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Critiques de Christophe Carlier (186)
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Un prénom en trop

Thriller qui était dans ma PAL, mais je ne sais plus pourquoi. Il passe dans les oubliettes.

Pas parce qu'il est mal écrit : une obsession à deux voix c'était une bonne idée. On se prend au jeu et puis l'intérêt s'emousse, le scénario devient invraisemblable avec une narration quasi enfantine "Zut, j'ai pas tué la bonne".

Ça passe le temos

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Un prénom en trop

Deux narrateurs et un sujet commun : Rebecca.

Rebecca est une jeune femme célibataire, cadre juridique dans une entreprise à Annecy.

Un malfaisant, le narrateur. Après avoir aperçu Rebecca dans une boîte décide de prendre son temps " pour me glisser près d'elle" et ensuite "..entrer dans sa vie....non pour la partager, mais pour la dévaster".

Juliette, la narratrice, est la collaboratrice de Rebecca. Un soir Rebecca lui fait une confidence : "elle a l'impression qu'on lui jouait des tours" . Elle continuera à la tenir au courant.



Des chapitres courts et nombreux développent alternativement les récits de l'un et de l'autre. L'histoire dure plusieurs mois, il y a du suspens. Une fin peu explicite.



Bizarrement je n'ai pas adhéré à cette histoire, je m'y suis ennuyée et forcée à la terminer. Situation rare pour moi qui aime tant les polars et thriller !
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L'assassin à la pomme verte

Dans un hôtel parisien, Le Paradise, sont réunis les protagonistes de cet étrange petit roman. Il y a la Craig, venu des Etats-Unis pour assister à un colloque, Elena arrivée d’Italie et qui travaille dans la mode et Sébastien, le réceptionniste. Et il y a aussi un quatrième personnage, un industriel Italien, bavard et imbu de lui-même, mais lui son sort va être rapidement scellé puisque son corps sans vie est retrouvé dans sa chambre.



Et on se dit qu’on va lire un polar avec une enquête menée au sein de l’hôtel pour découvrir le meurtrier. Et pas du tout. Ce qui se joue ici c’est moins la quête de l’auteur du meurtre que la relation qui se noue entre Craig et Elena sous l’œil attentif du réceptionniste.



Divisé en 8 chapitres qui racontent chacun un jour de la semaine qui s’écoule du dimanche au dimanche suivant, ce roman explore un moment hors du temps entre deux personnages qui se rencontrent et qui se livrent à un jeu de séduction qui a pour point de cristallisation l’événement dramatique qui a lieu entre les murs du palace.



L’auteur donne la parole à chacun des protagonistes tour à tour. Elena, Craig, Sébastien mais aussi Amélie, la femme de chambre qui a découvert le corps, interviennent à tour de rôle. L’occasion de donner chacun leur vision des événements mais aussi leur avis sur les autres personnages.



Ces différentes interventions s’enchâssent au millimètre, se répondant les unes aux autres, se complétant pour construire un puzzle parfait. Et cet instant suspendu trouvera un dénouement surprenant six mois après que Craig et Elena soient chacun retourné chez soi et à leur vie quotidienne.



Une lecture surprenante, sans doute pas mémorable mais plutôt agréable.
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Un prénom en trop

Nomination

Lancée dans un thriller psychologique, l’auteur Christophe Carlier, nous entraîne avec lui à toute vitesse. J’ai découvert le roman dans un magazine, car celui-ci a reçu le titre de roman de la gendarmerie 2022.

Sans prise de risque, ni raccourci, le livre se déroule en trois 3 parties. Pas de numéro de chapitre. Je rentre vite dans l’histoire, pas de longueurs. Chaque personnage prenant « la parole » à tour de rôle. Rebecca, jeune femme à qui tout réussissait, mais qui va vite découvrir l’enfer, Violette, collègue et proche de Rebecca qui va suivre progressivement la descente de sa supérieure, et d’un inconnu qui va tomber fou amoureux de Rebecca.

