Cheryl Strayed

un livre magnifique : un vrai coup de poing dans un petit monde douillet !

Dans « Wild », Cheryl nous emmène sur le PCT, le Pacific Crest Trail, un sentier de randonnée qui s’étire du Mexique au Canada. Elle n’en fera qu’une partie, une partie qui représente malgré tout plus de 1600 km. Une randonnée pour laquelle elle n’est absolument pas préparée mais dont elle a besoin pour se retrouver et se recentrer à un moment difficile de sa vie.



J’ai été émue par cette histoire et je pourrais facilement avoir le même genre d’envies : tout plaquer pour partir, me lancer dans un projet fou, partir seule avec moi-même, pour apprendre à me connaître, pour ENFIN me trouver et avoir le temps de réfléchir.



La différence entre elle et moi ? Elle a osé !



Mal (voire pas) préparée, des chaussures trop petites aux pieds, un sac bien trop lourd pour elle, mal renseignée sur le parcours et les conditions météo. Bref, une randonnée à l’arrache !



Pourtant on comprend très vite ce besoin qu’elle a de partir. De s’éloigner. De fuir en quelques sortes.



Pendant qu’elle commence sa randonnée, elle nous livre ses souvenirs. Des moments qui nous transportent dans son passé et qui expliquent sa douleur présente. Une douleur invisible qui semble bien plus intense que l’état de son corps et de ses pieds.



Alors on part avec elle, on la suit. Non. On l’accompagne. On tremble pour elle. J’ai eu envie de me faire la plus petite possible pendant ma lecture, comme si ma « présence » pouvait être un poids supplémentaire à balader.



« Wild » est un récit sans peur mais avec beaucoup d’humilité et de sagesse. Un récit qui se perd entre passé et présent. Un récit qui évoque l’importance que certains événements ont pour une personne. Un récit où certains événements se révèlent finalement plus destructeurs que l’on aurait imaginé.



À travers ses paroles, ses phrases et ses mots, Cheryl Strayed nous emmène en voyage. Parce qu’entre les souvenirs douloureux et les ampoules aux pieds, elle réussit à nous faire rêver en nous permettant d’imaginer les paysages qu’elle contemple.



Le seul petit bémol que j’ai trouvé au livre c’est cette alternance passé / présent dans laquelle je me suis beaucoup perdue au début. Parce qu’elle nous raconte son histoire en même temps qu’elle marche, parce qu’elle évoque des souvenirs « en vrac », parce qu’elle intègre son passé au paysage et nous le livre comme si on était à ses côtés, comme une confidence que l’on ferait à quelqu’un qui marcherait à nos côtés.



Une force d’avancer, un désir de comprendre, une envie d’aller mieux ou tout simplement une fuite pour oublier, à travers son histoire, Cheryl Strayed donne envie de changer, d’ouvrir les yeux, de ne garder que ce qui est important et indispensable. De faire le tri et le vide, de se laisser la possibilité de se tromper de chemin pour finalement accéder au bonheur et comprendre l’importance du moment présent.


Lien : http://vudemeslunettes.fr/20..

Après avoir traversé une période difficile de sa vie – décès de sa mère dû à un cancer des poumons, divorce avec l’homme avec qui elle a partagé 7 ans de sa vie et auquel elle est très attachée malgré plusieurs infidélités, dépendance à l’héroïne – l’auteur, Cheryl Strayed, décide à 26 ans de parcourir le « PCT », The Pacific Crest Trail (chemin des crêtes du Pacifique) : un sentier de randonnée qui s’étend de la frontière mexicaine à la frontière canadienne, en longeant neuf chaînes de montagne.

Cette idée lui est venue après avoir parcouru la 4ème de couverture d’un livre en faisant la caisse d’un magasin, alors qu’elle n’a jamais pratiqué la randonnée.

Son objectif est de marcher 100 jours, près de 1800 km, pour retrouver celle qu’elle avait été autrefois, devenir la femme qu’elle voulait être.

Wild est un roman autobiographique passionnant. L’auteur évoque au fil des pages sa progression dans sa randonnée, sa découverte du paysage, ses émerveillements, ses difficultés d’adaptation à la neige, à la sécheresse, ses craintes des animaux, ses souffrances physiques, son hésitation à poursuivre, ses rencontres mais également des souvenirs de faits marquants qui l’on construite, qui l’on poussé à partir, ses doutes sur ses choix de vie… un peu comme les idées que l’on peut avoir successivement en tête lorsque nous faisons nous même une randonnée…

Ces obstacles, dus essentiellement au manque d’expérience et de préparation pour ce type de randonnée, qu’elle réussit à surmonter et les échanges avec ceux qu’elles rencontrent sur le sentier lui permettent de faire le point sur sa vie.

