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Critiques de Christian Rauth (35)
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La petite mort de Virgile

J’ai choisi ce polar car son titre m’amusait et je connaissais bien Christian Rauth, un des mulets de Navarro dont j’étais assez fan il y a un certain temps… « Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître »

Ce roman m’a déconcertée au début car ce n’est pas le genre de polar que j’ai l’habitude de lire. J’ai bien fait de persister car j’ai beaucoup aimé l’histoire, on ne peut que s’attacher à Virgile, artisan sympathique, bourreau de travail, prêt à tout pour faire plaisir à sa petite femme Gina, qui dépense sans compter…

La faillite pointe le bout de son nez, quand le notable de la ville décide de ne plus lui donner de chantier. Il fait une rencontre qui va bouleverser son existence.

L’auteur décrit très bien toutes les magouilles des mairies, les contrats, l’abus de pouvoir de certains quand ils sont devenus des notables qui se croient tout permis, le harcèlement sexuel, le chantage, les dettes et la mafia locale, etc…

J’ai adoré le « petit Portos » et la scène cocasse au cours de laquelle il assiste à son propre enterrement, pour épier les réactions des uns et des autres….

Un grand merci à Babelio et aux éditions Marge noire qui m’ont permis de découvrir cet auteur et de lire d’autres de ses polars.

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Fin de série

Ça va fort pour Rob Marin. Il est grand, il est beau, il plaît aux femmes et il est l'inspecteur Garcia, récurrent dans la série policière Palma Monti avec dans le rôle titre Eddy Ordo, LA star du petit écran en France. L'action se déroule à Marseille, ville où il a pris ses habitudes, tout en profitant de la vie parisienne les jours de relâche. Et puis, pour ne rien gâcher, Lucas Kalou, son meilleur ami va faire partie du casting. Cet acteur underground, acculé par les dettes depuis l'échec du film qu'il a produit, apportera, il en est sûr, du sang neuf à la série préférée de la ménagère de moins de 50 ans. Son rôle est facile. Lucas doit s'introduire dans le commissariat pour libérer son frère, s'emparer de l'arme d'une fliquette, tuer Monti et, pour finir, se tirer une balle dans la tête. Oui mais voilà, lors des répétitions, la scène est si parfaitement jouée que les deux acteurs ne se relèvent pas. L'arme était chargée ! Tout droit venu de Paris, le directeur national de la police Edmond Picot conclut, un peu trop vite au goût de Rob, au meurtre suivi d'un suicide. L'acteur ne peut pas croire que son ami est un meurtrier. Faute de vedette, la série s'arrête et Rob, au chômage, décide de mener sa propre enquête pour blanchir Lucas. Le flic de télé se frotte à la réalité du terrain, le choc est rude mais l'inspecteur Gabriel Plume, jeune policier marseillais, partage sa conviction et lui donne un coup de main dans son enquête.



''Monti, j'écoute !''. L'histoire ne dit pas si, à l'instar de Roger Hanin dans Navarro, Eddy Ordo répondait ainsi au téléphone...D'ailleurs faut-il seulement chercher des similitudes entre l'acteur pied-noir et son double de papier ? Ou entre l'inspecteur Garcia et René Auquelin, le célèbre mulet qui a fait les beaux jours de TF1dans les années 90. sauf que Christian Rauth s'est bien sûr basé sur sa connaissance des séries télé et sa longue expérience de ce milieu pour concocter un petit polar bien sympathique qui ne se prend pas au sérieux malgré un scénario bien ficelé, une intrigue qui tient la route et une galerie de personnages hauts en couleurs. Qui pourrait mieux qu'un acteur qui a joué un rôle de flic écrire sur un acteur qui joue un rôle de flic ? Tout y est ! Les coulisses, la régie, les ego à ménager, les rivalités, la belle vie, le succès avec les femmes, l'argent, la célébrité, mais aussi la peur de se retrouver sur le carreau quand la série s'arrête. Mais son Rob Marin n'est pas seulement un acteur à succès, c'est aussi un mec bien, un ami fidèle prêt à tout pour réhabiliter la mémoire de celui qu'on accuse à tort. Et le voilà confronté à la réalité du métier de flic où rien ne se passe comme à la télé. Dans la vraie vie, il faut des preuves, des ordres, des mandats. Dans la vraie vie les coups de feu sont mortels.

