Cati Baur

Ayant (enfin) reçu le tome 4 de Quatre Soeurs pour mon anniversaire, j'ai décidé de relire toute la série pour le plaisir :)

J'avais lu pour la première fois ce tome 1 alors que j'avais l'âge d'Enid ; aujourd'hui, j'ai l'âge de Bettina. Comme quoi le temps passe :)



En tout cas, j'ai apprécié relire cette BD, retrouver nos chères soeurs Verdelaine ^^ Je n'avais pas du tout le caractère d'Enid au même âge qu'elle mais j'admire son courage, bien qu'elle puisse se montrer un peu inconsciente... :') C'est malgré tout un personnage vif qui s'inquiète pour ses proches (dans le cas présent, ses animaux) et qui n'hésite pas à foncer tête baissée pour les retrouver, quitte à avoir des risques de se blesser.



Ca m'a fait plaisir de redécouvrir ce tome 1 :) On s'attache tellement aux personnages, et puis Quatre Soeurs fait parti des rares BD que j'ai lu et j'apprécie, de temps en temps, de lire des Bande Dessinées ;)

Et puis n'oublions pas que j'aime toujours autant les dessins ^^' J'avais eu d'ailleurs la chance de rencontrer Cati Baur lors d'un salon du livre, revoir cette dédicace qui date de 2015 m'a fait sourire :)

Dans le deuxième tome de l’adaptation en bande dessinée du roman de Malika Ferdjoukh, Cati Baur prête ses crayons à Hortense, diariste forcenée, un brin ronchon qui dépassera ses angoisses grâce au théâtre alors que son amie Muguette s’enfonce dans une maladie pas très sympathique. Autour d’elle, la maisonnée vit au rythme des battements de cœur non assumés de Bettina pour Merlin, un drôle de zouave doté d’oreilles décollées et d’un pif gigantesque. Vraiment pas le physique attendu par la rouquine snobinarde. Comme dans son précédent opus, la dessinatrice joue avec une large palette de couleurs, en travaille leur densité pour traduire les sentiments et les saisons. Elle passe du journal au dialogue, d’un personnage à l’autre, pour accélérer un peu plus encore leur course effrénée. Le charme persiste.

Un tome dans la lignée des précédents, nous sommes maintenant au printemps et les coeurs battent du côté de la Vill'Hervé.

J'ai été plus touchée par ce tome que par les précédents, il faut dire que ce tome est plus tragique...

Bref, une bonne suite aux deux tomes précédent, plus aboutie tant au niveau du rythme que de la narration.

Le dessin est égal à lui même et est assez efficace.

Je me plonge directement dans le tome Gabrielle qui clôture la série.

Les livres-jeunesse que je préfère ont tous un point commun: il présentent des enfants ou des adolescents qui se trouvent en situation d'abandon, parce qu'ils sont orphelins ou qu'ils ont vécu une catastrophe, et qui inventent de quoi continuer leur vie. A bien y réfléchir, ce schéma romanesque excède le cadre de la littérature jeunesse, mais je m'en tiendrai à celui-ci pour commenter ce roman graphique.

Ici ce sont quatre filles qui se serrent les coudes, et qui s'efforcent de grandir, non sans tensions rancunes et rivalités. Les âges différents, les personnalités contrastées, les atouts plus ou moins équivalents, ne facilitent pas la la cohabitation, tandis que les parents, brutalement mis hors-jeu dans un accident de la route, jouent encore parfois les anges gardiens auprès des plus rêveuses des soeurs. Un album par fille, deux albums parus.. Je trépigne! Que font les talentueuses auteures de cette transposition du roman? Le plus difficile sera de lire le prochain avant l'ado à qui je vais l'offrir!