Le style est bon, le scénario est bien ficelé, l’auteur joue avec nos nerfs en faisant monter le suspens petit à petit, quitte a ce que nous devenions nous aussi paranoïaques et suspectons tous les proches de Rebecca. Les personnages sont bien travaillés. Les idées sont de plus en plus impressionnantes et sans limites. La fin est juste géniale, vive le maréchal des logis-chef Damien Escoffier, personnage que je n’appréciais pas vraiment, mais bravo pour cette belle erreur commise que je n’avais pas remarquée. J’ai hâte de découvrir l’auteur dans ses autres livres.

Belle découverte.



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L'assassin à la pomme verte

Quand par hasard , intriguée par un titre et séduite par une couverture, j'ouvre un livre que je le referme quelques heures plus tard le sourire aux lèvres , que demander de plus?



L'assassin à la pomme verte de Christophe Carlier est une véritable pépite.



Paris, un hôtel de luxe . Craig arrive des U.S.A pour un colloque. Ce professeur de littérature française réputé est un misanthrope élégant doublé d'un observateur avisé.

Elena , une jeune femme jolie et élégante, arrive d'Italie et travaille dans la mode. N'oublions pas Sébastien, le réceptionniste de nuit, qui observe à leur insu les clients de l'hôtel et s'efforce de les décrypter.

J'oubliais de préciser il y a meurtre , et aucun suspect en vue ..quelques indices, peut-être, soigneusement ignorés des forces de police .

Elégance de l'écriture, finesse des portraits , humour sous-jacent, regard acéré sur certains travers de notre chère France et originalité du propos, ce roman réunit toutes ces qualités.



Bien sûr l'assassin à la pomme verte et l'homme à la pomme de Magritte semblent se répondre malicieusement.



Que voilà un prix du Premier roman - Français - 2012 attribué à bon escient.





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Un prénom en trop

Rebecca est une jeune femme sans histoires. Sa vie est simple, facile, si ce n'est cette sensation, cette impression, d'être suivie, épiée...

Tout se précise le jour de son anniversaire lorsqu'elle reçois, ou plutôt trouve, une jolie carte au texte fort explicite. Dès lors, elle va voir sa vie basculer, quelqu'un la suit, quelqu'un la guette, quelqu'un lui voue une obsession dans l'ombre.

Mais qui ? Et pourquoi ?

Rebecca sombre peu à peu et voit sa raison vaciller.

Comment trouver le sommeil, comment trouver la joie de se lever le matin, comment rester sereine face à toutes ces attentions malveillantes ?!

Le thème du harcèlement fonctionne très bien et on se laisse prendre au jeu du chat et de la souris. Rebecca saura t'elle démasquer le vrai coupable avant qu'il ne soit trop tard ?

Tourner les pages de ce livre avec avidité à été compulsif, j'ai adoré cette lecture et les courts chapitres. Et j'avoue que j'ai été agréablement surprise par la fin et le dénouement qui se dévoile dans les toutes dernières pages.

Ma note : 9/10
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Ressentiments distingués

Dans une petite communauté ilienne de l'Atlantique sévit un corbeau. Des cartes sont adressées épisodiquement à certains habitants. Souvent deux phrases énigmatiques, vraies ou fausses, qui atteignent durement les victimes. Chacun s'interroge au café du coin, se sent concerné, cerné, et redoute d'être la prochaine cible.

Les chapitres courts sont constitués de paragraphes succincts installant les ambiances. Nous saurons rapidement qui est le corbeau mais la fin surprend.

