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Critiques de Christine Angot (627)
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L'Inceste

Le sujet pourra intéresser certaines personnes : l'auteur a couché plusieurs fois avec son père quand elle était ado, et même un fois après. Le style pourra franchement déconcerter.
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L'Inceste

Lumineux et incompréhensible.

C'est être sur un radeau.



Pour être publiée, cette critique doit faire au moine 250 caractères. Je n'ai pourtant rien à ajouter.



Je peux rajouter quelques adjectifs. Ou des phrases. Mais ne gardez que les deux premières. Avec le retour à la ligne.
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L'Inceste

Je me suis accrochée jusqu'au bout, c'est un livre difficile à lire: un seul châpître; un paragraphe peut s'étaler jusqu'à 15 pages; certaines phrases peuvent ne pas avoir de point final, on sait qu'une autre phrase commence parce qu'il y a une majuscule au milieu de la ligne. On peut dire que Christine Angot veut bousculer les conventions, mais dans ce cas-là, pourquoi la majuscule? autant bousculer jusqu'au bout.

Le thème du livre: l'inceste ou une relation homosexuelle? Pour moi, lectrice, je dirais la relation homosexuelle. Alors, pourquoi avoir choisi ce titre si ce n'est pas le thème principal?

Je n'ai pas beaucoup aimé la couverture non plus, trop égocentrique. Certes, le texte est rédigé à la première personne (autobiographie? autofiction?), mais à mon sens, c'est trop.

En conclusion,je n'ai pas envie de lire un autre de ses ouvrages.
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L'Inceste

Malgré les mauvaises critiques je souhaitais me faire mon opinion...

Et bien je suis d’accord avec les nombreux/euses qui ont trouvé ce ”truc” impossible à lire

Je ne peux pas appeler cela un roman, ni une biographie, ni rien d’autres car cela ne ressemble à rien, sinon une succession de mots répétés en désordre
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L'Inceste

Je me suis sentie obligée à la page 76 de me rendre sur le net pour lire quelques critiques et savoir si le supplice de cette lecture durerait jusqu'à la fin...je me suis résignée 😕
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L'Inceste

Vraiment, j'ai eu du mal à la finir.



Le sujet m'intéressais, car j'en avais déjà entendu parler par Angot lors d'interview. Mais en fin de compte, c'est assez difficile à lire sur la forme.

En parlant de forme, cela m'a fait penser au monologue de "la femme rompue" de Simone De Beauvoir : un texte cru, direct, haché, sans ou avec peu de ponctuation et des répétitions.



La relation qu'a le personnage principal avec Marie-Christine m'a fait penser au couple de Jobert et Yanne dans "Nous ne Vieillirons pas Ensemble" entre dispute, amour et haine.



Tout au long du livre, j'ai essayé de m'identifier au personnage ce qui m'a fait comprendre et ressentir des sentiments assez troublant, donc dans l'ensemble c'est assez bien écrit même si parfois c'est un peu fouillis et un peu compliqué à suivre.
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L'Inceste

Ecriture sans chichis, descriptive qui a pour but de s’approcher le plus possible de la réalité brute, qui n’est pas belle à voir, l’inceste. Sous ces airs de déconstruction avancée, Christine Angot nous déroute, nous perd. Les phrases nominatives se poursuivent inlassablement sans aucune ponctuation sans aucun lien apparent. Et en fait, non, on s’aperçoit que non, que c’est tout le contraire. Les idées se répètent dans un casse tête chinois pour mieux se faire écho, pour mieux nous montrer dans quel état de violence psychique l’auteure se trouve. Il l’a démolie, il l’a rendue folle. C’est tout, il n’y a rien à savoir et à dire de plus. Au fil des pages, on rentre progressivement dans le monde Angot. Derrière la désorganisation se cache une écriture extrêmement construite et organisée. Elle maîtrise à la perfection ces associations d’idées qui viennent s’entrechoquer pour mieux nous assommer.
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L'Inceste

Incroyable. La mâchoir m'en tombe
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L'Inceste

Bon…je me retrouve à faire un article sur un tel livre. Le titre de celui-ci m’avait absolument attiré, et l’édition était belle…je ne pouvais résister ! De plus, j’avais ouïe dire que Christine Angot était un des grands noms de la littérature contemporaine francophone. Ainsi, j’étais en joie de découvrir une nouvelle auteure, et qui plus est un nom que j’entendais un petit peu partout. J’ai déchanté rapidement et de façon drastiquement dramatique.