Une bande dessinée réjouissante sur quatre femmes proches de la quarantaine qui vont réaliser un rêve : ouvrir ensemble un bar à tisanes (d’où le nom de Pisse-mémé !) qui sera aussi un café, un salon de thé avec un coin librairie et des ateliers de yoga notamment. Tout ça est rendu possible grâce à un héritage (une vieille tante que les jumelles ne connaissaient pas) et un crowfunding, un financement participatif. Seule ombre au tableau : le nom de Pisse-mémé semble donner de mauvaises idées aux gens… Je vous laisse découvrir tout ça. J’ai bien aimé que la vieille tante ne soit pas totalement oubliée et que les quatre jeunes femmes cherchent à savoir qui elle était. C’est album est une ode à l’amitié, aux rêves et à la sororité.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..

Depuis quelques semaines elle me fait de l'œil cette BD, moi qui ne suis pourtant pas une lectrice habituelle de ce genre littéraire, j'ai craqué!!



Et combien j'ai eu raison!



Elles sont 4 copines qui rêvent de changer leur quotidien devenu trop rengaine et c'est un héritage qui va leur permettre de faire d'un rêve une réalité!

Ouvrir une sorte de bistrot de quartier convivial pour se retrouver entre famille et amis.



Une histoire de sororité, de femmes d'aujourd'hui, d'amour et d'amitié, de maternité, de famille, de nouveau départ, tout cela souligné, d'un graphisme tout doux et coloré.

On passe un excellent moment au milieu de ces supers Nanas pleines de vie, d'enthousiasme et d'amour!



Lisez-vous des BD? L'avez-vous lu?



Livre emprunté à la médiatheque



#lire #booksta #instabook #pissememe #d'Arnaud #lectricepassionnee #bd

La série "quatre soeurs" m'a été vivement conseillée lors d'une rencontre autour de la BD en décembre dernier.



Il est vrai que l'histoire est travaillée, les personnages sont attachants, j'ai passé un très bon moment de lecture. C'est dense, cela ne se lit pas en une fois, et finalement, c'est ce que j'ai aimé, me plonger dans l'univers des quatre soeurs plusieurs soirs de suite.



Je trouve que le dessin est très bon, avec une alternance entre des dessins qui prennent toute la page et d'autres découpés en "bandes" (je n'ai pas le bon vocabulaire pour ça... en gros, le dessin est vivant dans sa mise en page... Vous ne comprenez pas mieux? non? Bon, je laisse tomber :)).



J'enlève néanmoins une étoile, car je pense qu'il y a un décalage entre l'âge annoncé des protagonistes, et leur manière de parler et de se comporter.

Enid, puisqu'il s'agit d'elle dans ce premier tome, n'a que 9 ans sur le papier. Pourtant, elle parle et agit comme une enfant de 13-14 ans, ce qui m'a perturbée (ayant un enfant de cet âge la, je me suis plusieurs fois dit "hum... vous êtes sûrs qu'elle parle comme ça Enid??).

Je trouvais difficile également de différencier dans le dessin Enid de sa soeur Hortense.



Mis à part cela, bravo aux autrices pour ce premier tome. Je vais me procurer le second pour continuer cette série, que je recommande!

La semaine où j'entends parler de cette BD pour la première fois, hop, je l'aperçois quelques jours plus tard à ma médiathèque !



Un moment de lecture fort sympathique. 4 femmes très différentes les unes des autres, mais amies, plaquent tout pour créer un nouveau lieu salon de thé / studio de yoga / librairie.



Les lecteurs pourront se reconnaître dans l'une de ces femmes, ou un peu dans l'une, un peu dans l'autre.



L'histoire n'est pas hyper originale, mais elle tient la route et est suffisamment touchante pour qu'on laisse de côté les détails.

4 copines décident de changer de vie après avoir touché un héritage. Peu épanouies dans leurs boulots respectifs, elles décident de concrétiser un projet né à la fin d'une soirée arrosée, sans qu'aucune d'entre elles y croie vraiment. Pisse-mémé sera un bar branché où on pourra boire un coup (pas d'alcool sauf de la bière), faire du yoga, acheter des livres, et tout simplement, passer un bon moment.

