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Critiques de Christine Angot (626)
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Interview

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Interview

Angot l'écrivain avant Angot la star. Peut-être son meilleur livre. Juste et tranchant comme une lame de rasoir. Une leçon (cuisante) pour tout journaliste.
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Interview

Depuis la montée en puissance médiatique d'Angot ces cerniers temps (chroniqueuse chez Ruquier tout de même), l'envie de voir ce que son oeuvre (au delà de tout ce que j'en ai entendu) pouvait donner, me tentait fortement. Ne serait-ce que pour voir d'où elle parle quand elle se pose en critique des écrivains.



J'avais une appréhension, que doivent avoir beaucoup de primo lecteurs d'Angot quand ils connaissent au moins l'objet de son oeuvre, c'est à dire sa propre vie : m'ennuyer ferme face à un déballage assez impudique.



Et bien l'expérience fut beaucoup plus agréable que je ne le craignais. Car il est indéniable qu'il y a un auteur en elle, tout au moins dans ce livre en tout cas. La façon qu'elle a de retranscrire cette interview journalistique, entremêlée de souvenirs de vacances et du démarrage de l'écrit pour un futur livre et le tout avec ce passé terrible de son adolescence qui plane tout le temps et partout... on peut même dire que c'est réussi. Beaucoup de phrases courtes, le rythme est présent et sait rendre les ressenti, parfois de façon crue mais parfois aussi avec poésie.



Le bémol, Angot le donne déjà dans son livre elle-même, comme une protection préventive contre ce que va penser le lecteur (ce qui renforce encore ce sentiment, malgré le sentiment de culpabilité qu'elle cherche à faire naître en nous). On se dit déjà, avant même d'avoir lu un deuxième... que ça risque quand même de se ressembler beaucoup avec les prochains. Même si il y aura peut-être un autre biais pour aborder le sujet... il restera le même, et si le style changera peut-être, le prisme sera sans doute toujours celui d'un réel plus ou moins fictionné, où une partie du jeu consiste à toujours se demander si tout est "vrai", même si l'étiquette Roman figure bien sur la couverture.



En tout cas, une vraie première bonne expérience de lecture où la vie personnelle n'est qu'un matériau de départ, objet ensuite d'un véritable travail littéraire... Mais, ce qui est rare après une telle expérience, c'est la pensée que je n'ai pas forcément envie de renouveler l'expérience, en tout cas pas tout de suite, par peur du ressassement.
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L'Inceste

C'est mon premier Angot et je suis très contente d'avoir attendu assez longtemps pour apprécier pleinement. Alors que j'avais un a priori plutôt négatif sur « L'inceste », j'ai été secouée.

Ce livre est vraiment passionnant.



Je sais qu'à la rentrée littéraire de l'automne 1999, ce livre devient rapidement l'un des titres phares malgré le scandale auquel a donné lieu sa publication. En effet, on l'accuse d'exhibitionnisme, de recherche de scandale en rendant publique l'inceste, d'un jeu pervers auquel l'auteure, Christine Angot, se prêterait. L'inceste est vu soit comme un coup monté, un scoop, du marketing, soit comme un témoignage, auquel cas on lui reproche d'avoir étalé son intimité sur la place publique.

Et bien moi, j'y ai vu une histoire dont la puissance littéraire est rare. Je pensai que dans ce livre Christine Angot racontait les abus de son père et que j'allais avoir du mal à lire l'horreur.



J'y ai lu l'histoire d'une femme qui a vécu une expérience homosexuelle et qui se raconte. Mais ce n'est pas banal. Il y a la folie et l'explication de la folie liée à l'histoire incestueuse qu'elle aurait vécue avec son père de quatorze à seize ans.

Au début du livre, Angot se déclare homosexuelle. Tout au long du texte, elle fait allusion à cette prétendue homosexualité, en parlant de son rapport lesbien avec une femme médecin Marie-Christine, plus âgée qu'elle, déclarant même que l'homosexualité l'a toujours fascinée. Les rapports physiques sont décrits sans détours mais ce n'est pas si choquant que ça. A côté de Catherine millet ça reste assez sobre.



Je pense que ce qui gêne c'est la parole à la première personne qui tend à confondre vie et littérature.

