Citations de Charles Exbrayat (869)
On ne se débarrasse pas aisément d’un amour qui vous tient au cœur depuis si longtemps.
Je crois que le métier, c’est comme l’amour, il faut avoir confiance dans l’autre quand il s’agit d’amour, en soi lorsqu’il est question de métier. Je n’ai plus confiance en moi.
Mieux vaut un coupable qui échappe au châtiment qu’un innocent injustement frappé.
Il n’est pas besoin d’être parent d’une victime de l’injustice pour combattre l’injustice… et connais-tu quelque chose de plus injuste que d’être assassinée à vingt-cinq ans ? Connais-tu une plus grande injustice que d’entendre les gens traiter cette mort avec insouciance sous prétexte que la victime était pauvre et son meurtrier riche ?
Tu devrais être à la tête d’un service important. Tu es né pour diriger, non pour exécuter.
— J’ai trente-trois ans… bientôt trente-quatre…
— Quelle importance ! Tu peux devenir très vieille, avoir des cheveux tout blancs, des fausses dents et marcher courbée en deux, pour moi tu seras toujours Elisabeth.
Oubliant l’horreur du crime, on ne songeait qu’à la caste, qu’il fallait protéger du scandale. L’opinion publique ne devait pas connaître cette faille dans le bloc de la bourgeoisie. Une histoire qu’on réglerait entre soi, entre gens comme il faut. Bien sûr, on plaignait Katherine, mais, enfin, son importance humaine ne s’avérait pas telle que, pour la venger, on dût sacrifier l’ordre établi. Tous ces hommes riches, aux situations puissantes, jouissaient d’énormes influences.
Un vieux ,bougre qui n’en fiche plus une secousse, un crétin qui, sous prétexte que sa petite amie lui en préfère un autre, accepterait sans doute avec joie la perspective d’une guerre atomique, et un idiot qui s’imagine être le premier à avoir découvert l’amour ! Pendant ce temps, les truands de tout poil se la coulent douce et doivent se foutre de nous en jouant à la pétanque !
Tes histoires avec les Corses, elles me regardent pas... Chacun voit midi à sa porte, et moi j’ai rien à voir avec Saliceto et ses hommes... On s’ignore. A mon âge, je préfère continuer à les ignorer.
Il n’y a pas d’âge quand l’honneur est en jeu !
On ne court pas le risque de se présenter à la douane quand on a un million de bijoux volés sur soi.
Un meurtre n'est pas une plaisanterie, monsieur le comte... On y risque sa tête et j'ai la faiblesse de tenir à la mienne.
N'oubliez quand même pas qu'un franc suisse vaut pas mal de zlotys !
Les enfants des diplomates ont la permission de fréquenter, de jouer, voire de flirter avec les enfants des banquiers. On est entre gens du même monde.
Il est impossible d’envoyer quelqu’un devant les Assises sans preuve concrète.
Il n’est rien de pire que les questions auxquelles il n’y aura jamais de réponse.
Les hommes vont dans la Lune, sont au courant de ce qui se passe dans l’infiniment petit, mais ils sont aussi totalement incapables de comprendre ceux qui vivent auprès d’eux que leurs ancêtres de l’âge des cavernes.
La nuit peut-être, dont le silence impressionne et laisse croire que sont réels les dangers que le jour on prenait pour fruit de l’imagination.
Depuis qu’il y a des hommes et des femmes sur cette terre, ils ont sans cesse cherché à se libérer les uns des autres.
Ce n’est pas en fréquentant les gens normaux ou bien installés dans la société qu’on apprend beaucoup sur la nature humaine.