Cati Baur

Les Quatre sœurs de Malika Ferdjoukh sont en réalité cinq (un peu comme les trois mousquetaires sont en fait 4 !), elles s’appellent Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie Verdelaine, elles ont entre 9 et 23 ans. Leurs parents sont décédés dans un accident de voiture deux ans avant le début de l’histoire. Depuis, elles se serrent les coudes, s’entraident et Charlie, la plus âgée des sœurs, prend les choses en main. Chaque tome est écrit selon le point de vue de l’une des filles.



J’ai lu les romans il y a maintenant plus d’une dizaine d’années, mais dans mon souvenir la BD est assez proche, en tout cas l’ambiance, l’esprit de la famille Verdelaine, la tendresse et l’humour, tout cela est bien présent !



Je rappelle encore des visages que j’avais imaginé pour les sœurs, Cati Baur nous livre ici sa propre version, elle m’a beaucoup plus. Les quatre sœurs ont des caractères bien différent, et l’illustratrice a bien réussi à le transcrire.



Que vous choisissiez de lire les romans, ou les BD, je ne doute pas que vous serez charmé, surtout si vous avez envie, pour quelques pages de vous replonger en enfance. C’est une bande dessinée qui me donne envie de me blottir sous une couverture pour la lire tranquillement avec une bonne tasse de thé !
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En ouvrant ce roman graphique, j’ai rencontré des femmes fortes, drôles et déterminées.



Elles décident, ensemble et unies, d’ouvrir un bar librairie. Elles sont soutenues. Elles sont inventives malgré chaque embûche.



Un roman graphique frais et dynamique dont les pages défilent. Des sujets importants y sont traités comme le burn-out, l’homosexualité.



J’ai passé un super moment et j’ai hâte de retourner les voir !

Une très belle histoire magnifiquement illustrée 🥰



Un beau cadeau de Noël ! J'ai reçu ce graphique et me suis plongé très rapidement dedans.



L'histoire est très intéressante et on tourne donc rapidement les pages...



Mais comme les dessins sont également très beau on se force à ralentir le rythme pour les admirer. Beaucoup de couleurs et de détails. Les différents personnages sont très travaillés.



Je recommande ce graphique sans hésiter 😊
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Quatre amies de longue date rêvent d'ouvrir un café, un lieu chaleureux où l'on pourrait boire, manger, passer du bon temps, lire, faire du yoga... Tout ce projet n'était qu'un rêve jusqu'au jour où les jumelles du groupe reçoivent un héritage d'une tante. Les quatre amies décident de se lancer dans l'aventure et d'appeler leur commerce, le Pisse-Mémé (mot familier pour la tisane).

J'ai beaucoup aimé ce groupe de femmes quarantenaires avec leurs personnalités et problèmes de vie différents : une future mère lesbienne, une célibataire aromantique, une mère de famille proche du burn-out et une maman solo débordée. Comme ça, il est plus facile de s'identifier à l'une ou l'autre.

Les dessins et la colorisation sont vraiment réussi et on les suit avec plaisir réaliser leur projet sur plusieurs mois avec leurs doutes, leurs questionnements et leurs difficultés. Malgré la réalité de monter un commerce, l'autrice n'oublie pas de rajouter de l'humour dans son récit.

Une belle découverte !

À la quarantaine, quatre copines font le pari d'ouvrir un bar à leur image, on pourra y faire du yoga, lire, papoter, s'amuser tout en dégustant de bonnes choses.

Ces quatre copines, bien différentes, peuvent être n'importe qui. Il est donc facile de s'identifier ou d'y reconnaître l'une de nos amie dans l'un des personnage.

J'ai beaucoup aimé ce livre graphique, mais il n'est pas toujours facile de dire toutes les bulles dans le bon sens, et les caractères ne sont pas toujours simple à déchiffrer, mais pour moi ça à été une bonne lecture.

Bonne lecture à vous aussi.

Bonsoir,

Un roman graphique ce soir "Pisse mémé" de Cati Baur aux éditions Dargaud. Une soirée entre copines quadragénaires et où à la fin de soirée on s’autorise des projets, des rêves communs. Tout le monde à tout âge a refait le monde en soirée avec ses amis, a exprimé ses rêves parfois fous, sauf que là le rêve grâce à un petit coup de pouce de la chance et à l’expertise de chacune va prendre forme et devenir réalité. Un beau roman graphique, sur l’amitié, le changement, les rêves tout en douceur et délicatesse et humour. J’ai adoré !