Une lecture agréable.
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Un prénom en trop

Mon humble avis, subjectif, par essence : le dernier chapitre de ce livre est plaisant : un petit twist teinté du soulagement d’en avoir fini avec ces deux voix à la finesse d'un marteau-piqueur. En alternance, deux récits :



- celui d’un jeune homme. C’est le « pervers. Il a vu Rebecca en boite de nuit, elle ne lui a pas jeté un regard, sur plusieurs mois, il la suit, la menace, la terrorise, agresse d’autres Rebecca, se rapproche de « notre Rebecca, et nous raconte sa traque



- celui (en italique) de sa collègue. C’est la copine, presque magnétisée, qui s’impose. « J’accepte qu’elle devienne mon obsession. C’est mon côté généreux. »



Ni le style ni l’intrigue n’emportent. Un prix du roman de la gendarmerie nationale qui ne met pas vraiment les gendarmes en valeur.



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Un prénom en trop

Un petit bijou de noirceur et de cynisme.



Ponctué d'humour en plus !



Tout semblait plutôt bien aller au pays de Rebecca.



Jusqu'à ce que qu'un psychopathe la prenne pour cible.



Il la traque, l'effraie, toujours à la périphérie de sa vie.



Commence alors un long cauchemar pour la jeune femme qui ne sait plus à qui se fier et tremble, tant au bureau que chez elle.



Pourquoi elle ? Qui pourrait lui vouloir du mal ?



Les courts chapitres à plusieurs voix insufflent une vraie force à une histoire déjà réjouissante.



On en deviendrait presque parano...



A ne pas manquer !



" Un prénom en trop " de Christophe Carlier, aux éditions Plon.
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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L'assassin à la pomme verte

C'est un bon roman, à l'intrigue originale et bien écrit, mais auquel je n'ai pas tout à fait adhéré. En effet, j'ai eu du mal à me sentir vraiment concernée par ce qui se passait dans ce grand hôtel, comme si les personnages, qui sont également les narrateurs, nous gardaient à distance.

Malgré le meurtre et les policiers qui œuvrent en arrière-plan, L'Assassin à la pomme verte n'est pas vraiment un roman policier. D'ailleurs les conclusions de l'enquête pour cet homicide "trois en un" seront pour le moins inattendues.

L'épilogue est tout aussi déconcertant, poussant très loin l'ironie qui est, à mon avis, l'aspect le plus délectable de ce court roman.

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Ressentiments distingués

Dans une île, des lettres anonymes arrivent dans les boîtes aux lettres des habitants. Leur teneur n'est pas bien méchante, mais elles sont postées de l'île même.

Le coupable est donc un membre de cette communauté qui vit en vase clos.

D'abord, tout le monde y va de son hypothèse sur l'identité du corbeau. Puis, comme chacun est susceptible de recevoir sa missive, dévoilant un travers ou un secret, vrai ou faux, le poison de la médisance va bouleverser l'ordre bien établi de cette petite société.

C'est un roman d'atmosphère, qui très bien rendue par la belle plume de Christophe Carlier. Mais l'intrigue est un peu lente et aurait eu avantage à être traitée en nouvelle.

Je ne sais pas si je garderai un souvenir tenace de ce livre.

A noter : la magnifique illustration de couverture d'Héloïse Jouanard.
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Un prénom en trop

Ce thriller psychologique très court, je l'ai lu d'une traite pratiquement, non pas parce que j'ai été happé par cette histoire, mais parce qu'il est très simpliste, autant dans sa construction que dans son écriture (minimaliste). Chapitres très, très courts, alternance des récits de deux des trois personnages principaux, j'ai trouvé cela assez rébarbatif et j'ai regretté que la victime ne s'exprime jamais ell-même. a propos des personnages justement, je les ai trouvés peu ou pas du tout sympathiques. Alors le pervers, on peut le comprendre, mais la victime et sa collègue qui la soutient, j'aurais aimé avoir plus d'empathie pour elles. Quant aux personnages secondaires, les gendarmes sont ridiculisés dans cette histoire, leur manque d'humanité est tout simplement incroyable, et les collègues de la victime sont caricaturisés à l'extr^me.