Au bout de près de 500 pages, nous avons parcouru avec elle tous ces kilomètres tout en faisant nous-même un travail d’introspection.

J'ai mis un peu plus de temps que ce que je pensais pour finir ce roman.

Peut-être parce que j'ai failli l'abandonner quelque fois. Peut-être parce que j'étais tellement dans la tête de Cheryl que ce roman était devenu mon PCT à moi, ma randonnée de la mort.

Comme elle, j'ai un peu paniqué à certains moments, j'ai gloussé de plaisir, j'ai poussé des petits "Oh non!" qui m'ont fait me tortiller sur mon canapé et ont soulevé quelques interrogations auprès de mon fiancé. Et puis à d'autres, je n'en pouvais plus, je n'en voyais pas le bout.

J'ai vraiment vécu l'histoire à 100%. A la fin du roman, j'étais même persuadée du bienfondé de la thérapie des pieds ruinés. J'étais presque prête à m'acheter un monster et des chaussures de rando pour m'enquiller 1700 km dans les montagnes.

Ce livre dont j'avais compté les pages à certains moments, je ne voulais plus qu'il se referme.

A mi parcours, lors d'une conversation avec mon homme, je me suis entendue comparer Into the Wild et Wild, arguant que le récit de Cheryl dégageait moins de passion que Jon Krakauer n'en exprimait. J'avais tout faux. La passion de Cheryl, elle arrive à mi-chemin, quand elle se déleste enfin de son processus d'introspection, de sa douleur, de ses peines, pour ne plus faire qu'avancer et s'extasier de la beauté de la nature, du bonheur de ses rencontres.

Il y'a de la passion dans ce roman autobiographique, il y'a beaucoup de tendresse aussi envers ce qui fut probablement la plus grande aventure de la vie de Cheryl Strayed.







A ceux qui s'interrogeraient sur les différences entre Wild et Into The Wild, je répondrais ceci :

Wild est un roman autobiographique écrit de la main de l'héroïne.

Into The Wild est une enquête approfondie et plus ou moins romancée écrite par un journaliste passionné de Christopher McCandless.

Wild traite plus du dépassement de soi, et d'un désir d'introspection que d'une volonté de rupture avec la société de consommation et d'un rapprochement de la nature tel que décrit dans Into The Wild.

Et pour terminer : Wild = femme / Into the Wild = homme
Lien : http://sakalivres.over-blog...

J'ai commencé ce livre en m'attendant à un récit d'aventure, teinté de dépassement de soi, de découverte intime, ...

J'ai été relativement déçue. J'ai trouvé ce livre un peu longuet, je n'ai pas été émue plus que ça (je ne suis pourtant pas un cœur de pierre !). Les 10 dernières pages sont belles, c'est vrai, mais tout le reste du bouquin m'a laissée assez insensible, désolée... !

Je n'ai pas vu le film, je le verrai peut-être à l'occasion.

Je mettrai 3,5 étoiles, plus pour l'exploit que l'auteur a réalisé que pour le récit en lui-même. J'avoue que bien que l'histoire telle qu'elle est racontée m'a déçue, la réalisation de cette marche est en soi remarquable !

Repéré de longue date, j'attendais la sortie en poche. Magnifique ballade dans les rocheuses américaines, et poignant témoignage de la souffrance de cette magnifique auteure, dont la quête du bonheur est parsemée de nombreuses difficultées. Mais quelle force de caratère. Exemplaire !

Depuis Mange, Prie, Aime, j’adore lire ces récits de quête où des femmes vont jusqu’au bout de leurs limites, voire même au-delà, pour retrouver le goût de vivre. Mais je ne m’attendais pas à ce que Wild me tienne en haleine à la manière d’un roman plein de suspense, ni à ce qu’il me rappelle la leçon de confiance et de lâcher-prise que j’ai reçue lors de mon voyage en Inde en 2017.



Cheryl Strayed a autant de talent que d’humour ; il n’en faut pas moins pour rendre captivante cette expédition mal préparée qui n’aurait pas dû aboutir. Après la mort de sa mère, l’effondrement de son mariage et une addiction au sexe et à l’héroïne, tout cela avant ses 25 ans, l’autrice se lance avec beaucoup de naïveté et peu de connaissances dans une randonnée de trois mois sur près de 2000 kilomètres. Dès les premières pages, elle nous met dans l’ambiance en racontant comment elle perd l’une de ses chaussures de randonnée, qui tombe dans le vide alors qu’elle s’était déchaussée le temps d’une pause. Le procédé est habile : d’emblée, elle nous prévient qu’elle est maladroite et inexpérimentée, puis elle nous ramène à l’élément déclencheur de sa quête, la mort de sa mère, en nous laissant nous demander, pendant des pages et des pages, comment elle s’en est sortie seule dans la forêt sans ses chaussures de rando. Un vrai page-turner, je vous dis.