Passant de la gouaille marseillaise au Paris des petits bistrots et des filles de joie, Christian Rauth promène son héros dans une enquête qui va le conduire à feuilleter les pages les plus sombres de l'Histoire. Le rythme est enlevé, l'humour omniprésent. Un polar rafraîchissant et vraiment très réussi, le duo Marin-Plume fonctionne à merveille dans cette histoire de vengeance et surtout d'amitié. A découvrir !
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Silencieuse et perfide

SEP, initiales de la sombre et pernicieuse maladie qu'est la Sclérose En Plaques.



SEP, acronyme que ce recueil de nouvelles à détourné en Silencieuse Et Perfide, douloureuse définition de la maladie en question.



Un recueil de qualité pour une bonne action (les bénéfices seront reversés à l'AFSEP, Association Française des Sclérosés En Plaques).



14 écrivains pour un ouvrage Sympa Et Pertinent, Salvateur Et Précieux.



Avec ce genre de bonne action, il y a toujours le risque de se retrouver avec étalage de bons sentiments, mais qui ne ressemble pas à grand chose au final.



Ici c'est tout le contraire. Peut-être parce que les auteurs présents viennent beaucoup du milieu du roman noir, les nouvelles proposées sont loin de faire dans la dentelle. Il y a bien évidemment quelques textes positifs (celui de Gaylord Kemp, initiateur du projet, est parfait pour introduire le recueil), mais d'autres récits sont au contraire très sombres.



Certains auteurs n’hésitent pas à développer des atmosphères sinistres ou violentes (mention spéciale à Gilles Caillot pour ça). D'autres se permettent de tourner en dérision le sujet (de manière intelligente) ou de le placer dans un contexte totalement inattendu.



Bref, c'est une belle preuve qu'un recueil de nouvelles est réussi quand aucune histoire ne ressemble à la précédente et qu'on sent que les auteurs ont vraiment cherché à développer leurs univers.



Inutile de détailler les différents récits, chacun y trouvera son compte selon sa manière de ressentir les choses. Pour ma part, j'ai simplement envie de citer plus particulièrement celui Samuel Sutra.



Ambiance sombre, récit d'anticipation ou fantastique, chronique drôle ou touchante, il y a de tout dans ce bouquin aussi distrayant qu'utile.



Vu le prix modique, il faudrait être sans cœur pour passer à coté de cette belle action doublée d'une bonne dose de plaisir littéraire.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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La petite mort de Virgile

Je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman, je l'ai dévoré comme un plat très réussi qui vous comble sans vous alourdir.

L'écriture de Christian Rauth est gouailleuse ,pétillante ,même les moments sombres de l'histoire laissent entrevoir un coin de ciel bleu.

Il y est beaucoup question d'amour fou qui entraîne chacun des hommes qui l'éprouve à franchir les limites de la loi ,à se mettre en danger pour préserver l'être aimé. Le machiavélisme de certains côtoie la grandeur d'âme ; pour d'autres l'impunité qu'ils revendiquent aboutit à une telle noirceur qu'on se réjouit quand arrive enfin le châtiment.

Une connaissance de l'humain ,une intelligence vive, permettent à l'auteur de faire vivre et de rendre crédible chacune des personnalités pourtant complexes.

J'ai beaucoup aimé .A lire pour découvrir ce que je n'ai pas dit pour ne pas trop en dévoiler.
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La petite mort de Virgile

Premier livre de Christian Rauth que je lis, et j'ai été agréable surprise, un peu déstabilisée au début, j'ai ensuite été prise par l'histoire avec la farouche envie de connaître la fin.

Nous suivons énormément de personnages, ce qui rend au début, la lecture un peu difficile, le principal personnage étant Virgile, comme le titre du livre le laisse présager, qui est marié à une magnifique femme d'origine italienne, Gina, il se plie en quatre pour elle, et sa vie se résume au bonheur de sa femme, qui le lui rend bien, puisqu'elle est une femme fidèle, amoureuse, reconnaissante de tous les efforts fournis par son mari pour la rendre heureuse. Virgile travaille comme un forcené et alors qu'il a commençait comme simple maçon, le voici devenu un riche entrepreneur, vivant dans une villa avec piscine, possédant de superbes voitures, partant pour des vacances de rêves...

Oui mais voilà comme l'expression le dit si bien, tout bonne chose a une fin et la société de Virgile périclite, les commandes se font rares, les échéances difficiles à payer et ce parce que l'homme qui lui fournissait le plus gros de ses clients vient de mourir et que son fils Arnaud, qui a repris l'entreprise familiale, décide de pourrir la vie de Virgile. On en connait très rapidement la raison mais je ne vous en dévoilerais rien et vous laisse le découvrir par vous même, ce livre étant très difficile à résumer car beaucoup d'intrigues, beaucoup d'effets boule de neige et donc une histoire qui avance au fur et à mesure des événements.

