AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Céline Chevet (151)
Les chaînes du silence

Un roman que j'ai adoré, bien plus que le précédent de l'autrice d'ailleurs (alors que la barre avait été placée à une sacrée hauteur déjà).



L'ambiance de ce roman est vraiment à part, énigmatique, sauvage, cruelle parfois... C'est justement ce qui m'a touché et m'a tant immergée dans le récit.



Cette lecture m'a emportée dans un ailleurs contemplatif que j'ai été triste de quitter. Je me suis laissée portée par ce récit, et par les nombreuses lectures que j'en ai eu. C'est un roman qui revisite le mythe du vampire d'une façon singulière, mais également cruelle et ombrageuse.



J'ai un sentiment un peu plus ambivalent quant à l'intrigue. De prime abord, il ne semble pas y en avoir. Et puis...le récit se dévoile et aborde des thématiques diverses et variées, laissées à la bonne impression du lecteur.



Ce fut une excellente lecture, que j'ai aimé, même si ce n'est pas un coup de cœur.
Lien : http://audreybookoverlife.ov..
Commenter  J’apprécie          10
Malpertuis VIII

La collection Brouillards des éditions Malpertuis propose chaque année, et ce depuis 2009, une sélection de textes fantastiques francophones. Exceptionnellement, il peut s’y glisser une nouvelle étrangère, c’est le cas dans ce tome huit avec le texte « Espace mauvais » de l’auteur américain Scott Nicolay (ici traduit par Christophe Thill, codirecteur de Malpertuis). La pérennité de cette anthologie (le onzième tome est sur le point de sortir au moment où j’écris ces mots, en mai 2020) prouve d’elle-même la constance du travail de sélection de l’anthologiste Thomas Bauduret. Elle offre depuis plus de dix ans une vitrine aux auteurs français de fantastique, qu’ils soient nouveaux ou confirmés. L’anthologiste s’est fait plaisir (et il a eu bien raison) en réunissant dans ce tome VIII vingt-quatre auteurs, ce qui est beaucoup pour ce type de compilation. On y traverse aussi bien des univers fantastiques traditionnels (« Le baptême » de Pascal Malosse) que des contextes incongrus (« Foutues taupes » de Simon Boutreux) ou qui renouvellent le genre avec bonheur (« Te haka Wakamutunga » de Nicolas Pagès). Si les thèmes abordés sont variés, plusieurs nouvelles posent la question du rapport au corps, qu’il soit hanté par des parasites, dupliqué ou d’une beauté impossible à assumer. Peut-être faut-il y voir le reflet d’une époque centrée sur l’individu ? Je présente ici dix textes qui me m’ont vraiment marqué.

Dix pesos, pas un de plus, de Claude Mamier : les pérégrinations d’un pauvre type dans la banlieue de Buenos Aires constituent une remarquable entrée en matière pour cette anthologie. Un modeste employé se voit offrir la possibilité d’occuper le corps de son choix, mais peut-on changer les règles du jeu lorsqu’on ne possède que les codes acquis dans une vie misérable ? Une intelligente relecture du thème faustien. Je ne connaissais pas cet auteur qui a pourtant un bon nombre de nouvelles publiées à son actif chez différents éditeurs indépendants.

L’espace mauvais, de Scott Nicolay. Ce texte rassemble ce qui me plait le plus en littérature fantastique : la description de vies ordinaires dans une ville ordinaire, et dans laquelle seul le personnage principal semble discerner l’étrangeté du monde alentour. L’ambiance et le rythme de ce texte m’ont fait penser au noveliste espagnol Santiago Eximeno. Je ne crois que d’autres textes de Scott aient à ce jour été traduits en français.

Le défi de Chronos, de Thierry Caspar : Dans ce texte résolument young adult, un jeune lycéen se voit entrainé dans une application de jeu sur smartphone dirigée par le Dieu Chronos en personne. La preuve qu’un texte fantastique n’est pas nécessairement lent et ampoulé.

Te haka wakamutumga, de Nicolas Pagès : l’humanité a été infectée par un virus dégénérescent, hormis la population polynésienne génétiquement préservée. Les rugbymen néo-zélandais sont livrés à un combat sans fin dans un stade transformé en arène. Un sujet surprenant traité de très belle manière.

Taïga, d’Alain Delbe : le fantôme de Soljenitsyne, mais aussi peut-être celui de Dan Simmons (dans son livre Terreur autour de l’Erebus) hante ces pages dans lesquelles il est demandé à un prisonnier du Goulag de décrire dans un courrier à l’intention de Staline les événements terrifiants qu’il vient de vivre. Un style classique et lent, mais qui parvient à nous immerger dans l’angoisse d’un camp russe d’exilés politiques perdu dans l’une des régions les plus glaciales au monde.

Sous la peau, de Marlène Charine : le sujet de la psychose autour d’un corps étranger hébergé à l’intérieur de soi me semblait rebattu jusqu’à ce que je lise cette nouvelle. Sans doute grâce à l’aisance d’écriture de l’auteur.e (les dialogues et des personnages sont très réalistes) et à la chute qui, bien que classique, garde tout son effet. J’avais déjà beaucoup aimé un autre texte de Marlène Charine, intitulé « Le club des montagnards pâtissiers cynophiles » paru dans Malpertuis VII.

