Cati Baur

Je referme à l’instant cette BD de Cati Baur.

J’ai bien aimé suivre les aventures de ces quatre amies proche de la quarantaine , aux caractères différents mais qui se complètes , et qui décident d’ouvrir ensemble un café, librairie et salle de bien être du nom de pisse Mémé .

J’ai aimé suivre l’évolution des personnages, les graphiques..c’est une BD où l’amitié a une place forte, où l’on peut aisément se retrouver.

Quatre copines très touchantes, avec leurs failles et leurs faiblesses, une crise de la quarantaine, un burn-out, une grossesse et l’ouverture d’un lieu bien dans l’air du temps, voilà les ingrédients de Pisse Mémé, une bande dessinée feel-good drôle et astucieuse qui met en scène quatre parcours de vie et de renouveau autour d’un projet commun, joyeux et militant.



Je me suis bien amusée à suivre les (més)aventures de ces quatre nanas de A à Z : du lancement du crowdfunding au choix des plats en passant par la recherche d’un local, l’achat du mobilier, de la vaisselle et les phases de doutes quant au bien fondé économique de l’entreprise…



Entre entente et mésentente, Camille, Marie, Nora et Marthe parviendront à monter leur projet au bout et voir leur rêve se réaliser car l’amitié qui les cimente est bien réelle et leur permet de passer au-dessus des petites tracasseries du quotidien.



Un scénario frais et pétillant, des profils de femmes qui traduisent bien les réalités sociétales actuelles, et dans lesquelles on peu se reconnaitre, le tout saupoudré d’humour, c’est très bien vu !



Cati Baur met à l’honneur la sororité, homosexualité, amitié et amours sont également au rendez-vous mais aussi l’engagement féminin (qu’il soit entrepreneurial, politique, humain), le courage de changer de v(o)ie, la charge mentale, le couple et la bonne humeur, ainsi que la profondeur des liens familiaux même quand ils sont distendus.



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🍂 𝕄𝕠𝕟 𝕒𝕧𝕚𝕤 : Pétillant et drôle.

Quatre amies, un héritage et un rêve qui se concrétise.

Dans cette BD, on suit les aventures de Marthe, Camille, Nora et Marie dans leur projet commun d’ouvrir un bar à tisane (avec de la bière, bio c’est mega important) avec un p’tit coin librairie et où des cours de yoga seront donnés. Et tout ça grâce à l’héritage d’une vieille tante ! Mais qui est-elle vraiment ? Ça on va le découvrir… (Vive les VH 🫶🏻)



🍂 L’aventure n’est pas si simple avec au milieu une crise de la quarantaine, un burn out, une grossesse et quelques autres petits aléas…



🍂 C’est drôle et pétillant, un vent de fraîcheur ! Je pense notamment à une scène qui m’a faite beaucoup rire « c’est ma tournéééé! » ou encore la merveilleuse lettre de démission de l’une d’entre elles. (Je la garde sous le coude celle-ci, au cas où) .



🍂 J’ai adoré les illustrations et les couleurs, les thématiques. Vraiment une chouette découverte que je vous conseille vivement de découvrir cette BD!
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Le projet fou de quatre amies qui ouvrent un bar à tisanes



Bon. Je sais pas vous mais moi, environ tous les mois, il y a un jour où je me dis "et si je plaquais tout pour ouvrir une librairie/salon de thé/bar à lapins/ateliers pour les enfants ?"



Donc cette BD avec quatre copines qui réalisent leur rêve, il me la fallait absolument !



Camille et Marthe sont sœurs et quand l'héritage de leur tante leur tombe du ciel, elles n'hésitent pas une seconde et appellent leurs amies Marie et Nora, l'une en grosse galère d'argent et l'autre en plein burn-out. Leur rêve de bar à tisanes/librairie/pâtisserie/ateliers de yoga peut prendre vie !



C'est une BD qui fait du bien, pleine de joie, de couleurs, de dessins rigolos ! Les tranches de vie des quatre amies sont réalistes et savoureuses. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les étapes de leur projet et puis à les voir évoluer dans leur lieu qui fait rêver...



C'est drôle, féministe, plein de sujets sont abordés, je vous la conseille pour passer un excellent moment et vous donner l'envie à vous aussi de réaliser un projet un peu fou !



Alors cette BD vous donne envie ? Que feriez-vous si une grosse somme d'argent vous tombait du ciel ?

