Chris Loseus

Merci aux éditions IFS pour l'envoi de ce livre et la découverte de cet auteur.



* Je voudrais vous parler tout d'abord de cette couverture que je trouve intriguante avec ses 2 possibilités de visuel : celle d'un cercueil blanc entouré de parapluies noirs et d'un rouge ou si l'on regarde la couverture d'un peu plus loin, un point d'exclamation, ce qui pousse à la curiosité et à nous interpellé sur l'histoire que nous allons découvrir.



* Ici nous allons suivre Heather, scénariste d'une série a succès qui va être frappé par un très grand malheur, celui du meurtre de sa fille Debbie, âgée de 10 ans, sauvagement mutilée. Étant veuve, peu entourée et malgré une enquête en cours, elle décide de mener son enquête pour venger la mort de son enfant.



* Un thriller qui nous décrit pas à pas le procédé de vengeance de Heather. Elle est tiraillée entre sa peine, sa souffrance, sa colère mais surtout par sa soif de vengeance et mènera seule son combat. Un final très inattendu.

Autour de la perte d'un être cher l'auteur abordera aussi les sujets du système judiciaire et la peine de mort.

L'histoire est noire, touchante, en revanche j'aurais aimé avoir un petit peu plus d'actions. Une lecture mitigé pour ma part.

« Phobia » est un recueil de 14 nouvelles écrites par des auteurs de polar. Ces récits parlent de différentes phobies et de nos peurs de toutes sortes.

Je vais vous donner le quatuor de mes histoires préférées :

- « Phobia » de Sonja Delzongle,

- « Verdict » d’Olivier Norek,

- « Bisou » de Niko Tackian.

Et celle qui m’a vraiment fait flipper (mais j’ai évité les cauchemars la nuit) : « Du bruit au plafond » de Chris Loseus.

Ce livre est vendu 5 euros et 1 euro est reversé à l’association ELA (Association Européenne contre les Leucodystrophies). L'avantage de cet achat est qu'en plus de faire une bonne action, nous pouvons découvrir de nouveaux auteurs qui enchanteront peut-être nos prochaines lectures.

Chacun peut frissonner de plaisir avec ce recueil et apprécier des nouvelles différentes.

Parmi les quatorze auteurs ayant participé à la rédaction de ce recueil de nouvelles, il n’y en a qu’un seul dont je connais déjà la plume. Si vous me connaissez, alors vous comprendrez aisément que c’est uniquement pour Olivier Norek que j’ai acheté Phobia. Mais avant de découvrir sa nouvelle, j’ai pris plaisir à découvrir les autres écrivains qui partagent ces pages.



Ainsi, cela fait des années que je vois le nom de Nicolas Beuglet défiler parmi les invités des différents salons où j’ai pu aller. Avec Le refuge, je découvre une plume incisive qui m’a fait voyager dans l’Ouest américain. Avec un héros qui se trouve face à lui-même. Je me suis demandée si c’était une hallucination, une allégorie pour ce qu’il pouvait réalistement se passer en vrai avant que la chute ne me surprenne. Là, j’ai compris que cet auteur est capable de m’emmener là où je ne l’attends pas et la fin de sa nouvelle m’a laissé avec plein de questions. Presque frustrée.



Lésion fatale de Jean-Luc Bizien m’a également bluffée dans le sens où même si j’ai rapidement deviné ce qu’il s’est passé dans les faits, la révélation de l’identité des personnages était inattendue. Cela a presque donné une note légère et comique à la nouvelle. « C’est excellent! » a été ma réaction à la fin de cette lecture.



Armelle Carbonel m’a fait découvrir une berceuse dont les paroles sont horribles. Je me demande s’il y a encore des personnes qui la chantent parce que je ne me rappelle pas l’avoir entendue de près ou de loin.



La nouvelle de Sonja Delzongle m’a fait l’effet d’une prémonition. Je me demande si elle n’a pas fait un bond dans le futur en écrivant Don’t look up, pardon, Phobia. Sa nouvelle me fait le même effet que le film: saisissant. Porteur de réflexion. Tellement d’actualité au vu de la météo qu’on a eue en mai et juin! J’ai vraiment énormément aimé cette nouvelle.