Sur la route, de Xavier-Marc Fleury : cet auteur aime aborder des sujets très différents. Alors qu’il nous faisait côtoyer des créatures des abysses et des sirènes en guerre contre un empire européen dans l’anthologie Malpertuis VI, nous voici en voiture aux côtés d’un commercial engagé par erreur sur une étrange autoroute vers l’enfer.

La dernière sirène, de Christian Robin : il s’agit d’une histoire de fantasme marin qui entraîne un jeune pêcheur à la recherche d’une île paradisiaque peuplée de femmes. Si le thème semble déjà vu, la seconde partie du texte mène bien au-delà de ce à quoi on pouvait s’attendre et la chute ne manque pas de mélancolie.

Pyrophage, de Tesha Garisaki : on sait tous que le rôle de super héros est toujours à double tranchant, pourtant Tesha Garisaki aborde ce thème de manière originale (le personnage détient un pouvoir différent de tout ce qu’on peut lire dans les comics) et décrit de très belle manière la fragilité du personnage principal.

Chris, de Céline Chevet : l’histoire qui clôture l’anthologie part d’une idée originale forte : un homme nait divisé en deux corps jumeaux (l’esprit est détenu par l’un, la capacité physique par l’autre). Un très beau texte sur la relation à autrui et le manque de reconnaissance de ce qu’on peut être à l’intérieur de soi. Un bel exemple de la manière avec laquelle le genre fantastique peut nous faire réfléchir sur la perception de soi et des autres.

Commenter  J’apprécie          10
Les chaînes du silence

Les Chaînes du Silence est un roman de fantasy surprenant et original. Ne vous attendez pas à un énième texte sur les vampires qui respecte les codes institués auparavant dans cette littérature. Céline Chevet préfère réinventer cette race et propose ainsi un texte intimiste accompagné d’une belle métaphore écologique… mais pas que ! Loin de là. Les Chaînes du Silence, c’est ce genre de texte avec lequel on ne doit pas se fier aux apparences. Il y a toujours un second sens derrière le premier qu’on s’amuse à traquer au fil des pages, ce qui le rend d’une incroyable richesse. Puissant, intelligent, le roman se veut à la hauteur du talent de son autrice -qu’on savait déjà gigantesque. Incontestablement, Céline Chevet fait désormais partie des grandes à suivre. Je recommande très chaudement cette nouveauté !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Je vous présente ma chronique sur le roman « La fille qui tressait les nuages » de Céline Chevet, publié aux Editions du Chat noir. Intriguée par ce titre poétique et par cette couverture qui fait rêver, j’ai craqué sur ce livre et j’ai bien fait car j’ai passé un moment de lecture tout bonnement incroyable !



Dès que j’ai ouvert le livre, j’ai su que j’allais découvrir un univers hors du commun. Avant même de connaître l’histoire et les personnages, j’ai directement accroché à la plume de l’auteure. J’avais l’impression que le texte lui-même prenait vie tellement il débordait de sentiments et surtout d’images, provoquées par l’utilisation de nombreuses figures de style. Le texte était donc très riche et magnifiquement bien écrit.



L’histoire fantastique de base, qui tourne autour d’une malédiction familiale, n’est pas vraiment originale. Cependant, les touches surréalistes qui ont été ajoutées au récit rendent le scénario exceptionnel et atypique. Jamais je n’avais pu découvrir un monde aussi fascinant et étrange à la fois, noyé dans l’horreur et baigné de couleurs. De plus, le texte comporte de nombreuses traces culturelles liées au Japon qui font voyager le lecteur.



Les personnages sont vraiment inhabituels et paraissent perdus dans leur propre réalité, ce qui les rend à la fois très sensibles et dur à saisir. Julian, le héros principal, entretient une passion sans borne pour la sœur de son ami Souichiro, décédée il y a plusieurs années. Alors qu’il a promis une entière confiance à son ami, le mystère qui entoure la mort de sa dulcinée le rend méfiant. Hanté par un fantôme revenu du passé et par ceux du présent, Julian va devoir mettre de côté ses scrupules pour découvrir la vérité.



Si le scénario n’est pas spécialement mouvementé, les secrets que cachent les protagonistes semblent tellement épouvantables que le lecteur n’a qu’une seule chose à faire : dévorer le roman pour en savoir plus. Les personnages sont surprenants et provoquent à eux seuls des rebondissements sans précédent qui sauront faire frémir le témoin silencieux. Tout est subtile dans ce roman, de l’écriture à l’histoire.



Quant à la fin de ce livre, l’auteure a su choisir une conclusion logique et stupéfiante qui termine ce récit à merveille.



En résumé, cette histoire japonaise surréaliste sort de l’ordinaire et dévoile un univers sombre teinté de poésie qui ne pourra que vous séduire.



Bravo à l’artiste pour cette sublime couverture et à la maison d’édition pour le fabuleux travail accompli !
Lien : http://rectoversooo.weebly.c..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Je vous avoue que ce roman me faisait un peu peur. Outre la magnifique couverture très poétique, c'est plutôt son thème qui m'inquiétait. Enfin, inquiéter est un mot fort. C'est juste que je ne suis pas très au fait des légendes asiatiques, et j'avais peur de rester trop extérieure au roman. Finalement, ça été une bonne lecture et assez surprenante, de surcroît.



