Cati Baur

Mon avis est partagé sur cette BD. Je pensais que le rôle principal serait donné à Hortense la timide, mais sans cesse les scènes reviennent à Bettina la pimbêche et sur son ballet incessant avec son « pas beau ». Dessins et couleurs modernes.

En ouvrant cet album, je dois vous avouer que j’avais peur que ça soit un peu trop feel good pour moi… Vous savez l’histoire qui dégouline de bons sentiments et de good vibes… Bref, j’avais un peu peur que ça soit trop pour moi. Mais il n’en est rien, cet album malgré ses couleurs un brin girly, son résumé feel good, est une vraie pépite, un bonbon !



Dès les premières pages, on est aspiré dans ce quatuor de copines que la vie n’épargne pas. On oscille entre un remake de Bridget Jones et la célèbre chanson d’Aznavour, « Mes amis, mes amours, mes emmerdes ». C’est drôle, hilarant parfois, mais surtout criant de réalisme. Je défie quiconque de trouver une page de cet ouvrage qui ne puisse pas arriver dans la vraie vie. C’est délicieux, on tourne avec avidité les pages.



Tout tient solidement la route, les copines ont toutes une personnalité forte mais aussi des failles, bref, elles sont réelles et humaines. L’entreprise dans laquelle elles s’embarquent est une belle façon de nous dire d’aller au bout de nos rêves même quand le quotidien nous opprime. Pisse Mémé, c’est un moment de détente et également d’émotions. Rires, émotion, il n’est pas exclu que cette lecture vous mette par moment la larme à l’œil. Et puis, surtout, on peut y reconnaître ses propres copines ou copains, celles et ceux qui sont toujours là et qui ne jugent pas. Cette belle leçon d’amitié et de sororité, voire d’adelphité, pour les disciples de Florence Montreynaud…



Si vous cherchez un album doudou, voici ce qu’il vous faut… avec à vos côtés un bon pisse mémé ! 🙂 Clin d’œil à Cécile, Elo, Manue.
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..

Enid, neuf ans, est la plus jeune des sœurs Verdelaine. Elle vit pleins d'aventures entre le jardin et la maison de vacances du nord de la France. Elevée par l'aînée de la fratrie depuis le décès de ses parents dans un accident de voiture, elle vit ce deuil à sa façon entre ses souvenirs, son imagination et ses peurs les plus profondes. Mais, son quotidien va être bouleversée par une arrivée.



Ce premier tome est une adaptation graphique des ouvrages de Malika Ferdjoukh publiés à l'origine en littérature jeunesse aux éditions "L'école des loisirs". "Quatre sœurs" est en réalité l'histoire de cinq sœurs, orphelines qui vivent ensemble malgré l'absence brutale de leurs parents. Elles s'appellent Charlie, Geneviève, Bettina, Hortense et Enid. Elles ont 23, 16, 14, 11 et 9 ans et ont toutes un caractère bien affirmé.



Charlie est l'aînée. Après la mort de ses parents, elle a mis ses études en pause pour s'occuper de sa famille. Geneviève est celle qui aime le sport et la cuisine. Bettina est la plus coquette et la plus insupportable, Hortense vit dans ses livres et Enid est la plus espiègle.



Chaque tome est dédiée à l'une d'entre elles et le premier tome parle de la plus jeune, celle qui a une sacrée imagination et que personne ne croit quand elle dit entendre des fantômes hurler dans le parc. Son réconfort, elle le trouve auprès de ses chats, Ingrid et Roberto. Enid est la benjamine, la plus fragile, la plus dynamique et la plus malicieuse. Son personnage est attachant.



Je n'ai pas lu les romans de Malika Ferdjoukh mais j'ai trouvé cette adaptation graphique magnifique. Les couleurs sont automnales, les tons sont pastels dans les gris, marrons et orangers lesquels sont parfaitement dans le thème de la saison.



Le texte et les dialogues sont humoristiques malgré les événements dramatiques qui ont touché les filles. Enid a pleins d'idées. Son personnage est très touchant. Ce premier tome nous met dans l'ambiance, décrit les lieux et présentes les cinq orphelines. J'ai hâte de poursuivre cette découverte avec la suite de la série.