Heureusement que cette lecture m'a pris peu de temps, j'ai failli l'abandonner, mais comme ça se lisait très vite, je suis allé jusqu'au bout pour savoir comment ça se terminait ... J'oublierai bien vite cette histoire et son auteur (surtout après avoir lu un thriller psychologique aussi puissant que "La preuve des contraires" de Caitlin WAHRER, que je recommande vivement aux amateurs du genre).
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L'assassin à la pomme verte

C’est une grosse nouvelle, à peine 140 pages avec des renvois de chapitres très courts. Bref, un en-cas, un toast, un amuse-gueule à grignoter entre deux stations de métro ou dans les embouteillages (c’est encore mieux que de s’envoyer des textos, non?). Pas étonnant que Amélie Nothomb en fasse l’éloge, l’auteure Belge étant habituée à ce format court et concentré.

Toute la force de Carlier est de jouer sur et avec les mots. C’est un plaisir à chaque page. Non! A chaque phrase, plutôt. Des phrases aussi courtes que peut l’être le roman d’ailleurs. Des mots qui cinglent et font mouche. Une sculpture fine et bien ciselée. Rien ne dépasse. Pas un seul coup d’épée dans l’eau. Rien à retrancher.

Le pitch? Rien de plus simple. Un hôtel. Un homme. Une femme. Un réceptionniste. Chacun va raconter à tour de rôle l’événement : un meurtre a lieu dans le palace parisien.

N’allez pas chercher un polar là où il n’y en a pas. De toute façon, on connait le meurtrier très vite. Aucun coup du sort, pas de rebondissement. Non, vous n’y êtes pas. Tout n’est sujet qu’à prétexte. Le réel motif du livre, ce sont les mots justement. Une histoire banale racontée avec justesse et un brin d’humour. Deux vies qui s’entrechoquent comme cela arrive tous les jours. Donnez n’importe quel sujet commun à Carlier et il vous en sortira un récit passionnant où les personnages existent en quelques traits, juste une poignée de phrases bien nettes, au contraste saisissant.

C’est rafraichissant comme un sorbet. Du reste, je vais prendre exemple sur l’auteur et faire court à mon tour. Fin.

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Un prénom en trop

Lorsque Rebecca le croise par hasard dans une boite de nuit, elle ne se doute pas un seul instant que cette rencontre va bouleverser sa vie.



J’ai été complètement happée dans ce récit à double narration, très addictif, et à l’intrigue efficace et percutante. Les chapitres sont courts, voire très courts, et l’alternance des deux narrateurs entretient le suspense jusqu’à la fin pour le moins surprenante. Et dans ce genre de livre, j'aime être surprise.

J’ai trouvé le roman trop court à mon goût, je serai volontiers restée plus longtemps dans ce récit, mais Rebecca n’aurait certainement pas apprécié de rallonger le temps.

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L'assassin à la pomme verte

Merci aux boîtes à livres disséminées qui permettent de découvrir de petites pépites.

Ce roman en est une.



Grâce à une écriture finement ciselée l'auteur nous invite à rencontrer ses personnages dans l'antre d'un Palace parisien Le Paradise.



Craig, Elena, Sébastien, Amélie vont par de petits chapitres nous exposer chacun leur point de vue sur un évènement qui perturbe quelque peu le cocon ouaté qu' est cet hôtel : le meurtre d'un italien un peu vantard et très infidèle.

La fin est inattendue car six mois après Vicky...



N'hésitez pas, poussez le tourniquet de ce Palace et vous passerez un très agréable moment de lecture.

Ce livre a aiguisé ma curiosité et donné envie de découvrir les autres romans de Christophe Carlier
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Un prénom en trop

Élégante, et même distinguée, c'est ainsi que je qualifierai l'écriture de Christophe Carlier. Un style qui convient tout particulièrement à la voix du personnage du pervers, qui est véritablement l'homme fort de ce livre, mais sans doute un peu moins à la collaboratrice Violette, dont la personnalité moins affirmée s'accommode plus mal de ce ton désinvolte et sûr de lui.