Je ne vous cache pas que j'ai été perdue à des moments, entre tous ces noms qui sont inconnus et ces réactions qui peuvent paraître assez bizarres quand on ne connaît pas trop ces univers. Et puis, très vite, j'ai cru deviner l'issue du livre, alors, j'avoue avoir été un peu déçue.



Haha... Que j'ai été naïve ! Parce que non, je n'avais rien deviné du tout bien au contraire ! L'auteure réussit à nous mener sur des décisions qu'on pense être bonnes et qui finalement, sont tellement loin du dénouement final ! Céline Chevet crée ici des personnages aussi atypiques qu'intrigants...



Si j'ai mis du temps à m'attacher à eux, ne les trouvant pas plus intéressants que ça, je me suis vite rendu compte qu'ils avaient un charisme assez impressionnant. Des personnages assez lambdas en apparence, mais qui dégagent quelque chose de fort quand on gratte un peu. Et puis cette intrigue... Somme toute classique, qui prend un virage assez inattendu et assez dingue, je dois dire !



Et c'est là qu'on se rend compte que l'auteure aime jouer avec ses lecteurs et leurs nerfs. Et pour être honnête, il y a quand même quelques passages assez dérangeants. Si la couverture montre quelque chose de poétique et de doux, l'intérieur est loin de l'être. C'est un roman pour public averti. Alors, ne vous attendez pas non plus à une histoire remplie d'action, mais plutôt une histoire pleine de psychologie, de chimères, de légendes. Quelque chose de mystique, en somme.



​En résumé, voilà un roman bien particulier qui reste en tête après l'avoir fini. Si la première partie du roman ne m'a pas plus embarquée que ça, l'auteure a su remonter la chose avec une seconde partie assez glauque et dérangeante. Même s'il me reste encore une question sans réponse, il n'empêche que c'est un roman qui sort de l'ordinaire.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
Commenter  J’apprécie          10
La folie et l'absinthe

Une très bonne anthologie, pleine d’humour / humeurs noirs, à savourer comme un bon verre d’absinthe. La fée verte est revisitée à toutes les époques (il est curieux de ne pas avoir plus d’histoires qui se passent au XIXe, mais ça aurait été trop facile) et à toutes les sauces (SF, fantastique, horreur, polar, conte, etc.). Je conseille à tous les amateurs de folie.



Pour la chronique complète et détaillée, suivez le lien vers mon blog : https://lechatseraphique.wordpress.com/2019/07/26/la-folie-et-labsinthe/
Lien : https://lechatseraphique.wor..
Commenter  J’apprécie          10
La folie et l'absinthe

J'ai apprécié de découvrir ces treize nouvelles, qui ont chacune leur univers particulier. Nous passons du fantastique pur au burlesque, cela ne se cantonne pas à un seul genre. Mention spéciale pour "Je plonge, tu plonges, nous plongeons", "fantômes de glace", "l'absente" et "Manuel d'anthropologie botanique", qui sont mes préférées !
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Le Chat Noir est une maison d’édition que je suis depuis l’année passée. En consultant régulièrement leur catalogue des nouveautés mon attention s’est posée sur La fille qui tressait les nuages. Vous prenez un titre accrocheur, une superbe couverture et une histoire qui se passe au Japon et vous obtenez les ingrédients de la recette du gâteau devant lequel je ne peux qu’avoir l’eau à la bouche. Ainsi, ce roman est devenu l’une de mes cibles lors de la Foire du Livre de Bruxelles.



L’intrigue met en scène quatre élèves. Julian, Souichiro et Haru sont des amis d’enfance. Le premier est incapable d’oublier la sœur de son meilleur pote qui est décédée quelques années plus tôt et qui était son premier amour. Poussé par les taquineries et la mesquinerie d’Haru, il remet progressivement en question les raisons de sa mort. Akiko, une camarade de classe discrète au point d’être invisible aux yeux des gens, l’aide à dévoiler la vérité et les secrets de la famille Sakai malgré les avertissements de Souichiro.



Si La fille qui tressait les nuages prend quelques accents de polar, il s’agit avant tout d’un drame emprunt de fantastique et d’horreur humaine. Le rythme de l’histoire est plus lent que trépidant, sauf pour les derniers chapitres dans lesquels les retournements de situation et les explications s’enchaînent. Si certains éléments clés sont facilement décelables, la fin est plutôt inattendue. Le développement psychologique des personnages et leur personnalité bien différente les unes des autres ajoutent une réelle profondeur à l’histoire.



Le style de Céline Chevet oscille entre émerveillement enfantin et maturité. Son écriture est poétique et très imagées. Ses descriptions rappellent parfois les livres pour enfant et gomment les frontières entre réalité et univers magique. Toutefois, les thèmes abordés sont forts et marquent le passage de l’innocence au monde des adultes.



