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Citations de Catherine Gueguen (81)


Catherine Gueguen
Le tempérament est d'origine génétique. Il influence notre façon de vivre et l'expression de nos affects.
Du tempérament dépendent :
- l'émotivité
- la sensibilité sensorielle
- l'humeur
- le niveau d'activité (beaucoup ou peu d'énergie)
- la capacité d'attention
- l’adaptabilité au changement
- l'attirance ou non pour les personnes et les situations nouvelles.
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Une relation insécurisée avec le père a plus de conséquences qu'une relation insécurisée avec la mère.
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Il n'existe pas encore d'étude sur les effets de la relation enseignant-élèves sur le cerveau de ces derniers.
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Ce qui contribue un peu à l'apprentissage :
- les devoirs
- la taille de la classe
- les moyens financiers

Ce qui contribue particulièrement bien à l'apprentissage :
- la relation de confiance
- les stratégies d'apprentissage
- la participation active des éléves
- des programmes encourageants la lecture
- la formation continue des enseignants
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Les jeux vidéo, Internet, la télévision, les smartphones fascinent les enfants et ont pris une place considérable dans leur vie. Ils sont source de beaucoup de tensions, de difficultés pour les parents. Certes, ils ouvrent un champ d'explorations, de découvertes infinies, mais il faut savoir en faire un bon usage pour qu'ils soient bénéfiques et non nuisibles.
L'adulte doit faire comprendre à l'enfant qu'il doit limiter son temps devant les écrans. Progressivement l'enfant saura que la relation humaine, les échanges sont irremplaçables, que l'activité physique est source de plaisir, qu'il existe beaucoup d'autres jeux et qu'il ne peut pas tout regarder. (p. 265)
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L'imagerie fonctionnelle (IRM) montre que regarder un film avec des visages heureux, effrayés, maussades active chez le spectateur les mêmes aires cérébrales, à un moindre degré, que lorsqu'on éprouve réellement ces sentiments.
Nous comprenons alors la force, la profondeur émotionnelle qu'engendrent les images, les photos et les films. Leur impact sur nous est considérable, notre cerveau, donc nous-mêmes, « vivons » réellement ce qui est représenté. Lorsque nous regardons un film, nous ressentons les sentiments des personnages, nous vivons avec eux. En observant une photo, une image violente, nous vivons cette violence. Quand la beauté, la compassion, la tristesse sont représentées, les sentiments corrélés à ce que nous voyons nous envahissent intérieurement. (p. 209)
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La mémoire explicite, consciente, passe par l'hippocampe.
Chez l'enfant, l'hippocampe est encore immature alors que l'amygdale est déjà capable de stocker des souvenirs inconscients. C'est pourquoi nous ne nous souvenons pas des événements du début de notre vie. À l'aube de la vie, la mémoire implicite, inconsciente, est déjà active, et un traumatisme précoce pourra alors s'y imprimer et entraîner des perturbations mentales et comportementales à l'âge adulte, par des mécanismes inaccessibles à la conscience. (p. 133)
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Les émotions sont des réactions automatiques, elles jaillissent brusquement, nous surprennent souvent, sont de courte durée et ont une traduction corporelle, physiologique évidente. Par exemple, la peur, la colère, le dégoût, la surprise, la joie se traduisent par des sensations physiques qui nous permettent de les identifier.
Les sentiments sont plus élaborés, nous ressentons, nous éprouvons, et ces ressentis colorent notre humeur, ils sont souvent plus durables. Par exemple : l'affectation, la compassion, la confiance, la déception… (p. 87)
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Pour Jean Decety, chercheur en neurosciences affective et sociales à Chicago, éprouver de la sympathie pour quelqu'un, c'est, dit-il « ressentir le désir de lui apporter du bien-être. La sympathie fournit une base affective nécessaire au développement morale chez l'enfant ». Pour lui la sympathie n'est pas l'attirance, le penchant pour une personne, mais le désir de lui apporter du bien-être.
Quant à l'empathie, Jean Decety différencie l'empathie cognitive et l'empathie affective. L'empathie cognitive signifie comprendre les intentions d'autrui. L'empathie affective désigne le fait de sentir, partager les émotions et sentiments d'autrui. Il est possible d'éprouver de la sympathie pour quelqu'un sans ressentir d'empathie. (p. 40)
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Un changement de culture est réellement en cours. De nombreux parents n'ont plus envie d'éduquer leur enfant en les dominant par la punition, la peur, la culpabilité, la honte. Ils sentent confusément qu'ils pourraient agir autrement, mais ils ne savent pas comment faire et craignent d'être débordés. On leur a tellement répété qu'il fallait en priorité donner des limites à l'enfant, sinon le pire allait arriver ! La majorité des parents que je reçois aiment profondément leur enfant et rêvent qu'il devienne confiant, heureux de vivre, plein d'allant et d'initiatives, respectueux des autres. Ils ne souhaitent pas que leur enfant soit craintif et soumis.