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Les inadapté-e-s, c’est une bande de copains du lycée, ceux qu’on ne voit pas, qui ne sont pas populaires, effacés, et parfois souffre-douleurs. Le jour où Erwan se fait agresser, il change de comportement, ses amis ne le comprennent plus. C’est un récit sur les difficultés de l’adolescence, des laissés pour compte, sur la différence. C’est traité avec beaucoup de bienveillance, il nous offre un éventail large de personnages, ce récit s’adresse directement à un certaine catégorie de jeunes, il parle d'eux, de leurs difficultés, des valeurs à transmettre, l’amitié, la solidarité, l’écoute… Et c’est mis en scène avec une intrigue prenante, bien menée, avec une pointe de suspense, des émotions, une belle histoire qui sous son apparente simplicité aborde un sujet complexe et non négligeable. Le graphisme est sobre, coloré, efficace et reste au service du récit, sans emphase ni prétentions.

Martin Page s’est fait un spécialiste de cette littérature, et de cette catégorie de personnages, comme un cheval de bataille, contre le harcèlement, les préjugés, la dureté de cet âge. C’est une lecture que je conseillerai à nos ados, peut-être qu'ils ne se dirigeraient pas volontairement vers ce genre d’ouvrages, alors il faudrait le placer dans tous les CDI.

Ne connaissant pas le roman de Martin Page, c'est de façon tout à fait neutre, sans attente particulière, que j'ai débuté la lecture de son adaptation en BD. Je suis rapidement tombée sous le charme des personnages croqués avec tendresse par Cati Baur. Ces derniers m'ont séduite par leur authenticité, leur candeur autant que leur lucidité. Je les ai trouvé extrêmement attachants et me suis parfois reconnue dans leurs questionnements, leur sentiment d'injustice etc. De manière générale, l'histoire délivre un très joli message de tolérance, de droit à la différence et rappelle l'importance de l'amitié.

Béranger est scénariste pour le cinéma. Il a écrit un succès il y a quinze ans et son agent lui réclame la suite. Oui, mais voilà, à Paris il étouffe, deux ados à la maison; Lison et Violette. Il décide de tout quitter pour s'installer à la campagne dans une maison avec vue sur un champ d'éoliennes. Cela le stimule, il retrouve dans sa solitude le plaisir d'écrire, la sérénité....



Enfin dans un premier temps....



Marjo, c'est la fille un peu décalée qui vit chez ses parents, ceux qui ont donné en location leurs champs à la société d'éolienne. Elle a 34 ans, conduit le bibliobus du village, rêve d'autre chose mais n'a jamais pris sa vie en main.



Lison, ado un peu rondelette, se sent seule et est toujours dévalorisée par sa mère et son entourage. Elle cherche sa place dans la société.



Ces trois personnages animent cette bd chorale. L'idée centrale étant leurs solitudes qui se cotoient.



Nous allons les suivre, mois après mois. Béranger rencontrera Marjo. Ils vivront une idylle, la vie est belle ... oui mais les éoliennes ont des détracteurs, petit à petit Béranger sombrera dans une déprime, une folie, est-ce l'influence de ces satanés engins ? Les femmes, elles auront l'occasion de se révéler.



Réflexions sur notre société, les solitudes, et les énergies alternatives.



Je ne vous en dis pas plus, c'est un petit bijou. Le graphisme est magnifique. Le trait délicat, fin. Les couleurs sont tendres. C'est sensible, lumineux. Séduite je suis.



Un joli coup de coeur ♥




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Un troisième tome que j'ai également relu avec plaisir :)

Bettina regrette, pense à Merlin et souhaite de tout coeur retrouver le retrouver...

A part ça, la vie poursuit son cours à la Vill'hervé. On ne s'en lasse pas. Découvrir le quotidien de nos chères sœurs Verdelaine à qui on s'attache de plus en plus... Elles ont toutes une personnalité différente mais un côté intéressant à apporter à l'histoire. ^^



Je vais faire une pause dans la série avec un roman qu'on m'a offert il y a peu, mais je reviendrai très vite pour lire le tome 4, que j'ai très hâte de découvrir :)

J'ai relu avec plaisir ce deuxième tome :)

Honnêtement, je préfère Hortense à Enid, probablement car je m'identifie davantage à elle. Sa peur de parler en public, le fait qu'elle écrive dans un journal... elle me ressemble sur certains points, c'est vrai.