J’ai découvert Maud Mayeras avec Tue. Elle a le chic pour nous faire vivre le mal-être et le ressentir au plus profond de nos tripes! Sa nouvelle est courte mais elle m’a fait ressentir une myriade d’émotions: l’espoir, le chagrin d’un coeur brisé, la perte de toute étincelle de vie… tout ça, avec une violence qui frappe. Le rebondissement de fin de nouvelle vient apporter une nouvelle fraîcheur au récit et quand on connaît cet élément, quelque part, on trouve que la fin de Tue s’inscrit non seulement dans une logique mais qu’elle est triste. Elle illustre le gâchis d’une vie. Ca laisse songeur.



Je trépignais d’impatience de lire enfin Verdict d’Olivier Norek. C’est l’avant-dernière nouvelle du recueil et c’est tellement bon! La scène d’ouverture est un véritable choc. Elle se fait dans le silence le plus total mais l’effet produit est fort. Ajoutez à cela un contexte qui est énormément porteur en pistes de réflexion: la télé-réalité, le cynisme de la société, le sensationnalisme qui pousse à toujours définir de nouvelles limites…. et vous avez une nouvelle qui vous laissera sans mot. Est-ce que c’est exprès si je suis sur ma faim? Si j’ai envie de savoir ce qu’il se passe dans la tête de Moon? Toujours est-il que Verdict pourrait être transformé haut la main en un roman. Il comporte tout ce qu’il faut pour donner lieu à un récit se lisant comme un thriller psychologique ou une course contre la montre. J’ai trop, trop, trop envie d’en lire plus!



Bisou de Niko Tackian m’a fait penser: « oh tiens, c’est pas le pote de Norek pour rien. Lui aussi, il maltraite les chats dans ses mots ». Cette nouvelle m’a fait sourire. Alors qu’elle débutait dans le sang, j’ai carrément ri devant la note sur laquelle elle se termine. J’adore le retour de karma!



Au final, je n’ai pas forcément laissé d’avis sur toutes les nouvelles émaillant ce recueil. Pas parce que je ne les aurais pas aimées. J’ai apprécié tout ce que j’ai lu. Simplement, je n’avais pas de choses à en dire pour certaines mais j’ai beaucoup aimé ce recueil. Habituellement, je me lasse du format nouvelles car j’ai tendance à être frustrée, à trouver que c’est trop superficiel mais cela n’a pas été du tout le cas ici.

En plus, c’est le moyen idéal de découvrir de nouvelles plumes, d’autant plus que je m’intéressais à celle de Maud Mayeras et de Niko Tackian alors maintenant, j’ai bien envie de les découvrir au format roman.
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14 auteurs rassemblés pour disséquer nos peurs à travers ce recueil de nouvelles inédites.



Avant d'acheter ce livre, j'avais lu plusieurs critiques plutôt positives voir très positives.



Même si j'avoue que les recueils de nouvelles sont un bon moyen de découvrir (parfois) certains auteurs.

J'ai été particulièrement déçue par "Phobia". Je n'ai pas trouvé les nouvelles intéressantes au contraire elles étaient, pour moi, un peu plates.
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Debbie retrouvée assassinée, sa mère Heather ne pense plus qu'à la venger.

Mais peut-on faire justice soi-même ? Jusqu'où peut aller une mère rongée par la douleur et le manque ?



Chris nous offre une histoire noire et touchante. Heather va loin, très loin. Elle m'a réellement mise mal à l'aise.

Mais que vaut la justice ? Comment être sûr qu'elle sera juste ? Car de toute façon aucune peine, aucune sanction ne peut paraître suffisante face à la mort de son enfant.



C'est l'un des romans les plus durs de Chris Loseus. Il vise le cœur, plein centre !

Madison nous embarque dans un road trip à travers les États-Unis au fil des paysages, de ses rencontres et de ses souvenirs. Au long du récit ces derniers remontent, pas toujours très bons, parfois douloureux. Madison a oublié une bonne partie de son passé, bien caché dans des recoins de sa mémoire. Pourquoi ont-ils été occultés ainsi ?

Qui est Madison ? Qu'a été sa vie depuis ces 3 dernières années, depuis que Stan, l'amour de sa vie, a été assassiné sous ses yeux ? Seules les dernières images de lui sont gravées dans son esprit et la hantent.



Des gens sont tués sur son passage, égorgés comme Stan. Qui commet ces crimes ? Pourquoi ? Est-elle en danger?



J'ai très vite compris qui en était l'auteur et finalement dans cette histoire, ce n'est pas qui est l'assassin qui compte, mais plutôt pourquoi il assassine.