En bref, les fantômes du passé hantent les vivants dans La fille qui tressait les nuages en peignant une fresque fantastique aux couleurs du drame qui ne m’a pas laissée indifférente malgré les quelques longueurs de la narration. Une belle découverte.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

J’ai lu ce livre dans le cadre du #plib2019. Je suis désolée pour les éventuels spoiles. C’était très difficile pour moi d’écrire la chronique sans en faire quelques-uns. Surtout parce que certaines choses m’ont un peu chagriné, qu’elles sont avancées dans le livre et que je ne me voyais pas ne pas en parler.



La fille qui tressait les nuages est une histoire tragique à base malédiction. On suit Julian ne se souvient pas de son passé avec la sœur de Souichiro dont il était amoureux. A l’aide d’Akiko il part en quête pour savoir ce qui est arrivé à la sœur de Souichiro, meilleur ami de Julian, décédé brutalement.



J’ai aimé l’intrigue qui a lieu autour de Julian et de la sœur de Souichiro. Au fils des pages on avait encore plus d’interrogation sur eux et surtout sur ce qui s’était arrivé à la sœur de Souichiro. L’univers a été bien exploité et très addictif. J’ai eu très envie de savoir ce qui était arrivé à la sœur de Souichiro et pourquoi Julian ne se souvenait de rien et pourquoi il faisait des crises d’angoisses à chaque fois qu’il essayait de se souvenir de quelque chose. Point important à souligner je me doutais de l’identité la sœur de Souichiro depuis le début, j’étais heureuse de savoir à la fin que j’avais raison. J’ai adoré le lieu du livre. Cela se passe au Japon, l’un des pays que j’adorais visiter. Les lieux sont vraiment décrits, je me suis imaginée facilement les lieux où les personnages se trouvent.



J’ai aussi trouvé les personnages très attachants. C’est la première fois je pense que je m’attache à tous les personnages. Il n’y en a pas un seul que je n’ai pas aimé. J’ai eu un petit coup de cœur pour Akiko. Je me suis identifiée à elle car au lycée j’étais un peu (beaucoup) comme elle sauf que moi on ne m’oubliait pas. Justement j’ai eu de la peine en lisant que tout le monde avait tendance à l’oublié alors qu’elle est si gentille.



Quelques petites choses m’ont dérangés durant ma lecture, certaines plus importante que d’autre, mais cela m’a laissé un petit goût amer que je ne peux pas oublier.



Déjà il y a les moments où les personnages parlent de sexe… Je ne suis pas cucul, loin de là, et je conçois que l’on parle de sexe dans un livre cela ne me dérange nullement je lis des tas de livre où l’on parle de ça. Mais là on en parle un peu trop crûment à mon goût. J’imaginais que si on venait à parler de sexe dans ce livre, cela aurait été avec un peu plus de retenu ou de manière un peu plus poétique.



Ensuite il y a un moment dans le livre où Souichiro déclare sa flemme à sa professeur… Jusque-là rien d’anormal pour moi, cela peut arriver. Cela arrive souvent même, que ce soit dans la vraie vie ou dans la fiction. Ce qui est plus dérangent, c’est ce qui se passe quelques pages plus loin. On passe carrément à un « acte » sexuel. C’est là que cela devient un peu plus gênant à la lecture.



Je ne suis pas une personne spécialement sensible dans l’univers gore je l’ai dit dans le dieu oiseau mais une scène du livre m’a surprise. Déjà je ne m’y attendais pas du tout, c’était tellement imprévu et si violant que je suis restée sans voix. On a déjà le viol d’un personnage mais aussi la torture gratuite d’un animal. Ce n’est pas ce genre de chose que j’attendais en lisant ce livre. Pas avec un nom aussi doux et un avec un résumé pareil en tout cas. J’ai même dû fermer le livre et attendre avant de reprendre ma lecture, tellement j’étais sur les fesses. Je me suis demandée si cela allait continuer au fil des pages ou au contraire que cela allait s’adoucir un peu plus.



Moi qui lis beaucoup de livre japonais, je dois dire que j’ai retrouvé quelques ressemblances avec le style japonais. En tout cas, c’est l’impression que j’ai eu. J’ai bien aimé la plume de l’auteur, qui a su me surprendre à certains endroits. L’écriture est fluide et agréable à lire.



Pour conclure, je dirais que j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Je ne suis pas déçu de l’avoir lu, même si quelques points m’ont dérangés, j’ai complètement adoré ma lecture et j’ai été très surprise dans le bon et mauvais sens. Surtout la révélation finale…
Lien : https://alien1610.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

C'est assez difficile de parler de ce roman sans trop en dévoiler. Je vais donc tenter de vous donner mon ressenti et de le justifier sans tomber dans les écueils du vilain spoil !



La fille qui tressait les nuages est un roman surprenant à plus d'un titre. Je le disais en introduction, la première de couverture m'a induite en erreur quant à son contenu. Un bon moyen peut-être d'ajouter à l'effet de surprise. Mais pas d'erreur : il ne s'agit pas là d'un livre pour enfants...



L'histoire se déroule au Japon. J'aime d'ordinaire beaucoup les univers japonisants (suite sur Ang'in)
Lien : https://ang-in.blogspot.com/..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

je serai passée à côté de cette histoire s'il n'a ait pas été finaliste. Cette couverture est très jolie, apaisante, reposante et pas vraiment ce que je lis finalement. D'ailleurs, si c'est le genre de lecture que vous cherchez, partez sur autre chose. Ici, sont abordés deuil, maladie et malédiction, violences physique et psychologique.