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Marshall Rosenberg a écrit sur les rapports de domination : " Lorsque quelqu'un entend ma demande comme une exigence, je le paie à chaque fois très cher, car le lien empathique est rompu et le plaisir de donner, détruit. Je perds alors ce qui m'était le plus précieux, ma relation de confiance avec l'autre. " Et aussi : 3 Lorsque des hommes et des femmes grandissent dans des structures éducatives basées sur la domination, la violence s'installe en eux et lorsqu'ils ne sont plus contrôlés par une autorité, parents, enseignants, ils peuvent devenir violents..."
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Dans l'immédiat, l'enfant frappé obéit souvent à l'ordre qu'il a reçu par peur des coups. Mais c'est aussi pour lui la première expérience de lâcheté. Souvent, il recommence à la première occasion, mais en cachette : première expérience de l'hypocrisie. Enfin il peut prendre plaisir à défier ses parents : première expérience de la provocation. Lâcheté, hypocrisie, provocation : est-ce vraiment ce que les parents veulent apprendre aux enfants ?
s'interroge Olivier Maurel
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Cette étude éclaire sur le cycle de la violence : l'enfant apprend à être agressif en étant lui-même agressé, et plus il est agressé violemment, plus il sera violent.
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Les recherches les plus récentes ont révélé chez l'enfant des compétences d'attachement, d'empathie, d'imitation, qui en font un être remarquablement doué pour la vie sociale. La source de la violence et de la cruauté humaines réside-t-elle dans la nature des enfants, c'est-à-dire dans notre nature, ou dans la méthode qu'on a utilisée de tous temps pour les élever ? "
Olivier Maurel.
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D'après Joseph Le Doux, il suffit parfois d'évoquer l'événement pénible devant une personne qui en propose une vision différente pour se libérer progressivement d'un souvenir en le réencodant. LES MOTS EUX-MÊMES PEUVENT DONC MODIFIER LE MANIÈRE DONT LE CERVEAU ENREGISTRE NOS MAUX.
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Cette illusion de pouvoir être compris sans avoir à l'exprimer clairement est à l'origine de beaucoup de méprises. Quand nous ne prenons pas le temps d'être à l'écoute de notre vie affective, de nos besoins profonds, l'image que nous avons de nous-même reste floue et son expression ne peut être que confuse.
Transmettre aux autres ce que nous sommes, ce que nous souhaitons profondément, ce qui est essentiels pour nous demande d'avoir pris le temps d'être reliés à ce qui se passe en nous, d'être dans l'auto-empathie. Une fois cette étape de connaissance de soi accomplie, nous pouvons nous exprimer plus clairement sur nous-même. Notre interlocuteur peut ainsi plus facilement nous comprendre, avec nos doutes, nos questionnements, nos certitudes, nos sentiments, nos besoins fondamentaux. La relation devient plus claire, riche et satisfaisante.
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Les neurosciences affectives et sociales nous révèlent que notre cerveau est véritablement "câblé" pour rencontrer les autres. tout concourt à la sociabilité. Notre cerveau est entièrement ouvert au monde environnant. Une grande partie des molécules, des cellules, des circuits cérébraux participent et contribuent à cet enjeu.
Nous sommes faits pour la rencontre humaine. Et toute rencontre est importante quelle qu'elle soit. Même celle jugé anodine laisse des traces en nous. Chacune d'elles nous modifie, affecte notre corps, notre cerveau, nos émotions, notre esprit, notre être.
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A travers les expériences relationnelle et la confrontation parfois difficile avec les autres, l'être humain se structure psychologiquement et affectivement. Il cherche et construit son identité, se compare aux autres, crée des liens, tente de trouver une plénitude d'être. Un des plus grands bonheurs accessibles à l'homme est de vivre des relations affectives épanouissantes.
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Le but de ce livre est d'apporter des connaissances, de nourrir des réflexions et d'ouvrir le champs des propositions pour que la relation adulte-enfant s'améliore et pour faire progresser la société toute entière.
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La drureté physique ou psychologique durant l'enfance freine le bon développement des enfants, a des répercutions sur sa vie d'adulte en termes de santé physique et psychologique et peut laisser une empreinte sur la génération suivante.
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