Une bande de quatre amis pensait que le harcèlement scolaire était derrière eux, que leur petit refuge créé avec des objets de récup les mettraient à l'abri et feraient d'eux des personnes cool. Chacun d'eux a un bagage, que ce soit dû à leur apparence physique, leur caractère ou leur tenue vestimentaire, qui en fait une victime. Brimades, menaces, constamment rabaisser, ils en ont fait un quotidien mais cette fois c'est allé bien trop loin. Erwan s'est fait agresser dans la rue et est transporté à l'hôpital. La peur de revenir à l'école est trop forte, les 3 autres s'inquiètent mais son soutenu par leur professeure de maths.



Malheureusement elle est, de son côté, elle aussi sur la sellette et finit par être suspendue à cause de sa façon d'enseigner et de son alcoolisme. Les amis la soutiennent et écrivent une lettre pour dénoncer cette injustice, ils finissent excluent eux aussi. Injustice? inégalité de traitement? 

Tous ces événement mettent Erwan dans tous ses états, il réfléchit à une machine capable de répartir les problèmes sur chacun de manière égale, afin que tous aient autant de bonheur que de peine. Erwan se raccroche à son idée et ses amis bien qu'incrédule le soutiennent, ils comprennent bien que cette machine improbable lui permet de faire face à cette agression. L'amitié et le soutien inconditionnel permettra à chacun d'eux de faire face à leurs peurs.



Pour aborder un thème aussi délicat que le harcèlement, la violence envers les enfants ou encore la dépression, le deuil, le chômage... dans une BD jeunesse il faut être sacrément bien outillé. L'histoire est simple et mêle pourtant tout une ribambelle de problèmes sociétaux, nous découvrons 4 personnages représentant un monde multiculturel; et pour donner un aspect pour le moins "chaleureux" Cati Baur crée un univers coloré et intime. Le personnage d'Erwan est fort, il tente d'échapper à son quotidien en s'inventant... un espoir d'égalité, de justice.

On s'aperçoit pour finir que si l'on est bien entouré on grandit mieux, on se soutien et se rassure.
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Pisse-mémé c'est l'histoire d'une bande de copines et d'un projet un peu fou : l'envie d'ouvrir un lieu pluri-disciplinaires à leur image : bar à tisanes, librairie et cours de yoga s'y mèleraient de façon harmonieuse.



Un héritage plus loin et un burn-out bien senti, et bam les voilà lancées dans cette folle aventure !



Une BD pleine de joie et d'optimisme, dont la lecture fait du bien. Un graphisme épuré mais surtout coloré rajoute de la gaieté à l'histoire qui pourtant n'en avait pas besoin.

Qui n'a jamais fait de plans sur la comète en imaginant gagner au Loto ? Pour le groupe d'amies de Pisse-mémé (dont deux sœurs jumelles), le Loto se transforme en héritage tombé du ciel, ou plutôt d'une tante inconnue : Aimée.



Leur projet un peu improbable se concrétise alors : elles vont pouvoir ouvrir leur bar à tisanes / atelier de yoga / librairie / et j'en passe. Oui, c'est un peu irréaliste (je n'ai pas pu m'empêcher de me demander comment l'une des protagonistes gère le côté librairie au débotté, n'ayant a priori aucune connaissance dans ce milieu). Mais parfois, ça fait du bien de rêver un peu !



J'ai beaucoup aimé le ton de cette BD, qui n'hésite pas à parler de choses souvent taboues ou mal vues (héroïne lesbienne, en couple et enceinte, le burn-out et ses conséquences, une mère célibataire avec son ado ou encore l'asexualité/aromantisme). Le "sacré féminin" en prend pour son grade (à mon plus grand bonheur) et la misandrie n'est jamais bien loin lorsque certains personnages masculins insupportables pointent le bout de leur nez.



Il m'a juste manqué un chouilla de diversité, car Sharon est le seul personnage non-blanc. Mais, si l'on prend en compte que Marthe et Camille, les jumelles, sont issues d'un milieu ultra catho bourgeois, ça se tient malheureusement (on va pas se mentir).



La fin est très belle, car le groupe décide d'aller sur les traces d'Aimée et découvre qui elle était vraiment : une utopiste comme on les aime, qui a vécu tel qu'elle l'entendait. Un vrai modèle ! Et une petite note d'humour (noir) à la dernière page... oups !

C'est un très beau titre avec une belle bande de copines et surtout un discours de fond pertinent.