Nous allons suivre Julian, 17 ans, dans son quotidien de lycéen. Moitié japonais-moitié anglais, il sera victime de racisme petit. C'est Souichiro qui viendra l'aider, le sauver même et ainsi débutera leur grande amitié. Ce dernier est un grand gaillard, pas vraiment passionné par ses cours mais qui a des valeurs et qui a été abîmé par la vie. En effet, elle lui a pris sa petite sœur 2 ans plus tôt, petite sœur qui a également beaucoup compté pour notre personnage principal. Autour de Julian, gravite aussi Akiko, une amie qui prend soin de lui mais qui n'a aucune présence et qui se fait oublier de tout le monde. Elle m'aura fendu le cœur jusqu'au bout. Et enfin Haru, une amie d'enfance et c'est à peu près tout ce qu'on sait d'elle au départ.



Je me suis posée beaucoup plus de questions sur Julian que sur les autres personnages. Mais je ne peux pas vous dire lesquels sans vous spoiler. J'ai rapidement compris le rôle de Haru qui est pourtant la plus énigmatique. Le rythme et la fluidité de l'histoire vous empêcheront de lâcher ce roman. On m'avait dit que qu'il y avait des pépites chez les éditions du chat noir, je confirme!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Méfiez-vous des apparences, les éditions du Chat Noir ne sont pas connues pour avoir une recette éditoriale à base de guimauves saupoudrées de paillettes. Bien sûr que cette douce couverture cache quelque chose !



Au début du récit, on n'est pas trop sûr de ce à quoi s'attendre. Du farfelu distillé dans du réel ? De la réalité contaminée par une folie farfelue ? Est-on face à un récit fantastique ou à des esprits désorganisés ? Le doute est construit et ménagé. Je ne suis pas une spécialiste mais je trouve que cela colle parfaitement avec le positionnement de l'histoire au Japon. Pays où le quotidien côtoie aujourd'hui encore le mystique.



Même si l'un des thèmes abordé est mon non grata ultime en termes de lecture (l'intrigue autour de Mr. Sakai pour ceux qui l'ont déjà lu), son traitement sans fioritures m'a permis de poursuivre ma lecture. J'étais de toute façon tellement plongée dans son ambiance particulière que j'aurais poursuivi. C'est difficile à expliquer, mais se déroule sous nos yeux une histoire à la fois poétique et tragique. Sa fin est exactement dans cette continuité, et à la hauteur.



Vous avez certainement compris, même si j'élude et use de stratagèmes pour ne pas trop en dire, que j'ai apprécié. J'ai été une spectatrice impliquée et ai passé un bon moment de lecture nocturne. Il faut dire que le calme et l’obscurité étaient en plus idéal et ont certainement participé à une immersion optimale. Mais le style et le positionnement de l'auteure y ont également été pour beaucoup.
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Je dois avouer que sans le Prix littéraire de l'imaginaire 2019 organisé par Booktubers App, je n'aurais sûrement pas lu ce roman, qui récoltait pourtant de très bons avis.



On entre dans la vie de Julian, vivant au Japon, qui a perdu celle qu'il considère comme l'amour de sa vie. Mais au fil des pages, il va vite découvrir le passé de toute cette famille, qui n'était pas celui auquel il pensait.



Je ne m'attendais pas à ce genre d'intrigue en ouvrant ce roman, et pourtant, je pense que c'est ce qui a participé au fait que j'ai vraiment apprécié cette lecture. En effet, on a un côté thriller psychologique que l'autrice a su gérer du début à la fin, l'intrigue m'a transportée, et je dois avouer que je ne me suis pas attendue aux retournements de situation et aux révélations qui ponctuaient le roman, ce qui m'a fait d'autant plus fait aimer ma lecture.



On oscille entre présent et passé durant le roman, avec le présent des personnages que nous suivons, le passé des souvenirs de Julian, ainsi que le passé des ancêtres d'un des personnages. On suit facilement ces différents temps, chacun s'entremêlant pour nous faire comprendre l'histoire.



Pour écrire celle-ci, l'autrice a usé d'une plume très particulière mais que j'ai beaucoup aimé. Elle utilise des phrases très poétiques, avec des combinaisons de mots étonnantes mais qui fonctionnent parfaitement, que j'ai trouvé très belles et inspirantes dans la manière de faire. Il y a un notamment un passage que j'ai particulièrement aimé pour son écriture, décrivant une scène à la mer (aucun spoil à suivre) : "Il y avait des rires. Les rires des enfants, les rires des oiseaux, les blagues des poissons qui faisaient sourire la mer et les bateaux des pêcheurs qui s'esclaffaient en tanguant.".



Pour ce qui est des personnages, j'ai apprécié les suivre, bien que je ne me sois pas totalement attachée à eux. J'ai aimé suivre leurs aventures, mais je n'ai pas été transportée par le personnage de Julian, trop naïf notamment, bien que c'est ce sur quoi repose le roman. Il en fut de même pour Souichiro, avec son indifférence vis-à-vis de pleins de choses, bien qu'il y ait une raison à cet aspect de son caractère. J'ai ainsi préféré à ceux-ci Akiko et le personnage de Haru durant l'histoire.



