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Citations de Catherine Cookson (110)


Rodney était un homme droit, et la colère des hommes droits pouvait être terrible. Elle-même avait été élevée par un homme droit ; elle savait de quoi ils étaient capables. Sa vie eût été bien différente sans la peur panique qu’elle avait de cet homme droit.
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La honte, le dégoût, et aussi une stupeur sans nom envahirent le cœur de Katie. Mrs Davis, sa bienfaitrice, une femme qui valait cent fois les patrons, disait Catherine Mulholland, cette femme-là faisait des choses avec Mr Kennard. Elle comprenait maintenant pourquoi la cuisinière osait rester assise en sa présence et la raison pour laquelle Mr Kennard ne mettait jamais les pieds à la cuisine !
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Elle avait seize ans quand on l’avait déclarée enceinte et elle avait accusé Bernard. Son frère avait protesté avec vigueur et Maggy avait été renvoyée. Où pouvait-elle aller, sans certificat ? Elle avait abouti à l’asile et y resterait jusqu’à ce que son enfant soit en âge de gagner sa vie. Et maintenant Katie ! Cette ravissante petite Katie ! Une enfant… Quatorze, quinze ans ? Comment ce drame était-il arrivé ? Que faisait donc Mrs Davis ? Theresa sauta sur ses pieds.
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Deux genres de femmes plaisaient à Bernard : celles qui savaient faire de l’amour un combat, et les cérébrales, les femmes très intelligentes à la langue acérée. Sa future épouse n’appartenait à aucune de ces deux catégories, et il pensa soudain à une dame de sa connaissance qu’il délaissait depuis un mois.
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Le plus dur ce n’est pas l’aller, mais le retour quand on est épuisé.
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Son mariage lui apporterait la richesse, et chose non moins importante, l’influence. Son futur beau-père, ami de toujours des Palmer, était de surcroît le conseiller de Charles Palmer. Dans un an au plus tard, Bernard entrerait au conseil et siégerait dans toutes les entreprises dépendant de Charles-Mark Palmer.
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Et pourtant, une chose l’intriguait, la stupéfiait : Mr Noble l’aimait ! Sans aucun doute, Theresa l’attirait. Était-ce son extrême jeunesse ? Ce ne pouvait être ni sa beauté ni son charme en tout cas, ni même sa conversation, car elle n’arrivait pas à adresser la parole à ce barbon obèse et chauve, dont la barbe piquait s’il ne se rasait pas deux fois par jour, dont la lèvre inférieure pendait, humide, et dont le ventre tombait s’il était privé d’une ceinture.
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Elle avait cherché dans le mariage une évasion devant l’étroitesse d’esprit, l’hypocrisie de sa famille qui étaient pour elle une souffrance permanente, mais depuis peu elle se demandait si cette lucidité à l’égard de tous ceux qui l’entouraient, elle l’aurait eue sans Ainsley. Même avec l’âge, elle n’en serait pas arrivée là si son institutrice ne lui avait ouvert les yeux.
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Certaines femmes laides étaient plus séduisantes, mais sa fille n’appartenait pas à ces élues. Et pourquoi en était-elle exclue ? Agnes passait pour une fort belle femme, mais sa beauté, elle l’avait transmise à son fils aîné et, à un degré moindre, à son fils cadet. Theresa ressemblait à son père, du moins physiquement. Quant à son caractère, il restait une énigme. Avait-on jamais vu la fille d’un propriétaire de mines se rendre à des meetings chartistes ?
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Les belles-familles n’aiment pas passer la main, que ce soit à leurs filles ou à leurs fils. L’homme est orgueilleux, et la femme partage cet orgueil.
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Il menait sa vie habituelle ; il lisait et n’accordait que peu d’attention aux besoins du corps. Par ce froid, il se serait contenté d’empiler des couvertures sur son lit, au lieu de braver les éléments pour faire des provisions de bois.
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— Je renaîtrai. Son premier cri stimulera mon esprit et le contact de sa main rajeunira mon vieux corps, j’y verrai une nouvelle pousse où greffer une minuscule graine de sagesse née dans le creuset de ma vie et broyée par le pilon de mes soixante-dix et quelques années.
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Catherine Cookson
"Si le coeur ne contemple pas, l’oeil ne verra pas."
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Rodney la regardait en silence, les mâchoires serrées. Soudain, il mit un genou à terre et la prit dans ses bras. Il enfouit son visage dans ses cheveux, tandis qu'elle s'accrochait désespérément à lui en pleurant à chaudes larmes.
Appuyée à la table de la cuisine, stupéfaite, Sarah écouta les mots tendres qu'il lui murmurait. A la vue de sa fille qui s'abandonnait ainsi, elle pria en se tordant les mains avec angoisse : "Pourvu qu'elle ne cède pas... Oh, Sainte Vierge, mère de Dieu, pourvu qu'elle ne cède pas."
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Lorsqu’elle lui avait donné une fille, sa vie avait pris une direction et une saveur nouvelles. Il s’était juré, ce jour-là, de ne plus boire, et ce n’était pas un serment d’ivrogne !
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Il était son aîné de dix ans, et elle savait bien qu’elle avait dépassé l’âge convenable pour se marier, mais il avait eu pour elle les ardeurs que l’on manifeste à une jeunesse, elle s’était laissé convaincre et lui avait donné une fille.
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C’est une chose de boire, mais mener une vie de débauche, c’en est une autre.
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A quel point un pantalon peut transformer une femme ! Cela ne lui vaudra rien de bon qu’on la voie monter à califourchon sur cette bête comme n’importe quel bonhomme.
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Leurs défauts physiques leur avaient donné l’impression d’être coupés de la société. Que peut faire une jeune fille affligée d’une hideuse tache de vin ? Quant au jeune homme – peut-être sa croix était-elle moins lourde à porter –, il souffrait d’un bégaiement prononcé.
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Oui, la vie dérangeait toutes les prévisions. On traçait soigneusement sa route, et cette route vous menait vers une direction opposée où vous attendait la résignation.
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