Mais voilà l'oeuvre est belle par son message et son histoire, mais tire en longueur malheureusement. Il m'en reste un sentiment brouillon entre des pages très belles, mais aussi des pages anecdotiques et que le tout est entremêlé sans une réelle harmonie qui garde le lecteur de bout en bout.

Quatre quadra, quatre styles de vie, un projet commun.



L'histoire commence dans un bar, quatre amies en train de boire se font une promesse qui part d'une plaisanterie, si elles gagnent un jour au loto, elles ouvriront leur propre bar.

Quelques temps plus tard, pas de gain au loto, mais un héritage... ne serait-ce pas le moment de se lancer dans ce projet ??



Un récit feel good qui va nous faire suivre quatre personnages très différents mais liés par une amitié très forte dans leur projet de création d'entreprise.

Si j'ai apprécié ma lecture, j'avoue que je m'attendais à un peu plus d'humour qui est au final assez peu présent et ne tourne principalement qu'autour d'un seul personnage.



#netgalleyfrance

Quel est donc ce curieux message qui tombe de la haute tour du pensionnat des Pierres Noires, caché dans un croûton de pain ? Qui se met à voler des objets de valeur dans la région de Saint Malo ?

Les jeunes membres du Club de la Pluie vont mettre tous leurs sens en éveil pour résoudre ces mystères...

Deux petites enquêtes, qui, même si les intrigues peuvent sembler un peu tirées par les cheveux, peuvent donner le goût de la littérature policière aux jeunes lecteurs (de 8 à 12 ans je dirais), grâce notamment à la sympathique équipe de petits enquêteurs.

Cette histoire est destinée à un public jeune, pré ado je pense. Quatre élèves différents, du type qui sont sujet à des vexations et des harcèlements se réunissent et se lient d'amitié. Une réflexion sur les relations scolaires mais aussi sur des adultes qui ont aussi leurs problèmes.

A la suite d'un tragique accident de la route ayant entraîner la mort de leurs parents, les cinq soeurs Verdelaine se retrouvent livrées à elles mêmes.



Charlie, l'aînée (23 ans), a abandonné ses études pour subvenir aux besoins de ses soeurs .



Toutes très différentes, elles vivent dans un joyeux et bruyant bordel , dans leur maison d'enfance en haut d'une falaise au bord de la mer: la Vill'Hervé.



La cadette, Enid, férue d'aventures et dotée d'une grande imagination, entend un jour les cris d'un fantôme mais personne ne la croit.

Enid, persuadée qu'elle a raison, va se mettre à explorer le jardin.



On va suivre cette joyeuse fraterie, unie et solidaire, avec comme fil conducteur dans ce 1er volume, Enid. Mais on apprend aussi à connaître les autres soeurs.



Un album intéressant qui aborde avec délicatesse différents sujets sensibles comme la mort, la jalousie, l'insouciance envolée...



Très touchant, plein de douceur et qui donne envie de découvrir les autres volumes adaptés des romans de Malika Ferdjoukh.

Une mère de famille plaque son mari et ses enfants sur un coup de tête pour vivre égoïstement une vie de luxure et de débauche. Voilà pour le succinct résumé. Là encore, ma première pensée ira pour les enfants qu'elle a sans doute accepté de faire et qui ont été abandonnés lâchement. Et je ne parlerai pas du pauvre mari désemparé. Je m'aperçois que le mot responsabilité semble avoir totalement disparu de certaines consciences dans une société ultra individualiste. Bref, ce ne sont pas mes valeurs !



Là encore, je ne suis pas obligé d'adhérer à ces vagabondages et parties de jambes en l'air. Qu'est ce que l'auteur voulait nous démontrer ? Une tentative de libération de la femme soumise ? C'est franchement maladroit. Je ne suis pas parvenu à accepter cette fuite et à entrer par conséquent dans le cheminement mental de cette femme.

Et voilà, encore une série BD jeunesse qui se termine et que je quitte à regret. Après Les carnets de Cerise, Quatre sœurs s'en va et c'est Geneviève qui clôt les aventures de sœurs Verdelaine. Encore une fois la magie opère, les dessins, le scénario, les couleurs, tout me fait craquer. J'aurais peut-être aimé un peu plus de développement concernant la relation de Charlie et Tancrède mais ce n'est qu'un petit bémol dans une symphonie de bonnes notes.

