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Citations de Cédric Ferrand (79)


"Quand un juge rend justice dans un théâtre, le moins que tu puises faire pour exécuter la sentence, c'est de monter sur les planches, de jouer ton rôle et de saluer le public à la fin."
C'était comme ça : à Wastburg, le bourreau était une sorte d'artiste.
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Vin sur bière, je digère. Bière sur vin, je vomis bien.

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Il sait bien qu’une entrevue pour un travail, c’est la rencontre de deux menteurs qui s’entreprennent réciproquement. L’un se met à son avantage en embellissant des emplois merdiques et en montant en épingle ses petites réussites, l’autre garantit qu’il y aura des possibilités de prendre du galon et que la paye suivra. Même que le café sera gratuit, tiens.

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Ah oui, je sais me servir de l’ordinateur, monsieur, c’est pas le problème. Par contre, je suis grade 4 échelon C, dc je ne peux l’utiliser que si je suis supervisée par un grade 6 ou plus, ou à la rigueur par un échelon D ayant occupé le poste pendant plus de cinq ans. Cependant, le personnel disposant d’une telle expérience possède assez d’ancienneté pour ne pas travailler de nuit. Je vais donc vous demander de vous présenter à ce même guichet, mais entre 9h et 16h. Et en semaine, uniquement.

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L’échevin Arss n’aimait pas se faire sonner les cloches. S’il avait grimpé les échelons de la Garde en fayotant et en trahissant, c’était pour avoir moins de monde au-dessus de lui. Mais il avait découvert depuis qu’à son niveau de responsabilité, les cloches carillonnaient moins souvent mais résonnaient plus fort.

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On peut juger une dame à la propreté de ses cuisines.

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Qu’un vieux briscard se saoule, c’était de la lucidité. Mais qu’un jeunot picole, cela tenait de la calamité.

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Les Waelmiens avaient l’habitude de dire que quand un roi mourait, la reine ne perdait pas seulement un mari mais aussi un frère et un oncle.

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Recht fut discipliné en goûtant plus souvent qu'à son tour aux gants de maille de son père. Ça lui avait appris un truc : encaisser les coups sans broncher. A la réflexion, ça lui avait aussi fait rentrer dans le crâne que pour enseigner, on pouvait remplacer la patience par des taquets derrière la tête.
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Après avoir rechigné du groin dans un premier temps, les Wastburgiens s'étaient habitués à faire la tortore avec des épices lointaines, et maintenant que le pli était pris de fourrer des aromates dans tous les plats, plus question de se serrer la ceinture. Ça réclamait à grands cris un assaisonnement exotique pour faire passer le goût douceâtre du chou ou du rutabaga. Ça ne pouvait plus se passer de la truffe de Percombe pour son repas en famille, celui où ça mettait ses beaux habits pour parader devant les voisins.
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Les murs extérieurs et la tour avaient été peinturlurés en blanc avec du lait de chaux, ce qui expliquait en partie le surnom de la propriété : la Laiterie. Les hommes de main de Strink les plus rigolards utilisaient exprès des phrases comme « on a fait notre beurre » ou « le cul de la crémière », mais jamais devant le patron, qui ne goûtait pas ces plaisanteries. Quand un mec disait « Je vais traire les vaches », vous pouviez être sûr qu’il sortait secouer quelques flambeurs pour des dettes en souffrance.
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-Toi, tu t'en branles, personne t'attend, t'es peinard. Tu connais pas ta chance.
Trumgar connaissait bien sa chance : le lit toujours froid, un vide abyssal dans sa vie, une petite chambre miteuse qui sentait des pieds et, les jours de solde, une visite dans ce bordel loritain si spécial où il n'y avait aucune femme...Un vrai veinard, pour sûr.
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Une épée, ça se vendait pas, ça se prenait sur le cadavre de son adversaire.
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Quand le juge oublie de punir, il ne faut s’étonner que la victime se venge.

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On dit que là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie. Mais là où il a Saoul, y’a surtout de la soûlerie.

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Le lecteur non russophone doit partir du principe que toutes les expressions russes employées par Saoul font ouvertement référence à l’appareil uro-génital de son interlocuteur, à la sexualité rémunérée de sa mère, au comportement inverti adopté par son père et au retard mental accumulé par ses enfants. Quand il est en verve, il lui arrive même de combiner toutes ces allusions au sein d’un unique idiotisme.

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« Le burgmaester bourre ma sœur. »
[…] La phrase avait fait se gondoler le burgmaester, fier que sa libido fasse parler de lui dans tout Wastburg.

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"Les apothicaires avaient la médecine coûteuse : ils ne se contentaient pas de mélanger du purin dans du moût de poire. Avec eux, la maladie ne partait qu'après la ruine du patient." (p.86)
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Recht fut discipliné en goûtant plus souvent qu'à son tour aux gants de maille de son père. Ça lui avait appris un truc : à encaisser les coups sans broncher. A la réflexion, ça lui avait aussi fait rentrer dans le crâne que pour enseigner, on pouvait remplacer la patience par des taquets derrière la tête.
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Vindaag avait pris un peu d'avance et menait maintenant la marche. L’œil mauvais, il venait de constater qu'un merdeux, son propre fils, était en train de creuser un trou dans le gâchis d'un des murs des bains publics.(...)Vindaag n'aurait pas la main lourde ce soir. Le coup du trou, il l'avait lui-même fait au même âge que Jiom, en creusant dans le mur d'une chambre de bordel. Ses connaissances en anatomie avaient fait un sacré bond durant cet été d'étude. Avant de reboucher le trou de Jiom avec une pierre, Vindaag se baissa pour vérifier la qualité de la brèche d'un œil expert. C'était un bien bel orifice qui donnait une vue imprenable sur les verges poilues et les dos velus du vestiaire des hommes.
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