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Critiques de Catherine Delors (39)
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Gabrielle ou les infortunes de la vertu

Une femme au XVIIIe siècle



Empruntée à Sade, le titre ne révèle pas le contenu du roman, car les aventures de Gabrielle sont loin d'être vertueuses !



Gabrielle Aigline de Montserra d'Espeils été placée juste après sa naissance en nourrice (comme les enfants au XVIIIe siècle) chez Marie Labro (une vraie mère) jusqu'à ses 6 ans. Puis elle a été élevée au couvent jusqu'à ses 11 ans, quand son frère le marquis d'Espeils la ramène à la maison, un peu prématurément.



Libre et solitaire, elle se promène à cheval dans la belle campagne D Auvergne. Lors d'une baignade elle rencontre un jeune roturier, Pierre-André Coffinhal. Les jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre.

Le frère de Gabrielle refuse de donner la main de sa soeur et empêche Gabrielle de fuir avec Pierre-André.

La famille de Gabrielle la marie de force à un cousin le Baron de Peyre, plus âgé, qui se révèle être d'une extrême violence. Elle a une fille, Aimée, avec lui.



Après le décès de son époux, Gabrielle, par l'entremise d'amis, monte à Paris. Elle fréquente la cour de Louis XVI et devient la maîtresse d'un courtisan, Villers.

C'est normal en ce temps-là où les femmes qui n'exercent pas de métier, sont entretenues !



Après avoir connu les richesses et la vie facile, elle va connaître les affres d'être rejetée et assiste à la Révolution française de 1789.



Elle retrouva son amour de jeunesse, Pierre-André Coffinhal. Pourront-ils se pardonner et s'aimer ? Elle est aristocrate et lui juge au Tribunal Révolutionnaire.





Un premier roman historique très bien rédigé : dans un langage clair, proche de celui de XVIIIe siècle sans être caricatural ni lourd.

Les aventures de Gabrielle, de 1780 à 1794, sont loin d'être vertueuses mais parfois un peu longues… Vers les pages 450 l'histoire est plus trépidante et plus vive pour mon plus grand bonheur !



Il y a de nombreuses longueurs, mais l'époque est très bien restituée.

Dommage qu'il s'agisse encore et toujours d'une ci-devant amoureuse d'un sans-culotte !



L'originalité de ce roman est située dans le langage, mais aussi dans la réaction de toutes les classes sociales à l'arrivée de la révolution (nobles, roturiers, nonnes …) mais surtout dans le parcours d'un personnage peu connu de la Révolution : Coffinhal (Pierre André).



Commissaire de police de la section de la Fraternité. Membre du Club des jacobins, il participe à la journée du 10 août 1792 et devient juge du tribunal criminel extraordinaire créé le 17 août suivant, puis juge au Tribunal révolutionnaire.

En fuite après le 9 thermidor, il se cache pendant neuf jours, dénoncé, il sera guillotiné le 18 Thermidor an II.



La phrase qui lui est attribuée "La Révolution n'a pas besoin de savants !" lors du procès des Fermiers généraux est apocryphe, bien que reprise trop fréquemment notamment dans La Grande Librairie …
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Gabrielle ou les infortunes de la vertu

Formidable fresque, Gabrielle ou les infortunes de la vertu, m'a immergée avec bonheur dans une période de l'Histoire de France essentielle et passionnante qu'est la Révolution française, propice à des intrigues littéraires.



Si le titre n'est pas sans rappeler le roman de Sade, Justine ou les malheurs de la vertu, en hommage à deux genres littéraires que sont le roman gothique et le roman d'apprentissage, l'héroïne de Catherine Delors évolue, quant à elle, dans un contexte historique tourmenté de l'histoire. Si elle ne subit pas la même éducation sexuelle que la pauvre Justine, elle n'en partage pas moins les mêmes conditions de domination faites aux femmes par les hommes.



Vendue à un mari violent, violeur, dominateur et sans coeur, par un frère aux tendances incestueuses, Gabrielle survit à ce mariage funeste grâce au souvenir de son premier amour. Mais le roman historique a le pouvoir de bouleverser les destins. Des ors de Versailles à la déchéance, du ciel bleu aux orages révolutionnaires, des spectacles ravissants aux exécutions publiques imaginées par le Docteur Guillotin, Gabrielle traverse le temps de la Révolution, tantôt dominée, tantôt féministe.



Catherine Delors mêle avec brio personnages fictifs et personnages célèbres. Le rythme est soutenu et la plume élégante.



Paru en langue anglaise aux États-Unis en 2008 sous le titre Mistress of the revolution, Gabrielle ou les infortunes de la vertu, à été réécrit entièrement par Catherine Delors pour les lecteurs français, les différentes traductions ne lui convenant pas.