J'ai beaucoup aimé cette BD, qui fera certainement partie de mes coups de cœur de 2023. L'histoire est plaisante, on a envie d'y croire. Le graphisme, les couleurs, s'accordent bien à la joyeuse ambiance qui règne chez Pisse-Mémé. J'aime beaucoup le travail de Cati Baur, qui me fait penser à celui de Camille Jourdy.

Une BD chaleureuse et bourrée d'ondes positives, que je recommande.

Merci à Dargaud et à Netgalley pour le service presse.

Quand 4 quadras se lancent dans la folle aventure d'ouvrir un bar librairie au doux nom de "Pisse Mémé", suite à une soirée bien arrosée et un héritage qui tombe à pic ! Sous couvert de ce défi collectif, ces amies d'enfance aux parcours de vie bien différents nous dépeignent avec humour les problématiques que l'on peut rencontrer en tant que femme dans notre société actuelle, sans mélodrame ou apitoiement, mais avec justesse et modernité.



En bonne #booksta addict, je ne peux que rêver d'ouvrir un tel lieu où se mêlerait livres, thé/tisanes, gâteaux maison et (aussi) un peu de bière. Le tout dans une décoration made in récup' sponsorisée par les brocantes et Emmaüs. Je pense que l'on serait plusieurs ici (la totalité ?) à rêver de monter et de participer à un si beau projet.



C'est le pari lancé – et relevé – par Marie, Nora, Camille et Marthe, ces 4 copines aux personnalités différentes mais tout de même conventionnelles. Conventionnelles car vous comme moi pouvons nous identifier à l'une ou l'autre au fil de la lecture. Totalement dans le "cliché féministe", ces personnages n'en restent pas moins attachants. Et c'est probablement une volonté de l'autrice de les rendre si accessibles et transposables.



Outre la couverture colorée et le titre accrocheur, j'ai tout de suite été attirée par ce roman graphique grâce à la sororité qui s'en dégage. La lecture a confirmé ce pressentiment. Il est question de femmes. De problèmes de femmes. De vies de femmes. Attention, aucune misandrie cependant (et c'était ma crainte) ou de féminisme mal placé. Tout est subtilement amené et abordé, sans que l'homme ne soit fustigé. De vrais sujets de société sont mis sur la table, sans faux-semblants : l'homosexualité, la grossesse, le burn-out, la crise de la quarantaine, le harcèlement professionnel, la sexualité, l'écologie, la protection animale... Ils restent cependant dans des lieux communs et ne révolutionnent pas le sujet.



Je ne connaissais pas le trait de crayon de Cati Baur et je dois dire que je l'ai trouvé incisif, précis et fin. La mise en couleur aux tons pastels est particulièrement réussie. Je regrette en revanche que les bulles et les textes prennent autant de place, laissant le dessins en second plan, voire l'occultant totalement. Je trouve qu'ils ne sont pas appréciés à leur juste valeur et qu'on s'y attarde que trop peu. Autre point qui m'a chiffonnée : la police d'écriture, type manuscrite, qui manque de lisibilité. J'ai dû parfois m'y reprendre à plusieurs fois pour décrypter le mot, ce qui gâche un tantinet la lecture.

&#xNaN Changer de vie entre amies, c’est possible ? &#xNaN



👉 A peine rentrée, j’ai eu envie de lire une bande dessinée Feel Good, pour finir mes vacances tout en douceur ! Et avec cette autrice et illustratrice que je ne connaissais pas encore, j’ai été totalement séduite par son scénario et la poésie de ses dessins. Avouez que dit comme ça, ça donne vraiment envie ! 