Je ne peux me résoudre à vous faire une mise en situation, car il s’avère qu’il n’y en a guère besoin : il n’y a PAS de situation. Ce livre est une sorte de suivi psychologique de l’auteure qui est, à priori, « devenue » lesbienne durant 3 mois, lors d’une histoire d’amour avec une femme du nom de Marie-Christine. Déjà… Je n’ai absolument pas aimé ce fait que durant une grosse partie du livre cette Angot radote qu’elle soit « devenue » lesbienne. Je ne compte pas faire un cours sur la sexualité, mais tout le monde sait qu’on ne devient pas ainsi du jour au lendemain ; pour moi, ce suivi psychologique autobiographique prouve qu’elle est restée dans le déni un bon bout de temps, ou bien que ce qu’elle éprouvait pour Marie-Christine était tout, sauf de l’amour. Enfin, je suis presque certain que ce qu’elle a essayé de dire dans ce livre, c’est qu’elle se pensait hétérosexuelle à 100%, mais elle fut choquée d’apprendre qu’elle ne l’était pas en fin de compte – même si la manière dont elle a fait passer le message n’était pas clair, j’ai su le déceler.



L’auteure dans ce livre nous révèle ce qu’elle ressent pour Marie-Christine pour cette époque, mais également ce qu’elle ressentait de sa découverte d’elle-même. Elle était profondément perturbée, mais aussi elle était vêtue d’un caractère troublant : un vrai trouble obsessionnel pour Marie-Christine ; cela saute aux yeux. MC ne la laissait pas indifférente, et elle en était absolument perturbée psychiquement. Cela me fut…troublant à lire, une expérience particulière et assez gênante.



Ce livre était malgré tout assez complexe à lire. Il n’avait absolument aucun fil conducteur, l’auteure s’égard et nous donne un récit fragmenté chronologiquement et textuellement parlant, mais extrêmement dense : la mise en page n’aide pas avec ses longs paragraphes et ses répétions à n’en plus finir. Cette lecture me fut éprouvante, je pense que le mot est approprié à la situation. A la moitié du récit, j’avais envie de m’en débarrasser le plus vite possible.



Mais voilà, je l’ai abandonné à partir de la moitié, et ce pour plusieurs raisons – qui ont plus ou moins un rapport avec le livre. Déjà, aux environs de la moitié du livre, j’ai décidé d’aller « enquêter » sur l’auteure, voir un petit peu sa biographie, ses passages dans des émissions – littéraires ou non -, etc. Et il s’avère que j’y ai découvert une femme qui ne m’a pas DU TOUT plu, de ce que j’ai vu ; j’ai eu vent des controverses qui l’entouraient, des propos qu’elle tenait ouvertement de façon assumée à la télévision ou la radio, et j’ai été sidéré. Cela m’aurait en quelque sorte dégouté de l’expérience littéraire que je vivais, et puisque je suis très attaché à mes codes moraux et mes principes, je m’éloigne automatiquement des personnes ne partageant pas ces codes que je juge de basiques. De plus, le livre ne me plaisant pas plus que cela, j’ai décidé ni plus ni moins d’abandonner cette lecture aussitôt. Ce n’est que mon avis et mon code moral personnel, mais je n’ai pas pu continuer cette lecture comme si de rien était, après avoir écouté ces propos.