J'adore la plume de Chris, sa façon de nous porter dans le récit. Ici il nous pose la question du respect aux femmes. Après les me-too et autres #, où en sont les choses ? Les femmes sont toujours victimes de mots ou gestes déplacés. Que faudrait-il faire pour en finir avec ça ?

Voilà un thriller psychologique et dépaysant, à lire pour découvrir la plume de Chris avant la prochaine sortie de "Bill" qui vous retournera le cerveau.

Recueil de nouvelles sur le même principe que 13 à table mais au profit de l’association Ela. Si l’initiative est louable, le résultat, lui, n’est pas terrible. Les nouvelles sont assez souvent glauques (ce qui correspond au thème, c’est vrai) mais surtout peu originales, voire même parfois carrément énigmatiques (il y en a plusieurs que je n’ai franchement pas comprises) …

Je ne peux pas vraiment citer une nouvelle qui se distingue des autres, je n’en ai pas trouvé une seule qui me restera en mémoire, je pense. Donc, intéressant pour la bonne cause, mais beaucoup moins pour un plaisir de lecture malheureusement.

Fort! Très fort!

Nous présenter un assassin et arriver à nous le faire prendre en pitié pour qu'il s'en sorte en tuant encore plus de monde: check!

Et pourtant, vu le profil de Bill, ce n'était pas gagné d'avance. Mais l'histoire est tellement bien amenée que l'on est obligé d'avoir de la compassion pour ce meurtrier.

Ou comment des évènements survenus dans l'enfance peuvent influencer et détruire une vie. Le bourreau-victime.

Qui est le bon? Qui est le méchant? A quel moment devient-on l'un ou l'autre? Quelles conséquences peuvent avoir nos actes. Tellement de questions soulevées qui se posent à chaque vie.

C'est le premier livre de Chris Loseus que je lis et certainement pas le dernier!

Dès les premières pages je suis accrochée direct Ce livre est très touchant, on ne peut que s’attacher à Heather, cette maman qui perd sa petite fille pleine de joie de tout juste 10 ans. Comment réagir quand on tue sa fille de 10 ans ? Heather va faire sa propre enquête, et être persuadé d’avoir trouvé le coupable. Commence la traque, l’envie de vengeance. Une fois commencé on ne quitte plus le livre. Pourrait-on aller jusqu’à tuer pour être sûr que vengeance sera faite ? Bouleversant et émouvant je l’ai dévoré en une journée. Coup de cœur

Le Voyage de Madison, c'est un road trip pour retrouver sa mère, et une montée de souvenirs.

Madison, jolie femme, va rencontrer plusieurs personnes sur son chemin.

La mort de son petit ami assassiné la hante. Égorgé. Comme... Certaines personnes qu'elle va croiser. Il semblerait que quelqu'un la suive, et sème la mort sur son passage. Et plus les souvenirs refont surface, plus la situation s'éclaircit.



Ce roman, bien que prévisible, on ne va pas se le cacher, est bien écrit. On a un peu de mal à se sentir proche de Madison des fois, mais on a pu connaître des situations ressemblantes. J'avais deviné assez tôt, mais ça n'a pas dérangé ma lecture : j'avais envie d'avancer pour qu'elle aussi puisse savoir !

Une bonne lecture.

Tout d’abord, merci à la maison d’édition IFS éditions pour son service-presse.

J’avais déjà lu l’auteur avec « Bill, dangereuse innocence » qui fut littéralement un coup de cœur pour moi.

J’en avais même parlé avec l’auteur. Un monsieur très sympathique d’ailleurs.

Je vais vous faire une chronique un peu plus personnelle cette fois-ci, car ce livre,

dès les premières pages, m’a fait vivre une chose qui ne m’était encore jamais arrivée au début d’un livre.

En effet, page 13/14, j’ai pleuré ! J’ai ressenti cette scène tellement forte, les souvenirs que se remémore Heather...

Que j’en ai posé le livre et j’ai rejoint mes enfants et mon mari, blottie dans des plaids, dans le canapé devant Gulli.

J’ai moi-même deux enfants et je dois dire que l’émotion a été trop forte.

Heather nous raconte l’enterrement de sa fille et s’offusque de voir que

certaines personnes « les moins que ça », comme l’on dit dans son milieu, profitent de l’enterrement de sa fille pour

se faire des contacts. Elle nous apprend qu’elle est veuve, car son mari a eu un grave accident de voiture

il y a quelques années de ça maintenant. Ell est épaulée par sa mère. Enfin, c’est vite dit,

car elle n’est aux petits soins que pour les grosses légumes (star, etc.) et les moins que ça.