Je ne sais pas si les gendarmes sont nombreux dans le jury de ce prix, mais si tel est le cas, j'ai envie de dire qu'ils sont "beaux joueurs" d'avoir voté pour un ouvrage dont l'intrigue ne laisse quasiment rien à l'enquête judiciaire, et pour le peu qu'on les évoque, qui donne finalement une assez piètre image des hommes en bleu – bien que celle-ci soit sans aucun doute conforme à une certaine réalité, au moins dans certaines brigades, tout comme dans les commissariats d'ailleurs, sans quoi il n'y aurait pas autant de manquements menant chaque année à des dizaines de féminicides évitables.

En tout cas, ça renouvelle un peu le genre du thriller psychologique, ce qui n'est pas un mal, et si c'est très court (lu en 2 h 30), ça se lit bien, d'une traite et sans ennui.
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Un prénom en trop

« Un prénom en trop » est le genre de polar qui dépeint une société malfaisante est complètement ancrée dans la réalité. On suit alors Rebecca, jeune femme traquée jour et nuit, poursuivie presque dans l’ombre d’elle même.



🔍 les chapitres sont courts, rapides et changeant en fonction des personnages. J’avoue apprécier ce format néanmoins pour ce roman cela m’a beaucoup perdu.



J’avais l’impression de parfois lire la même chose mais d’un point de vue différent : je me suis lassé.



L’objectif de ce roman à mon sens était néanmoins de créer une ambiance, une atmosphère pesante qui enveloppe le lecteur dans le harcèlement, dans la traque d’une femme jour et nuit, par des actions qui l’effraient.. c’est d’ailleurs très intéressant de voir la psychologie humaine ce développer dans ces circonstances !



C’est un roman riche, brut et qui nous embarque vraiment dans un autre univers, dommage de mon côté car j’ai été embrouillé..



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Un prénom en trop

🌹 Truculent 🌹



Parlons peu, parlons bien, j’ai frôlé le coup de cœur.

Pourquoi ? Parce que ce roman est une petite pépite du genre, mais il a aussi le mérite d’être atypique.

Dès les premières plages, j’ai plongé dedans et sans la fatigue, j’aurais pu le lire d’une traite.



Rebecca est une jeune femme dynamique, appréciée mais aussi jalousée.

Il a suffi d’un soir pour que sa vie soit chamboulée. Le destin a voulu que sa route croise celle d’un pervers qui a décidé qu’elle serait à lui.

Une histoire glaçante dans laquelle le sujet de l’obsession est abordé avec brio.

La psychologie du prédateur et de la proie est ici très bien démontrée.



L’auteur donne le ton avec une plume que j’ai beaucoup aimée, très fluide et non dénuée d’humour. D’ailleurs, l’humour ici est plutôt cynique, mais j’admets que malgré l’horreur des mots j’ai parfois rigolé.



Un prénom en trop c’est un roman noir flirtant avec le thriller.

On retrouve des personnages profonds, très bien développés, mais d’un point de vue original et en restant finalement sur certains protagonistes en particulier.



Bien qu’on ne soit pas dans un thriller d’action, le livre est très prenant grâce à des chapitres très courts et on ressent vraiment le côté anxiogène.

L’auteur sait relancer le suspense, et on a envie de connaître le dénouement de cette sombre affaire.

On suit ce jeu de chat et la souris sournois, avec attention.



L’auteur propose une construction intelligente, originale et intéressante.

Le livre est composé en trois parties, et si la dernière m’a paru plus lente, posée, que j’ai commencé à avoir peur du dénouement, je me suis pris un uppercut à la dernière page, me confirmant ce pourquoi j’avais aimé dès la première page.



Bref, pour moi un vrai régal, un livre original. Je relirai cet auteur avec plaisir.