En conclusion, j’ai abandonné cette lecture de base à cause de propos de l’auteure que je trouve intolérables, mais aussi parce que ce livre ne m’a absolument pas plu. Décousu, fragmenté et sans fil conducteur, ce livre autobiographique relate d’évènements de la vie de l’auteure, mais je les ai trouvé très mal exprimés, des mots sont employés alors qu’ils ne devraient pas. Aucun profit en cette lecture.
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
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L'Inceste

Le début est décousu comme des pensées qui arrivent de tous sens et s’entremêlent dans un rejet mélancolique de soi ...cette névrose de phrases mélancoliques crie le mal de cette femme hétérosexuelle amoureuse d'une femme qui la quitte - Cette écriture chaotique cache le désordre de cette femme ....Ce désordre sadomasochiste schizophrénique paranoïaque joue de nos sens avec diablerie pour aiguiser nos sentiments dans ce monde sombre des souvenirs d' Angot ....

Devenir Homosexuel pour échapper à l'inceste d'un père sodomite pervers autoritaire érudit Maitre d'une fille en mal d'une autorité paternel ....Revivre au fond de soi ce mal incestueux....Un livre assez violent au rythme vraiment affolant proche de l'aliénation mentale ....Christine Angot maitrise cet art des mots qui déroute les âmes sensibles et angéliques ....Excellent

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L'Inceste

Malgré la confusion, j'admire l'aisance de l'écriture, la liberté des propos non conventionnels, l'absence éfrontée de limites, la provocation, la crudité des retranscriptions sentimentales. L'esprit est torturé. J'aime cette sorte de jeu d'acteur. Mme Angot est phénoménale.
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L'Inceste

Roman-collage dont le style est parfaitement résumé par cette citation :



"Dans Sujet Angot, il y a un passage où Claude dit, il le dit comme un compliment : “ton écriture est tellement incroyable, intelligente, confuse, mais toujours lumineuse, accessible, directe, physique. On n'y comprend rien et on comprend tout. Elle est intime, personnelle, impudique, autobiographique, et universelle. Tu m'émeus sans les trucs, sans être émotive, tu fais réfléchir avec trois bouts de ficelle, un miracle de désorganisation logique. La liberté sans le chaos, l'ouverture sans la dérive”."



Écriture physique et érudite jusqu'à la nausée.
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L'Inceste

Lu après Un amour impossible, peut-être pour aller voir de plus près ce que cette femme se vit infliger, adolescente, par un père absent puis retrouvé. Difficile de réfuter la dimension voyeuse de l'entreprise, je l'admets. Mais c'est encore l'écriture et ce qu'Angot en fait qui nous sauve du trivial. Par le temps qu'elle met à traiter du sujet annoncé, par l'interminable digression d'un autre amour impossible, où elle nous balade de façon lancinante, sans rien nous épargner de sa détresse, au risque de nous perdre en route (des fois qu'il y en ait qui s'épargnent et lui épargnent la pénible confession), par sa démonstration en temps réel de ce qu'écrire peut vouloir dire : dire, simplement pouvoir dire cette chose indicible qu'on appelle inceste, impossible et qui pourtant arrive tous les jours.
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L'Inceste

C'est mon premier Angot et je suis très contente d'avoir attendu assez longtemps pour apprécier pleinement. Alors que j'avais un a priori plutôt négatif sur « L'inceste », j'ai été secouée.

Ce livre est vraiment passionnant.



Je sais qu'à la rentrée littéraire de l'automne 1999, ce livre devient rapidement l'un des titres phares malgré le scandale auquel a donné lieu sa publication. En effet, on l'accuse d'exhibitionnisme, de recherche de scandale en rendant publique l'inceste, d'un jeu pervers auquel l'auteure, Christine Angot, se prêterait. L'inceste est vu soit comme un coup monté, un scoop, du marketing, soit comme un témoignage, auquel cas on lui reproche d'avoir étalé son intimité sur la place publique.

Et bien moi, j'y ai vu une histoire dont la puissance littéraire est rare. Je pensai que dans ce livre Christine Angot racontait les abus de son père et que j'allais avoir du mal à lire l'horreur.



J'y ai lu l'histoire d'une femme qui a vécu une expérience homosexuelle et qui se raconte. Mais ce n'est pas banal. Il y a la folie et l'explication de la folie liée à l'histoire incestueuse qu'elle aurait vécue avec son père de quatorze à seize ans.

