Christophe Guillaumot

Ce livre m'a donné envie de lire les autres ouvrages de Christophe Guillaumot. C'est rare de trouver de bons policiers écrits avec tant d'humanité. J'aime.

La chance du perdant de Christophe Guillaumot, est le deuxième livre de cet auteur qui mets en scène son personnage Renato Donatello, le Kanak et son coéquipier Jérome Cuassac surnommée six. C'est un véritable plaisir que je retrouve ses personnages dans une nouvelle enquête de déroulant dans le milieu du jeu et des paris. Le kanak "avec se gifles amicales" est un personnages originaux et sympathique avec qui on prends plaisir a le suivre dans ses enquêtes.

Dans ce livre on traite du sujet du jeux et des paris illégaux car nos personnages se retrouve proposé a la brigades des jeux et courses, ce qui est original comme trame de roman.

Un très bon polar avec de super personnages.

Je ne vous fais pas un résumé approfondi tant il est jubilatoire de découvrir les aventures de Renato et de Six.

On rit, on pleure, ce roman est à l’image de leur première enquête « Abattez les grands arbres » paru chez Cairn.

Ces personnages, une fois que vous aurez fait leur connaissance, vous ne pourrez plus vous en passer.

Ce ne sont pas des super flics, ils ne sont pas parfaits. Ils ont leurs faiblesses, ils aiment, ils souffrent. Ils font des erreurs, des gaffes aussi.

Renato est un Kanak. Un peu brut de décoffrage mais sensible, gentil, loyal et dévoué. Il est l’un des personnages de polars les plus attachants que j’ai pu voir, enfin, lire. Ses méthodes ne sont pas toujours très réglementaires, surtout quand il joue de la gifle amicale, mais elles sont efficaces.

Six, le lieutenant Cussac, surnommé Six car il était le sixième élément de l’équipe de la crim avant d’être mis au placard avec Renato. Quand la fille qu’il aime est tuée dans l’exercice de ses fonctions, Six sombre très rapidement. Six est tout aussi attachant que Renato bien qu’étant totalement différent.

L’enquête est une nouvelle fois passionnante et nous apprend une foule de chose sur le milieu, notamment, des artistes de rue, ou taggueurs.

Le décor toulousain est parfaitement décrit et l’auteur semble connaître la ville comme sa poche.

Etant toulousaine, il est vrai que je connais chaque recoin décrit ici.

Quant au style, il est léger, parfois drôle, parfois sérieux et dramatique. Quel que soit le registre, Christophe Guillaumot le maîtrise à la perfection. On sent qu’il y a mis beaucoup de son expérience et de lui-même. Un auteur aussi attachant que ses personnages.

J’avais adoré le premier volet des enquêtes de Renato et Six mais celui-ci est encore meilleur et ne me fait ajouter qu’une seule chose : à quand le prochain ?

Petite précision : vous pouvez lire La Chance du Perdant sans avoir lu Abattez les Grands Arbres mais si vous pouvez lire les deux, lisez les dans l’ordre.

Pour conclure, c’est un polar qui mérite son appellation de coup de cœur et de pépite à ne surtout pas louper.


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..

Un livre super prenant avec des personnages approfondis. Une corse contre la more en même temps que e commissaire Saint Hilaire pour démasquer la vérité.

👮 Avis: Incroyable cette affaire de cold case young adult !

J'ai adoré l'enquête policière qui m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin. De plus les chapitres ne sont pas très longs ce qui m'a permis de rythmer ma lecture et de ne pas décrocher.

Le duo jeune en réinsertion et capitaine de police a vraiment été rafraîchissant. Un peu de nouveauté ça fait du bien.

J'ai bien aimé également le côté enquête indépendante propre au tome 1 et enquête à suivre au fil des prochains tomes (2 et 3).



En bref si vous aimez les thrillers jeunesse qui mêlent secret de famille, enquête policière, meurtre, mutilation, délinquance ...etc je vous recommande ce livre.



👮 Note : J'ai hâte de lire la suite qui attend sagement dans mon immense PAL 😅.

J'aime toujours cette série où un flic et un ado punis travaillent ensemble à mener l'enquête. Là, ils partent à la recherche d'une fille qui a disparu, il y a quelques années. J'aime beaucoup cet auteur mais c'est vrai que les thèmes sont assez violents et peuvent choquer de jeunes ados. Personnellement, j'aime beaucoup le style de cet auteur et son univers.

En tombant sur ce roman à la bibliothèque, j’ai été attiré par plusieurs aspects de la quatrième de couverture : Toulouse bien sûr, le duo d’un policier et d’un ado turbulent et l’affaire autour des chevaux qui m’a rappelé un fait divers récent. Ce roman est haletant et saisit le lecteur : je lirai la suite.