🔎 Ma critique express : j’ai aimé ❤ 



- Ces amies qu’on aimerait avoir dans nos vies 

- Les illustrations pastels

- Le thème du burnout

- Voir le projet en entier

- La belle fin 



🔎 Pour ceux qui veulent en savoir plus : 



👉 Lors d’une soirée, 4 amies rêvent de tout quitter pour monter leur café/librairie ! Dé-alcoolisées, elles oublient un peu ce projet… enfin jusqu’à ce qu’un héritage leur tombe dessus ! Grâce à cet argent et à une campagne de cowdfunding, elles se lancent dans la plus belle aventure de leurs vies. 



❤❤❤ En lisant ce titre complètement déjanté, j’étais loin d’imaginer que j’allais lire quelque chose d’aussi doudou ! J’ai aimé suivre l’histoire de ces filles qui ne manquent pas d’audace en quittant leurs jobs pour réaliser leur rêve ! Si pour certaines c’est difficile, pour d’autres, quitter un bon salaire, une place confortable c’est plus compliqué. 



Mais c’est en se serrant les coudes, en usant de la solidarité de leurs proches et des habitants de leur ville que cette blague d’un soir va devenir leur réalité ! 



Au fil des pages, l’amour va aussi faire des ravages, mais pour ça je vous laisserai lire cette jolie BD à lire un dimanche après-midi avec un pisse-mémé ! 

Elles sont quatre, quarantenaires ou presque. Des copines, des sœurs qui émettent l'idée d'un projet autour d'un verre. Celui de créer un bar à tisanes, un lieu réunissant des livres, des cours de yoga, des gâteaux et de la bière. Mais pour voir se réaliser ce rêve un peu fou, gagner au loto semble être la seule solution.



Cependant, lorsque les jumelles Camille et Marthe héritent d'une coquette somme d'argent de leur tante, leur rêve de créer un bar associatif devient réalité et les quatre amies se lancent dans l'aventure. S'ensuivent un financement participatif, la recherche du lieu idéal pour leur «Pisse-Mémé» et quelques imprévus.



Amitié et sororité sont au cœur de cette jolie bande dessinée. Quatre femmes aux parcours très différents, qui tentent de redonner un nouveau sens à leur vie et auxquelles on s'identifie aisément.



En dépit de quelques clichés, on se laisse facilement porter par cette intrigue pleine de fantaisie, d'humour et de tendresse. Une bulle de douceur grâce aux délicieuses illustrations de Cati Baur.



Bonne humeur garantie avec cette lecture légère et pétillante qui donne le sourire aux lèvres.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

#PisseMémé

#NetGalleyFrance !



Très belle belle découverte que ce roman graphique qui met en avant les femmes, qu'elles soient belles, grosses, lesbiennes, timides, têtues, dépressives, amoureuses...

Nous nous retrouvons au coeur d'un projet grandiose que 4 amies ont décidé de mettre en place, elles désirent ouvrir un bar leur permettant de vivre et faire découvrir leurs différentes passions, les livres, la pâtisserie, le yoga... Nous suivons donc cette création du début à la fin que ce soit la recherche des fonds, les travaux, l'ouverture et même la gestion des clients pas toujours agréables. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre, qui est un véritable hymne à l'amitié, à la solidarité, à l'amour... J'ai passé un superbe moment de lecture et on finit les dernières pages presque déçue que l'histoire n'aille pas plus loin et ce malgré une fin remarquablement réussie. On sent que ce livre a été écrit par une femme, tant la symbiose entre ces 4 amies est intense, elles se comprennent, elles s'engueulent, elles se détestent pour mieux s'aimer ensuite, bref, elles vivent et profitent de la vie telle qu'elle leur arrive.

Un scénariste parisien sur le retour essaie de renouer avec le succès. Exilé au milieu de nulle part, au pied d’un champs d’éoliennes, il tente de remettre un peu d’ordre dans la vie.

Hélas pour lui, une bibliothécaire un peu barrée, des villageois remontés comme des coucous contre les éoliennes et ses deux ados vont contre-carrer cette piètre tentative. Pour le meilleur ou pour le pire ?