La conviction d'une coïncidence entre l'auteure et son personnage ou l'usage du monologue semblent être des dispositifs permettant d'avouer, d'extérioriser des scènes traumatiques vécues par l'auteure, et de faire ainsi participer le lecteur au travail thérapeutique.

Ce livre donne une impression de véridicité et peut être perçu comme un témoignage.

Je ne sais pas si c'est cela mais dans l'exhibition de ses traumatismes, l'écriture de Christine Angot ressemble à un refuge. J'ai été très touchée.





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L'Inceste

Christine Angot n'aime plus son amante. Christine aime sa fille, mais ne s'aime pas. Pas trop, pas depuis cette terrible épreuve vécue après la rencontre d'avec son père, cet inconnu. Elle avait 14 ans et il aimait la baiser et qu'elle le baise.



Mon avis

DESMURMURES (du blog LIRE VOIR ENTENDRE) m'a prêté ce livre car depuis longtemps, il est pour Angot. Moi je ne connaissait pas. Je l'avais vue à la télévision. Répondant aux questions perçantes et pressantes.

Cela me faisait mal ; j'ai donc lu ce livre un peu sans savoir à quoi m'attendre, coté style. J'ai eu du mal : il faut aimer la déstructuration, le passage du coq et l'âne. C'est spécial. Le contenu aussi est spécial ("space" comme je dis toujours). Spécifique et extrêmement discursif. Heureusement, le livre est court. Je ne sais pas si j'ai aimé. Mais je l'ai lu rapidement, pas pour m'en débarrasser, mais bon, on ne lit pas ce genre de livre pour le plaisir, ça non. Christine Angot (se ?) raconte : comment elle est devenue homosexuelle, pendant 3 mois, avec Marie-Christine. Le prénom a été modifié pour le récit, peu importe. Marie-Christine ne l'aime pas, pas comme elle voudrait, alors Christine veut rompre.

Christine sait qu'elle ne peut être aimée normalement, depuis l'inceste (ce sujet est traité, mais pas tout au long du livre, quelques pages et heureusement).

Christine peut-elle être heureuse ? Grâce à l'écriture j'espère. Au moins, il reste cela.

Christine peut-elle écrire sur un autre sujet qu'elle même ? Je ne sais pas.

Merci Th. pour m'avoir fait connaître Angot. Et l'autofiction. Je découvre, et même si je ne comprends pas tout, cela fait partie du mystère.
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L'Inceste

Christine Angot a été bien massacrée par les critiques - en particulier Jourde et Naulleau - à croire qu'il y a des littéraires qui n'apprécient pas l'originalité, la franchise, voire le génie de certains auteurs bien différents de nos contemporains, qui " ecrivassent" pour faire plaisir et se ranger dans la catégorie de "tout le monde" - pour ne déplaire à personne... C'est l'air du temps.

J'ai aimé ce style unique - personne n'écrit comme Christine - personne ne se livre de telle sorte au lecteur, ne se met à nu ainsi.

Une telle confidence est remarquable, pertinente et percutante. Elle donne le frisson, le tournis. Mais on comprend tout ce qui se passe dans l'esprit et le corps de l'écrivain et on est pris d'empathie.

On imagine alors les affres de l'auteur, son parcours, ses espérances et ses déceptions, sa longue et courte aventure amoureuse avec une femme dont le milieu est celui des midinettes et des richissimes. Un monde d'égoïstes auquel n'appartiendra jamais Christine, si forte et si faible en même temps.

Révéler ses travers, ce sado-masochisme qu'elle affiche, revendique, explique, condamne et accepte, révéler son aventure incestueuse avec son père, il fallait oser, et décider d'écrire un livre qui allait choquer le lecteur mais il faut que le livre, l'histoire ou récit soit pris par le corps tout entier pour être tel quel - être la patte même de l'écrivain, qui ne recule devant rien, et donne tout l'emploi du temps de trois mois d'amour difficiles, et de quelques autres années qui l'ont été aussi.

Elle se dit folle, ose avouer sa folie à son lecteur, à la fois avec gêne, pudeur, mais il le faut - et on l'acceptera ou pas. Or comme disait Caligula, celui qui n'est pas avec moi est contre moi. C'est pour cette raison qu'on adore ou que l'on déteste Christine Angot.