Cheryl nous raconte comment, pour survivre au deuil brutal qui la frappe, elle se perd dans les bras de nombreux coups d’un soir, précipitant ainsi la fin de son mariage avec Paul, un garçon qu’elle aime énormément, mais qui ne peut combler le vide laissé par sa mère, (et déjà creusé en amont par l’abandon de son père quand elle était enfant). Elle noue ensuite une relation avec un toxicomane qui la plonge dans l’enfer de l’héroïne. Elle tombe enceinte, avorte et décide de reprendre sa vie en main ; ayant découvert par hasard l’existence du « Pacific Crest Trail », un sentier de grande randonnée qui traverse la Californie, l’Oregon et l’Etat de Washington, depuis la frontière mexicaine jusqu’à la frontière canadienne, elle se lance à corps perdu dans ce projet d’expédition.



D’entrée, c’est mal parti : son sac à dos est beaucoup trop lourd et ses chaussures un peu trop petites. Très vite, elle a les pieds en sang et la peau à vif à sous ses vêtements à cause du frottement des lanières du sac. Malgré tout, elle persévère, grâce à sa propre résilience, d’une part, mais aussi au fil des rencontres qui vont émailler son parcours. Il y a ces gens qui lui viennent en aide spontanément et qui lui fournissent parfois un abri et un repas. Il y aussi les autres randonneurs avec qui elle finit par former une véritable communauté. Il leur arrive de faire un petit bout de route ensemble mais, le plus souvent, ils se retrouvent aux points de ravitaillement où ils font des pauses de plusieurs jours. C’est la richesse de ces rencontres humaines, ainsi que la communion avec la nature et avec elle-même, qui vont permettre à Cheryl d’affronter enfin son deuil et de pardonner à sa mère d’être partie si tôt. (Elle est décédée d’un cancer à 45 ans.)



Au-delà de l’humour et du suspense qui m’ont agréablement surprise, j’ai été infiniment touchée par cette expérience du deuil, qui a bien sûr résonné très fort en moi. Et je me suis remémorée aussi, tout au long de ma lecture, la manière dont j’ai choisi, lors de mon voyage en Inde, de ne pas tout planifier, de me laisser porter et de faire confiance à de parfaits inconnus. Je me suis souvenue de la richesse de ces rencontres et j’ai pu mesurer, à travers le récit de Cheryl et à travers ma propre expérience, que les humains sont beaucoup plus altruistes et bienveillants qu’on ne veut bien le croire. Bien sûr, le danger existe et les mauvaises rencontres sont possibles, comme en atteste un passage de Wild. Mais l’entraide et la générosité sont deux qualités humaines très fortes, et c’est vraiment frappant dans le livre.



Vous l’aurez compris, Wild est une belle leçon de vie qui redonne foi en l’humanité, et c’est aussi un récit qui devrait plaire aux amoureux.ses des grands espaces et aux amateur.ice.s d’aventures un peu extrêmes. Bref, une réussite sur tous les plans, et un vrai coup de cœur !


Lien : https://aujourdhui-je-maime...

Un vrai coup de cœur, alors que j'avoue avoir commencé à lire avec mes a priori sur cette américaine qui partait randonner, seule, après avoir tout plaqué. C'est une histoire vraie.

Cheryl Strayed, c'est le nouveau nom qu'elle a choisi après son divorce, vend tout ce qu'elle possède pour acheter de quoi survivre, et s'étonne que tout tienne dans son sac (même s'il est très lourd !).

Elle nous raconte son chemin, récit entrecoupé par des chapitres de sa vie. Sans jamais se positionner en victime, elle utilise son expérience comme une thérapie. Sa belle écriture est transparente, honnête. Elle nous dit tout, littéralement, de ses rapports à la mort, à la famille, à l'argent, aux hommes...

Elle lit beaucoup, ce qui m'a donné envie de lire les livres cités, je les rajoute à ma liste ! Par contre, pour s'alléger, elle brûle les pages au fur et à mesure qu'elle les finit !

Belle symbolique néanmoins, pour cette femme qui ne perd jamais sa soif de vie, et qui se nourrit d'expériences et de lectures.