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Blanche et la bonne étoile

Pour le roi,



Le second roman de Catherine Delors.





Veille de Noël, 1800. Roch Michel, inspecteur en chef à Paris, vient à peine de s'échapper des bras de sa maîtresse, la troublante Blanche Coudert, quand, à quelques rues de là, une explosion fait de nombreuses victimes. L'attentat visait Bonaparte, le récent premier Consul qui échappe de peu à une machine infernale.

Pour Roch, l'enquête s'annonce délicate, aux ordres du préfet Dubois qui déteste Fouché, le ministre de la police pour lequel Roch travaille aussi...



Alors que Bonaparte est convaincu qu'il s'agit d'un attentat organisé par les Jacobins et commence les arrestations et les exécutions, Fouché transmets des informations à Roch sur des Chouans et le fameux Georges Cadoudal...



Si j'ai beaucoup aimé le style de l'auteure, ses descriptions de ce Paris du Consulat (les faubourgs, les salons, les salles de jeux très prisés à l'époque), je me suis perdue dans l'enquête (pourtant je connais cette affaire...). Malgré avoir noté les personnages au fur et à mesure de leur apparition, je me demandais toujours qui était qui…

Il manquait peut-être une présentation des différents personnages (réels ou fictifs), malgré une note succincte de l'auteure en fin de roman.

De plus, les allers-retours temporels dans la vie de Roch Michel ont nuit à une lecture fluide et addictive, rompant à chaque fois le déroulé de l'enquête…



Un petit clin d'œil à son premier roman, l'auteure a inséré la mention de Gabrielle et de Coffinhal, et cela m'a plu !







ATTENTION SPOILER



On repère assez vite le double jeu de Blanche auquel je n'ai pas cru, ni adhéré….



Finalement, une assez belle lecture grâce au style de Catherine Delors et malgré une enquête historique un peu fouillis.



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La danse des fauves

Yolande Raynal est battue, régulièrement, par son père, pour le plus grand plaisir de son frère. Ce dernier multiplie les mensonges et les provocations afin qu’elle soit punie. Le 24 décembre 1780, le jour de son anniversaire, elle est chassée du domicile familial. Elle est envoyée chez sa tante et reçoit l’interdiction d’écrire à sa mère. Grâce à Sophie, la sœur de sa mère, elle échappe à la maison de correction et à une vie de misère. Au cours d’une promenade, elle rencontre Paul Tournay, un chirurgien de vingt-huit ans. Elle accepte sa demande en mariage. Elle n’a que seize ans. Une fois encore, c’est une manière pour elle de se protéger ; son oncle représente un danger.



Hélas, ses noces sont une nouvelle forme d’asservissement. Même si le couple semble amoureux, Paul la veut à son service. Bien qu’il semble aimer son épouse, souhaiter qu’elle soit libre, son emprise se révèle au fil des années. Sa véritable personnalité se dévoile, lorsque Yolande devient mère, le 10 octobre 1782. La maternité marque un tournant dans la vie conjugale.



Les années défilent, dans un ordre établi, par la seule volonté de Paul. Hors du foyer, le climat est tumultueux. Yolande confie sa perception des évènements qui agitent la France : la Révolution, la fuite du roi à Varenne, la création du mariage civil, etc. Le contexte historique est décrit par le regard d’une femme de la bourgeoisie. Elle a une vision étriquée, car elle n’est pas au contact de la rue. Cependant, elle perçoit les frémissements des évolutions et entretient des espérances d’émancipation.



Adolescente, femme mariée et mère : le roman dépeint la condition féminine à travers la vie de Yolande, une femme de la fin XVIIIe siècle. Je me suis attachée à cette jeune fille brisée par la faute des hommes. Cependant, elle ne perd jamais l’étincelle d’espoir. Malgré le danger, elle s’autorise des moments de bonheur. Elle les savoure, les vit entièrement, puis reprend son rôle de femme soumise. J’ai aimé le mélange de feu et de cendres qui compose son existence. Les descriptions sont précises, d’une grande justesse et emplies d’émotion : un passage m’a particulièrement ébranlée. Auprès de Yolande, j’ai aimé, j’ai tremblé, j’ai vibré et j’ai rêvé.



J’ai eu un coup de cœur pour cette magnifique histoire de femme, au cœur de la Révolution française.


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Gabrielle ou les infortunes de la vertu

Catherine Delors nous offre avec ce roman une véritable fresque historique. Dès les premières pages, nous nous retrouvons juste avant la Révolution Française, dans la tête de Gabrielle qui nous livre son histoire. Cette jeune aristocrate va vivre mille vies en une. J'ai adoré lire ses péripéties et la suivre dans ses aventures. Il faut dire que la vie de Gabrielle regorge de rebondissements souvent malheureux, qui tiennent en haleine le lecteur.