Un roman graphique empreint de douceur, de bienveillance et de solidarité fraternelle.


Lien : http://labibliothequedemarjo..

C’est sans doute une peu trop “Girly” pour moi, mais je dois reconnaître que cette lecture n’est pas dénuée de charme, un petit charme rétro, qui rappelle les livre de la Bibliothèque Verte, avec la grande villa au bord de mer, le mystère du fantôme, la famille de filles, Fantômette n’est pas très loin. Le graphisme conforte dans ce sens, joues roses des filles, trait brut et fin, colorisation aquarellée. De même pour les caractères des filles, espiègles, mais un peu stéréotypées, la coquette, la travailleuse, la responsable, l’amoureuse, la fille trop parfaite, la pimbêche… Et l’intrigue est bien menée, avec du suspense, des sentiments et une pointe d’aventure. Ça se laisse lire avec un certain plaisir.

Avec un titre comme celui-là, on ne peut passer à côté de cette BD. Quelques critiques négatives ne m'ont pas dissuadées au contraire. Et j'ai bien fait car j'ai passé un bon moment de lectures entres ces 4 filles au parcours différent mais avec un projet commun, lancé par hasard un soir de fête.

J'ai eu un peu de mal au début avec les personnages, n'ayant pas vraiment repéré qui était qui et leurs particularités. Ensuite tout roule, on suit les filles dans leur histoire. le projet prend forme grâce à un héritage et un crowdfunding. Je ne connaissais pas le nom mais le contexte oui.

J'ai aimé les dialogues, les différentes situations , les dessins. L'histoire se tient bien, avec des larmes, de l'humour, des espoirs et des mini-drames. Je ne suis pas trop branchée feel-good mais là j'ai passé un bon moment avec cette équipage de filles - et la mère des jumelles.

pisse-mémé est une bd originale et qui fait du bien. A lire avec ou sans tisane pour la bonne humeur de ces pages.

Elles s'appellent Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie, elles vivent ensemble sous la responsabilité de l'aînée depuis la mort de leurs parents dans un accident survenu il y a deux ans.

Elles, ce sont les cinq soeurs Verdelaine.

Alors, pourquoi un tel titre ?

Parce que chacune d'elle a quatre soeurs, et les quatre tomes de cette adaptation du célèbre roman de Malika Ferdjoukh les met chacune à leur tour à l'honneur, qu'elles aient 9 ou 23 ans.

Les dessins frais et joyeusement colorés montrent ce qu'est la vie de ces jeunes filles aux caractères affirmés.

Toutes les étapes habituelles que traversent les adolescentes sont racontées : le manque de confiance en soi pour l'une, les premiers émois pour une autre, le désir d'indépendance, l'amitié entre filles, les disputes entre soeurs, mais les cinq soeurs nous révèlent aussi leurs failles, leurs chagrins et leurs erreurs de parcours, qui tous les feront grandir.

Ces quatre volumes sont à la fois légers comme des bulles de savon mais peuvent aussi être profonds comme peut l'être la peine engendrée par un chagrin d'amour ou la mort d'un proche.

Une très jolie série, drôle et émouvante, sur le lien unissant des soeurs.

Elles s’appellent Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie, elles vivent ensemble sous la responsabilité de l’aînée depuis la mort de leurs parents dans un accident survenu il y a deux ans.

Elles, ce sont les cinq sœurs Verdelaine.

Alors, pourquoi un tel titre ?

Parce que chacune d’elle a quatre sœurs, et les quatre tomes de cette adaptation du célèbre roman de Malika Ferdjoukh les met chacune à leur tour à l’honneur, qu’elles aient 9 ou 23 ans.

Les dessins frais et joyeusement colorés montrent ce qu’est la vie de ces jeunes filles aux caractères affirmés.

Toutes les étapes habituelles que traversent les adolescentes sont racontées : le manque de confiance en soi pour l’une, les premiers émois pour une autre, le désir d’indépendance, l’amitié entre filles, les disputes entre soeurs, mais les cinq sœurs nous révèlent aussi leurs failles, leurs chagrins et leurs erreurs de parcours, qui tous les feront grandir.