Un polar aux rebondissement nombreux, quasi jusqu'à la dernière page.

Une écriture soignée, agréable, parsemée de quelques moments d'humour.

Les personnages aux personnalités bien spécifiques, s'identifient clairement.

On retrouve de façon inévitable, des relations amoureuses sans que cela soit dominant ni envahissant mais donnant l'opportunité de se sortir de la noirceur ambiante ainsi que de placer des scènes amenant le sourire. J'ai été un peu dérangé par l'habitude du Kanak d'appeler tout le monde "mon chameau". On ne comprend pas le sens de cette expression, ni d'où cela provient. Cela tient du détail.



En trame de fond, le génocide rwandais permet de préciser le déroulement de ce conflit avec les rôles tant politiques que militaires de la France. S'ajoute à cela les rivalités de services ainsi que l'intervention en sous main des services secrets.

L'ensemble est dense, révélateur des causes de dysfonctionnement de certaines opérations.







Un ensemble très plaisant à lire, enrichissant et, pour ceux qui connaissent la ville, en plus une identification aisée des divers quartiers de cette ville.

« Efface-moi !" est le deuxième opus de cette série, mais il peut être lu indépendamment du premier roman. Tant pis pour moi, j’ai raté le premier ! C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai découvert l’auteur et ses deux héros : Gaspard, un jeune homme de 16 ans qui doit travailler au bureau des affaires non résolues suite à une mesure éducative, et le capitaine Ruben Arcega très limite au niveau du respect du règlement.



Lorsque Garance, une jolie fille de terminale, implore Gaspard de rouvrir le dossier de la disparition de sa cousine Candice, onze ans plus tôt, ce dernier n’hésite pas un instant. Avec son coéquipier, ils vont devoir reprendre une enquête dans laquelle sévissait un serial killer nommé l'Effaceur. Alors que le tueur est déjà derrière les barreaux grâce à un témoignage de l'unique rescapée, Gaspard et Ruben vont devoir affronter le doute et l'angoisse lorsque l'Effaceur s'évade.



L’intrigue est bien construite et captivante. Le lecteur est tenu en haleine grâce à une plume vive, addictive et des personnages attachants. Le duo imaginé par Christophe Guillaumot fonctionne parfaitement : Gaspard, incarne la jeunesse audacieuse et curieuse, prête à braver tous les obstacles pour découvrir la vérité, et Ruben apporte une certaine sagesse et une expérience qui tempère la fougue de Gaspard. Leur relation évolue au fil des pages, devenant un véritable pilier de l'histoire.



Si vous êtes à la recherche d'une lecture qui vous fera frissonner jusqu'à la dernière page, ne cherchez pas plus loin. Vivement la suite pour retrouver ce duo formidable et plonger à nouveau dans une intrigue palpitante. Le « A suivre » est prometteur…

Grégoire Leroy rêve d’aller en Nouvelle-Zélande. Mais pour ce commandant de police à la répression du proxénétisme a des petits désordres à régler avant. Entre gérer une manifestation de prostituées, démanteler un réseau de prostitution qui copie Uber, s’occuper du chien de son ex-femme, ne pas savoir quoi faire du mouton que ces collègues lui ont offert, écouter les reproches de sa fille qui le considère comme un vieux con dépassé, ses journées sont bien chargées. Mais quand, en plein commissariat, à bout de nerfs, il sort une phrase malencontreuse, c’est le syndicat de police LGBTQI+ qui lui tombe dessus et c’est tout son avenir en tant que flic qui est remis en question.

Ecrit à 4 mains par Christophe Guillaumot et Maïte Bernard, cette comédie policière à l’humour irrésistible scrute avec pertinence notre société qui change et évolue.

Avec des personnages bien ancrés dans la réalité mais se retrouvant dans des situations des fois plus que loufoques pour le plaisir des zygomatiques du lecteur, il se détache en fond notre époque où il faut faire attention à ce que l’on dit, où chaque phrase est interprétée, comprise différemment et subjectivement d’un interlocuteur à l’autre pouvant devenir intolérable avec des conséquences démesurées.

Un roman policier aussi drôle que distrayant bien plus profond qu’il n’en paraît qui fait réfléchir sur les changements sociétaux de notre monde contemporain.

22 v’là les flics écrit par des policiers ou ex policiers qui se sont prêtés au jeu pour nous offrir un recueil sur le thème de l’enfance mais pas seulement… mettant en scène leur vécu et leur profession.

Une préface d’Olivier Marchal nous décrivant le métier, ses travers, le courage et la ténacité de ses hommes face à une violence omniprésente.