J'ai adoré cette histoire qui m'a plongée dans la Grande Histoire. Le personnage de Gabrielle m'a fascinée par sa personnalité forte. Etre une femme à cette époque n'est pas quelque chose d'aisée. La jeune aristocrate fait preuve de beaucoup de caractère et de force pour s'en sortir dans ce monde où les hommes dominent.

Catherine Delors a l'art de nous dépeindre une société en pleine mutation à travers le regard de son personnage. J'ai beaucoup aimé les tournures de phrases et le vocabulaire soigné qui contribuent grandement à rendre l'atmosphère de cette lecture si spéciale.

Gabrielle et les infortunes de la vertu est donc un excellent roman historique qui m'a transportée.
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Blanche et la bonne étoile

Paris, 1800. Trois royalistes sont sur le point de commettre un attentat visant Napoléon qui doit se rendre à l’Opéra. Roch, qui travaille dans la police, vient tout juste de quitter son amante Blanche, cette dernière devant se rendre également à l’Opéra. Lorsque l’attentat a lieu, Roch est aussitôt chargé de mener l’enquête.



Je n’ai pas l’habitude de lire beaucoup de romans de cette période historique et je dois bien avouer que cette lecture a été pour ma part une excellente découverte. L’auteure possède un talent de conteuse qui octroie un souffle littéraire constant à une intrigue qui ne faiblit pas et qui maintient son suspense jusqu’au bout.



J’ai été bluffée par l’art dont fait preuve l’auteure afin de mêler la petite histoire à la grande Histoire. Partant d’un événement réel, elle réussit à créer un contexte historique dans lequel des personnages fictifs vont évoluer.



J’ai trouvé les personnages de Roch et Blanche particulièrement bien brossés, et c’est avec grand intérêt que j’ai suivi leur évolution et leur histoire.



Je ne peux évidemment pas vous en dire plus, mais je peux vous garantir que cette intrigue réserve bien des surprises, entre romance, trahisons et complots. C’est remarquablement bien mené et il est impossible de s’ennuyer.



La plume de l’auteure m’a beaucoup plu. Avec un style clair et concis, je ne me suis jamais sentie perdue, l’auteure veillant à bien expliquer tous les éléments historiques. Les pages se tournent avec rapidité.



Un roman historique très bien mené, qui ne laisse aucun répit, qui réussit à surprendre son lecteur tout au fil des pages, et qui, grâce au talent de conteuse de l’auteure, captive tout au fil des pages. À découvrir.
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Blanche et la bonne étoile

Un coup de cœur... historique !



Après un récit captivant de la Révolution avec « Gabrielle ou les infortunes de la vertu », Catherine Delors nous ramène en 1800, sous le Consulat de Napoléon Bonaparte, avec « Blanche et la bonne étoile ».



Cette année-là, à la veille de Noël, Bonaparte est visé par un attentat, rue Nicaise, à Paris. Une charrette explose, détruit 46 maisons, tue 22 personnes et en mutile 56. Le Premier consul, lui, réchappe au drame. Miracle ! Une bonne étoile veille manifestement sur lui.



L’inspecteur en chef Roch Miquel entend bien remonter aux sources de ce complot plus complexe qu’il n’y paraît. La moindre ficelle tirée risque bien de révéler tout un entrelacs d’intrigues impliquant les plus haut placés de cette période où les complots n’étaient pas seulement fantasmés.



Une fois n’est pas coutume : comme dans « Gabrielle », les femmes de « Blanche » ont le chic pour s’émanciper. Fortes de caractère sous leurs airs effacés, elles nouent les intrigues pour mieux les dénouer et s’emparent d’un pouvoir que les hommes rechignent à leur donner.



« Blanche et la bonne étoile » scintille par son style autant que par son acuité. Catherine Delors y affirme une fois de plus son érudition et son amour pour l’Histoire, qu’elle relate toujours avec brio. 

Une perle à mettre entre toutes les mains, qu’elles soient érudites en la matière ou pas.
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Blanche et la bonne étoile

Racontant l’histoire de l’attentat de la rue Nicaise qui, en 1800, tenta de tuer Napoléon Bonaparte, Catherine Delors publie un deuxième roman historique tout à fait passionnant.



L’Inspecteur en chef Roch Miquel se lance dans une enquête complexe afin d’arrêter les coupables de ce massacre qui détruisit tout un quartier situé au Nord des Tuileries et fit de nombreuses victimes parmi les habitants. Entre les Chouans, œuvrant pour le retour d’un Roi et les Jacobins, fervents opposants au Premier Consul, chaque camp est infiltré d’espions qui sévissent également dans les plus hautes instances de l’Etat.