Ces quatre volumes sont à la fois légers comme des bulles de savon mais peuvent aussi être profonds comme peut l’être la peine engendrée par un chagrin d’amour ou la mort d’un proche.

Une très jolie série, drôle et émouvante, sur le lien unissant des sœurs.

Devant le nombre de personnes qui me parlent de cette BD (et en bien!), qui m'en vantent les qualités feel-good et féministes, je me suis dit : pourquoi pas?

Je connaissais le travail d'illustratrice de Cati Baur (pas vraiment ma came) mais je la découvre ici au scénario.

Quel ennui.

Bon sang, je me suis ennuyée d'un bout à l'autre.

J'ai trouvé ça bourré de lieux communs déjà vu cent fois et sans aucune surprise.

Les personnages sont des clichés des figures portées par la vague metoo sans aucune nuance : nous avons la femme en burn-out, la lesbienne, la queer et la mère célibataire. Et tout se monde retrouve sa place et son épanouissement personnel grâce à un projet formidable qui va toutes les sauver.

La façon dont l'auteure surfe sur le féminisme est particulièrement poussive et même un peu vulgaire.

En fait, c'est peut-être moi qui ne suis pas faite pour le feel-good. Ou peut-être que ce n'était pas le bon moment.

En tout cas, ce n'était pas pour moi.

J’ai beaucoup aimé la lecture de cette énorme bande dessinée qui touche à des sujets délicats avec ouverture d’esprit et bienveillance.

La famille recomposée du point de vue des parents et des enfants, la vieillesse des parents devenus à charge des enfants, les éoliennes et leur nuisance ou leur beauté selon les sensibilités, la vie quotidienne parisienne confrontée à la vie à la campagne, le travail d’écriture requérant une grande solitude, …

Le dessin et les couleurs sont splendides ! J’ai autant aimé les décors bien rendus que les postures et expressions des personnages. Le visage de Marjolaine est particulièrement réussi ! D’ailleurs ce personnage est fascinant ! J’adore son camion aménagé en bibliothèque !



Une bien belle lecture, du bonheur à parcourir ces pages !

4 femmes et amies très différentes par leurs statuts, idées, vies se lancent dans la création d'un bar à tisanes. Même si les personnalités sont assez caricaturales mais finalement nécessaires afin de démontrer différents cas de figures de vies etqu'ensemble ce qui lie le groupe c'est l'amitié, j'ai pris du plaisir à suivre leurs aventures à la fois créatrices d'un concept mais également leur cheminement personnel pour trouver le bonheur.

C'est frais, ici ou là sont évoqués les sentiments féminins, j'ai souri à certains dialogues et sans ce que cela soit un coup de cœur je dois avouer que le Pisse Mémé mérite le détour.

Dans cette histoire l’auteure nous raconte le récit de quatre femmes, quatre amies de longue date qui se font la promesse d’ouvrir un bar dès qu’elles auront une rentrée d’argent et qu’elles nommeront ce bar « Pisse mémé ».

J'ai adoré les idées véhiculées dans cette BD, on sent que l'amitié entre ces quatre femmes est forte et puissante et qu'en dépit des adversités elles feront tout pour s'aider mutuellement.

Dans ce roman graphique Cati Baur aborde des thèmes d’actualité tel que l’écologie, le burn out, l’homosexualité, la famille… mais sans patho et avec beaucoup d’humour.

Pour moi, il s'agissait d'une très belle découverte et d'un bon moment de lecture.

Voilà, c'est fini. Après avoir lu les quatre romans et bandes dessinées, j'ai dû dire adieu aux sœurs Verdelaine. C'est avec un pincement au cœur, donc, que j'ai refermé ce dernier tome.



Cette fois, l'histoire se concentre un peu plus sur Geneviève, la sœur toujours calme qui fait de la boxe et va se laisser séduire sur la plage par Vigo, qui ne semble pas être toujours fréquentable...



Bien sûr, nous suivons également les quatre autres sœurs : les plus jeunes, Enid et Hortense, sont à Paris chez leur tante, avec les enfants de celle-ci. Bettina est partie avec ses amies et Charlie répare des choses, seule à la Vill'Hervé avec Geneviève.