Ce qu'elle veut, c'est écrire pour raconter ce qu'elle a dans ses bras et le déposer sur la feuille, comme un enfant ou un trésor, tel quel - c'est son rapport intime avec l'écriture et il n'y a pas d'autre moyen d'écrire pour avancer, progresser, créer jusqu'au bout une histoire qui est pour elle la véritable histoire de l'écriture, de la Littérature - n'en déplaise aux mentors ou aux universitaires, ou critiques attardés.



J'ai été touchée par cette véhémence, cette sincérité cette force, ce besoin de vérité, de clarté et d'amour

Cet amour aussi qu'elle porte à sa fille Léonore qu'elle adore - comme Dior - cela aurait pu faire une belle pub - et tellement originale !!



Parfois elle me fait un peu peur à cause de ce sado masochisme qu'elle explique si bien - je ne la crois pas méchante pour autant, mais terriblement intelligente, franche, entière, ayant souffert mais ayant toujours gardé la tête haute et l'esprit clair.



Beaucoup de souffrance dans ces lignes mais le signe même d'un des plus grands écrivains femmes de notre époque.



Mal comprise mal lue, mal décryptée, son style devrait s'imposer dans les prochaines années, et mettre au défi tout romancier de faire une œuvre tout aussi bien réussie dans son originalité, dans ses déductions, ses élégances à se sortir d'une situation difficile sans passer par les voies médiatiques actuelles... Vous savez à quoi je fais allusion, cf Sandrine Rousseau et ses acolytes pleurnichantes.

Oui, Christine Angot "se débrouille" drôlement bien...

Et si le lecteur ne la comprend pas ou la déteste, c'est qu'il n'est pas (encore) à la hauteur pour lire ses œuvres - et quant aux autres critiques, écrivains ou assimilés, je pense qu'ils sont tout simplement jaloux de ce succès, de cette réussite, de cette personnalité hors du commun.



J’avais lu ce récit il y a déjà quelques années et l’avais apprécié tout de suite. Depuis quelques temps, Christine Angot est invitée, décryptée, entendue, écoutée d’une manière toute différente par les médias et c’est justice. J’ai hâte de voir le film que Christine vient de tourner sur son histoire. J’ajoute que je suis fort étonnée d’avoir vu aussi peu de commentaires sur l’Inceste sur Babelio. Á croire que ces chères féministes et lecteurs/trices de tout bord préfèrent les feel good, Goncourt, prix et autres balivernes détestables.

Bravo Christine, et merci de ce grand courage !
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L'Inceste

Roman-collage dont le style est parfaitement résumé par cette citation :



"Dans Sujet Angot, il y a un passage où Claude dit, il le dit comme un compliment : “ton écriture est tellement incroyable, intelligente, confuse, mais toujours lumineuse, accessible, directe, physique. On n'y comprend rien et on comprend tout. Elle est intime, personnelle, impudique, autobiographique, et universelle. Tu m'émeus sans les trucs, sans être émotive, tu fais réfléchir avec trois bouts de ficelle, un miracle de désorganisation logique. La liberté sans le chaos, l'ouverture sans la dérive”."



Écriture physique et érudite jusqu'à la nausée.
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L'Inceste

Lu après Un amour impossible, peut-être pour aller voir de plus près ce que cette femme se vit infliger, adolescente, par un père absent puis retrouvé. Difficile de réfuter la dimension voyeuse de l'entreprise, je l'admets. Mais c'est encore l'écriture et ce qu'Angot en fait qui nous sauve du trivial. Par le temps qu'elle met à traiter du sujet annoncé, par l'interminable digression d'un autre amour impossible, où elle nous balade de façon lancinante, sans rien nous épargner de sa détresse, au risque de nous perdre en route (des fois qu'il y en ait qui s'épargnent et lui épargnent la pénible confession), par sa démonstration en temps réel de ce qu'écrire peut vouloir dire : dire, simplement pouvoir dire cette chose indicible qu'on appelle inceste, impossible et qui pourtant arrive tous les jours.
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L'Inceste

On a parlé de génie, on a parlé de prouesse littéraire, on a parlé de littérature de caniveau ... le but de Christine Angot, était, probablement et entre autres, de faire parler d'elle, c'est réussi !

