Citations de Chris Loseus (119)
En y repensant avec le recul, il y avait déjà eu quelques signes, rien de bien concret, le genre de choses que
l'on ressent et qu'on oublie très vite. Une sensation, l'impression qu'un objet n'est pas à sa place, que
quelqu'un vous observe derrière votre dos.
Mais qu'y avait-il à savoir, bon sang ? Qu'est-ce que Mike avais bien pu cacher ?
Il ne porte claqua.
– Jenna !!!
Elle reconnut tout de suite la voix. Son cœur se serra.
Une rencontre hasardeuse, une disparition soudaine, un contrat écrit puis emporté, puis remis avec
avertissement sur son contenu. Puis le vol chez elle de ce même contrat.
Un drame allait s'y passer, elle le sentait, mais juste avant elle pouvait encore sentir le calme qui précède la tempête.
Quelle idiote ! Comment avait-elle pu être aussi naïve ? Quel manipulateur, quel salaud ! Elle lui avait
tout donné, et lui n'avait fait que jouer.
On aime ce qui est rationnel, on ne vit qu'avec çà, des choses rationnelles, et ce qu'elle craignait était complètement irrationnel.
Ma tête est pleine de souvenirs que je me repasse sans cesse comme un vieux film. Mais ça n’en est pas un. Ces images, ces paroles, nous appartiennent à tous deux. Ce sont des moments à nous, ils font partie de notre histoire.
Le temps n'avait plus compté, elle buvait ses paroles, appréciait chacun de ses gestes, chacune de ses mimiques, se sentant complice d'un étranger. Jamais elle ne s'était sentie aussi attirée par un homme.
Nous sommes entre gens civilisés tout de même ! C'est ça, entre gens civilisés. Elle hurle comme une démente, te traite de rapace, mais on reste quand même entre gens civilisés !
Espérance !!! Oui, c'est ça... Elle était la première de cette nouvelle ère. Ils allaient recommencer, rebâtir, ensembles, soudés, avec des nouvelles valeurs,
s'entraider, éduquer la nouvelle génération.
Comment aurait-il pu savoir qu'ils étaient les seuls à être allé au bout du projet ! Que les plus grandes nations s'étaient protégées.
Il ne pouvait pas savoir et pourtant !
Le monde avait basculé en quelques heures. Des millions d'êtres humains devaient errer, perdus, sans informations. Les soldats, il le savait, accompliraient leur travail lentement, les éliminant un par un, jusqu'à ce qu'ils disparaissent tous.
Que tout le monde doit apporter sa participation. Et que celui qui n'est pas d'accord doit se débrouiller seul. Et que s'il devient un parasite, ben, on n'a pas le choix. S'il commence à voler ce qui a été produit par la communauté, il faut le tuer.
- Ca veut dire que quelqu'un a réussi à nous localiser ! Je ne sais pas comment, mais.....
Les filles aménageaient la cave de façon à pouvoir y vivre décemment quelques jours.
Ils se tenaient assis côte à côte dans l'hélico, face au couple français.
- Vous devez vous débarrasser d'une bonne partie de votre population....
Le français prit une mine faussement intéressée.
- Oui, oui.... Nous en avons déjà parlé.
Dans quelques jours ils allaient jouer la vie de l'humanité, assurer sa pérennité. Dans quelques jours ils seraient tous fixés.
- Exact ! Renchérit Hamilton. Un seul homme enfermé dans cette salle pourrait dominer le monde. Prendre le pouvoir.
- Je viens de vous sauver la vie Burk !
Cette voix ! cette putain de voix ! Même avec un masque à gaz il la reconnut.
- Hamilton ?
- Oui Burk.... Vous alliez vous faire descendre comme le dernier des bleus... vous et vos copains.