Chris Loseus

Cette naissance était un pied de nez au programme des gouvernements devenus fous !

Je ne suis pas familier avec la religion, je n'ai jamais lu la Thora, le Coran, la Bible....
mais d'une certaine façon, j'ai prié.... et je pense avoir eu un coup de main.

Il y a que vous contrôler plus rien Général. Il y a que vous êtes plus naïf que Burk...
Vous n'êtes plus rien... Plus rien du tout.

- Votre homme vous a sauvé la vie. Dieu s'il existe, lui en a donné la force.

Que dalle, on nous a dit que dalle, comme à vous ! On nous a promenés...

Ecoutez je n'oblige personne à me suivre... Je sais où aller... Mais "sécurité" ne veut plus rien dire aujourd'hui.

- La terre y sera encore exploitable.
- Beaucoup plus qu'ailleurs.

La dernière émotion qu'il connut sur terre, fut l'amour qu'il portait à sa famille mêlé à l'inquiétude de les laisser livrés à eux-même.

Le taux de radioactivité était remonté un peu par rapport à la forêt, mais il était bien en-dessous de celui qui régnait en ville.

Il y a une zone pratiquement vierge au Canada, le taux de population y est très faible.

Deux mille cinq cent avions prêts à décoller pour éliminer définitivement toutes les villes américaines.

Huit ans qu'il attendait ce moment, pour ne pas dire toute une vie. Aux dernières nouvelles Burk était éjecté, le pouvoir lui revenait. C'était lui qui avait mené à bien ce foutu projet XXXU après tout, lui et Klush.

L'avenir était un grand point d'interrogation, elle avait de quoi tenir quelques temps, et après ?

Il pensait bien-sûr à sa femme, ses enfants, mais tout n'était peut-être pas perdu. Ilnrestait une chance, oui, une chance minime, mais une chance quand même qu'ils soient en vie.

Et puis il y avait Burk, Sacha, Tristan, et d'autres êtres humains chanceux que la vie avait décidé de préserver....

- Votre devoir général Burk c'est d'exécuter mes ordres, et je me fiche de vos états d'âme !

- Je suis un être humain ! un foutu être humain avec ses tripes et ses idées...

Aujourd'hui était une renaissance, et le monde nouveau qui s'ouvrait à elle n'était pas riant.

Tout semblait si parfait, les vacances approchaient pour lui aussi, ils allaient se retrouver et profiter ensemble de trois semaines sous le soleil provençal. Sauf que ça n'arriveraient pas... Que dans quatorze jours, ils ne se retrouveraient pas.