que ce serait la fin de leurs deux vies.
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Dès la première seconde, Katie l’avait fasciné, mais maintenant, il comprenait qu’une femme lui était apportée par les flots telle qu’il la rêvait depuis qu’il était tout enfant. C’était pour le meilleur et pour le pire – probablement pour le pire, car il la garderait envers et contre tout, contre sa femme qui l’attendait dans les pays du Nord et contre sa carrière qui était toute sa vie.
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C’était une nuit de rêve, une nuit qui ne se renouvellerait jamais. Katie savait qu’elle se conduisait mal et que les siens devaient se retourner dans leur tombe, mais elle n’avait même plus le sentiment de pécher parce que toute émotion avait déserté son cœur le jour où l’on avait passé la corde autour du cou de son père.
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Subitement, Katie se rendit compte que sa mère n’avait jamais aimé l’enfant. Jamais elle ne la touchait à moins d’y être forcée. C’était un enfant du péché. Un péché involontaire mais tout de même un péché.
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Dans une sorte de transe, la jeune femme ouvrit un des sacs : il était rempli de pièces d’or. Et le carnet ? La mauvaise lumière ne lui permettait pas de lire. Elle se leva. Tout cet or ! Tout cet or ! Elle eut un moment de panique, puis, rapide comme l’éclair, elle fourra les sacs dans les poches de son jupon, y joignit le carnet, remit le coffre en place et sauta sur la commode. Cinq minutes plus tard, elle quittait furtivement la maison par la porte de derrière.
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Tous les soirs, telle une prisonnière amenée devant la potence, elle se demandait si elle serait capable de supporter ce qui l’attendait, les indignités dont il l’abreuvait. Dans le silence atroce qui suivait, elle se disait qu’un jour elle fuirait avec Sarah, puis la terreur de voir son mari affronter son père la retenait, et cette même terreur l’empêchait de parler à sa mère lors de ses visites secrètes.
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Tout en observant Katie, Mark Bunting se demandait pourquoi il n’avait aucune envie d’elle. Bien souvent, il s’était dit que la présence d’une femme le changerait. Eh bien, non. L’idée de l’avoir dans son lit le laissait totalement de marbre, mais il y avait de l’argent à gagner. Avant tout, ne pas déplaire à Mr Bernard, car il risquait non seulement des années de revenus, mais aussi sa place et cette maison dont il était fier.
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humain, la vue de sa femme lui aurait procuré un instant de bonheur, et Katie lui aurait rendu au centuple la moindre de ses gentillesses. Elle était même capable de l’aimer. Mais il y avait dans le caractère de Bunting un côté horrible. Sinon comment aurait-il pu supporter pendant des années le mépris haineux de ses semblables et trouver plaisir aux souffrances qu’il leur infligeait ?
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Ses vêtements n’étaient pas ceux qu’aurait dû porter une jeune femme. La jupe étroite, indécente, découvrait les chevilles et laissait deviner la forme du corps… Elle ressemblait à un homme !
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Six mois de vie conjugale venaient d’éveiller la personnalité intelligente et autoritaire de la jeune femme. Elle atteignait dix-huit ans et se sentait supérieure à des femmes deux fois plus âgées. Theresa savait que jamais plus, de toute sa vie, elle n’aimerait un homme, sauf peut-être son frère Roger. Elle savait aussi qu’elle préférait les femmes et cette idée ne l’effrayait pas.
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Ses yeux avaient perdu leur douceur cendrée et irradiaient dans son visage noir de charbon. Tout le long du chemin, il avait refusé de croire ce que lui disait William. Cette enfant adorée qu’il craignait de ne jamais pouvoir élever tellement elle lui semblait ravissante et bonne ! Il n’y avait pas un dimanche où il ne remerciât le ciel de la lui avoir donnée. Et voilà ce qui arrivait… Il la fixa jusqu’à ce que Katie baisse la tête, mais il n’ouvrit pas la bouche. Ses sentiments étaient inexprimables. Lentement, il se détourna, passa dans la pièce voisine, et William, d’un geste rapide, indiqua la porte à Catherine.
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