Tout au long du roman, on retrouve l'ambiance japonaise, nous permettant de mieux nous imprégner du contexte et de la culture nippone. Ainsi, l'autrice nous donne des indications sur des suffixes des prénoms japonais, nous fait découvrir des plats nippons mais aussi des objets faisant partie intégrantes de cette culture. J'ai apprécié me retrouver ainsi plongée avec ces éléments de cette culture différente de la nôtre, de pouvoir la ressentir le long de ma lecture grâce aux éléments distillés par l'autrice qui montre ses connaissances sur le sujet.



Concernant la fin, elle permet de conclure l'intrigue que nous avions entamée au début du roman, apportant son lot de réponses sur ce qu'il s'est passé, sur le pourquoi du comment. Tout se mettait à avoir son sens, et cela m'a donné l'envie, tout comme lors des différents rebondissements, de relire le roman afin de pouvoir le découvrir sous le jour de la connaissance de la situation, décelant les indices laissés par l'autrice que je n'avais pas détectés lors de ma première lecture.





Pour conclure, j'ai vraiment apprécié cette lecture qui change de celles que j'ai pu faire. Je n'étais pas tentée par ce roman, et il s'est révélé être une très bonne surprise, que ce soit pour l'intrigue et ses rebondissements, mais aussi pour la plume particulière de Céline Chevet que j'ai beaucoup aimée. Une chouette lecture qui aura su me transporter durant quelques heures sans aucun regret et me donne l'envie de me pencher d'autant plus sur les parutions des éditions du Chat Noir.
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Ce livre me faisait un peu peur. Tous les échos qui me parvenaient allaient dans le même sens et ne me rassuraient pas vraiment. Je suis une vraie éponge émotionnelle lorsque je lis, et ce roman avait l'air de déborder d'émotions, et pas des plus joyeuses. Effectivement, cela n'a pas été une lecture très agréable pour moi. Pour autant, à sa manière, ce livre est une pépite et je trouve très intéressant qu'il puisse être dans les finalistes car un prix littéraire sert aussi à ça: mettre en avant des livres originaux, à part, et qui méritent amplement leur place dans cette jungle qu'est le monde éditorial.



Je vais commencer par ce que j'ai apprécié. Pour commencer, la plume. Elle est percutante, fluide, travaillée. Le style est parfait et d'une grande maîtrise. Un vrai plaisir que de lire une pareille écriture, d'autant qu'elle s'harmonise avec l'intrigue qui est surprenante. J'entends par là qu'au début, si des problèmes et le passé de Julian, le personnage principal, semblent assez conséquents, on ne peut pas vraiment deviner quelle tournure prendra le récit. Le mystère semble pourtant s'épaissir et plus on avance, plus on sent une menace sourde qui prend de l'ampleur jusqu'à un twist final tout simplement parfait. Vous savez, que ce soit dans un livre ou dans un film, bien souvent, on sent, même un peu, le retournement de situation qui va forcément arriver à la fin de l'histoire. Mais là, je dois dire que je trouvais l'histoire originelle déjà tellement horrible, que je ne m'attendais pas à un retournement de situation qui allait la rendre encore plus insoutenable. Et rien que pour ça, bravo! C'était nickel et comme je suis un brin perfectionniste, je n'ai pas manqué de vérifier si tout était cohérent et j'ai été forcé de constater que c'était le cas.



Cette maîtrise de l'écriture et de l'intrigue est sublime.



Pour autant, je pense que ce livre n'était pas pour moi et que je suis un peu passée à côté.



Tout d'abord, ces notes de fantastiques très légères me perturbaient. Je ne me suis pas inquiétée car bien souvent, ce sont des choses qui finissent pas s'expliquer d'elles-mêmes or, cela n'a pas été le cas ici et je n'ai donc pas réussi à me positionner correctement dans ma lecture par rapport à ça. De plus, cette noirceur, cette violence et toute la haine qui filtrent à travers ce livre m'ont vraiment fait me sentir mal. Je n'étais pas bien en lisant. Alors on peut aussi se dire qu'il n'y a qu'un livre vraiment bien fait qui peut vous transmettre autant d'émotion. Et oui, comme je l'ai déjà dit, ce livre est brillant à ce niveau. Mais voilà, moi dans ma vie je suis assez confrontée à des épisodes pas joyeux sans vouloir, lorsque je lis (ce qui est ma plus grande passion), me retrouver à autant de sentiments négatifs. Alors j'ai déjà lu et lirai encore des livres bien noirs où la violence est présente, je n'ai pas été tant que ça choquée par les scènes (bon un peu pour les chats quand même, j'adore les chats voilà voilà) mais l'ambiance de ce livre était ''trop'' pour moi.



Je ne pense pas de ce fait, que je lirai d'autres livres de l'autrice. Ca ne m'a pas convenu. Pour autant, le don est là, j'ai aussi envie d'insister là-dessus.



Voilà donc la chronique qui ne raconte rien ;) C'est comme ça qu'elle s'est imposée à moi alors je préfère laisser aller le naturel plutôt que de m'astreindre à une chronique classique. Ce livre n'est pas classique, c'est tout.