J'ai aimé ce livre, les seuls petits points négatifs à mes yeux, sont peut-être une mise en place un peu difficile à comprendre, beaucoup de personnages au départ avec des infos les concernant pas toujours très utiles, et quelques coïncidences un peu tirées par les cheveux en fin de lecture, mais il faut bien que l'histoire se termine et que certains des personnages se retrouvent.

PS : Petite info inutile pour la critique mais que j'avais envie de dire, j'ai vécu mon enfance dans le même village briard que Christian Rauth sans l'avoir jamais rencontré, j'ai été à l'école avec sa fille Heloïse et sa femme nous enseignait la musique à l'école pendant que mes parents tenaient la boulangerie du village.
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La petite mort de Virgile

« La petite mort de Virgile » de Christian Rauth est une belle découverte pour moi. L'acteur est excellent et dans le rôle de l'écrivain, il assure également. Son style est clair et sans surcharge. L'histoire n'est pas facile à résumer tant les rebondissements et les petits détails sont nombreux. Un homme assiste de loin à ses propres obsèques et de cette scène vont découler des surprises pour tous les protagonistes.



Un terme me vient au fil de ma lecture : originalité. En effet du début à la fin les destins se croisent de manière étonnante. Des situations sont décrites avec intelligence et malgré quelques petites coïncidences, l'ensemble passe très bien. On croit à ce Virgile qui cache sa mort à son épouse Gina. L'auteur se sert de stratagèmes inattendus pour faire rebondir l'intrigue. Il joue avec les mots et les morts. C'est donc un thriller atypique que Christian Rauth nous offre avec une écriture élégante et recherchée.

« Yo avait un proverbe chinois à ce sujet : « Mentir pour se tirer d'affaire, ce n'est pas mentir, c'est se tirer d'affaire » ; proverbe qui n'avait de chinois que le sourire de Yo. »



L'auteur fait intervenir l'humour pour un plaisir de lecture de tous les instants. C'est jubilatoire de voir certains en prendre pour leur grade ; Christian Rauth taille des costumes sur mesure aux membres d'une société pas toujours exemplaire.

« Timon se rendit à l'évidence : il venait de tomber sur ce qu'il appelait dans le jargon professionnel « le barrage du con ». La guerre de tranchées commençait. »

Ses personnages sont multiples. J'ai beaucoup accroché à ce récit grâce à la façon dont l'auteur manipule les individus. Il manie les noms, prénoms et surnoms dans un délire complètement addictif. Il est parfois un peu trop caricatural mais ce petit bémol se noie dans la masse de qualité du roman. De plus les dialogues sont bruts et claquent comme des coups de feu.



Jusqu'à la fin de « La petite mort de Virgile » on ne sait pas qui va remporter la mise et le cœur de la délicieuse Gina. Effectivement ce livre est aussi une histoire d'amour. Mais rassurez-vous cette histoire n'est pas du tout mièvre ! Il suffit d'aborder les premières pages pour comprendre que l'auteur n'est pas du tout banal ! D'ailleurs, en fermant ce livre, les personnages me manquaient déjà !
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La petite mort de Virgile

Ici tout commence par un enterrement et dés le prologue le ton est donné. On comprend tout de suite que l'on est dans une comédie policière.

Une petite estrade et un micro ont été installés devant la tombe ouverte. La foule patiente devant le cercueil posé sur des tréteaux, dans l’alignement du trou béant.

Virgile Santos

9 mai 1964 – 4 mars 2014

La plaque de cuivre rutile sous le soleil de mars, projetant des rayons jusqu’à cette chapelle à l’intérieur de laquelle il s’est réfugié. Derrière la porte métallique, par un trou créé par la rouille, il observe le spectacle. Il ne devrait pas être là. Ce n’était pas prévu comme ça.

De sa cachette, il peut voir son ami le capitaine Perot, au premier rang. Il vient de lui jouer un mauvais tour : quelques jours plus tôt, au volant de son pick-up, il a traversé le muret des remparts entourant la ville haute et il a basculé dans le vide.

Et effectivement nous sommes bien là dans une comédie qui a tout d'une satire sociale, mais pas que... Car ce roman est multiple. Roman d'aventure et d'action, roman d'amour, roman noir... Et que dire des dialogues que l'on savoure avec plaisir.

Mais alors qu'est ce que ça nous raconte ?

La mort soi-disant accidentelle de Virgile Santos va provoquer la rencontre inopinée de trois hommes unis par le même amour pour une femme qui les conduit à l'irréparable.