Suite à ça, elles se disputeront et Heather demandera à sa mère de quitter la maison.

Elle décide d’aller dans la chambre de sa fille et s’aperçoit que quelqu’un a déposé des mèches de Debbie sur son oreiller.

Heather se demande si elle n’aurait pas entraperçu quelqu’un monter à l’étage. Puis elle repense à un homme typé,

plutôt balèze en blouson des Dodgers. Que fait-il là ? Elle ne le connait pas et ne l’a même jamais vu. Elle décide

alors de ne rien dire au lieutenant Floyd, qui n’a pas dénié faire acte de présence pour la veillée funeste.

Voyant la porte du bureau de son mari restée ouverte, elle décide de s’y engouffrer pour se remémorer également

des souvenirs. De fil en aiguille, elle en vient à repenser à la conversation qu’elle avait eue après le décès de Patrick.

Une conversation avec Sam Quesh, un producteur. L’homme lui demandait une quinzaine de feuillets qui

racontaient une ébauche d’histoire qui parle de Sioux ! Et là, Heather se dit que quelque chose avait dû lui échapper,

car l’homme venu chez elle quelques heures auparavant était certainement sioux... SIOUX + SCALPE...

Elle décide d’enquêter seule et de faire justice elle-même. Une femme forte et touchante que rien

n’arrêtera pour assouvir sa vengeance... J’ai eu un gros coup de cœur pour ce livre.

J’ai été happée par l’histoire. Le roman est vraiment bien construit.

On a une réelle empathie pour cette femme/maman qui a perdu,

à quelques années d’intervalle, deux êtres chers.

J’ai été agréablement surprise par le dénouement, mais j’aurais aimé en savoir plus sur le procès

tant le personnage de Heather était extrêmement bien développé. Un livre que je recommande sans tarder et n’oubliez pas... bientôt Noël !
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Je dois dire que ce livre est saisissant. En le recevant et en voyant cette couverture et ce titre, je m'attendais à tout sauf à me retrouver à Hollywood. Je vous entends déjà me dire que je n'ai qu'à lire le résumé, ça m'apprendra ! Et moi de vous répondre ; non, non et non. Vous ne me changerez pas



Malheureusement, je ne suis pas passionnée par l'histoire, elle ne me transporte pas vraiment et je ne ressens aucun besoin d'urgence en lisant ce thriller.



Néanmoins, l'atmosphère est atypique et je n'ai eu aucun mal à lire ce livre. Ça reste malgré tout un thriller efficace, sans fioritures et assez inattendu.



C'est donc un bilan assez mitigé pour moi étant donné que je ne suis pas réellement passionnée par cette histoire. Je pense cependant que cette lecture pourrait plaire à beaucoup d'entre vous.


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Impatiente de tenir ce dernier opus entre les mains. Et pas déçue! On entre dans la tête de Heather et on la suit. On est dans les contrastes de la lumière de l’univers du cinéma et celui de son deuil et de sa soif de vengeance. Et on est bluffés ! Du rythme des émotions, tout ce qui fait un bon Loseus est là. Avec comme à chaque fois que je termine un de ses livres, un questionnement sur moi et ce que j’aurai fait.

Excellent

C’est avec ce roman, « Les parapluies noirs », que je découvre l’univers de Chris Loseus. Et quelle belle découverte !



Des chapitres courts, de nombreux rebondissements, une mère qui tente de faire justice elle-même et un final inattendu, voilà de quoi passer un excellent moment de lecture. Je recommande vivement !

Totale découverte de cet auteur pour moi.



Une première donc, mais une première réussie. Dès le début je me suis fait happée par l’intrigue, par ce fameux Bill et par ce qui l’a conduit jusqu’à cette fameuse maison où tout va se dérouler.



Le bon comme le mauvais.



Je vous parle aujourd’hui de Bill, dangereuse innocence de Chris Loseus paru aux éditions eaux troubles.



Quand le destin décide de frapper à la porte de Bill, il décide de tout chambouler.



Ce fameux Bill Wendal va déterrer le passé, son passé en rendant visite à un ancien camarade au 4671 Delafield Avenue.



Et ça commence sur les chapeaux de roues.



[...]



Ici, il fait sombre, le temps est lourd, pluvieux et l’action se déroule en grande partie la nuit. Et surtout l’action principale se déroule dans une maison, à huis clos avec une poignée de personnages.



C’est une sensation d’étouffement qui prend alors et qui colle à la peau comme une sangsue. Difficile de s’en débarrasser totalement même une fois la dernière page tournée.