Une série BD qui met de bonne humeur par temps gris et que je n'ai pas fini de relire

C'est avec un plaisir non fin que je me suis plongée dans la suite des aventures des filles Verdelaine. Rappelons que contrairement au titre, il s'agit d'une fratrie de 5 filles et que Hortense, dont le tome porte le nom, est l'avant dernière. C'est donc en partie à travers ses yeux que nous découvrons cette nouvelle saison. Je dis en partie car en plus des passages de son journal intime que nous découvrons ici et là, des bulles de dialogues, il y a des encarts plus romanesques qui viennent recontextualiser le récit et donc le fluidifier. C'est d'ailleurs à ces moments-là que l'on retrouve toute la patte de Malika Ferdjoukh...



Pour les dessins, on retrouve ce trait particulier qui joue sur les expressions des visages en les déformant parfois ainsi qu’une ambiance feutrée dû à l’utilisation de couleurs douces. Cati Baur donne une véritable identité visuelle à l’histoire originale de la famille Verdelaine et l’on s’en imprègne tellement que l’on aurait désormais du mal à imaginer un autre style graphique à la place.



Je me suis laissée embarquée par ces pérégrinations et ne vais pas attendre aussi longtemps pour lire la suite.
Lien : http://boumabib.fr/2016/11/0..

Retrouver en bande dessinées les Cinq sœurs fait toujours autant plaisir.

De quoi se rappeler qu'effectivement, à part le premier tome plus focalisé sur Enid, les tomes suivant font la part belle aux autres sœurs, et si Bettina se taille une bonne part du morceau elle partage la vedette.

Un bon replongeon dans cet univers bariolé et barjoté. Une envie de voir déjà la mise en dessins du dernier tome.

Au singulier, ce terme signifie surtout pour l’héroïne larguer les amarres, quitter en une fraction de seconde son mari, ses enfants dans un resto-route pour une autre vie. C’est maintenant ou jamais qu’il vaut se réinventer au hasard des rencontres, devenir celle à laquelle on a toujours rêvé. La mère de famille se transforme en modèle pour peintre, fréquente les hôtels de luxe. Elle goûte au plaisir, tous les plaisirs. Pourtant au détour d’un parc où jouent quelques enfants, du vide d’une chambre d’hôtel, l’euphorie des débuts laisse place à un drôle de sentiment.

Cati Baur traite avec une fausse légèreté mais avec une vraie tendresse pour ses personnages la question de la tentation de Venise. Alors forcément, on trouve à un moment ou à un autre un écho avec nos propres insatisfactions. La douceur des coloris traduisent aussi bien les moments de grâce que le spleen qui envahit la fugueuse.

J'ai beaucoup aimé le premier tome de Quatre sœurs, j'ai également dévoré celui-ci, évoquant la vie plus intime d'Hortense, l'avant-dernière des cinq sœurs Verdelaine.



Hortense étant discrète, plus renfermé au quotidien, se libère et nous permet de découvrir ses pensées, ses envies, ses peurs. Elle cherche sa place au sein de la fratrie et finit par la trouver en se dévoilant... Je n'en dirai pas plus.

Beaucoup d'humour et de tendresse dans cette bande dessinée aux dessins doux et réalistes.



J'ai hâte de lire les autres tomes, qui ne sont pas encore parus.

Voici un album rigolo qui, en ne laissant pas un souvenir impérissable, fera tout de même passer un bon moment entre lecteur(trice) et auditeurs!



Chloé, à l'instar de nombreux enfants qui ont mieux à faire, n'a pas du tout envie de se laver. Elle se demande comment font les autres et l'on suit donc la toilette de certains animaux. Et, petit à petit, par imitation, Chloé finit par être propre de la tête aux pieds (et en s'amusant de surcroît).



Les illustrations, assez banales, sont toutefois touchantes et répondent au texte. De gros traits noirs affirment les contours de chaque objet/personnage aux couleurs pastels. Sur la page de gauche, un encadré illustre la toilette de l'animal et sur la page de droite Chloé qui l'imite.



Comme je le disais en introduction, ce n'est pas un album inoubliable mais il mérite d'être lu (et plusieurs fois).

Une belle découverte ! J'ai dévoré d'un trait cette BD rédigée à partir du premier tome (Enid) de la série quatre soeurs de Malika Ferdjoukh.



Que dire qui n'a déjà été dit ! Ne pas se fier à la première de couv', le dessin peut sembler peu attirant à première vue, et pourtant... Impossible de lâcher cette BD une fois commencée...



Je vous laisse découvrir l'histoire, vous émerveiller avec les illustrations. Plonger dans la vie quotidiennes de ces soeurs, découvrir leur personnalité, s'attacher à elles et à leurs déboires.



A lire sans plus tarder !