Charles Berbérian

Avec ce livre, on est transporté chez Berberian et on fait un petit tour pour découvrir sa discothèque. Il nous parle aussi, des anecdotes, des commentaires toujours en raport à la sa musique, celle qu'il aime écouter. Le bonus, se préparer une compil pour accompagner la lecture...

De courtes séquences de 2-3 pages présentent sans compromis une bonne dizaine de personnages : couple à la recherche d'un appartement, SDF, acheteuses , présentateurs vedettes de la télévision incapables de retenir le prénom de leurs invités, écrivains , stagiaire sans salaire, serveuse "chez Quetsche" ... et même des pingouins !

Dupuy et Berberian tirent à tout va et n'épargnent rien ni personne : au hasard, le book crossing (le livre abandonné est mis à la poubelle), la vie littéraire (les couvertures de deux livres sont échangées ) et même un chanteur bien connu (vraiment c'est embêtant, ta ta tan). Ne pas oublier les deux mots essentiels : bio et équitable !

Caustique et cruel, un vrai régal !

plus avec : http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-21823526.html

Etienne est un detective privé sans trop de travail pour l'instant, parfois un peu à côté de ses pompes, et sans nouvelles de sa copine depuis des mois. Il joue au loto pour la première fois de sa vie et bingo : c'est le ticket gagnant. lequel ticket a tendance à être perdu puis retrouvé au fil d'aventures abracadabrantesques ...

http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-21667608.html

Un peu avant la fortune évoque l'histoire d'un gagnant du gros lot au Loto et des multiples peripeties avant de toucher l'argent.

Son ex revient elle à cause de la somme gagnée?

La psychologue de la Française des Jeux qui vient lui rendre visite est elle fiable?

Va t il paumer le fameux ticket gagnant?...

Les dessins sont très réussis, et je raffole des couleurs utilisées.

France, 2022, le confinement. Charles Berberian dessine chez lui, cloîtré comme un refuge. Souvenirs qui resurgissent d’un autre moment d’introspection à dessiner, alors qu’il est enfant lors de la guerre civile à Beyrouth.



J’étais vraiment impatiente de découvrir l’histoire du Liban à travers une autobiographie où l’enfance se raconte mais le parti pris graphique a gâché ma lecture, même si je comprends parfaitement l’intention que je trouve très belle, cette nécessité de raconter comme les souvenirs viennent en y injectant des styles visuels différents. 



Je n’ai pas apprécié, en tant que lectrice, tous ces styles, passer de photographies sans esthétisme à une sublime illustration et naviguer de pages en pages avec ses éclatements visuels. J’ai dû arrêter plusieurs fois ma lecture, pour la reprendre avec l’envie de ne pas la poursuivre. J’aurai abandonné la lecture uniquement pour cet aspect si ça n’avait pas été une lecture en sélection pour un prix. Dommage car le travail d’illustration de Charles Berberian est très poétique, et la richesse des procédés aurait pu être remarquable puisqu' il passe par des styles que j’adore et qu’il maîtrise vraiment, comme le stylo bille, l’aquarelle ou encore l’encre de Chine en les fusionnant parfois.C'est très beau ! 



J'arrive à reconnaitre les grandes qualité d'Une Éducation orientale. C' est une œuvre sensible où le cœur de ses membres est la richesse des origines, un père arménien, une mère grecque.  J’ai beaucoup aimé que la structure de la narration se concentre sur le mécanisme des souvenirs. Et les moments avec la grand-mère sont comme des madeleines de Proust... 

Un petit goût de tristesse de ne pas avoir aimé autant que je l’aurai voulu. Et je m'empresse de découvrir le travail de Charles Berberian à travers d'autres ouvrages. 



** Lu dans le cadre du Grand Prix de la BD ELLE 2024

J'éprouve toujours beaucoup de joie à plonger dans l'histoire d'une personne riche d'une double culture. Mais malheureusement, le récit m'a un peu perdu à naviguer entre les différents lieux et époques. Mes connaissances sans doute insuffisantes sur l'histoire du Liban ne m'ont pas permis d'éclairer ma lecture.

Charles Berberian use d’encres colorées, de stylo, de collages et superpositions, afin de former un recueil non linéaire mais très sensible, comme le journal d’une quête intime, celle de la ville de son enfance et de morceaux de bonheur perdu. Un livre qui restera.
Lien : http://www.bodoi.info/une-ed..