Bien entendu, rien ne va se passer comme prévu et les cinq adolescentes vont devoir chacune affronter quelque chose... Heureusement que les fantômes de leurs parents continuent de leur rendre visite !



Ce que j'ai aimé dans ce volume, et plus globalement dans cette saga, c'est l'humour dont l'autrice, Malika Ferdjoukh, a toujours su faire preuve. L'adaptation en bande dessinée par Cati Baur a été réussie parce que nous retrouvons sans peine l'intrigue et l'ambiance des romans, mais il y a une touche en plus, la patte de Cati Baur. J'ai toujours aimé les illustrations de celle-ci, qui m'ont permis de voir les personnages autrement que je pouvais les imaginer dans ma tête.



C'est une série qui va me manquer, que je relirais avec plaisir, je l'espère, un jour.

Après l’automne d’Enid, l’hiver d’Hortense, le printemps de Bettina, voici l’été de Geneviève, qui se décline dès la couverture et ses rabats en un jaune très chaleureux. Geneviève, c’est la fille sage de la famille, celle qui range inlassablement la maison, qui garde son calme en toutes circonstances (on sait qu’elle se défoule grâce à ses cours de boxe). Mais cet été elle va se laisser un peu aller, en négligeant un peu les lessives et en se laissant séduire sur la plage par le mystérieux Vigo (qu’elle a déjà vu quelque part, mais où donc ??) Les petites soeurs ne sont pas en reste, vivant des aventures de vacances peu banales, Bettina en camping à la campagne et les deux « petites » à Paris chez leurs cousins. Tout ce petit monde (et plus car affinités) va se retrouver à la fin de l’été à la Vill’Hervé parce que les soeurs Verdelaine sont comme ça : elles aiment la famille, elles sont généreuses et accueillantes, et la Vill’Hervé est leur berceau de famille.



La dernière saison, le dernier tome des Quatre soeurs… Comme dans le dernier roman, j’ai eu les larmes aux yeux en lisant le prologue qui réunit les cinq soeurs et leurs parents ou plutôt les fantômes de leurs parents. Les choix de Cati Baur en matière de couleurs et de détails sont toujours aussi frais mais dans ce prologue ils participent vraiment de l’émotion.



Merci, Cati Baur, merci, Malika Ferdjoukh et merci, les soeurs !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..

Quatre soeurs est pour moi un formidable souvenir de lecture. Le récit décrit à merveille les relations complexes de cinq soeurs qui vivent ensemble suite au décès de leur parent.



C'est pour cette raison que j'ai mis longtemps avant de me risquer à tenter cette transposition du roman en bande dessinée. C'est une réussite !



Deux tomes sont pour l'instant parus. Chacun, comme dans le roman, donne voix à un des personnages. Dans le premier nous entendons Enid, la plus jeune, avec une forte présence du fantôme de ses parents et du deuil.



Dans le second tome, Hortense, d'autres thèmes se superposent comme celui de la confiance en soi et du théâtre mais aussi celui de la maladie.



Les soeurs grandissent, ont des secrets, vivent les unes contre les autres tout en développant leur propre complexité.



L'histoire ressemble à la vraie vie avec ses chagrins mais aussi ses moments d'amour et de bonheur. Alors même que l'auteur s'avoue fille unique elle recrée de façon très réaliste la vie d'une famille de filles.



Le dessin est expressif. Il mélange une minutie dans les détails et une sorte de fondu style aquarelle. De plus le travail dans la mise en page est varié avec des passages qui évoque le journal intime et des vignettes qui envahissent une pleine page.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Quatre amies, la quarantaine, une soirée d'anniversaire bien arrosée où on refait sa vie avec des mots : ah si on pouvait tout changer, que ferait-on ? Et si, et si, et si on ouvrait toutes les 4 un bar qui servirait des tisanes, ah oui, et on l'appellerait Pisse-mémé, et puis on ferait des gâteaux aussi et on recevrait tous nos amis... Mais quand un soudain héritage d'une tante inconnue arrive dans la vie des jumelles de la bande, voici qu'elles décident de franchir le pas et de se lancer dans l'aventure : Pisse-Mémé va voir le jour !