Lien : https://samlorenlivre.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

L’intrigue :

On suit une bande d’amis japonais dans leur petite vie entre le lycée et les sorties. On sent une tension étrange entre eux et on en apprend rapidement la raison, la petite soeur de Souichiro est décédée brutalement et de manière un peu mystérieuse il y a 2 ans et Julian, qui l’aimait éperdument, est incapable de s’en remettre mais en même temps il ne se souvient pas de la jeune fille malade ni ce qu’il s’est passé exactement et son meilleur ami ne souhaite pas en parler, il lui conseille d’oublier.



Les personnages & l’ambiance :

Julian est un métisse Japo-européen, il est ami avec Haru une jeune fille mystérieuse qui n’apprécie pas être en présence du meilleur ami de celui-ci, Souichiro, un grand garçon rêveur, nonchalant et énorme cancre. Julian a été profondément amoureux de la jeune soeur de Souichiro qu’il idolâtrait autant que son meilleur ami, de manière plutôt pathologique à bien y regarder, on comprend au fur et à mesure qu’il ne connait pas les gens qu’il côtoie, il s’attache à une image qu’il se crée d’eux.



Akiko est une jeune fille qui aurait pu être le personnage touchant de ce roman en manquant cruellement…mais finalement on la prend plutôt en pitié tellement elle est transparente, Julian pense être son ami mais il a du mal à retenir son prénom, ignore totalement son patronyme et son parcours scolaire, la propre famille d’Akiko a l’air de ne pas se rendre compte de l’existence de leur fille, c’est effroyable. Ce qui me la rend finalement antipathique c’est son côté carpette face à Julian, il n’a d’yeux que pour Haru qui agit mal envers lui et oublie fréquemment jusqu’à l’existence de l’adolescente ce qui n’empêche pas Akiko de se raccrocher à lui. Ce côté très malsain finit tout de même par trouver une explication vers la fin du livre.



Akiko n’aimait pas beaucoup Haru, elle faisait beaucoup d’efforts pour tolérer sa présence. Lorsque je lui avais demandé pourquoi elle se donnait tant de mal, elle m’avait juste répondu : « parce que toi tu l’aimes ».

Le récit intègre des morceaux de journaux intimes qui narrent l’histoire de l’ancêtre des Sakai par qui tout à commencé, cette partie m’a beaucoup plus intéressée, attention aux petits coeurs sensibles, le thème abordé est assez violent.



Le reste du journal ne concernait pas la vie de Maya Sakai, mais celle d’une autre fille qui avait vécu des siècles avant elle. Elle retint son souffle, puis, d’une voix lente, elle débuta sa lecture : « Elle s’appelait Yuki Koseki ».

L’ambiance est très curieuse et onirique, pour avoir lu un livre de Murakami on peut dire que Céline Chevet respecte parfaitement le style d’écriture japonais, évaporé, plein de mystère, des touches de surréalismes rendant le texte plus proche du courant fantastique que du contemporain quand bien même la majeure partie du texte est finalement très terre à terre.



En bref, on l’aura compris je n’ai pas follement apprécié ma lecture qui a été plutôt mitigée vu le côté hyper malsain des relations entre les divers ados et le récit général. Une fois l’histoire du passé des Sakai connue c’était tout de même plus intéressant mais aucun personnage n’aura su me toucher même Yuki qui était trop bizarre. Je crois que le style japonais n’est pas fait pour moi ^^
Lien : https://lemondedelhyandra.co..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Je viens de finir ma lecture de ce roman dans le cadre du Plib 2019.



Je pense que s’il n’avait pas fini dans les finalistes je ne l’aurais pas lu. Je pense que j’ai loupé des choses qui ont un peu altéré ma compréhension du texte. Les chapitres sont souvent entrecoupés de retours en arrière au beau milieu, ce qui peut être déroutant. Certains passages avec un peu trop de fantastique nous perdes. L’histoire et les personnages sont pourtant attachants et beaucoup de surprises mais un peu trop noyer dans les longueurs du texte. Et pourtant la malédiction de cette famille nous tient en haleine, on veut savoir en savoir plus et connaitre le fin mot.



Après je pense que la fin de certains personnages est un peu bâclé comme celle d’Akiko, pourquoi faire finir ce personnage sur rien. Et sans spoiler a la fin il y a tellement de rebondissement que ça en devient perturbant, il y en a peut-être un peu trop à mon gout.



Je ne peux pas dire que j’ai détesté ce roman, mais je ne le relirai pas je pense, je suis plutôt mitigé sur ce roman.
Lien : https://booksso.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

C'est l'histoire de Julian , dévasté par la disparition de l'amour de sa vie , la sœur de Souichiro Sakai son meilleur ami.

Dans sa mémoire se cache les souvenirs et les détails concernant cette mort mystérieuse, mais il refuse de se les remémorer.

Il va tenter de recouvrer la mémoire avec l'aide de ses amies Akiko et Haru.

Mais le passé de la famille Sakai est terrible et cache de lourds secrets, Julian est loin des douter de ce qu'il va découvrir...