Dans cette situation politique mouvementée, Roch, fils d’un cabaretier auvergnat engagé avec les Jacobins, va s’opposer aux partis pris de ses supérieurs pour mener ses propres investigations. Mais sa liaison avec Blanche Coudert, une femme mariée de la grande bourgeoisie, ne va pas simplifier son entreprise.



On retrouve au cours de la narration les personnages de Fouché, l’ancien Jacobin devenu Ministre de la Police, de l’ambitieux Dubois nommé Préfet de Police ainsi que de Georges Cadoudal, le général de l'armée catholique et royale de Bretagne. Les trois auteurs de l’attentat sont également fidèlement mis en scène et les évènements sont saisissants de réalisme.



La vie quotidienne des parisiens, qu’ils soient riches ou pauvres, est décrite avec maints détails vestimentaires, alimentaires, langagiers et coutumiers et l’on est totalement transporté dans le Paris de ce début du XIXème siècle.



Relatant avec beaucoup de justesse le déroulement de cet attentat et de l’enquête qui s’ensuivit, l’autrice nous offre un polar historique immersif dans lequel on découvre cette période dangereuse et agitée de l’après-révolution qui a marqué l’Histoire.

Un récit riche en rebondissements qui fait de ce roman une lecture addictive, instructive et réjouissante.



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Blanche et la bonne étoile

Voilà une enquête historiquo-romancé que j'ai beaucoup appréciée.



J'ai beaucoup était touchée par Roch, sa vie, son courage, ses réflexions...



J'ai aimé réfléchir avec lui, mener l'enquête jusqu'au dernière pages.



Une belle histoire même s'il ma manqué un petit truc pour en faire un coup de coeur.
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Gabrielle ou les infortunes de la vertu

Vous me croirez si je vous dis que j'avais Hâte de ne pas le finir tellement ce livre est MAGNIFIQUE.

Tout se passe avant et pendant le Révolution. C'est l'histoire d'une jeune aristocrate ( du haut de ses 15 ans, elle est amoureuse d'un jeune bourgeois). Bien évidemment, on lui refusera ce mariage et elle sera mariée de force à une brute. A partir de ce moment là, va commencer une suite d'aventures.

Gabrielle, notre héroïne, est un personnage fictif qui rencontre des personnages historiques. Elle a une enfance plutôt heureuse. Elle vit malgré tout sous la tutelle de son frère autoritaire et passablement incestueux. Lors de son mariage forcé, elle perd beaucoup d'elle-même et toute l'histoire du livre c'est qu'elle va s'efforcer de retrouver sa liberté.

On pénètre à la cour de Versailles avec toute la perversité, l'ambition et l'hypocrisie de l'époque, on a tout les codes, c'est comme si on y était.

C'est superbement écrit, plein de rebondissements.

J'ai appris plein de choses sur la Révolution et effectivement on suit les événements avec le regard des hommes et des femmes qui ont vécu cette période et on comprend mieux.

Allez-y, lisez le c'est un BIJOU.

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Gabrielle ou les infortunes de la vertu

Si @gerardcollard en parle alors il faut foncer !!!!

🙏🙏🙏 Merci pour ce conseil !!!

C'etait captivant !!!

J'aime beaucoup les romans historiques et je n'ai pas été déçue !!!!

Gabrielle... Quelle vie !!!!

Une femme qui n'as pas eu d'autres choix que d'être forte pour survivre dans ce monde de bruts...

J'ai adoré...



📖Placée sous l'autorité de son frère, le marquis d'Espeils, Gabrielle a quinze ans lorsqu'elle croise le grand amour, un roturier du nom de Pierre-André Coffinhal. Mais les convenances interdisent leur union. Gabrielle est promise à un riche cousin, qui s'avère d'une rare brutalité. Deux ans plus tard, la mort de l'odieux mari contraint Gabrielle à quitter son Auvergne natale pour rejoindre Paris. Elle y découvre l'impitoyable vie de cour sous Louis XVI et se résout à accepter la protection d'un libertin, le comte de Villers. Mais la Révolution est en marche et, au coeur de la tempête, Gabrielle retrouve Pierre-André, juge au Tribunal révolutionnaire. En cette période où le vent tourne aussi vite que tombent les têtes, les amants réunis pourront-ils enfin construire ce bonheur qu'on leur a volé ?

Fresque flamboyante,Gabrielle ou les infortunes de la vertuest le roman d'apprentissage d'une jeune aristocrate déterminée à défendre sa dignité bafouée par les hommes. Son combat pour l'indépendance rencontre celui du peuple renversant privilèges et oppression.
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La danse des fauves

Les fauves ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Et s’ils peuvent être des bêtes comme celle du Gévaudan, ils sont bien souvent des hommes ordinaires qui font vivre l’enfer aux femmes de leur entourage.



Cette Danse des fauves est une œuvre romanesque qui s’immisce dans la vie privée de la bourgeoisie française des années 1790, avec pour fond la Révolution Française comme une menace sourde et lointaine.