Au début du livre, Angot se déclare homosexuelle. Tout au long du texte, elle fait allusion à cette prétendue homosexualité, en parlant de son rapport lesbien avec une femme médecin Marie-Christine, plus âgée qu'elle, déclarant même que l'homosexualité l'a toujours fascinée. Les rapports physiques sont décrits sans détours mais ce n'est pas si choquant que ça. A côté de Catherine millet ça reste assez sobre.



Je pense que ce qui gêne c'est la parole à la première personne qui tend à confondre vie et littérature.

La conviction d'une coïncidence entre l'auteure et son personnage ou l'usage du monologue semblent être des dispositifs permettant d'avouer, d'extérioriser des scènes traumatiques vécues par l'auteure, et de faire ainsi participer le lecteur au travail thérapeutique.

Ce livre donne une impression de véridicité et peut être perçu comme un témoignage.

Je ne sais pas si c'est cela mais dans l'exhibition de ses traumatismes, l'écriture de Christine Angot ressemble à un refuge. J'ai été très touchée.





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L'Inceste

Je n'ai pas du tout aimé ce livre à l'époque où je l'ai lu, je viens de vérifier, il reste toujours inachevé dans ma bibliothéque ....

Mais ce n'est que mon avis , bien sûr .
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L'Inceste

L'inceste de Christine Angot est un livre compliqué mais magistral.



On ne tombe pas sur ce roman par hasard. Quand on l'ouvre c'est que la quatrième de couverture nous a intrigué, touché ou bien même perturbé. S'ensuit alors un questionnement lorsque l'on découvre l'écriture si particulière de l'écrivaine. Saccadée, coupée. Les phrases sont sectionnées à des endroits improbables, elles sont répétées deux fois, trois fois, parfois plus encore. Certains mots sont également multipliés sur tout une page. C'est dérangeant pour le lecteur, je le concède. Cependant c'est cela qui fait le charme de ce roman (entre autre). La forme est sans doute voulue. Elle marque. Elle soutient d'autant plus le propos et le sert.



Ce livre n'est, pour moi, pas un livre sur l'inceste. Il s'agit plutôt d'un roman sur les conséquences de l'inceste. L'auteure qui l'a vécu nous montre son traumatisme , la folie possible et les difficultés engendrées. C'est cela qui dérange et qui fait de cette écrivaine une personne souvent détestée. Beaucoup éprouvent une haine envers elle en raison de ce que ses romans évoquent. Oui elle parle de sujets qui dérangent, oui elle évoque des choses dont l'on ne voudrait pas entendre parler ni même imaginer possible. Cependant c'est la réalité !

La forme, les répétitions, les coupures, montrent d'autant plus le terrible choc de l'enfance qu'elle a vécue. Peut-être (inconsciemment ?) qu'il explique son comportement actuel et ses difficultés. Ses sautes d'humeur, ses émotions.



Son enfance a été un tournant dans sa vie car elle est supposée fondatrice de l'existence. Et bien que ce roman s'intitule L'inceste, ce n'en est que la raison pour qu'il existe. La folie dont l'auteure fait preuve, volontairement ou non, est le résultat, la conclusion de sa jeunesse.

La folie du texte est la folie de sa vie. La difficulté rencontrée lors de la lecture est la dureté de son existence. Oui c'est un effort mais lorsqu'il est fait, il supplante tout le reste. On s'habitue, comme elle a due le faire, se forcer à le faire. Et on finit par apprécier. On vit.



Révélateur de la vie, bouleversant au possible. Il est pour moi incontournable de l'avoir lu. Lorsqu'on le termine, on comprend. Certes pas tout mais une petite partie et c'est déjà ça.
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L'Inceste

Ce livre me semble remarquable pour ce qu'il fait à la littérature. L'auteur ne cesse de s'y interroger sur le rapport au réel, entendu pragmatiquement, comme vie quotidienne, et la façon dont la littérature vient s'y confronter. Un des meilleurs passages du livre est la reproduction de la lettre de l'avocat de son éditeur, insérée au milieu du texte.

Ce que l'on peut écrire ne va pas de soi. La vie limite la littérature, et l'auteur nous fait part de sa déception d'avoir dû "changer les noms", ce qui "rend le livre moins bon".