Quel périple ! Quelle aventurière ! On suit le parcours de Cheryl sur le PCT sauvage et risqué, enneigé et niché au cœur de montagnes vertigineuses. De la douleur enfouie en soi à la douleur physique, de l'abnégation, du repli sur soi... Pour essayer de comprendre, de se comprendre, pour essayer d'appréhender la vie somme toute semée d'embûches pour chacun d'entre nous. Une randonnée narrative qui ne s'essouffle pas, qui donne envie de se dépasser au côté de l'héroïne. Très beau roman.

Voilà une des rares fois où j'apprécie de lire un livre APRÈS avoir en vu l'adaptation cinématographique. Adaptation qui, soit dit en passant, est vraiment très très bien réussie et relativement fidèle au récit.



Concernant Wild (lu en VO), je suis subjuguée par la qualité d'écriture. On est sur le trail avec Cheryl et aussi dans ses souvenirs et dans son cœur. Elle s'ouvre sans détour, avec honnêteté. Je me suis sentie proche d'elle comme si c'était une amie de longue date.



Son mental la porte quand son physique ne le peut plus. C'est une belle leçon de vie.



J'ai terminé le livre avec un frisson et une larme à l'oeil. Et comme une envie de m'engager à mon tour dans une aventure similaire.

En 1995, Cheryl Strayed a parcouru 1 700 kms sur la Pacific Crest Trail. Elle a rapporté son expérience dans un roman, Wild. Ma lecture de celui-ci m'a fortement marquée, alors que je débutais moi-même dans la pratique de la randonnée. Dans Le chemin du beau, Cheryl Strayed compile différentes déclarations qu'elle a faites ou écrites depuis cette expérience. J'ai été quelque peu déçue par ce recueil. Si quelques citations sont inspirantes, d'autres sont bancales (la faute à la traduction ?) et beaucoup sont des phrases bateaux, sans profondeur ni originalité. Mais comme la littérature est affaire de vécu et de sensibilité, d'autant plus dans le cas de citations, d'autres lecteurs seront-ils plus réceptifs que moi.

Impressionnants, la volonté et le courage de Cheryl, pour parcourir ce GR des Rocheuses. Des rencontres inattendues et réjouissantes (presque toutes), des paysages somptueux.

J’ai bien aimé ce roman. Il m’a permis de m’évader pendant cette semaine. On y découvre les paysages du Pacific Crest Trail aux États-Unis et comment, cela n’a pas été facile a réaliser tant physiquement que psychiquement.

D’une grande simplicité, d’une grande humanité, pour nous rappeler que nous sommes une petite chose au milieu d’un tout, que la vie Est aussi belle et généreuse .

C'est le genre de livre qui vous pousse à l'aventure, qui vous donne un coup de pied au derrière.



En résumé, c'est l'histoire d'une jeune fille, Cheryl Strayed, avec une vie et un passé compliqué, qui se lance dans une longue randonnée sur le Pacific Crest Trail ( Etats Unis ) sans entrainement ni trop de connaissance sur la randonnée. Elle va de galère en galère, de rencontre en rencontre pour finir complètement changé au bout de ce périple.



On suit son aventure presque jour après jour. En lisant ce récit, on a l'impression de faire parti du voyage, de ressentir ses émotions, ses joies, ses peines, sa douleur face à l'inconnu, etc.

Quand on ressent l'énergie qu'elle dépense et cette envie d'arriver au bout, on ne peut que l'applaudir et avoir un certain respect envers elle.



Ce récit peut être un moteur, une motivation pour toute personne hésitant à se lancer dans une longue randonnée. Avec un peu plus de préparation de préparation physique et technique. Ce qui aidera assurément à arriver au bout. Ensuite, c'est le mental qui est important. Et dans ce récit, nous voyons que malgré les épreuves, tant que le mental est là, le corps suivra et le dépassement de soit sera une réelle fierté vis à vis de soi même.



Bref, j'ai beaucoup aimé cette lecture et je vous la recommande vivement !

A seulement 26 ans, Cheryl est une femme brisée, vivotant sans plus aucun repère depuis le décès prématuré de sa mère adorée 4 ans plus tôt.



Cheryl, c'est cette femme volontaire et pleine d'espoir qui pour mettre un terme définitif à son autodestruction et redonner un sens à sa vie décide un jour de partir seule à l'assaut du Pacific Crest Trail, un sentier de randonnée de 4280 km de long reliant le Mexique au Canada à travers 9 chaînes de montagnes et 3 États de l'Ouest américain.