La jeune Yolande, fille d’un notaire de Saint-Flour, battue puis chassée par son père, vient vivre à Paris chez sa tante où elle rencontre l’homme qu’elle épouse à 16 ans. Chirurgien et grand bourgeois, Paul n’a d’yeux que pour elle et ils s’installent dans le bel immeuble familial de l’Île de la Cité. Mais la jolie histoire d’amour ne dure pas et la jeune provinciale se voit rejetée par son époux lorsqu’elle devient mère.



Très inspirée de la littérature du XVIIIème siècle, Catherine Delors, de son écriture fluide et colorée, y dépeint l’infortune des femmes victimes de la toute puissance des hommes et ses nombreuses références au Marquis de Sade soulignent finement le propos.



En poussant les portes des riches appartements parisiens et des luxueuses propriétés de province, l’autrice nous livre le quotidien des roturiers qui se sentent encore peu menacés par cette révolution en marche et louvoient entre les positions politiques afin de préserver leurs privilèges. Toujours victimes des hommes et de leurs prérogatives, les femmes, à travers Yolande, voient leurs aspirations brimées par des lois patriarcales de l’Ancien Régime mais ont l’espoir, avec ce changement de société qui se profile, de gagner de petites étapes de liberté comme celle de se cultiver, de s’épanouir sexuellement et même de divorcer.



Ce livre n’est pas un roman SUR l’Histoire mais un roman DANS l’Histoire. Il nous transporte plus de deux siècles en arrière avec un intérêt tout actuel et il se dévore comme un page-turner.



Voilà une lecture saisissante de réalisme historique et très distrayante que je conseille vivement.
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La danse des fauves



Un roman historique, mais pas que ! A travers le destin de Yolande, Catherine Delors aborde le sujet de la condition des femmes au XVIIIe, dénonçant une société patriarcale violente et oppressante.

Peut-être vous demandez-vous qui sont les fauves? Que viennent-ils faire ici?

A votre avis?

Et bien, lisez le livre, et vous saurez 😉



Une belle découverte pour moi 🙏

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La danse des fauves

L'écriture de Catherine Delors est toujours aussi intriguante. On y retourne le XVIIIe siècle dans toutes ses formes. Un livre digne des romans de cette époque. Une intrigue qui est portée jusqu'au bout. J'ai beaucoup aimé suivre l'histoire de Yolande sous la fin du règne de Louis XV puis le début de la Révolution française. L'auteur à cette capacité à nous plonger directement par tous les sens dans l'époque. Paris sous la Révolution et autres régions. Je ne peux que vous conseiller cette lecture
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Gabrielle ou les infortunes de la vertu

Le roman historique a encore de beaux jours devant lui et c'est un véritable plaisir de découvrir, sous la plume d'une auteure contemporaine, un portrait de femme qui traverse la fin du 18ème siècle en souffrant à la fois des vicissitudes de l'ancien régime et des sanglants dangers de la Révolution.

On peut dire une chose, c'est que le titre "les infortunes" est particulièrement bien choisi puisque la malheureuse héroïne, proie de la convoitise des hommes, va de Charybde en Sylla...

Elle n'échappe que de justesse à l'inceste fraternel pour se trouver mariée de force à 15 ans à une brute de trois fois son âge qui la traite avec dureté.

Délivrée de son détestable conjoint par un accident de cheval, la voici déshéritée car elle n'a pas su donner à son mari d'enfant mâle. Elle "monte" à Paris avec sa petite fille et cède aux avances d'un bel aristocrate qui , s'il se comporte mieux avec elle que le défunt mari, n'en refuse pas moins énergiquement le mariage, contraignant la pauvre Gabrielle à accepter l'humiliation de sa condition.

Certaines se seraient contenté de leur sort , mais pas elle ! Elle résiste à l'amour que pourrait lui inspirer son bel amant et refuse même le mariage que celui-ci finit par lui proposer .

Les évènements politiques n'arrangent pas les affaires de la jeune femme qui en tant que noble bien introduite à la Cour, ne devra son salut qu'à son amour de jeunesse miraculeusement retrouvé . Juge au Tribunal révolutionnaire, il sera en effet bien placé pour lui accorder une protection dont elle a bien besoin.

Mais pourra t'elle retrouver les élans de sa jeunesse pour le beau révolutionnaire dont elle a été séparée par ce mariage maudit ?

Cette pauvre Gabrielle n'est vraiment pas douée pour le bonheur et ne profitera ni de la douceur de vivre, façon ancien régime, ni de la passion farouche animant les élans politiques .

Roman féministe ? Certes pas car la jeune femme ne fait que subir ce que les hommes lui imposent et ne se départira jamais du statut de victime qui lui colle à la peau. Obéissante et soumise , elle poursuit son chemin et ne profite guère de ses attraits.