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Un prénom en trop

Un avis est subjectif. Les préférences des uns et des autres font évidemment varier les opinions au sujet d'un livre. le mien a été façonné en fonction de mes goûts, non en fonction des défauts du livre ou de l'histoire (orthographe, invraisemblances, incohérences, etc.).



Ça a commencé avec l'écriture et la construction du roman. La première est simpliste, tant épurée que finalement, elle n'a à mon goût pas (assez) d'âme, pas de patte, pas de petit-quelque-chose-en-plus. Elle raconte de façon concise une histoire qui manque de panache, mais qui aurait été bien plus passionnante accompagnée d'une écriture qui la valorise, lui apportant de la densité, une plus-value, la rendant belle, l'entourant de douceur et de coton. Il n'en est rien. le vocabulaire est basique et peu varié ; les phrases trop courtes et sans audace ; leur construction classique et peu ambitieuse.



J'aurais pu considérer ce style et cette absence de prise risque stylistique comme étant un parti-pris (et c'est peut-être le cas), si la construction des chapitres n'avait pas été à l'image de l'écriture : fade et répétitive. Des chapitres courts, très courts pour certains, composés de quelques phrases uniquement parfois, de deux pages non remplies la plupart du temps, et qui ne permettent pas à son auteur et aux personnages de s'exprimer véritablement. Cette construction est d'autant plus lassante que d'un chapitre à l'autre, l'angle de vue change. D'un côté, l'on a l'histoire vécue par celui qui harcèle, de l'autre la vision d'une collègue du personnage harcelé. Tout est redondant et lassant, et c'est bien dommage, car le thème, important et actuel méritait, je pense, plus de densité.



L'intrigue ne rattrape pas les lacunes stylistiques, pourtant le sujet était ambitieux, même si la série You (dont le personnage féminin de la première saison et du premier livre s'appelle Beck – heureux hasard) a déjà pas mal gratté le thème. Un homme presque attendrissant au départ (à la Joe Goldberg (You)) jette son dévolu sur une femme, qu'il stalke, suit, épie, traque même, forçant le destin à une rencontre inéluctable. Une obsession. L'on en vient à anticiper une fin sanglante et meurtrière, et c'est sûrement la seule surprise de ce roman : sa fin que l'on avait peu envisagée. Pourtant, le dénouement ne clôt pas l'intrigue. Trop de questions sans réponses, trop de choix, de destins, d'événements qui n'ont trouvé aucune explication ; une fin qui tient en deux pages, trop rapide donc, une issue bâclée à l'image du roman qui ne gratte jamais en profondeur, ne fait qu'effleurer. Peut-être le thème n'avait-il pas besoin de plus.

La lectrice que je suis aurait eu besoin de plus de profondeur, plus de tripes, plus de suspense.



Je passerai rapidement sur le fait que :

- le roman détient le Prix de la Gendarmerie Nationale 2022 alors que les flics que l'on trouve à l'intérieur n'ont qu'un rôle anecdotique et surtout, moche : “Vous venez pour porter plainte parce qu'on vous harcèle ? Ah bah on s'en fiche, par contre, je veux bien vous inviter à dîner” : les gendarmes doivent être ravis d'être ainsi représentés - j'ai mal pour eux.

- L'accroche est totalement hors sujet. “On ne naît pas tueur, on le devient” : d'accord, très bien, mais ce n'est absolument pas le sujet du livre !

- le titre, même s'il trouve une explication tirée par les cheveux à la fin du livre, n'a rien à voir, ou si peu, avec l'histoire. “Un prénom en trop”, comment ça, en trop ? Autant appeler le livre Rebecca, en fait.