Cheryl, c'est cette femme totalement inexpérimentée mais ô combien courageuse et déterminée qui endurera d'incroyables souffrances physiques, ployant sous le poids hallucinant de son fidèle et unique compagnon -un sac à dos portant le doux nom de Monster.



Cheryl, c'est enfin cette femme touchante, attachante, admirable et forçant le respect qui se surpassera pour aller au bout d'elle-même et finalement trouver la rédemption.



Je dois être l'une des dernières personnes à avoir lu ce puissant et magnifique récit de vie mais si parmi vous certain.e.s ne l'auraient tjrs pas découvert, alors foncez tête baissée et yeux fermés!

Je m'étais dit que le récit d'un voyage sur le parcours du Pacific Crest Trail pouvait être intéressant au moment de cette période: l'automne.



Il faut savoir que cette histoire est un peu particulière: vous l'avez vu, j'ai utilisé le mot témoignage juste au dessus, c'est parce que l'auteur du roman est le personnage principal! L'auteur raconte sa propre vie, son propre voyage sur ce chemin difficile qu'est le PCT, à un moment où elle avait décidé que sa vie ne devait plus partir à vau-l'eau.

De fait dans ce récit, en plus du voyage, on a donc des morceaux de sa vie, elle nous raconte comment sa vie est partie en l'air, du décès de sa mère au divorce en passant par la drogue.

C'est un récit fort et difficile par moment; ce qui fait que j'ai eu un peu de mal à accrocher à ma première tentative de lecture. A vrai dire ce qui m'intéressait c'était le voyage, je voulais voir du paysage, je voulais me retrouver dans la grandeur de la nature, je voulais le silence et l'absence de vie humaine. La vie de Cheryl n'a clairement pas été facile et de fait elle a fait des choix tout aussi difficiles et parfois même inconscients ! Et je n'ai pas beaucoup aimé ces parties là...



Je ne vais pas m'appesantir sur ces parties puisqu'il faudra les affronter par vous-même ! J'ai de fait arrêté le bouquin pendant plusieurs mois et je l'ai repris il n'y a pas très longtemps, plus par défi que par véritable envie. Disons qu'en ayant fini un bon roman feel good, j'étais plus disposée à aller au bout des choses et terminer ce roman que je n'avais jamais fini xD

Je n'aime pas ne pas finir des livres... Cette reprise a été meilleure que je le pensais. J'ai retrouvé des paysages grandioses, la traversée difficile, le combat contre chaque kilomètre et ça faisait du bien.



Cette fois, j'ai eu moins de mal avec les tranches de vie de Cheryl, la seule chose qui m'a dérangée c'est cette façon maladive de penser aux hommes. D'y penser sexuellement. Parce que oui, une femme seule, depuis plusieurs semaines, sur une randonnée difficile, doit forcément manquer de sexe et coucher avec le premier venu. Bon, j'exagère parce que ça n'arrive pas à chaque fois qu'elle rencontre un gars (de coucher avec) mais elle y pense à CHAQUE FOIS et ça m'énerve u_u

Y'a des contexte où ça se justifie... mais là... je trouve ça énervant, déplacé...



De fait, je garde un avis mitigé... J'ai à la fois aimé l'histoire du voyage et pas aimé l'histoire de Cheryl. Bon, après, voilà, c'est son histoire, elle est comme et ce voyage lui a permis de se retrouver mais voilà...
Lien : https://leboudoirbibliothequ..

Roman autobiographique où Cheryl nous explique les raisons qui l'ont amenée à prendre le chemin des crêtes du Pacifique et à parcourir quelques 1800 km dans des conditions parfois excessives.

Ce récit est aussi un récit initiatique qui montre combien le poids de la vie - ici symbolisé par Monster, son sac à dos - est parfois très lourd à porter et c'est au fond de soi que l'on doit aller chercher les clés pour l'alléger.

Il nous montre aussi combien on s'attache à certaines choses qui ne sont tout compte fait que superflues et que l'essentiel est à porter de main mais que l'on est aveugle consciemment ou non.

En tant que randonneuse, mais de niveau nettement moindre, ce livre a trouvé écho et m'incite encore plus à prendre mes godillots pour un long périple en solitaire.

Quelle expérience. Quel courage. On se pause tous la question, l’aurait on fait? Pour ma part, même à la croisée des chemins dans ma vie, je n’aurais pas eu le courage de partirseule pour me retrouver.

J ai adoré. Un beau livre sur le cheminement (au sens propre comme au figuré ) d une jeune adulte un peu perdue un peu seule mais qui se lance un défi.

Pour les amoureux de la Nature (humaine et végétale). Un vhouette moment de lecture...inspirant !