Le dessin faussement mièvre de Cathi Baur se pose comme un pied de nez joyeux et poétique face à la rigueur implacable de l’histoire portée par un scénario plus sophistiqué qu’il n’y parait. Au-delà de la lecture plaisir aux couleurs pastel se dissimulent un discours citoyen et une tragédie.

Cette fois on va suivre Hortense, l'avant dernière de cette famille d'orphelines.



Du haut de ses onze ans, elle est la plus timide et réservée de la famille et se sent tellement mal à l'aise en public, qu'elle va entamer des cours de théâtre pour tenter de résoudre son problème et les résultats seront surprenants..



En parallèle, on retrouve aussi Bettina, la soeur la plus chipie et narcissique qui va découvrir ce qu est réellement l'amour.



Toujours tout en douceur, des thématiques importantes sont abordées, les dédramatisants au maximum par le biais de l'humour, ce qui fonctionne parfaitement.



J'ai bien retrouvé l'univers du 1er tome qui m'avait tant plu.



Série composée de 4 volumes: T1 : Enid / T2: Hortense. / T3 : Bettina / T4 : Geneviève.

Je crois que l'on peut dire que je suis devenue fan des dessins de Cati Baur, depuis ses versions des Quatre soeurs, et que je connais assez bien Martin Page, que je suis depuis longtemps sur les réseaux. Je n'ai par contre pas lu la version roman de ce titre, publié dans la collection Medium de l'Ecole des loisirs… Martin, Edwige, Erwan et Fred sont amis. Ils se retrouvent régulièrement dans leur cabane pour passer des moments ensemble. Ils s'appellent eux-mêmes avec ironie et tendresse le Club des inadaptés. Ils savent qu'ils sont tous les quatre un peu différents, et que les années collèges ne sont pas tendres avec la différence. Ainsi, lorsque Erwan se fait tabasser, ils ne sont pas si surpris. Tout cela est pourtant d'une violence extrême. le groupe se rend compte que les ennuis ne font que continuer, comme si ils étaient maudits. le père de Martin, médecin et récemment veuf, passe ses journées en pyjama, et reçoit ses clients ainsi. le père d'Edwige vient d'être licencié. Erwan a alors l'idée d'inventer une machine qui rééquilibrerait les malheurs… Mais est-ce réellement une bonne idée ? Et si jamais sa machine fonctionnait ?… le lecteur ressent immédiatement une grosse tendresse pour cette bande d'enfants attachants. Qui ne s'est jamais senti différent au collège se sentira en empathie avec eux. J'ai encore une fois adoré les dessins de Cati Baur, sa manière toujours tendre de croquer les corps de ses personnages. Les cases sont soignées et belles. On aimerait s'installer avec le club dans la forêt et profiter de cette étrange cabane qui ressemble à un rêve. Un très chouette moment de lecture qui a été comme une respiration dans un quotidien qui tend régulièrement à se normer, vous ne trouvez pas ? Un hymne à l'étrange, bienvenu.
Lien : https://leslecturesdantigone..

Béranger est un scénariste qui a du mal à trouver l'inspiration, tyranisé par son ex-femme et tiraillé entre ses deux filles Violette et Lison et sa maitresse Laurence, il est pas loin de péter les plombs. Fini le bel appartement parisien et direction la campagne dans une maison avec vue sur un champ d'éoliennes.

On le charrie mais tous l'envie de faire ce grand saut dont tous rêvent, celui de quitter la Capitale, le bruit et la pollution pour vivre plus sereinement. Après des travaux de rénovation, Béranger s'installe dans cette maison où il trouvera la paix désirée.

En face vit Marjolaine, le terrain où se trouve les éoliennes appartient à son père qui le loue à la compagnie d'exploitation, elle conduit un bibliobus mais rêve d'ouvrir sa librairie. Cette jeune femme pétillante et un peu bohème s'occupe de ses parents et aime jouer au scrabble. Dans cette petite famille nous présentons la violence verbale et physique de la mère à travers les bleus du pauvre père, ce thème abordé dans la BD m'a bouleversé.