Mon avis : Tout d'abord j'ai trouvé cette couverture très jolie et empreinte de douceur ( bravo à l'illustrateur @anatofinnstark )

J'aurais dû me méfier des apparences , elles sont parfois trompeuses...



Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de lecture et quelle surprise !!

Au départ c'est une fable nipponne tout ce qu'il y a de plus classique et petit à petit au fil des pages, l'ambiance devient de plus en plus sombre et étrange.

Je ne pouvais plus lâcher ce roman, je voulais absolument connaître le fin mot de l'histoire.



Ce livre est riche en rebondissements, il y a du suspense, on ne s'attend pas à ce final surprenant et déroutant au possible.



Les personnages sont magnifiquement bien décrits, ils sont très attachants de part leur vécu et leur personnalité bien différente l'une de l'autre.



La plume de l'auteure est poétique, très bien écrite et l'on ressent son engouement pour le Japon ( merci pour les annotations )

Mais cette écriture est aussi sombre et envoûtante, on se laisse porter au gré du vent au fil des phrases.



En conclusion, ce roman est un véritable page Turner , je l'ai dévoré !

Je vous le conseille très fortement si vous aimez le Japon, la poésie et une bonne dose d'étrangeté sur fond de thriller .

Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Quand on commence ce roman, on ne s’attend pas du tout à ce qu’il contient. D’une part, parce que le résumé en dévoile suffisamment peu pour nous tromper, d’autre part, parce que la couverture révèle effectivement la poésie de l’ouvrage mais cache aussi des aspects bien loin du rose bonbon (voire même, très très très loin du rose). C’est un roman étonnant, assez inclassable, qui oscille entre contemporain dramatique, tressé avec quelques petites touches de fantastique, de poésie, et même un brin d’angoisse (si, si!). C’est un véritable OLNI (objet littéraire non identifié) qui, comme son récit, reste un [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
Commenter  J’apprécie          10
Malpertuis VIII

Je termine cette anthologie que je lis pour la première fois à son volume 8. C'est donc a priori du fantastique qui regroupe les meilleurs textes d'auteurs amateurs francophones sélectionnés parmi près de 200 textes soumis. On a donc 24 textes très éclectiques qui sont globalement pas mal. le niveau de base est correct, il y a souvent du style ou des idées, rarement les deux en même temps.

Le thème de l'anthologie est seulement vaguement respecté ; on a un peu de sf, de fantasy, de gore et même un ou deux textes sans vraiment de fantastique. Cela reste toutefois globalement dans les littératures de l'imaginaire et principalement contemporaine dans son cadre.

Bien qu'il y ait 5 ou 6 textes vraiment pénibles, le tout est moyen et très lisible et 4 textes sont bons et prenants.

Le meilleur est, et de loin je trouve, Inari de Marianne Ciaudo. C'est presque de la littérature blanche et raconte une journée d'une visite touristique au Japon. En plus de sa sensibilité et de sa poésie, il réussit une narration à la deuxième personne qui vient parfaitement servir le récit — et pourtant d'habitude je déteste ce type de narration.

L'autre réussite est le texte d'Alain Delbe qui se passe dans un goulag stalinien et qui nous parle du chamanisme Evenk ; le tout est un peu couru d'avance, mais c'est bien raconté

Les textes de Claude Mamier (histoire d'un employé qui rêve de changer de vie dans le métro de Buenos Aires) et de Thierry Caspar ont tous deux une narration prenante et réussie même si leurs idées manquent un peu de souffle.

Au final, malgré quelques textes pénibles et beaucoup de médiocres on trouve de beaux morceaux pour tous les gouts dans ces 350 pages grand format — à 16 euros c'est pas mal du tout.

Commenter  J’apprécie          10
La fille qui tressait les nuages

Étrange, inattendu et poétique, voilà les trois mots que j’utiliserais pour décrire ce roman. Au Japon, Julian essaye de continuer à vivre malgré le décès mystérieux de la sœur de son meilleur ami, Souichiro, dont il était éperdument amoureux. Avec l’aide de ses amis, il va alors vouloir en savoir plus sur sa disparition.



J’ai commencé ce roman sans vraiment savoir de quoi il traitait et j’ai vraiment été très surprise et je n’ai pas regretté mon choix. Sous son titre et sa couverture poétique, se cache une histoire étrange et assez troublante. Certains des thèmes abordés peuvent même être difficiles à lire.



Les personnages ont tous un côté étrange dans cet univers ou le surnaturel se présente sous de nombreuses formes pour venir bafouer toutes les lois de la physique. Akiko, une jeune fille tellement discrète que tout le monde semble l’oublier, même ses professeurs. Haru, la meilleure amie de Julian aux propes étranges et blessants et enfin Souichiro qui en sait plus sur la mort de sa soeur qu’il ne veut bien le dire.



Entre histoire passé et présente, sous une écriture très poétique, le mystère de la disparition de la sœur de Souchiro se dévoile peu à peu.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Céline Chevet (253)Voir plus

Quiz Voir plus

Terrienne

Par qui l'histoire est-elle perçu au début du roman?

Anne
Etienne Virgil
Gabrielle
Mme Stormiwell
Mme Colladi
Victor

18 questions
1025 lecteurs ont répondu
Thème : Terrienne de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur

{* *}