Je pense préférer ce tome au premier ^^ En plus j'ai aimé relire l'histoire entre Bettina et Merlin... Le fait qu'elle n'assume pas, qu'elle a peur du regard des autres, c'est typiquement la personnalité d'une adolescente de cet âge-là (et je peux le confirmer, sachant que j'ai aujourd'hui l'âge de Bettina :)), et j'aime beaucoup le personnage de Bettina, bien que ce ne soit pas une fille facile ^^'



Bref, une suer BD que j'ai pris grand plaisir à relire :D

Dernier tome de la série avec Geneviève dans le rôle titre. C'est l'été et les soeurs sont en vacances : Charlie répare la maison, Geneviève vend des glaces pour payer ses cours de boxe et les trois autres sont parties : Bettina campe et les deux benjamines sont à Paris chez leur tante Jupitère.

J'avais trouvé que le premier tome avait du mal à trouver son rythme, j'avais mieux apprécié les deux tomes suivants mais celui-ci m'a semblé également assez inégal, poussif et finalement assez bâclé, comme si il était empreint d'une lassitude et d'une volonté d'en finir.

Tous les arcs sont bouclés, les comptes réglés et chaque petite histoire qui a été évoquée dans un des tomes précédents est ici clôturée, souvent à la va-vite.

Côté dessin, même constat. Je ne suis pas vraiment fan du graphisme mais il m'a semblé plus inégal et plus approximatif que dans les autres tomes, à un point tel que j'ai même cru que le dessinateur était différent.

Bref, je referme sans regrets la dernière page et je laisse les soeurs Verdelaine à elles-mêmes.

J'ai vraiment passé un très bon moment en compagnie des soeurs Verdelaine. J'ai apprécié cette BD tant sur le plan graphique que sur le plan scénaristique. Il faut savoir qu'il s'agit d'une adaptation des romans de Malika Ferdjoukh (que je ne connaissais pas du tout).



Les soeurs Verdelaine sont cinq, cinq personnes très différentes mais liées par un amour fraternel profond. On les suit toutes les cinq à travers leur vie quotidienne, même si dans ce tome-ci, ce sont plus particulièrement les aventures de la benjamine Enid que nous suivons. De nombreux personnages secondaires viennent également agrémenter la vie familiale au sein du manoir de la Vill'Hervé.



En plus d'être une chronique familiale, cette BD s'attache aussi à démêler quelques mystères : où donc se cache la chauve-souris apprivoisée d'Enid ? D'où viennent donc ces pleurs lancinants ? Une touche de fantastique apporte un plus à ce tome, à travers les parents décédés qui apparaissent aux soeurs, chacune pensant être la seule à converser avec les fantômes. Mais ne croyez pas que, parce qu'il est question de l'acceptation d'un deuil, cette BD soit triste : au contraire il y a beaucoup d'humour ! Parce qu'une fratrie de cinq soeurs : ça n'est pas de tout repos !



J'ai beaucoup aimé les illustrations de Cati Baur : un trait fin, un dessin fouillé, des aquarelles au ton suranné. Les contours des cases sont floues et se fondent dans la page blanche. La mise en page est parfois très originale, comme lorsqu'un personnage raconte une histoire : le lecteur a l'impression d'avoir un livre sous les yeux, avec texte et illustrations. Les bulles ont également une typologie et un contour différents selon qu'il s'agit d'un discours direct ou des paroles d'un narrateur omniscient.



Bref, j'ai été totalement conquise par cette bande dessinée qui allie saga familiale, fantastique, vie adolescente, deuil.



Challenge BD 2017

En cette matinée de Toussaint, Rose Dupin fait son entrée au pensionnat des Pierres-noires à Saint-Malo. A son arrivée, un morceau de pain jeté du haut de la tour atterrit à ses pieds. Dedans: un petit morceau de papier et la mention "Au secours".



Assistée de Nadget, d'Ambroise et du chien Clipper, Rose décide alors de mener l'enquête et de venir en aide à l' inconnu de la tour.