A travers ce parcours, que je qualifierai de tragique, l'histoire est contée avec brio , de l'intérieur et on a l'impression d'assister en direct à ces terribles évènements qui ont ensanglanté la France. Les personnages historiques qui apparaissent au fil des pages sont bien vivants avec leurs faiblesses et leurs foucades. La reine Marie Antoinette n'est guère épargnée et le portrait qui est tracée de cette souveraine en fait une peste arrogante qui finalement a bien mérité son sort !

Ce roman est passionnant et puissamment ancré dans un contexte historique parfaitement documenté et la plume de l'auteure est d'une élégance qui colle à l'époque du récit. Dommage qu'à aucun moment on ne retrouve la légèreté ironique de la société élégante de la fin du 18ème siècle. Cette trop belle Gabrielle aurait mérité de s'amuser au moins un petit peu ....
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Blanche et la bonne étoile

Nous voilà plongés dans le Paris de 1800, à la période Bonapartiste. Les royalistes sont présents et toujours en quête de la restauration de la famille royale sur le trône de France. Des personnages réels mélangés à des personnages fictifs nous donnent l’impression de participer activement à l’aventure et à l’enquête de Roch, intraitable et doté d’un cœur pur sous ses airs d’homme de fer. Un livre qui m’a ravie de bout en bout.
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La danse des fauves

Ce roman a été ma première lecture en tant qu'ambassadrice Jeanne et Juliette, mais aussi ma première découverte de l'autrice. Depuis l'annonce de la sortie, et de cette magnifique couverture, j'avais très hâte de découvrir ce récit historique et féministe, sur fond de légende de la bête du Gévaudan.



En 1780, Yolande a 16 ans et se destine à entrer au couvent, lorsqu'elle est brusquement chassée du domicile familial par son père. Recueillie par sa tante maternelle, elle s'installe à Paris et y fait rapidement la connaissance de Paul Tournay, un jeune chirurgien. Le jeune homme s'éprend d'elle, et Yolande se résout à cette union qui semble être la chance de sa vie.

Des années plus tard, en pleine Révolution, alors qu'elle doit faire des choix qui dicteront son avenir, Yolande découvre les secrets de son passé.



J'ai découvert le roman en lecture commune avec quelques une des ambassadrices et j'ai passé un très bon moment!

J'ai beaucoup aimé le style, très immersif; le récit est découpé en plusieurs parties qui rythment le récit. Le roman se lit tout seul et est vraiment très addictif, surtout dans sa première partie, que j'ai vraiment dévorée!



A travers l'histoire de Yolande, on découvre le statut de la femme de l'époque et il faut dire que cela fait grincer des dents! Comme je l'avais déjà noté dans Les Parures de Paris, qui se déroule pourtant cinquante ans plus tard, la femme est à l'époque est une mineure perpétuelle et n'a absolument aucun droit. Les scènes concernant le contrat de mariage, la lettre du père de Yolande, ou encore les discussions de Yolande et Paul au lendemain de leur nuit de noces ou à propos de l'adultère, montrent combien le statut et la sécurité d'une femme ne dépendaient que du bon vouloir des hommes qui dirigeaient sa vie. Alors même qu'on est censé être ici dans le contexte d'un mariage d'amour! Ca fait froid dans le dos!

On voit dans la seconde partie que la Révolution amènera quelques évolutions dans les droits des femmes, mais ce n'est quand même pas folichon!



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Yolande. Elle est très touchante dans son attachement à sa sœur, à son fils. Le saut dans le temps à l'occasion de la deuxième partie nous permet de découvrir son évolution, celle d'une femme qui essaie de vivre sa vie de son mieux avec les droits qu'on lui octroie. En revanche, j'avoue ne pas avoir compris le but de sa recherche de vérité. J'avais presque l'impression qu'elle avait déjà conscience de ce qui lui est révélé, étant donné son absence de réaction; et elle ne fait aucun usage de ces révélations... Ca m'a paru un peu superficiel, comme l'utilisation de la bête du Gévaudan, et j'ai trouvé dommage que ce ne soit pas plus exploité.



Mais finalement, dans ce récit, comme le dit la quatrième de couverture, les fauves ne sont pas toujours qu'on imagine...



Paul quand à lui, est un homme de son époque. Je veux, je ne veux plus, je décide... Pour l'époque, ce n'est certainement pas le pire des hommes, et il a sans doute épargné à Yolande un destin terrible, mais de notre point de vue moderne, il va trop loin avant de se remettre en question, et en dépit de circonstances atténuantes, je ne peux pas tout lui pardonner. J'ai eu tout au long du récit des sentiments très ambivalents à son égard, et je trouve que c'est une belle réussite de la part de l'autrice d'avoir réussi à ne pas nous le rendre complètement détestable.