Car c'est bien d'amour qu'il est question dans ce polar. D'un amour ravageur, dévastateur ou comment aimer à la folie.

Pour nous faire comprendre tout cela, Christian Rauth nous offre un roman choral. Il donne la parole à chacun des protagonistes. Il leur taille un costard sur mesure. Il a cette particularité de s'intéresser à chacun d'entre eux, de nous les détailler avec finesse et de nous faire entrevoir leur psychologie. Il arrive à les sublimer comme à nous montrer leur part d'ombre. Il sait à merveille nous faire entrer en empathie avec ses personnages. On sent bien qu'il les aime ces humains même dans leur travers.

D'ailleurs son roman est construit en deux partie et la première met en place à la fois les protagonistes de l'histoire. Et ils sont nombreux, tous aussi bien campés même les plus secondaires et l'histoire elle-même.

Dans un second temps, l'histoire va s'accélérer, et avec l'auteur on va petit à petit dénouer l'écheveau de son épopée romanesque. Il va nous entraîner avec lui d' Angoulême à Sao Paulo et de Paris à Göteborg. Et peu à peu au file des pages on comprends l'étendue de la supercherie du départ et les tenants et les aboutissants de notre histoire nous apparaissent comme une évidence.

Bravo c'est finement et intelligemment mené. L'histoire est brillamment montée, suffisamment alambiquée pour nous tenir en haleine. Et en plus c'est bourré d'humour. Humour noir il va de soi !

Je peux le dire La petite mort de Virgile est un livre qui m'a touchée, un chouette roman où l’humour affleure à chaque page et où la gouaille de l’auteur fait merveille. Bravo monsieur Rauth.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Silencieuse et perfide

14 auteurs de talent qui explorent,survolent ou attaquent de plein front le thème de la SEP. 14 nouvelles,inédites,écrites avec le cœur ou avec rage, pour venir à bout de cette perfide maladie.Je me remercie Patrick S.Vast pour sa dédicace et aussi pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage.

Pour être honnête, je ne sais pas trop chroniquer ce livre. J'ai aimé toutes les nouvelles (mis à part Désir, car je n'ai absolument rien compris à ce texte), car elles ont toutes un style différent. Certaines m'ont agréablement surprise, d'autres m'ont laissée perplexe par leur fins trop brutale ( trop brusque) ou trop inattendue. Cet recueil m'a aussi permis de découvrir la plume de ces quatorze auteurs notamment celle de Gaylord Kemp (initiateur de ce projet), Gilles Caillot et de Bertrand B. dont j'ai particulièrement apprécier le style. J'ai pu aussi mieux connaître cette maladie que je connaissais très peu.J'ai également aimé de faire "une bonne action", de joindre l'utile à l'agréable.

Par contre, il y a un truc qui me gêne dans ce recueil mais je ne saurais pas dire quoi. C'est dommage, car cela a un peu freiné ma lecture.
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Silencieuse et perfide

Quelle jolie couverture elle est parfaitement assortie à mon blog, c'est avec un peu plus de sérieux que j'ai le plaisir de vous parler de ce recueil de nouvelles de 14 auteurs.

Il s'agit d'un hommage à la lutte contre la sclérose en plaques, une maladie à l'image du titre "Silencieuse et perfide".

Je parle de plaisir parce que Gaylord Kemp, qui est à l'origine de ce beau projet, est aussi un ami de lecture, un blogueur (voir Du bruit dans les oreilles) mais aussi un Reader de longue date (membre du groupe Read).

Je suis terriblement fière pour lui d'avoir mené à bien ce recueil.



Ce que j'aime dans un livre de nouvelles, c'est que je peux m'y promener selon mon envie et le lire dans le désordre.

Si je veux jouer les farfelues et commencer par la fin et bien je commence par la fin.

Bon ce ne sera pas le cas cette fois-ci, je me suis empressée de lire celle de Gaylord en premier, normal quoi, il s'agit d'une première édition pour lui et c'est très réussi.

Pas d'inquiétude je me suis jetée sur les autres avec la même avidité, nombreux sont les auteurs présents que j'aime à la folie, je ne détaille pas, je ne cite personne ils se reconnaîtront obligé.

J'ai eu l'opportunité de découvrir d'autres auteurs que je ne connaissais pas encore et vers lesquels je pourrais me tourner à l'avenir, ça a un bel intérêt également.



Cette maladie est reprise pour thème dans chaque nouvelle, bien qu'évidemment aucunes ne se ressemblent, j'en ai apprécié le développement, les infos qui la caractérise.

Ce fût une occasion de mieux connaitre ses symptômes, d'y penser, de réfléchir parce que je pense que nous sommes tous concernés.