En ce qui me concerne, je n'ai pas pu aller au delà de quelques dizaines de pages : je n'aime pas le style, l'histoire ne m'intéresse pas, et globalement, je n'ai rien compris au texte ...
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L'Inceste

Ce livre me semble remarquable pour ce qu'il fait à la littérature. L'auteur ne cesse de s'y interroger sur le rapport au réel, entendu pragmatiquement, comme vie quotidienne, et la façon dont la littérature vient s'y confronter. Un des meilleurs passages du livre est la reproduction de la lettre de l'avocat de son éditeur, insérée au milieu du texte.

Ce que l'on peut écrire ne va pas de soi. La vie limite la littérature, et l'auteur nous fait part de sa déception d'avoir dû "changer les noms", ce qui "rend le livre moins bon".

Le rapport à l'écriture serait presque le sujet principal du livre. Certes, l'auteur semble détestable, personne ne souhaiterait l'avoir dans ses fréquentations. Mais elle fait quelque chose d'inédit, une réelle expérimentation littéraire qui reste "sans prétention", accessible au lecteur lambda, une langue limpide, des questions finalement universelles mais qui posent le pouvoir de la littérature en ce qu'elle permet de faire passer du privé au public. Des mots qui ne sont plus ni relatifs à une conversation privée ni à un simple outil de communication. Le langage et ses dangers est ici questionné en tant qu'outil littéraire.

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L'Inceste

A l'heure de la sortie de l'Angot II, je me souviens avoir lu l'Angot I. Déniché chez un bouquiniste et revendu au même. Aussitôt.

Le thème ne me gênait pas. Au contraire. Sensibilisée sur le sujet, j'espérais un livre choc qui vomirait colère, révolte, souffrance, ou je ne sais. J'espérais un Calaferte au féminin.

Je me suis trouvée face à un monologue hystérique, pas construit. Je me suis accrochée, page après page, attendant le moment. Il n'est jamais venu. J'ai refermé le livre, l'ai regardé d'un air interrogateur. Ce n'était pas un roman ni un récit. Ce n'était pas même un journal. Ce n'était pas construit, ça ne révélait rien du secret de l'inceste, et le rien était néant.

Je suis demeurée perplexe. Et le suis restée. Le microcosme intellectuel parisien se pâme-t-il dès qu'on cause graveleux dans ses salons?
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L'Inceste

Je n'ai pas du tout aimé ce livre à l'époque où je l'ai lu, je viens de vérifier, il reste toujours inachevé dans ma bibliothéque ....

Mais ce n'est que mon avis , bien sûr .
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L'Inceste

Pas évident que la lecture de ce livre. Je le classerais dans un style expérimental d'écriture. J'ai tenu le coup jusqu'au bout.

Christine Angot nous plonge dans l'horreur de l'inceste avec son père quand elle avait quatorze ans. La relation de quelques mois avec sa copine pour finir dans une déprime. Il ne lui reste que sa fille à qui donner son amour.
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L'Inceste

L'inceste de Christine Angot est un livre compliqué mais magistral.



On ne tombe pas sur ce roman par hasard. Quand on l'ouvre c'est que la quatrième de couverture nous a intrigué, touché ou bien même perturbé. S'ensuit alors un questionnement lorsque l'on découvre l'écriture si particulière de l'écrivaine. Saccadée, coupée. Les phrases sont sectionnées à des endroits improbables, elles sont répétées deux fois, trois fois, parfois plus encore. Certains mots sont également multipliés sur tout une page. C'est dérangeant pour le lecteur, je le concède. Cependant c'est cela qui fait le charme de ce roman (entre autre). La forme est sans doute voulue. Elle marque. Elle soutient d'autant plus le propos et le sert.



Ce livre n'est, pour moi, pas un livre sur l'inceste. Il s'agit plutôt d'un roman sur les conséquences de l'inceste. L'auteure qui l'a vécu nous montre son traumatisme , la folie possible et les difficultés engendrées. C'est cela qui dérange et qui fait de cette écrivaine une personne souvent détestée. Beaucoup éprouvent une haine envers elle en raison de ce que ses romans évoquent. Oui elle parle de sujets qui dérangent, oui elle évoque des choses dont l'on ne voudrait pas entendre parler ni même imaginer possible. Cependant c'est la réalité !