Le rapport à l'écriture serait presque le sujet principal du livre. Certes, l'auteur semble détestable, personne ne souhaiterait l'avoir dans ses fréquentations. Mais elle fait quelque chose d'inédit, une réelle expérimentation littéraire qui reste "sans prétention", accessible au lecteur lambda, une langue limpide, des questions finalement universelles mais qui posent le pouvoir de la littérature en ce qu'elle permet de faire passer du privé au public. Des mots qui ne sont plus ni relatifs à une conversation privée ni à un simple outil de communication. Le langage et ses dangers est ici questionné en tant qu'outil littéraire.

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L'Inceste

Christine Angot n'aime plus son amante. Christine aime sa fille, mais ne s'aime pas. Pas trop, pas depuis cette terrible épreuve vécue après la rencontre d'avec son père, cet inconnu. Elle avait 14 ans et il aimait la baiser et qu'elle le baise.



Mon avis

DESMURMURES (du blog LIRE VOIR ENTENDRE) m'a prêté ce livre car depuis longtemps, il est pour Angot. Moi je ne connaissait pas. Je l'avais vue à la télévision. Répondant aux questions perçantes et pressantes.

Cela me faisait mal ; j'ai donc lu ce livre un peu sans savoir à quoi m'attendre, coté style. J'ai eu du mal : il faut aimer la déstructuration, le passage du coq et l'âne. C'est spécial. Le contenu aussi est spécial ("space" comme je dis toujours). Spécifique et extrêmement discursif. Heureusement, le livre est court. Je ne sais pas si j'ai aimé. Mais je l'ai lu rapidement, pas pour m'en débarrasser, mais bon, on ne lit pas ce genre de livre pour le plaisir, ça non. Christine Angot (se ?) raconte : comment elle est devenue homosexuelle, pendant 3 mois, avec Marie-Christine. Le prénom a été modifié pour le récit, peu importe. Marie-Christine ne l'aime pas, pas comme elle voudrait, alors Christine veut rompre.

Christine sait qu'elle ne peut être aimée normalement, depuis l'inceste (ce sujet est traité, mais pas tout au long du livre, quelques pages et heureusement).

Christine peut-elle être heureuse ? Grâce à l'écriture j'espère. Au moins, il reste cela.

Christine peut-elle écrire sur un autre sujet qu'elle même ? Je ne sais pas.

Merci Th. pour m'avoir fait connaître Angot. Et l'autofiction. Je découvre, et même si je ne comprends pas tout, cela fait partie du mystère.
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L'Inceste

J’aurais adoré aimer ce livre, même si le sujet ne se prête pas vraiment à l’adoration. Hélas, après le quart, j’ai baissé les bras. Je n’ai pas aimé le style ni la narration qui m’ont donné l’impression d’être seulement une juxtaposition de mots et d’idées sans cohérence ni, finalement, intérêt. Tant pis.
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L'Inceste

Impudique, nombriliste, obscène... Beaucoup n'ont toujours pas pardonné à Christine Angot d'avoir écrit L'Inceste. Pourquoi un tel choc, au-delà du tabou que brise ce texte dont le sujet principal est, en dépit de son titre, une histoire d'amour avec une autre femme ?

Sans doute n'avait-on encore jamais écrit sur soi à la manière de Christine Angot. L'écriture, faite de retours incessants qui évoquent Marguerite Duras, place le lecteur au cœur d'une spirale névrotique. Lire L'Inceste est une expérience nécessairement inconfortable, et c'est là sa force : jamais l'autofiction n'avait encore placé le lecteur dans une telle situation. Cette manière crue, qui emprunte autant à la psychanalyse qu'à la structure erratique du journal, n'est ni celle de Guibert ni celle d'Ernaux ; c'est une nouvelle écriture autobiographique, presque violente par son impudeur, qui ouvre la porte à toute une génération d'écrivains. La gêne persiste, vingt ans après ; mais le sentiment d'avoir affaire à une œuvre qui change toutes les règles demeure également.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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