J'étais un peu dubitative en commençant cette bande dessinée qui m'avait l'air un peu trop feel-good et bons sentiments pour me plaire vraiment. Il faut dire aussi que le graphisme ne m'attirait pas franchement : des dessins très naïfs, colorés, presque enfantins parfois, le tout dans un esprit franchement girly. Et puis finalement au bout de quelques pages, il faut reconnaître que le mélange fonctionne : l'auteure arrive à nous faire rentrer vraiment dans l'histoire de ses héroïnes, c'est plein de petites anecdotes et détails amusants et bien vus et on s'attache très vite à cette aventure loufoque d'abandonner des situations plus ou moins bien rangées pour se lancer dans l'aventure. Après tout qui n'a jamais rêvé de changer de vie et de se lancer dans un projet bien à soi avec sa bande de copains copines ?



C'est un album que je n'ai plus lâché après être rentrée dans l'histoire tant j'avais envie de savoir comment tout cela allait se finir. L'auteure nous décrit de manière assez réaliste les différentes étapes du projet, tous les détails épuisants qu'il faut régler, les problématiques de financement, la recherche d'un local adapté, le stress des derniers jours avant le lancement. Du coup on se prend au jeu et on partage l'aventure, l'auteure trouvant toujours le bon dosage entre sérieux et humour, réalité de l'aventure d'ouvrir un commerce et anecdotes amusantes pour alléger un peu la lecture. Certes ce n'est pas exempt de défauts, et notamment de quelques clichés puisque ce récit est aussi un excellent condensé de tous les sujets dans l'air du temps : couple de femmes attendant leur deuxième enfant, végétarienne militante, burn out professionnel, célibataire endurcie vivant entourée de ses chats... on ne peut pas dire que les personnages soient franchement originaux ou atypiques mais malgré tout cela fonctionne, sans doute grâce au rythme et au peps insufflé dans chaque page par l'auteure.



Au final c'est donc un excellent moment que j'ai passé dans ce Pisse-Mémé, un album doudou à lire les jours de coup de mou tant il est réconfortant et drôle mais un album finalement beaucoup plus abouti que je le pensais au départ, avec une vraie histoire qui tient la route et un récit bien construit. Même le graphisme auquel je n'accrochais pas trop au début m'a finalement bien plu, tant il sert de prétexte à croquer des scènes désopilantes et fourmille de petits détails amusants. Une belle découverte !

Quatre copines fêtent l'anniversaire de deux d'entre elles dans un bar et ça rigole plutôt bien. Les verres se vident avec légèreté, les rires fusent, l'amitié entre elles est évidente. La fin de soirée arrive, un dernier verre pour la route ? Camille pencherait plutôt pour une tisane. Et la réponse du barman va changer leur vie quand il leur répond qu'il ne sert pas de « pisse-mémé ». L'alcool aidant, l'imagination déborde et les rêves deviennent possibles. C'est alors que Marthe déclare que si un jour, elle gagne au loto, elles ouvriront un bar qu'elles appelleront « Pisse-mémé ». Elles, ce sont Camille et Marthe, les jumelles, Nora et Marie et la vie va leur réserver une drôle de surprise.



Passez la porte de « Pisse-mémé », installez-vous en terrasse pour boire une bière ou bien une tisane, allez vous relaxer lors d'un cours de yoga donné avec passion ou fouinez parmi les étagères remplis de livres choisis avec amour.



Cette bande dessinée met en avant ces projets un peu fous qui prennent vie, ces amitiés qui dépassent le temps et l'espace. L'autrice met sur le devant de la scène ces quatre femmes avec tout ce qu'elles ont de complexe, d'impulsif, d'humain tout simplement. Marie, Nora, Marthe et Camille sont attachantes, différentes chacune à leur manière, ce qui peut permettre de retrouver un bout de nous dans l'une d'elle ou bien dans toutes. C'est une jolie histoire avec de bons sentiments, des doutes parfois mais surtout de l'espoir et une envie forte d'y croire. C'est une bande dessinée qui fait du bien, qui donne le sourire et je me dis que j'aimerais bien passer la porte de « Pisse-mémé » un de ces jours.