Passons donc rapidement et venons en au fait : gros flop pour moi.
Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Un prénom en trop

Un prénom en trop de Christophe Carlier

C’est un roman d’une belle écriture, formé de chapitres courts, mettant en scène trois principaux personnages dont Rebecca dont nous ne connaitrons son histoire, ses relations, son travail, ses sentiments, ses peurs, ses doutes, ses angoisses qu’au travers du récit d’un psychopathe qui la traque et d’une collègue de bureau Violette, subordonnée à Rebecca et qui cherchera par tous les moyens à devenir son amie. Franchement, j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce jeu de confidence entre ces deux personnages, ne sachant pas qui manipulait l’un ou l’autre, pour prendre en quelque sorte le pouvoir sur Rebecca. « On ne nait pas tueur on le devient s’inscrit en rouge » en page 4 de couverture. « Il suffit d’une soirée d’été dans une boite de nuit, pour que Rebecca nous dit Christophe Carlier, jeune femme sans histoire, soit le jeu cruel et implacable d’un jeu cruel implacable. Rebecca pense que le danger est dans son dos lorsqu’elle marche dans la rue et se retourne tous les trois pas. Pourquoi ne serait-il pas devant elle ou juste à ses côtés ? Ce jeu dont va être victime Rebecca est celui d’un psychopathe qui est attiré par cette jeune femme, pour lui faire du mal. Harceleur, il mettra en œuvre tous les moyens et bon nombre d’attentions dont certaines mortifères pour déstabiliser sa victime, allant jusqu’aux meurtres d’autres femmes rencontrées par hasard, qui lui ressemblait de près ou de loin ou seulement avait comme prénom réel ou supposé celui de Rebecca. Lors de cette descente aux enfers de Rebecca une question Rebecca se pose ? Ne serait-elle pas aussi une manipulatrice bien qu’autoritaire et fragile comme on pourra le penser dans les derniers chapitres de ce livre. Sous diverses influences de ses amies mais pas que, et au regard des faits d’harcèlement de menaces à peine voilées de mort Rebecca se rend dans une brigade de Gendarmerie pour déposer une plainte. Sur l’indication du gendarme qui la recevra celle-ci déposera une main courante qui n'engage pas de procédure judiciaire la gendarmerie en l’occurrence, restant libre d'alerter ou non le procureur de la République sur les faits. Alors qu’il est précisé que les faits d’harcèlement, caractérisé par la répétition de propos et de comportement ayant pour conséquence une dégradation de la santé physique et mentale doit faire l’objet d’une plainte. Or, ici le gendarme semble plus intéressé par la plastique de Rebecca que par son dépôt de plainte et tout de suite requalifie sa demande par l’écrit d’une main courante. Toutefois, il faut toujours se méfier des premières impressions. Tout au long de ce roman qui se lit rapidement et ne vous fiez pas à ces 311 pages imprimées, l’on suit via les réflexions du psychopathe et de Violette, les mésaventures de Rebecca, mais aussi de celles de son petit ami qui sera mis en cause, puis de Violette qui elle aussi par le jeu pervers du psychopathe perdra un moment l’estime de Rebecca. Dans ce jeu du chat et des souris, il est dit que le gendarme enquête, tout de même. Parviendra-t-il à élucider cette affaire, protéger Rebecca ? Aura-t-il identifié le psychopathe ? Je vous laisse le découvrir. Ce roman Un prénom en trop de Christophe Carlier est le deuxième Lauréat du Prix de la gendarmerie nationale, qui récompense une œuvre de fiction dans laquelle la gendarmerie occupe une place cardinale. Autant le premier prix du roman de la Gendarmerie Nationale en 2021, Place aux Immortels de Patrice Quellard donnait une place prépondérante à une histoire mettant à l’honneur la mission d’un militaire de la gendarmerie comme prévôt pendant la première guerre mondiale, autant je reste dubitatif sur cette nomination ou le rôle controversé à mes yeux du gendarme, n’est pas l’élément principal de ce roman. Cela reste malgré tout un livre facile à lire à classer dans les romans policiers. Bien à vous.

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