Citations de Catherine Cookson (110)
C’est cet argent ! Ce maudit argent ! Tout a commencé avec lui. Cet argent est une plaie. Je l’ai toujours dit, une malédiction.
Je les aide à sortir du carcan de l’ignorance, cette ignorance dont vous dites vous-même qu’elle est en train d’assiéger ce village. Mais ces hommes sont différents, ils en ont assez de l’ignorance, ils ont le mérite d’avoir compris ce pouvoir qui réside dans l’écriture et dans la lecture.
Les nobles sont capables de tout. Rien ne leur est interdit.
Elle l’empêchait de dormir. Il savait qu’il ne connaîtrait plus de repos avant de l’avoir possédée. Et ensuite ? Son goût pour cette femme irait-il jusqu’à le consumer ou lui redonnerait-il son équilibre ? Le feu en lui s’apaiserait-il ? Cela lui était déjà arrivé. De nombreuses années auparavant, il était tombé amoureux d’une femme, à tel point que la vie sans elle lui paraissait impossible.
On ne m’avait encore jamais dit que j’étais rafraîchissante; cela me fait penser à la limonade ! Et cela me rappelle à nouveau la nursery, car, lorsque je faisais un rot, ce qui m’arrivait souvent et délibérément, ma nurse pressait un citron dans un verre d’eau, y ajoutait une grosse cuillerée de bicarbonate et me versait la préparation pétillante dans la gorge, de force. A part cela, on ne m’avait jamais considérée comme rafraîchissante. Excitante, oui. Séduisante, oui. Amusante, oui, et… une véritable garce.
Les rumeurs comportent toujours un brin de vérité.
Le sommeil est une chose merveilleuse, tu sais, Simon, c’est ce que Dieu nous a donné de plus beau. Je crois qu’il nous l’a accordé pour faire l’apprentissage de la mort; la mort sera ainsi simplement un long sommeil.
La vie d’une ville, même la grande Newcastle, éveillait toujours en lui un soupçon de pitié; il ne comprendrait jamais que des hommes puissent, de leur plein gré, choisir de vivre dans l’agitation et la bousculade, dans la puanteur et les ordures. Il faut dire que la plupart n’avaient pas le choix. Qu’adviendrait-il si on le leur offrait ?
On ne peut pas empêcher ces gens de vagabonder dans les parages. Les fermiers sont très indiscrets ; tu tombes sur eux dans les coins les plus bizarres et il semble toujours qu’ils aient une bonne raison de se trouver là à ce moment précis.
Ne juge jamais selon les apparences. L’apparence n’a aucune importance.
Une infirmière ne devrait être ni trop jeune, pour ne pas commettre d’étourderies, ni trop vieille, pour ne pas être inutile.
Dans un couple divisé, il vaut mieux rire avec la femme si l’on veut avoir la paix.
Il y a des insultes, des traits cruels qui vous marquent au fer rouge pour la vie, vous brûlent la mémoire et si, avec les années, la plaie se referme, vous n’en ressentez pas moins la cicatrice.
Cela ne fait aucune différence, les gens sont les mêmes. Quelques-uns gagnent vingt livres ou plus par semaine mais ils n’ont pas évolué ; ils ont la même tête de voleurs, la même mentalité vulgaire, et se comportent comme par le passé.
Dommage qu’elle ne se soit pas mariée, sa vie aurait été transformée du tout au tout. Pourtant, à quelque chose malheur est bon...
Sa femme était assise sur le divan, devant le feu. Elle ne tourna pas la tête lorsqu’il se dirigea vers l’âtre et lui-même feignit l’indifférence la plus complète. Leurs vies avaient pris des chemins si divergents depuis de longues années que chacun faisait comme si l’autre n’existait pas, mais ce faux-semblant ne leur apportait qu’amertume et haine rentrées.
Lorsqu’il pleurait ainsi il mesurait réellement quel homme il était. Ses propres yeux étaient humides, mais il savait qu’il ne pleurerait jamais comme lui, parce qu’il ne lui arrivait pas à la cheville. Ce père, qui avait passé sa vie à s’opposer à ses quatre femmes, avait en lui quelque chose de très grand ; il l’utiliserait peut-être dans les années à venir, peut-être apporterait-il un peu de bonheur à celle qu’il avait trompée et qui savourait son désespoir avec une certaine joie.
On ne pouvait pas enterrer son amour. Il voulait vivre avec sa souffrance jusqu’à la fin de ses jours, ne jamais oublier que ç’avait été quelque chose d’extrêmement rare. Il avait mis des années à éclore, mais lorsqu’il avait fleuri, son bonheur avait touché à l’extase. Cependant il savait que ces bonheurs-là disparaissent presque toujours dans la douleur. Quel qu’en soit le prix, il vivrait avec son souvenir
Les liens du sang n’ont rien à voir avec la famille. Ce qui compte, ce sont les premières années de l’enfance que vous avez passées ensemble. Pourquoi crois-tu que je n’éprouve aucun sentiment d’affection envers la femme qui m’a donné le jour ? Pourquoi crois-tu que je te considère comme ma mère ?
Le désir de vengeance est un sentiment naturel, nous le connaissons tous.