Je me sens un peu changée en refermant Silencieuse et Perfide, touchée en plein cœur.

Concernant les auteurs ils ont assuré grave et en ont fait un livre de qualité, j'ai parfois été horrifiée, j'ai tremblé et frissonné pour mon plus grand bonheur, sacré moment on peut le dire.



Je ne saurais que vous inciter à cet achat, les fonds étant en plus reversés à l'association française.

Pour le trouver c'est très simple, s'il n'est pas déjà en rayon, demandez à votre libraire préféré de la commander, ça ne se refuse pas on est d'accord.



Bertrand B., Bénédicte BOULLET, Gilles CAILLOT, Frédéric COUDRON, Pierre GAULON, Jess KAAN, Gaylord KEMP, David LECOMTE, Stéphane MARCHAND, Fabio M. MITCHELLI, Michaël MOSLONKA, Christian RAUTH, Samuel SUTRA, Patrick S. VAST.


Lien : http://leshootdeloley.blogsp..
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La petite mort de Virgile

C'est un auteur que j'ai découvert par hasard, rencontré lors d'une dédicace.

J'avais bien aimé Fin de série, je me suis tout autant régalée avec La petite mort de Virgile. Un livre, que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher.



J'aime beaucoup la construction du livre qui tourne autour de l'intrigue en s'en approchant plus ou moins, distillant les informations.

Et ce que j'aime vraiment, j'avais déjà eu ce ressenti avec Fin de série, c'est qu'il y a vraiment du contenu, l'histoire est aboutie, et le puzzle se construit au fur et à mesure.

C'est pas comme certains romans ou le dénouement arrive à la fin un peu comme un chien dans un jeu de quilles...



Ce roman a la particularité d'être un polar/roman d'amour ou l'inverse.

Et j'ai beaucoup aimé ce mélange.

Bon à un moment, j'étais un peu fâchée contre l'auteur, je me suis dit, nooon, il ne va quand même pas finir le livre comme ça... Eh bien il m'a bien eue! Bravo! Non, la fin n'était pas tout à fait celle que j'imaginais mais je l'ai beaucoup appréciée.



Je terminerai avec une léchouille à Tartine, comprendra qui pourra ;-)

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La petite mort de Virgile

Chronique de Diana :



Je connaissais l’auteur en tant qu’acteur et homme de scène mais je découvre aujourd’hui sa plume et je pense que j’aurai du bien avant ce jour ouvrir un de ses romans.



Même si ce récit est dans un collection de thriller, il est aussi une véritable ode à l’amour avec la grande question : jusqu’où est-on capable d’aller par amour ? Notre héros Virgile lui a des positions bien tranchées et c’est ce que cette histoire va nous montrer.



Tout commence lors de l’enterrement de ce dernier. Les circonstances de sa mort étant vagues, les assurances envoient un enquêteur afin de clarifier la situation et d’éliminer l’hypothèse d’une fraude.



Tout va tourner autour de la mise en place du scénario de la mort du notre personnage et de qui est Topor. Au fur et à mesure certaines vérités éclatent, et de nouveaux cadavres sont découverts.



C’est intéressant de pouvoir tout savoir de ce qu’on pense de nous une fois que l’on n’est plus. Le bon comme le terrible sont parfois plus durs que l’ignorance pendant notre existence.



C’est ainsi que nous lecteurs allons jouer les enquêteurs et trouver toutes les pièces manquantes du puzzle. C’est à la fois satisfaisant de comprendre la mécanique de ce récit ; mais c’est aussi terriblement triste de voir que la vie continue sans nous pour ceux qu’on aime, ils n’oublient pas mais ne comptent plus sur nous.



C’est une histoire prenante, intéressante, où l’on montre le meilleur comme le pire de l’âme humaine. Christian Rauth signe un excellent roman noir, sa plume est juste merveilleuse, c’est dans le rythme et le ton. Je ne trouve aucun défaut ni fausse note. Un très bon auteur français qui j’espère publiera bientôt un nouveau roman.
Lien : https://followthereader2016...
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La petite mort de Virgile

Gina Santos se voit enterrer son mari Virgile qui est mort. Cet homme était très apprécié par la communauté. Toute la ville est venue lui rendre un dernier hommage avant de finir six pieds sous terre. Dans cette terrible épreuve, Gina est soutenue par Elio, l'ami d'enfance de son époux.