Mais il faudra aux nouveaux amis beaucoup d'ingéniosité pour démasquer le coupable.



Quand ce roman est arrivé à la médiathèque, je n'ai pas hésité longtemps avant de me plonger dedans. Surtout que le titre m'a immédiatement interpellée et m'a rappelé les aventures du Club des cinq que je dévorais petite.



Et on sent bien justement que Malika Ferdjoukh a voulu dans ces deux récits, préalablement parus dans la revue Moi je lis en janvier 2010, évoquer les péripéties de Claude, Dagobert, Annie...



Ne serait-ce que par le choix de mettre en scène deux garçons et deux filles



Ne serait-ce que par le chien qui les accompagne



Ne serait-ce que par leurs caractères tous très typés (la fille coquette, le garçon manqué...)



J'ai pris du plaisir à suivre leurs enquêtes dans l'Enigme de la Tour et dans le Voleur de Saint-Malo. Ce club de la pluie se retrouve confronté à deux mystères: un inconnu prisonnier dans une tour et une série de vols dans les alentours.



A chaque fois, on assiste à des retournements de situation, ce qui ne rend jamais évidente la résolution de ces énigmes, notamment pour les plus jeunes, cibles principales de ces nouvelles policières.



De même, on s'attache aux personnages, d'autant plus que les récits sont racontés tantôt par Rose tantôt pat Nadget, et on apprécie le ton souvent très drôle de leurs réparties et de leurs pensées.



J'ai été ravie de retrouver les dessins de Cati Baur pour illustrer certains moments clefs. En effet, je trouve que cette artiste sait parfaitement retranscrire l'univers de la romancière, comme elle l'avait prouvé avec les deux premiers tomes de la bande dessinée adaptée de Quatre soeurs.



Le seul bémol de cet ouvrage réside dans la brièveté des nouvelles. Comme je vous le disais plus haut, le format initial était celui de la parution en revue et je pense qu'il n'a pas été retravaillé pour son passage en format roman. C'est dommage car on sort du Club de la pluie au pensionnat des mystères avec une sensation de trop peu.



J'espère que dans les prochains opus, on aura l'occasion d'assister à de plus grands développements tant au niveau de l'intrigue que des personnages.



Bref, vous l'aurez compris: un début de série jeunesse très plaisant mais dont j'attends plus à l'avenir.
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"Pisse-mémé" est une BD fraîche et divertissante. Je comprends qu'elle puisse être le coup de coeur des un.es et ne pas plaire à d'autres.

Pour ma part, j'ai trouvé cette lecture agréable. Elle n'est pas spécialement surprenante, les thématiques abordées rejoignent globalement les sujets sociétaux classiques : le travail et ses conditions, la maternité, l'amour, le féminisme, les choix de vie, ... avec des personnages quelque peu clichés.

Je n'en attendais pas plus et j'ai donc passé un bon moment de lecture. Le graphisme très coloré de Cati Baur a un côté mignon et le tout fait l'effet d'une petite pause gourmande avant de reprendre la route vers d'autres lectures.

Quatre amies, ayant chacune besoin de donner un nouveau souffle à leur vie, concrétisent ce qui n'était au départ qu'une blague de fin de soirée arrosée : ouvrir ensemble un bar avec tisanes, bières, livres et cours de yoga ! Rechercher un local, financer le projet, aménager et décorer, communiquer… c'est le début d'une belle aventure.

Cette BD est à la fois légère et critique : la page sur la salariée en burn-out - qui pense à ses enfants au bureau et à son travail à la maison - est remarquable. L'atmosphère est toujours bienveillante, c'est assez drôle, très bien illustré. Un peu feel-good mais pas abêtissant.

Voilà un livre idéal pour se vider la tête après une grosse journée, d'autant plus si on est une mère de famille pleinement investie dans son travail.

J'ai préféré ce tome 2 au tome 1.



Les personnages sont plus fins, et plus "vraisemblables" pour moi.



J'ai beaucoup aimé Hortense ici, qui brave sa timidité.



J'ai découvert une Bettina plus sensible qu'il n'y parait. Son histoire avec Merlin est touchante.

Merlin est touchant, et je n'aurais pas voulu que cela se termine autrement... Le respect de soi n'a pas de prix.



Bravo pour ce tome 2. Je lirai le tome 3 prochainement !