On suit donc les pensées de Bill mais également de ses anciens camarades. Ainsi on peut suivre le cheminement de pensée de chacun et surtout chacun raconte de son point de vue ce qu’il s’est passé lorsqu’ils étaient jeunes et les brimades qu’à pu recevoir ce pauvre Bill. Oui parce que mine de rien on ressent de la peine pour lui.



Son passé l’a forgé, l’a nourrie en rage et voilà qu’elle est prête à exploser aujourd’hui.



Et jusqu’au dénouement on ne sait réellement comment tout cela se terminera laissant le lecteur dans un suspens permanent.



En bref,

C’est précis, clair et concis. L’auteur ne se perd pas en digression inutile et nous apprend ce qu’on a besoin de savoir pour comprendre le pourquoi du comment.



C’est un thriller qui se lit assez vite, qui vous fera passer un bon moment d’horreur et qui vous laissera complètement coi à la fin.
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Le voyage de Madison de Chris Loseus. Très beau coup de cœur pour un excellent thriller psychologique qui nous transporte dans un road trip captivant, entre Détroit et San Diego , un rythme endiablé et rock comme dans les road movie. Un style vivant et addictif , un suspens et une tension grandissante . Une atmosphère oppressante

L’auteur nous dépeint avec brio un personnage féminin, l’héroine de l’histoire, Madison, comme si il se mettait dans sa peau, c’est une femme touchante, émouvante, fragile, qui a souffert , une femme attachante, entourée d’une brume de mystère et Chris nous fait ressentir chacun de ses sentiments, chacune de ses émotions avec une écriture au féminin et un talent indéniable pour cela.

Nous embarquons dans un voyage , avec cette belle brune , au volant d’une chevrolet Camaro cabriolet de 1968 , elle prend la route pour rejoindre sa mère mourante. Un départ, mais aussi une fuite , on le sent très vite. Elle fuit un présent, un passé anxiogène avec la mort de Stan , l’homme qu’elle aimait, égorgé trois ans plus tôt. Une chevauchée cheveux aux vents vers une liberté qu’elle espère vers un souffle de renouveau. Mais, très vite, sa route va être parsemée de rencontres et jonchée de morts, des meurtres signés d’une même signature comme celle de Stan : tranché à la gorge d'une oreille à l'autre. La pourchasse t’on? Le tueur du passé a t’il refait surface ? Lui veut il du mal ou veut il la protéger des indésirables ?

Madison se pose ses multiples questions , car Madison a la mémoire qui flanche , elle ne se souvient plus de grand chose de sa jeunesse, de son adolescence , défaillante et fragile mémoire en trou de gruyère. Petite souris Madison qui par flash back se souvient

Au fil de cette route, cette mémoire va se décanter , des souvenirs refaire surface , elle va ouvrir les tiroirs secrets de son cerveau, véritable introspection où se cachent des vérités, la vérité .... Qui est vraiment Madison et que recèle son esprit morcelé ?

Le puzzle de ce présent au gout de passé prendra tout son sens dans l’épilogue

Un thriller que je vous recommande, un auteur que je découvre à travers ce livre et quelle découverte !!!




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C'est émouvant et révoltant.

C'est un sacré voyage que nous fait vivre Chris LOSEUS, de Détroit à San Diego en compagnie de Madison.

Madison enfant qui n'ose pas ouvrir la porte du placard quand il fait nuit, elle a peur.

Madison qui, au fil de son road trip ouvre des tiroirs dans lesquels sont enfouis des bons et des mauvais souvenirs.

Madison qui ne demande que de la tendresse et pourtant !

Madison qui souffre...

Madison qui sème la mort. "Pas de traces...efficace !"

Enfin, c'est habilement mené même si on comprend vite qui est l'assassin mais ce n'est pas le but de ce roman, c'est surtout POURQUOI ?

Très bon thriller psychologique.
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Je viens de refermer la page sur le dernier livre de Chris Loseus. Et quel voyage ce fut.



Dans ce roman nous nous retrouvons avec Madison. Celle-ci viens d’apprendre que sa mère n’à plus que quelques jours à vivre. Alors elle décide de prendre la route de Détroit jusqu’à San Diego à bord d’une Chevrolet Camaro.



Mais le voyage ne va pas être de tout repos. Des personnes qu’elle va rencontrer tous le long de son chemin vont trouver la mort, de la même manière que sont mari il y a 3 ans. Qui est ce meurtrier qui suit, pourquoi fait-il ça ? Voilà des questions qu’elle va et que nous nous posons tous au long de ce road trip.