Si l'histoire commence sur un enterrement, on se dit facilement que ce qui nous attend pour la suite n'est pas très vendeur mais c'est à ce moment-là que l'ingéniosité de l'auteur entre en scène car une fois que Virgile est enterré, il y a des cadavres à la pelle qui tombe ! Pour le commandant Perrot, ces morts sont toutes suspectes ; pour lui, c'est l'oeuvre d'un serial killer. Ce qu'est loin de se douter le commandant, c'est qu'il connaît parfaitement le bourreau car pour tout vous dire il s'agit de Virgile, celui que l'on a enterré quelques jours plus tôt... Si c'est lui notre tueur en série, qui est enterré à sa place dans le cercueil ? Mais comment pourrait-il être revenu d'entre les morts suite au terrible accident de voiture qu'il a eu ? Est-ce que Gina est dans le coup ? Sait-elle que son mari est toujours vivant ?







Il faut dire que Virgile a pensé à tout ou presque et c'est ce que la pauvre Gina va comprendre. En effet, cette pauvre femme était loin de s'imaginer que son mari avait des rêves de grandeur et qu'il avait bien l'intention de faire profiter sa dulcinée comme elle ne l'aurait jamais imaginé sauf que voilà, c'est là qu'entre en scène Timon Barthès, un expert en assurances vie, spécialisé dans les arnaques. Ce qu'était loin de se douter notre comparse durant ses investigations c'est qu'il allait faire des rencontres avec l'au-delà... Je ne vous en dis pas plus et vous laisse le soin de découvrir sur quel os il a pu tomber...







Dans son roman, Christian Rauth nous dresse le portrait d'hommes et de femmes qui sont prêt à tout pour l'être qui est cher à leur cœur.







Beaucoup de personnages dans ce récit noir où l'amour est un puissant moteur. Comme dit si bien l'adage, tout arrive à point à qui sait attendre et bien c'est un peu ce qui se passe ici. Si au début, je me suis dit que cette intrigue simple allait perdre rapidement de vitesse, c'était sans compter sur le talent de l'auteur qui a su mener avec brio son petit monde à la baguette sans me perdre ! C'est un exploit car je n'ai pas eu besoin de revenir sur les pages d'avant pour être sûre d'avoir bien suivie l'histoire car l'auteur ne m'a perdu à aucun moment !







L'histoire est intrigante, la trame est bien menée. Les personnages sont bien fouillés, les questions fusent à vitesse dans notre esprit en voulant comprendre le pourquoi du comment. Lorsque Timon fait son entrée en scène, il faut dire que la dynamique du récit devient plus intéressante. Son travail le force à fouiller l'âme humaine, à faire des investigations qui vont l'amener à résoudre cet épineux problème.







L'auteur a pris la décision de nous offrir une narration multiple ce qui est une très bonne idée ici car cela nous permet de nous immerger encore plus dans le récit. Le roman se découpe en deux parties, la première qui nous donne des indices pour mieux amorcer et comprendre ce qui se passe dans la seconde.







La plume de l'auteur est belle, fluide, émotive, descriptive, immersive. Le danger, la tension est intense dans son récit, il a su doser le tout avec brio.







Tout ça pour vous dire que cette macabre histoire est à couper le souffle ! L'auteur a fait un pari risqué et ça paye. Je ne peux que vous encourager à faire la découverte de ce roman qui vous donnera des frissons mais pas comme vous le pensez...




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La petite mort de Virgile

L’amour, ce sentiment si fort qu’il nous emporte, qu’il fait battre nos cœurs à l’unisson et nous rend totalement béats. Seulement voilà, l’amour aussi puissant soit il peut également s’avérer dévastateur et provoquer bon nombre de catastrophes. Avec « La petite mort de Virgile », Christophe Rauth nous dresse le portrait d’hommes et de femmes dévoués prêts à tout pour l’être aimé.



Dès les premières pages, j’ai senti que l’auteur tissait une toile dont il serait bien difficile de s’extraire et qui me demanderait une analyse assez poussée de la situation scabreuse dans laquelle il m’avait projetée. On retrouve un nombre assez impressionnant de protagonistes, mais à aucun moment nous ne perdons le fil tant la personnalité de chacun et son rôle à jouer dans ce texte sont détaillés. L’histoire s’étoffe, les questions s’immiscent dans notre esprit et on pose assurément un regard différent sur les événements au fil des chapitres qui défilent.



Il faut dire que Timon Barthès est un homme intéressant et qu’il retient l’attention. Son travail le mène à explorer plusieurs pistes et c’est en sa compagnie que l’on passe de rencontre en point de vue à la recherche d’indices et d’informations afin de résoudre l’enquête qu’il dirige.