En mélangeant les époques, au gré de ses souvenirs, Charles Berbérian nous invite sur les traces de ses origines. Le lecteur le suit, pas à pas, dans les coins et recoins d'une ville martyre et pourtant toujours debout, à l'image de ses habitants.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Charles Berberian rend hommage à la nature et à la famille, à la vie qui s’arrête et à celle qui ne cesse de (re-)naître. [...] Un énorme coup de cœur !
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Charles Berberian se plonge dans ses souvenirs d’enfance à Beyrouth et parle de cette ville comme de sa famille. Il en résulte un album d’une grande richesse, tendre et profond. Magnifique !
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

A la fois intime, personnel et ouvert vers les autres sans aucune restriction, ce voyage sans frontières est empreint [du] talent et [de l'] humanisme de Berberian. En toute simplicité.
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Comment naissent les arbres



Une question sans ponctuation, je suis sûre que chacun d’entre vous a une idée comment naît un arbre. Mais ici, Charles Berberian nous propose une réponse poétique et symbolique.



Aux éditions lamartiniere.jeunesse . Cet album m’a tout de suite interpellé par sa couverture verdoyante et les personnages aux contours nets qui contrastent avec une forêt qui déborde. On y reconnait une mère et son fils ainsi qu’un chien et un petit oiseau rouge. Enivrez-vous de cette odeur de mousse, d'arbre et de sous-bois, écoutez ce fond sonore de gazouillis, de bruissement de feuilles prenez le temps d'apprécier le souffle du vent dans les feuillages et sur vos visages ...



A mi-chemin entre l’album et la Bande-Dessinée, on déambule dans de superbes pleines pages tantôt colorées, tantôt laissées en noir et blanc. Les dialogues sont insérés dans des bulles. L’histoire est simple, d’un premier abord, nous nous promenons en compagnie de ces deux personnages à travers une forêt à la végétation luxuriante.



Mais, l’histoire est en réalité plus complexe, la mère porte un petit arbre en terre et nous comprenons qu’elle recherche un endroit pour le planter. Les questions du garçon nous amènent sur la piste, le parallèle entre la symbolique de l’arbre comme s’élevant vers le ciel tout en déployant ses racines dans la Terre. L’arbre est souvent le symbole des êtres chers perdus, d’une perpétuelle évolution. Symbole de la vie son cycle fait écho à la mort et à la renaissance. Tout en équilibre, l’arbre relie la terre au ciel. Quoi de plus naturel que de planter un petit arbre à la mort d’un proche ?



Et quand je vous dis qu’il symbolise aussi la vie, mon père, dans le Jura plante un arbre à chaque naissance, j’ai pour ma part un superbe Tilleul, ma sœur un sapin qui est bien immense aujourd’hui et ma fille un mirabellier.



La balade est agréable, les dessins envoûtants, je ne peux que vous recommander cette jolie lecture dans laquelle chacun pourra probablement y trouver un sens car ce que j’apprécie dans cet album c’est aussi cette simplicité qui laisse libre court à notre imagination.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

On doit notamment à Charlotte Perriand (1903-1999), architecte et designeuse française, de nombreux meubles – la bibliothèque Nuage, le Siège pivotant, la Chaise longue pivotante… – et la construction de la station de sports d'hiver des Arcs, en Savoie.



Le bédéiste Charles Berberian a, ici, choisi de relater son premier voyage au Japon. En 1940, elle est en effet invitée là-bas par le ministère du commerce et de l'industrie en tant que conseillère pour l'art industriel nippon. De cette expérience naîtra par exemple un fort intérêt pour le bambou.



Cette bande dessinée fait aussi le portrait d'une femme travailleuse et indéboulonnable, avec les pieds sur terre.



Une jolie façon de découvrir cette artiste française qui a été, dans sa jeunesse, le bras droit de Le Corbusier pendant presque dix ans.

Aujourd'hui, je suis enchantée de partager avec vous mon coup de cœur pour cet album jeunesse. Préparez-vous à plonger dans une douce discussion entre un jeune garçon et sa maman, centrée sur la vie et la nature. Prêt.es ? Partons ensemble pour une balade magique !