Quel bonheur de retrouver les soeurs Verdelaine sous la plume sensible tendre et drôle de Malika Ferdjoukh et les dessins en accord parfait de Cati Baur ; l'énergique et vaillante Enid, la douce et discrète Hortense, la coquette et fantasque Bettina, la sérieuse et généreuse Geneviève et Charlie le pilier de la fratrie !

Le printemps est arrivé, la Vill'Hervé est sortie de sa torpeur hivernale avec ses soucis de chaudière. Les robes se font plus courtes, le paysage prend des couleurs et le vent souffle suffisamment sur la plage pour faire voler les cerfs-volants... Mais s'il est un manque qui se fait de plus en plus sentir, c'est le manque d'argent, et ce n'est ni avec le seul salaire de Charlie ni avec le minuscule chèque de Tante Lucrèce que la fratrie va continuer à vivre ainsi. L'ainée des Verdelaine décide donc de louer la chambre parentale – que les soeurs n'ont pas touchée depuis leur disparition dans un accident de voiture deux ans plus tôt –. Le locataire, un jeune homme charmant prénommé Tancrède, va faire vaciller le coeur de Charlie. Quelle sera la réaction de Basile, son amoureux ? Bettina, de son côté, ne cesse pas de penser à Merlin depuis leur rupture. Après plusieurs jours de réflexions, elle achète un billet de train pour lui rendre visite. Sera-t-il heureux de la revoir ? Hortense attend impatiemment les mails de son amie Muguette, hospitalisée. Atteinte d'une grave maladie du sang, elle doit être opérée – greffe d'une moelle osseuse. Muguette guérira-t-elle ? Quant à Geneviève et Enid, elle tentent de trouver des occupations aux petits-cousins parisiens, Harry et Désirée, des enfants turbulents et farceurs venus passer les vacances au bord de la mer. Réussiront-elles à canaliser leur vitalité ?

Entre rires et larmes, amour naissant et désillusions, petites blagues et grosse peur, averses et arc-en-ciel, petits-déjeuners dehors et grande douleur dedans... c'est la valse des sentiments chez les soeurs Verdelaine. Doucement, l'enfance s'en va... c'est la saison des métamorphoses.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

J’aime énormément le coup de crayon de Cati Baur et sa manière de mettre en images l’amitié féminine, et les gens doux. J’avais donc naturellement demandé cet album pour Noël. Je crois que j’avais envie aussi de lire une histoire qui met en scène l’ouverture réussie d’une boutique librairie/café… Quand les jumelles, Marthe et Camille, apprennent qu’elles viennent d’hériter d’une belle somme de leur vieille tante Aimée, qu’elles n’ont jamais connue, elles n’hésitent pas une seconde. Elles se sont dit un jour que si elles gagnaient au loto, elles ouvriraient un bar à tisanes, qu’elles appelleraient Pisse-Mémé. Chiche ! Elles entrainent dans cette histoire leurs deux amies de longue date, qui souffrent dans leur travail actuel. Elles ont toutes les quatre la quarantaine, et tant pis si ce défi ressemble à une crise de milieu de vie, le projet est en route, et fonctionne. Il y a juste un petit détail, une histoire d’odeur de pisse récurrente qui entoure le local… Cati Baur a le chic pour nous entraîner à sa suite, et nous faire rire, avec une histoire à la fois abracadabrante et réaliste. Tout fait envie dans cette épopée, l’amitié, le projet réussi, le changement de vie. J’ai été encore une fois séduite par les portraits de chaque personnage, l’ouverture d’esprit de l’album, l’objet livre. Et j’aime décidément son trait. Et puis, j’ai été cueillie par sa postface où elle explique que l’amitié est en réalité difficile pour elle, quelque chose pour lequel elle n’est pas douée, que la BD est un travail qui isole, mais qu’elle observe ceux pour lesquels cela fonctionne mieux. J’ai eu envie alors de serrer très fort dans mes bras l’observatrice géniale qu’elle est.
Lien : https://leslecturesdantigone..