J’ai particulièrement apprécié la narration de cet ouvrage, la facilité avec laquelle on rebondit d’un personnage à l’autre. C’est un choix qui apporte beaucoup de dynamique à l’ensemble et qui permet au lecteur de s’immerger dans les faits et de prendre en compte les tenants et les aboutissants de l’histoire. Entre Angoulême, Paris, Göteborg et Sao Paulo, le récit passionne et nous entraîne à la découverte d’une passion folle, émouvante et destructrice.



Cet ouvrage se découpe en deux parties, recelant chacune de nombreux points à prendre en compte pour comprendre l’ampleur de la supercherie. D’ailleurs, la seconde est plus rythmée, plus centrée sur les réelles motivations de chacun. On s’aperçoit alors des connexions qui se sont créées, des sentiments qui ont émergé et surtout de la rude bataille que tous ont menée. C’est un jeu tordu, un scénario macabre, une partie d’échec et mat que nous offre l’auteur avec toute la tension et tout le danger que ce genre de roman peut conférer. Attendez-vous à des révélations, à des rivalités et à des rebondissements particulièrement prenants.



« La petite mort de Virgile » m’a permis de passer plusieurs heures divertissantes en compagnie de Timon, Gina, Virgile, Perot et les autres, sous l’œil avisé de Tony Soprano. J’ai aimé la plume avisée de Christian Rauth, sa façon d’amener les choses et de nous plonger au cœur des événements. Il exploite les émotions de tous les acteurs de son texte pour en faire ressortir le meilleur, mais également le pire. Une seule réflexion me vient en refermant ce roman : le jeu en vaut-il réellement la chandelle ? C’est à vous d’en juger à présent.
Lien : http://www.virtuellementvotr..
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Fin de série

J'avoue que je m'attendais à un petit livre sans grand intérêt, édité parce qu'il est écrit par un acteur connu, et j'ai eu la (bonne) surprise de tomber sur un polar très agréable à lire, plein d'humour, de suspens et d'action, mais dépourvu de scènes gore dont je ne vois pas l'utilité.



Je connaissais Christian Rauth dans la série "Père et Maire", mais ne l'ai jamais vu dans Navarro. Cependant, on voit qu'il connait bien son sujet, et on se croit en pleine série policière.

Beaucoup de personnages attachants, et pas seulement les premiers rôles ; des personnages souvent marqués par la vie. Mais aussi beaucoup d'humour.

J'ai aussi apprécié le parler marseillais, parfois un peu "lourd" mais on sent qu'il connait bien ce langage, ce n'est pas juste l'image qu'en ont les "étrangers" et j'ai eu plaisir à retrouver des mots et des expressions que je n'avais plus entendu depuis mon enfance, depuis que j'ai quitté la Provence.



Bref, un agréable moment de lecture et de détente.



Je pense que je vais essayer de me procurer son autre livre, même si je ne suis pas une fan absolu du Poulpe, pour retrouver son écriture.
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La petite mort de Virgile

Un très bon polar à la française. L'auteur nous emmène dans une petite ville de province, avec ses notables, ses magouilles et ses secrets. Il mêle habilement roman d'amour et polar (et ce n'est pas toujours gagné!). J'ai beaucoup aimé le personnage de Virgile.
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Fin de série

Le Polar n'est pas mon genre littéraire de prédilection mais j'ai acheté ce livre sur un coup de cœur.

Et je ne regrette pas du tout mon achat.

Christian Rauth (que l'on connait principalement comme acteur) est un écrivain de talent.



Ce livre est rempli de suspense. Par contre, le 1er chapitre peut destabiliser et je me suis demandé ou je m'embarquais. Mais je n'ai pas regretter d'avoir continué.



Dans ce livre, on assiste au rapprochement de Rob, un acteur de série télévisé et de Gaby, un flic marseillais. Ils vont devenir amis et partir à la découverte de la vérité sur la mort de son meilleur ami : Lucas Kalou, mort lors du tournage de la série.

Nos 2 personnages vont se heurter à des murs, mais la vérité finira par éclater. Mais comment ???
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Silencieuse et perfide

Un recueil de nouvelles où chacune d'elles aborde le thème de la sclérose en plaque.

Certaines sont tristes, d'autres plus légères, mais toutes permettent au lecteur d'en apprendre un peu plus sur cette maladie invalidante qui peut atteindre des personnes jeunes et changer leur vie pour toujours.

Acceptation, déni, tristesse, bonne humeur... Les hommes et les femmes de ces histoires, admirablement racontées par une quinzaine d'auteurs inspirés, nous touchent forcement car nous sommes nombreux à en connaitre dans notre entourage.