J'ai trouvé la fin du récit un chouia rapide, j'aurais beaucoup aimé avoir un petit épilogue qui m'informerait de l'avenir de Yolande. D'un autre côté, cette fin abrupte est aussi une page blanche offerte à Yolande pour écrire son avenir, et au lecteur pour l'imaginer à sa guise.

Un roman que je conseille à tous les amateurs de récits de femmes fortes aux prises avec l'Histoire!











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La danse des fauves

Catherine Delors, à travers ce roman, nous offre un récit riche en émotions et en rebondissements. Loin de se contenter d'une simple fresque historique, elle nous entraîne dans une aventure humaine intense et captivante.

C'est le personnage de Yolande, qui est au cœur de l'intrigue. Son évolution, de jeune fille naïve à femme déterminée, est dépeinte avec une grande finesse. Entre ses dilemmes intérieurs, ses passions, Yolande est une héroïne complexe, tiraillée entre ses devoirs, ses désirs et les réalités d'une époque en pleine mutation.

Si ces relations avec son père et son frère sont importantes, c'est sa relation avec son mari, Paul, qui est au centre de ce roman. Un mariage, qui commence sous de bons auspices, mais qui révèle progressivement douloureux, froid, insatisfaisant. Les seuls refuges pour Yolande, seront alors son fils, ses visites à sa tante et sa liaison secrète avec la marquise Camille de Préval.

Et elle n'aura de cesse de se libérer de ces carcans, de s'émanciper, de se libérer de son passé, pour vivre pleinement. Courageuse, aimante, audacieuse, Yolande est un personnage incroyable, qui dénote avec son époque, où la soumission de la femme prédomine, mais qui fait aussi écho avec les idéaux de la Révolution française (liberté et égalité).

Quant au contexte historique, il est précis et merveilleusement bien décrit, ajoutant une couche de réalisme et de profondeur à l'histoire.

Bref, c'est un roman fascinant, porté par une écriture élégante et une intrigue bien ficelée.

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La danse des fauves

Ce roman m'a emmenée au XVIIIème siècle, en 1780 plus précisément, et ce sur plus d'une dizaine d'années. J'ai fait la connaissance de Yolande Raynal au moment de ses seize ans. Elle vit chez ses parents avec son frère et sa soeur. Elle est maltraitée par son père, et son frère lui en fait voir de toutes les couleurs, mais est toujours soutenu par le patriarche. Après une énième bêtise de ce frère, c'est Yolande qui est une fois encore punie, mais cette fois-ci la punition sera très sévère puisque son père la chasse de la maison. Elle se prédestinait à rentrer au couvent, mais même cela, son père lui refuse. Il l'envoie chez sa tante Sophie à Paris, la soeur de sa mère, avec pour ordre de ne jamais remettre les pieds chez ses parents. Elle part avec deux fois rien dans ses bagages. Heureusement, elle s'entend très bien avec sa tante. Lors de l'une de leurs promenades aux Tuileries, elle rencontre Paul Tournay, un chirurgien de vingt-huit ans. Il s'éprend très vite de Yolande. Elle n'y connait rien à l'amour ni aux hommes. Lorsqu'il lui demande sa main, elle tombe de haut. C'est inespéré pour elle, cela lui permettrait de se sortir de sa situation. Et puis, il lui plait aussi. Mais elle a peur des hommes, pour elle, ils sont tous comme son père, tyranniques et brutaux. Comment cela va-t-il se passer avec Paul ? La vie ne va pas s'avérer facile pour Yolande. Après l'amour fou des débuts du mariage, la routine s'installe, et Paul change. Yolande en est très triste. 



Je ne peux vous en révéler plus, j'ai déjà trouvé que le résumé en disait de trop et révélait à peu près tous les éléments importants du livre. Le livre est séparé en deux parties, la première passe très vite, la seconde est un peu plus lente. On va découvrir petit à petit la vraie mentalité de Paul. Et plus je le découvrais, moins je l'aimais. Je n'arrêtais pas de me dire que j'étais contente d'être née au XXème siècle, que je n'aurais pas du tout aimé être une femme de l'époque de Yolande. Elles étaient considérées comme des moins que rien, n'avaient pas le droit de parole, subissaient les volontés de leurs maris, les contrats de mariage étaient faits pour qu'elles n'aient rien du tout, même en cas de veuvage. Et si elles trompaient leurs maris, c'était une punition encore bien pire. C'est horrifiant ce que ces femmes ont pu vivre. J'ai apprécié que l'autrice montre tout cela, j'ai lu beaucoup de romans se passant à cette époque où tout était beaucoup trop enjolivé. 