La forme, les répétitions, les coupures, montrent d'autant plus le terrible choc de l'enfance qu'elle a vécue. Peut-être (inconsciemment ?) qu'il explique son comportement actuel et ses difficultés. Ses sautes d'humeur, ses émotions.



Son enfance a été un tournant dans sa vie car elle est supposée fondatrice de l'existence. Et bien que ce roman s'intitule L'inceste, ce n'en est que la raison pour qu'il existe. La folie dont l'auteure fait preuve, volontairement ou non, est le résultat, la conclusion de sa jeunesse.

La folie du texte est la folie de sa vie. La difficulté rencontrée lors de la lecture est la dureté de son existence. Oui c'est un effort mais lorsqu'il est fait, il supplante tout le reste. On s'habitue, comme elle a due le faire, se forcer à le faire. Et on finit par apprécier. On vit.



Révélateur de la vie, bouleversant au possible. Il est pour moi incontournable de l'avoir lu. Lorsqu'on le termine, on comprend. Certes pas tout mais une petite partie et c'est déjà ça.
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L'Inceste

Ok, les autres critiques me rassurent, je galère sur ce livre, c'est très mal écris, ou plutôt désagréable à lire, j'hésite à le continuer, je suis à la page 65... bon je pense que je vais persévérer, tout en commençant un autre bouquin plus sympa en parallèle.
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L'Inceste

Aucun intérêt , une imposture littéraire.
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L'Inceste

L'on peut reprocher beaucoup de choses a Christine Angot , mais certainement pas son manque d'audace . Cet opus vient encore une fois le démontrer . L'on estici dans la dénociation d'une vérité hélas bien trop courante. Oui ce livre est insoutenable , oui il est dans une logique diamétralement opposée a celle de Nabokov qui glorifiait en quelque sorte le comportement ignoble d'un pervers envers une enfant. A ce constat Angot répond de maniére percutante et ne cherche a aucun moment à étre gentille. Cette histoire est faite pour étre choquante afin que chacun réalise l'horreur de ces abus dnt sont victimes les enfants . L'on ne peut étre dans un ton demi mesure sur un sujet comme celui-ci , celui d'Angot peut choquer oui , mais tel est le but recherché , susciter une réaction chez ceux qui portent la banalisation des comportements sexuels enversles mineurs. La force de ces mots est rare , l'on est pas ici dans un roman qui fait du Pernaut en disant : tout est beau , tout va bien . Angot est là pour dire que sous le verni convenable se cache une horreur sans nom. En cela elle doit étre remerciée.
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L'Inceste

J’aurais adoré aimer ce livre, même si le sujet ne se prête pas vraiment à l’adoration. Hélas, après le quart, j’ai baissé les bras. Je n’ai pas aimé le style ni la narration qui m’ont donné l’impression d’être seulement une juxtaposition de mots et d’idées sans cohérence ni, finalement, intérêt. Tant pis.
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L'Inceste

Un livre difficile à lire mais on peut toutefois dire que l'auteur est très forte par son écriture chaotique, cassante, elle nous révèle le chaos du personnage principal , son hystérie, son rapport compliqué et difficile avec les autres. Cette histoire amoureuse qui se termine dans une souffrance excessive mais qui s'explique par le vécu de son enfance.
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L'Inceste

Impudique, nombriliste, obscène... Beaucoup n'ont toujours pas pardonné à Christine Angot d'avoir écrit L'Inceste. Pourquoi un tel choc, au-delà du tabou que brise ce texte dont le sujet principal est, en dépit de son titre, une histoire d'amour avec une autre femme ?

Sans doute n'avait-on encore jamais écrit sur soi à la manière de Christine Angot. L'écriture, faite de retours incessants qui évoquent Marguerite Duras, place le lecteur au cœur d'une spirale névrotique. Lire L'Inceste est une expérience nécessairement inconfortable, et c'est là sa force : jamais l'autofiction n'avait encore placé le lecteur dans une telle situation. Cette manière crue, qui emprunte autant à la psychanalyse qu'à la structure erratique du journal, n'est ni celle de Guibert ni celle d'Ernaux ; c'est une nouvelle écriture autobiographique, presque violente par son impudeur, qui ouvre la porte à toute une génération d'écrivains. La gêne persiste, vingt ans après ; mais le sentiment d'avoir affaire à une œuvre qui change toutes les règles demeure également.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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