Dans "Pisse-Mémé" de Cati Baur, nous plongeons dans le quotidien de quatre amies, toutes en fin de trentaine ou début quarantaine, chacune avec son lot de défis et d'aspirations. L'idée farfelue d'ouvrir un bar associatif, où lectures, yoga et détente se mêleraient harmonieusement, germe lors d'une soirée entre copines. Lorsque l'opportunité financière se présente, ce projet un peu fou devient réalité, transformant leur vie et leur amitié. Cette bande dessinée offre une perspective rafraîchissante sur la réalisation des rêves féminins et la solidarité entre amies. Le récit, bien que fantaisiste, reflète des préoccupations et des désirs universels, rendant facile l'identification pour beaucoup de lecteurs. L'aspect graphique, bien que n'étant pas du goût de tous, parvient néanmoins à séduire grâce à ses teintes pastelles et ses lignes délicates. "Pisse-Mémé" s'apparente à une tranche de vie idéalisée, où l'amitié et l'amour triomphent, et où la persévérance est la clé du bonheur et de la réalisation de soi. Dans l'ensemble, cette bande dessinée offre un divertissement agréable, bien que ne révolutionnant pas le genre.

Quatre copines et un bar à tisanes appelé Pisse-Mémé !



Retrouvez ma chronique complète et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant :



https://www.aikadeliredelire.com/2023/06/lu-et-approuve-pisse-meme-de-cati-baur.html?m=1



Pour ma part,



Le roman graphique “Pisse-Mémé” de Cati Baur raconte l’histoire de quatre copines qui se lancent dans un projet collectif : ouvrir un bar associatif appelé Pisse-Mémé. Leur projet est financé grâce à un héritage et au crowdfunding.



Les quatre amies ont la quarantaine et sont très différentes les unes des autres. Elles ont toutes des problèmes personnels et professionnels à régler.

On les suit dans leur projet et on découvre leurs aventures.



Cet album est le portrait de ces femmes aux profils tous azimuts: si les unes sont blondes, DA freelance ou prof de yoga, les autres sont brunes, chef marketing ou caissière à temps partiel. Si l’une est enceinte ou célibataire épanouie, l’autre est mère d’un ado ou au bord du burnout, j’en passe et des meilleures.



Pourtant, il s'agit d'une amitié inébranlable: Toutes pour Une- Une pour Toutes.



L’album est sympa à lire grâce aux couleurs vives et aux formes simples pour créer des personnages attachants et des décors détaillés. Le style graphique de Cati Baur est coloré et expressif. Elle utilise des dessins simples aux contours nets tandis que les dialogues sont "manuscrits".



Le roman évoque des thèmes d’actualité tels que l’écologie, le burn out, l’homosexualité et la famille avec beaucoup d’humour et sans pathos.



Le style ligne claire permet d'aborder ces thèmes en toute tendresse et subtilité sans exagération émotionnelle.



Pisse-mémé est le portrait de femmes d’aujourd’hui: indépendantes, audacieuses, entreprenantes et fonceuses.



J’ai passé un joli moment de lecture !

Qui n’a jamais eu une idée saugrenue de carrière professionnelle ? C’est le cas des quatre femmes que nous suivons dans cette bande dessinée.



Au cours d’une soirée arrosée, l’idée leur vient d’ouvrir un bar dédié aux livres, à la bière, au yoga et aux gâteaux… Lorsque les jumelles du groupe héritent d’une tante qu’elles ne connaissent pas, elles décident de se lancer.



Alors que certaines se heurtent à l’incompréhension de leurs proches, d’autres ont leur soutien complet. Dans tous les cas, elles peuvent compter les unes sur les autres, car leur amitié est saine et donne envie !



Le récit est loin d’être tout rose pour autant : si les jumelles viennent d’un milieu très favorisé, ce n’est pas le cas de toutes les copines de la bande. Certaines ont du mal à joindre les deux bouts, ou sont au bord du burn out à force d’essayer de concilier carrière professionnelle et vie de famille.



Quelques personnages sont des clichés vivants, mais ça ne gêne pas la lecture. L’histoire est un feel good frais et léger qui permet de passer un moment sympathique, avec des illustrations aux traits fins et aux couleurs vives (mais parfois un peu trop de texte).



Merci à la maison d’édition pour sa confiance !
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