En achetant ce recueil le lecteur fait en plus une bonne action puisque tous les bénéfices sont reversés à l'association des sclérosés en plaque.
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Silencieuse et perfide



"Silencieuse et Perfide" est un recueil de nouvelles où 14 écrivains se sont rassemblés afin de reverser le bénéfices à l'Association Française des Sclérosés en Plaques et décrivent cette maladie avec tendresse mais aussi avec violence.



La première nouvelle est celle de Gaylord, passionné de livres, qui décrit avec douceur ce qu 'est la sclérose. C'est un beau projet qui le tient à coeur car j'ai ressenti beaucoup d'émotions dans cette nouvelle et j 'ai ressenti également un esprit de combativité.



Vous y retrouverez de l'humour, de l'émotion, de la douleur et du suspense à travers ces nouvelles.



J'y ai pris du plaisir à lire ce dernier même si le thème est la sclérose en plaque car chaque auteur a su différemment décrire les symptômes de cette maladie.



Un recueil réussi où la plume des écrivains a su me toucher, me troubler
Lien : http://delphlabibliovore.blo..
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Fin de série

Le livre débute sur l’histoire de Yakim, enfant en 1944 en Galicie occidentale.

Puis nous voilà projetés sur une scène de crime de la célèbre série TV du commissaire Monti. Quand la réalité dépasse la fiction, cela donne deux acteurs qui ne se relèveront pas !

La police judiciaire va rapidement classer l’affaire, en accusant un des deux acteurs, Luca kalou.

Pour Rob Marin, un des autres acteurs de la série et ami de Luca, cela semble inconcevable, il va alors se lancer dans sa propre enquête. Mais la « vrai vie » est bien loin de celle de ses tournages !

Grâce au lieutenant Plume qui se rallie à lui, il va réussir à poursuivre ses investigations afin de disculper son ami Luca.

Mais une question persiste tout du long de ce polar, quel est le rapport entre ce gosse Yakim du début et ce crime sur un tournage TV ?



Un polar, qui nous offre une immersion dans le monde du cinéma.

On apprécie la réelle connaissance de la TV et du cinéma par l’auteur, qui par petite touche, fait des vrais clins d’œil au milieu.

L’humour est également omniprésent dans le récit, même si au final le dénouement est plus profond qu’il n’y parait.

L’auteur s’est attaché à rendre ces personnages touchants, ce qui confère au polar une touche de sensibilité.

Le choix de Paris (Pigalle) et Marseille, pour situer l’action est un vrai plus !

Bref un bon polar français, pour tous ceux qui aiment l’action, l’humour et veulent faire une pause de meurtres sanguinolents !
Lien : http://leschroniquesdhistoir..
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Fin de série

Un polar avec Marseille et Paris en toile de fond, c’est déjà super mais là en lisant ce roman vous aurez l’impression d’être dans une série télé. Tout est clair et limpide, je parle évidemment de la lecture car le suspense demeure jusqu’au bout et l’assassin ne sera révéler qu’en bout de piste.

Le titre du roman, Fin de série, tire son nom de l’atmosphère de cette enquête car elle se déroule autour d’une série télé nommée Monti dans laquelle deux hommes seront assassiné, on pourrait dire bêtement, mais l’assassin a très bien disposé les fils de son piège ; en effet lors du tournage d’un épisode un voyou, joué par Lucas Kalou, cherchant à libérer son frère de prison prend en otage une jeune flic lui prend son arme et tient en joue le commissaire, joué par Eddy Ordo, lui tire dessus et se tire une balle dans la tête or ce qui aurait dû être des balles à blanc ne l’étaient pas.



L’enquête s’oriente visiblement vers la vengeance de Lucas et son suicide, chose que son ami et acteur de la série, Rob, refuse de croire. Du coup il va mener son enquête en parallèle avec l’appui du lieutenant Plume pour découvrir la vérité.

Des coulisse d’un tournage avec tout le vocabulaire qui va avec, aux avenues de Marseille, ses petits resto jusqu’au rue de Paris, nous voilà embarqué dans une enquête palpitante car une fois l’atmosphère installée tout s’enchaîne, des courses poursuites, des bagarres, des magouilles avec les voyous du coin… avec en plus un petit phrasé marseillais qui laisse pas indifférent.



J’ai également trouvé tous ces personnages bien sympathiques, prenant tout à la rigolade, et malgré tout ce qui arrive et bien ! pas un brin d’affolement on reste « trankil ». J’ai adoré l’ambiance, l’humour. Un polar qui reste léger mais bien ficelé. Et si ce roman arrivait sur nos écrans ? Qui sait ?
Lien : http://www.stemilou-books.co..
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