De là, des souvenir vont revenir à la surface, au démarrage flou et qui vont devenir de plus en plus clair. Ces souvenirs lui apporteront des réponses de ce qui se passe.



Pour conclure, encore un excellent livre de Chris Loseus, avec une Madison très touchante avec qui on s’attache assez vite. Même si j’ai trouvé assez rapidement qui était le coupable, cela ne m’a pas empêché de continuer ce road trip, tellement cette histoire est prenante.



Un petit mot, pour les pervers, lisez ce livre, cela peut vous mettre du plomb dans la cervelle…

Voici le recueil de nouvelles auprès duquel tu ne peux pas passer à côté !



Déjà c'est pour une bonne cause : l'association ELA qui lutte contre les leucodystrophies. Au début du livre tu as un petit rappel synthétique sur la création de cette association et ce qu'elle fait pour lutter contre cette maladie neurodégénératives qui atteint chaque semaine 3 à 5 enfants...



Et puis quand tu regardes la liste des auteurs et que tu vois par exemple Nicolas Beuglet, Sonja Delzongle ou encore Niko Tackian et bien tu as sacrément envie de le lire ce recueil !



Si cela ne te convainc pas, laisse moi te parler de quelques nouvelles qui m'ont impressionnées.



Comme tu t'en doutes si tu me connais bien, il y a celle d'Olivier Norek. Je ne l'ai pas découverte avec ce recueil car elle était déjà sortie à l'occasion de Quais du Polar à Lyon. Très peu d'exemplaires papiers étaient disponible mais une bonne âme m'en a fait parvenir un dédicacé en plus !

Il est question d'une télé réalité absolument terrifiante : une sorte de Koh Lanta qui finit très mal. Il aborde la dérive de la télé réalité avec brio. En la lisant j'ai repensé à un épisode de Doctor Who ou encore à un épisode Black Mirror. J'ai trouvé cette réflexion extrêmement réelle car cette dérive existe déjà dans certains pays.



Le seconde qui m'a plu est celle bien sûr de la talentueuse Armelle Carbonel. On montre crescendo dans la folie et on le ressent très bien. Son personnage vit pour son art, l'écriture, au point d'en perdre la tête. Elle repousse sans cesse ses limites pour s'immerger dans son histoire. Il est question entre d'un serial killer. Le récit est entre coupé de rapport d'un psychiatre. Ils sont très intéressants pour comprendre cette descente que le personnage principal vit.



Pour finir je vais te parler de celle de Chris Loseus. Celle ci il est difficile de t'en parler pour ne pas te spoiler mais elle m'a vraiment fichue la trouille. Au début on comprend pas du tout ce qu'il se passe mais on se doute que l'issue sera terrible sauf qu'on est loin de se douter de quoi il retourne ! On reste dans le floue mais on a le droit à des descriptions saisissantes.



Beaucoup d'autres m'ont plus comme celle de Maud Mayeras ou encore celle de Jean Luc Bizien. Celle de Ian Manook m'a beaucoup fait rire et m'a fait penser à du Audiard et aussi à mon pote Tony Cossu rencontré au salon du livre de Limoges. Les auteurs se sont vraiment surpassés pour arriver à nous faire frissonner en quelques pages.



Ce recueil c'est de la qualité et en plus c'est pour la bonne cause ! Alors vas y fonce l'acheter !!
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Phobia comme son nom l'indique nous présente la phobie sous toute ses formes.

Avec 14 auteurs issus du genre polar/thriller les peurs les plus diverses sont représentées, certaines même plutôt curieuses, comme peur des cons, de soi-même, des femmes.



Toutes ces nouvelles ont été pour moi intéressantes à lire, pas d'ennui avec aucune d'elles. Mais j'avoue avec accroché vraiment avec quelques unes en particulier. Celle de Ian Manook est hilarante, du Audiard d'un bout à l'autre, un régal. Celle D'Eric Maravélias est sombre et poétique avec cette si belle écriture qui le caractérise.Celle de Chris Loseus est surréaliste et effrayante à souhait. Et le bisous de Niko Tackian , surprenant.



Si vous aimez les nouvelles sombres mais pas que, ce recueil est fait pour vous. En plus en l'achetant vous participez à une bonne cause, puisque 1€ est reversé à l'association ELA (association européenne contre les leucodystrophies)