L'histoire de tous ces personnages se déroule au fil des mois et des saisons, l'auteure offre une palette thématique propre à la vie à la campagne et aux préjugés. Béranger, cet homme qui tente de se reconstruire et de créer de nouveau va devoir toucher le fond pour faire sortir le meilleur de lui-même, non sans avoir d'abord commis un délit et causé un drame. Ses liens avec Marjolaine s'épaississent aussi avant de s'effilocher à mesure que les mois passent et que le besoin de création passe avant tout le reste. Pourtant Marjolaine en devient plus forte et déterminée.



Les éoliennes source de conflit dans ce petit village, de violence et de maladie deviennent pour certains un apaisement, pour d'autres une rupture. Différence d'opinion et de point de vue que l'on retrouve également dans le mode de vie ou dans l'apparence pas toujours accepté par son entourage. Heureusement qu'il n'y a pas que de la tristesse car l'amitié tient un grand rôle dans ce récit bouleversant, les liens familiaux et l'entraide y sont un point fort notamment lorsque les crises liées à l'adolescence font leur apparition.



Beaucoup de thèmes qui se mêlent à merveille aux illustrations de Cati Baur dont j'admire le travail sur les pleines pages et qui permettent de s'imaginer facilement au milieu de ce champs les cheveux au vent. J'ai absolument adoré cet album.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

Je l'ai lu si vite que je ne l'ai pas vu passer ^^'



Dernier tome de la série, celui-ci porte sur Geneviève, 16 ans, qui rencontre un garçon du nom de Vigo. Du côté des autres sœurs, presque toutes sont à des endroits différents : Enid et Hortense sont à Paris, Bettina est partie avec ses amies, et Charlie est restée à la Vill'Hervé, tout comme Geneviève.

J'ai aimé suivre nos cinq sœurs durant leurs vacances :) C'était un dernier tome sympathique que j'ai lu avec le sourire. J'ai été un peu déçue qu'il n'ait plus du touuuut été question de Merlin (car je l'aimais bien... oui ça rime x)) alors qu'il était mentionné dans le résumé. Certes il était question de l'oublier (vis-à-vis de Bettina bien sûr) mais même si je suis contente pour elle qu'elle ait réussi à passer à autre chose, je suis frustrée qu'ils n'aient pas fini ensemble ces deux-là... ^^'

Bref. Je n'ai aussi pas trop apprécié le personnage de Vigo. Il a eu tendance à m'énerver à plusieurs reprises, mais bon si Geneviève l'aime alors c'est le principal :)



Disons finalement que je suis très heureuse d'avoir clôturé cette jolie saga :) j'ai beaucoup aimé ces quatre tomes !!

Si Bettina figure au cœur de ce 3e tome, de nombreux personnages viennent lui voler la vedette. Les deux petits cousins, archétypes des sales gosses, passent leurs vacances dans la maison familiale. Mais c’est surtout un sombre et séduisant locataire, Tancrède, qui va semer la zizanie. Valse des sentiments dans le cœur d’Enid, cœur brisé d’Hortense lors de la mort de Muguette. Rien ne sera épargné aux quatre sœurs. Même si les sujets abordés deviennent plus sombres, le ton reste enjoué et le rythme enlevé pour conjurer le mauvais sort. On reste plus que jamais attaché à ces drôles de filles.

Adaptation en bande dessinée du roman de Malika Ferdjoukh. Cati Baur donne un visage à ces quatre sœurs « qui comme les mousquetaires sont cinq ». Dans ce tome, la vie de cette petite tribu est vue par le regard d’Enid. La dessinatrice joue avec une palette sombre pour dire le chagrin des orphelines livrées à bien des tempêtes, pour mieux faire ressortir leurs éclats de joies et leur complicité à l’aide d’un trait de crayon vif et joyeux. Ainsi, il suffit de quelques cases à peine pour devenir complice de ces drôles de filles. Beaucoup de charme.