Cati Baur est une autrice qui a de la bouteille, mais je ne l'ai découverte que récemment grâce à Rue de Sèvres et sa belle réédition de la série familiale : Quatre soeurs. Ayant beaucoup aimé son univers, Pisse Mémé m'a de suite fait de l'oeil et à raison !





L'économie participative, la sororité, le bien être, tout ça c'est totalement dans l'air du temps surtout après nos années Covid où on a envie de prendre mieux soin de nous. Cati Baur l'a bien compris et regroupe toutes ces idées dans une histoire des plus sympathique, celle de 4 amies très différentes qui grâce à un héritage vont pouvoir mener un projet à bien : ouvrir un café - librairie - centre de bien être...



Qu'on connaisse ou non l'autrice, dès qu'on ouvre cette BD de 120 pages, on ressent toute sa bonne humeur et sa bonhomie. Cati Baur a décidé de nous entraîner aux côtés de ses héroïnes dans leur aventure très humaine d'ouvrir ensemble un lieu où elles se sentiraient bien, que ce soit les jumelles dont l'une est lesbienne et l'autre aromantique, la mère de famille au bord du burn out ou la célibataire qui alterne les petits boulots pas très valorisants. Nos héroïnes sont des femmes actives différentes mais très proches, toujours là les unes pour les autres, qui vont sauter sur cette occasion offerte par l'héritage de la grande tante de deux d'entre elles.



En dehors du projet collaboratif et émancipateur des filles que j'ai aimé suivre, ce sont surtout ces dernières que j'ai appréciées, chacune, malgré leurs différences. J'ai adoré qu'on nous montre le parcours de Marthe, lesbienne, enceinte avec sa compagne black venant des USA. J'ai été touchée par la présentation de sa soeur jumelle, Camille, fan de yoga et médecine douce, qui finit par se déclarer aromantique. Nora, l'épouse-maman-femme active débordée m'a émue quand elle a craqué. Et enfin, je me suis beaucoup amusée de Marie, la freeter du lot, qui avait des airs d'Isabelle Nanti dans Amélie Poulain. Leur groupe dégage un charme fou et c'est pour ça qu'on se plaît à suivre leur entreprise.



Celle-ci est totalement dans l'air du temps et serait un rêve pour ma part. J'adorerais moi aussi ouvrir ce type d'établissement avec mes copines. L'autrice montre à quel point certes, c'est un projet ambitieux, complexe, qui prend du temps, mais elle montre aussi combien c'est épanouissant. J'ai aimé voir nos héroïnes préparer cela en faisant les brocantes, en cherchant les locaux, en bricolant l'aménagement. Cela m'a encore plus plu de les y voir travailler, se chamailler, y faire des rencontres, et juste y vivre. C'était ultra chaleureux et surtout pétri d'un tendre humour, notamment à cause du nom choisi : Pisse-Mémé et des conséquences que cela a eu sur l'environnement olfactif du lieu xD



Pisse Mémé est donc à la fois une ode à la sororité et une ode au bien être, bien être individuel puisque chacune va apprendre à se trouver en faisant un bout de chemin dans le titre, mais bien être aussi ensemble puisque cela ne va faire que renforcer les liens du groupe. C'est une très jolie histoire, toute simple et pourtant ultra chaleureuse avec des traits d'humour pétillant et une jolie quête finale. Décidément j'aime beaucoup l'univers de Cati Baur.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Quatre copines trouvent comment réaliser leur rêve : ouvrir un bar à thés couplé d'un coin librairie et d'une salle de yoga.

J'ai passé un bon moment en compagnie de cette bande d'amies. Les personnages sont attachants et les aventures pour ouvrir leur salon de thé (mais aussi une fois ouvert) sont pleines d'humour. Le récit aborde aussi qu'elle sujet plus profond comme le burn out. Pourtant, j'ai eu l'impression de rester en dehors. Les personnages manquent un peu d'épaisseur, les bulles de dialogues mangent parfois toute la planche et l'histoire veut raconter un peu trop de choses pour un espace aussi réduit qu'un album BD.

C'est plaisant, frais, léger, mais un peu touffu.