Avec finesse et sensibilité, l'auteur nous offre une véritable déclaration d'amour à la nature en créant une atmosphère douce qui nous enveloppe dès les premières pages. On se laisse emporter par les questions du jeune garçon, ses interrogations sur le monde végétal et la naissance des arbres.



Les illustrations sont tout simplement superbes ! On retrouve souvent en face à face une illustration à la plume en noir et blanc, comme un croquis délicatement esquissé, et une autre en couleurs, réalisée à l'aquarelle, qui nous enveloppe de sa douceur. J'ai particulièrement apprécié ces contrastes visuels. Et devinez quoi ? Un petit oiseau rouge est là pour nous accompagner tout au long de cette jolie histoire, tissant un fil invisible entre les pages.



Cσɱɱҽɳƚ ɳαιʂʂҽɳƚ ʅҽʂ αɾႦɾҽʂ est bien plus qu'un simple album jeunesse, c'est un voyage poétique qui nous rappelle l'importance de prendre le temps d'observer la beauté qui nous entoure. Une véritable ode à la nature, à sa magie et à sa capacité à nous émerveiller. Un livre à lire et à relire, seul ou en famille, pour se reconnecter à notre lien profond avec le monde naturel.



Si vous cherchez une lecture à la fois apaisante et inspirante, je vous recommande vivement de découvrir cet album. Il vous transportera dans un univers où la curiosité se mêle à la tendresse, où chaque page révèle un trésor à contempler. Laissez-vous envoûter, vous ne serez pas déçu.es !

Une intégrale qui se lit d'une seule traite, avec une belle continuité de narration et de ton, dans les pas d'un écrivain trentenaire qui est un peu en errance dans sa propre vie. Les personnages sont nets et bien caractérisés, on les suit facilement d'une époque à l'autre. Les "états d'âme" et incertitudes diverses de cette tranche de vie sont très bien rendus, trentenaires parisiens en proie à un vertige existentiel lorsqu'on évoque un engagement ... mais assumant néanmoins les enfants des autres ;-)

Le dessin est très agréable aussi, les couleurs contribuant également très bien aux différentes ambiances.

"Bienvenue à Boboland", BD empruntée au hasard à la bibliothèque...

J'ai tourné les pages avec une certaine perplexité en découvrant les premières scènes. Elles n'avaient pour moi aucun intérêt et dégageaient même un certain caractère grossier (l'histoire comme le dessin). Après hésitation, j'ai finalement décidé de poursuivre la lecture.

Qu'en dire ? Quelques rares histoires m'ont semblé plus intéressantes, voire décapantes sur le fond et je me suis sans doute un peu habituée au graphisme. Cependant, dans la majorité des scènes, "Bienvenue à Boboland" dresse le portrait de Parisiens riches, égoïstes, irrespectueux ou mal intentionnés, bêtes et/ou méchants qui préfèrent le profit à toute valeur humaniste. Et le bobo dans tout ça ? Le débat est ouvert et ça me laisse pensive.

Et si cette BD se voulait humoristique, je suis complètement passée à côté.

C'est rare que j'accroche aussi peu à une BD. La couverture me plaisait, mais c'est sans queue ni tête - j'ai appris à la fin que c'était en fait une collection de strips parus dans un magazine. Lecture rapide mais j'aurais mieux fait de laisser dans les rayonnages de la médiathèque...

L’auteur né à Bagdad oscille entre le récit intimiste et le conte moral, interroge les questions de postérité, d’héritage et de la mythologie même. Mais sans jamais ennuyer, grâce à des dialogues bien tournés, des séquences équilibrées et un dessin hypnotisant, charnel, tout en clair-obscur bleuté, comme dans un rêve au crépuscule qui ne prendrait jamais fin. Une belle réussite.
Lien : http://www.bodoi.info/les-am..

Au-delà de l’intérêt historique/ mythologique du récit, au-delà de l’intérêt de son insertion dans le contexte des collections du Louvre, cet album se lit pour lui-même, pour ce qu’il est : une épopée graphique et poétique !
Lien : https://www.actuabd.com/Les-..

Que les nostalgiques de Monsieur Jean soient rassurés: Charles Berberian n'a jamais vraiment perdu de vue le héros du quotidien qu'il avait créé avec son ancien complice Philippe Dupuy.
Lien : https://focus.levif.be/cult..