L'autrice a également été d'une très grande précision sur le côté historique, avec la révolution qui a lieu, la fuite du roi Louis XVI, la façon dont il était considéré, ainsi que son épouse, la noblesse qui a peur. J'ai trouvé tout cela très intéressant de voir la révolution du côté de ceux qui avaient de l'argent et des terres. Vont venir s'ajouter également d'autres événements se passant en Auvergne à cette époque, qui ont marqué l'histoire et qui ont créé une immense légende. L'autrice a fait un travail de recherche considérable qu'elle nous explique dans une note à la fin. Elle a passé des heures et des jours dans des archives ou dans la correspondance de Voltaire, elle s'est même rendue à son château. Tout cela se ressent dans son récit, qui est d'une très grande précision et très riche en informations. J'ai appris plein de détails que je ne connaissais pas et j'en suis ravie. 



J'ai aussi beaucoup aimé le style de Catherine Delors, la délicatesse de sa plume, la fluidité des phrases. Le livre se lit tout seul, l'autrice a su m'embarquer dès les premières lignes, capter mon attention pour ne jamais la lâcher. J'avais tellement envie de savoir ce qui allait se passer pour Yolande que j'avais envie de lire plus vite. Et en même temps, j'avais envie de déguster ce livre et ne pas le quitter tout de suite. Je me suis beaucoup attachée à Yolande, j'avais envie de la protéger, de l'aider. Je l'ai considérée comme une amie que j'ai été triste de quitter. La narration à la troisième personne permet de garder une certaine distance avec les personnages qui n'est pas négligeable, cela permet de ne pas trop se prendre les sentiments de plein fouet. Parce que l'autrice les décrit déjà tellement bien, que je n'ai pas pu faire autrement que les ressentir. Je ne savais plus quoi penser de certains personnages, et de Paul en particulier. Parfois, je lui trouvais des excuses, son éducation très rude a fait l'homme qu'il est devenue par la suite. Mais il est bien souvent détestable. C'est vrai aussi qu'il faut tout remettre dans le contexte historique, ce sont des choses difficiles à comprendre à notre époque actuelle. 



J'ai passé un très bon moment avec ce roman. Je suis très contente d'avoir découvert Catherine Delors, que j'aimerais beaucoup lire à nouveau. J'ai peut-être trouvé que tout se précipitait un peu à la fin, mais cela ne m'a pas du tout empêchée d'apprécier cette histoire dans sa globalité. Si vous aimez les romans historiques, vous serez comblés avec ce roman, qui parle de plusieurs faits de société de cette époque trouble. J'ai vu que l'autrice avait écrit deux autres romans avant celui-ci qui se passent à peu près à la même époque, je les note dans ma wishlist, j'aimerais beaucoup les lire. 



Je ne peux que vous recommander ce roman et cette autrice. De belles heures de lecture garanties avec Yolande, un personnage féminin fort, qui ne se laisse pas faire, malgré tout ce qu'on lui impose. 
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Blanche et la bonne étoile

À partir de l’affaire de la rue Saint-Nicaise, Catherine Delors nous propose avec Blanche et la bonne étoile une histoire d’amour aussi tourmentée que le Paris d’après la Révolution. Avec sa misère et ses ors, ses bordels et ses salons, ses dissidents et ses courtisans, ce roman nous emporte dans un feuilleton haletant.



L’histoire démarre le 3 nivôse an IX. C’est le soir de Noël, il flotte dans Paris une atmosphère joyeuse. Personne ne se doute que dans la rue Saint-Nicaise, une charrette et un cheval tenu par une petite fille vont exploser, atteignant tous les passants alentour. Sauf Napoléon, le seul visé.



L’attentat détruit 46 maisons, tue 22 personnes et en mutile 56. Le futur empereur veut punir ses opposants jacobins, persuadé qu’ils sont les instigateurs de l’attentat et Fouché en déporte plus de cent. Mais les véritables coupables, les chouans, Joseph de Limoëlan, Saint-Réjant et Carbon, demeurent introuvables.



Roch Miquel, favori de Fouché, est chargé par le ministre de la justice de retrouver les assassins afin qu’ils perdent la tête sous le couperet de la guillotine. Issu d’un milieu très modeste, son père est aubergiste, il a su gravir les échelons de la police malgré son jeune âge.



Epris de Blanche, une royaliste qui cache bien des secrets, il nous permet de voir comment se déroule une enquête de police de l’époque, comment la justice est vite expédiée : nul besoin de preuves pour envoyer les innocents à l’échafaud, comme au temps de l’Ancien Régime.



La répression impitoyable du premier consul Bonaparte va briser de nombreuses vies et semer la désolation dans ce Paris des années 1800 que l’autrice dépeint de manière remarquable avec la misère des petites gens qui vivent à la rue, les orphelins livrés à eux-mêmes, les gargotes, les salons aristocratiques, les tripots…



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