Merci à Jean-Marc Bloch, Olivier DAMIEN, Éric Dupuis, Sacha Erbel, Didier Fossey, Christophe Gavat, Christophe Guillaumot, Franck Klarczyk, François Lange, Rémy Lasource, Paul Merault, Patrick Nieto, Éric Oliva, Lionel Olivier, Jean-François Pasques, Pierre Pouchairet, Jean-Marc Souvira, Danielle Thiery, Emmanuel Varle, Luc Watteau et Ivan Zinberg.

Non seulement vous faites une bonne action, mais en plus vous passez un excellent moment de lecture.

Lisez le !!!

Si intéressé : https://www.editionslajouanie.com/22-vla-les-flics-de-collectif.html

Bonjour.





Aujourd'hui je vous parle de 22 v'là les flics un recueil de nouvelles pour les orphelins de la police et préfacé par Olivier Marchal.



J'ai adoré ce recueil avec énormément de bonnes lectures il est impossible pour moi de faire un top 3.



Bien sûr certaines mon un peu moins plus que d'autres comme tous les recueils en général, mais un très bon moment de lecture.



J'ai adoré retrouver la plume de certains auteurs que j'apprécie beaucoup comme Sacha Erbel, Didier Fossey, Pierre Pouchairet,jean Marc Souvira,et Danielle Thierry.



Et j'ai découvert des nouveaux auteurs qui m'ont donné envie de découvrir leurs univers comme Éric Dupuis, Franck Klarczyk, François Lange, Eric Oliva, jean François Pasques, Luc Watteau et Ivan Zinberg..



Je vous le conseille absolument.



Bonne journée.

Je n'y connais rien en littérature jeunesse mais j'avoue que ce roman policier qui semble destiné à des lecteurs grands ados a aussi fait mon bonheur de sexagénaire.

Gaspard, un castard de 16 ans abandonné par son père, a l'art de se créer des problèmes. Ruben, le flic de quarante ans, semble aussi avoir eu du mal à grandir et reste un révolté dans l'âme. Les circonstances vont obliger ces deux écorchés de la vie à collaborer dans des enquêtes cold case. Coincés tous les deux par leur comportement border line ils n'ont d'autres choix que de s'entendre. Et ça fonctionnera plutôt bien, même si je les trouve un peu trop aidé par de trop nombreuses coïncidences favorables.

Se lit quand même agréablement, les fans d'urbex devraient adorer, et on le termine en se disant qu'une suite serait logique et méritée.

Excellente surprise que ce policier jeunesse écrit, cela se sent, par un auteur qui connaît bien le milieu de la police et a précédemment écrit des polars destinés aux adultes. Certaines scènes, en effet, sont "dures" et même crues : le type recherché est un tueur en série qui, après avoir mutilé des chevaux, mutile des femmes pour s'emparer de parties de leur corps soigneusement choisies.

L'orientation jeunesse se perçoit surtout dans le choix des protagonistes (un jeune délinquant et quelques amis lycéens), les références à leurs activités et hobbys (téléphone, séries, canoé), sans oublier leurs amours parfois compliquées (ce dernier point, honnêtement, n'apporte pas grand chose à l'action).

J'ai beau être adulte, j'ai bien apprécié le tandem formé par Gaspard (le jeune délinquant plutôt doué) et Ruben Arcega, le flic plus expérimenté aux méthodes parfois limites. Je ne me suis pas ennuyée une seconde car l'écriture est fluide et prenante, et l'auteur prend soin de donner un peu de profondeur à ses personnages.

Bref, de la très bonne littérature jeunesse : j'attends avec impatience la suite annoncée !

Un roman policier à destination des adolescents qui n'a rien à envier aux romans pour adultes. Gaspard, 16 ans, arrive à un stade où la justice va être obligée de sévir suite aux multiples dégradations dont il est l'auteur. Mais plutôt que de passer par la case « prison pour mineurs », on lui propose d'entrer au Bureau des Affaires non résolues, un programme de réinsertion innovant. Le capitaine de police Ruben Arcega et lui ont trois mois pour résoudre un cold case de leur choix. Ces deux-là ont déjà un lourd passif et ont tendance à s'affranchir des règles. Fils de vétérinaire, Gaspard s'intéresse à 128 faits divers anciens, 128 mutilations de chevaux dans la région… tandis que dans Toulouse, trois jeunes femmes sont agressées. Y aurait-il un lien entre ces affaires ? Le duo "d'enquêteurs" doit s'apprivoiser et cela va être difficile vu leurs caractères? Mais petit à petit, un lien se crée. Ce thriller se lit d'une traite et est bien ficelé. Quelques scènes et descriptions sont violentes pour les jeunes adolescents mais ce n'est pas non plus insoutenable. Un roman à découvrir à partir de 15 ans et une série prometteuse ! #LeBureaudesAffairesnonrésolues #NetGalleyFrance

Le début de ce polar m'a semblé bien improbable, avec son recrutement de jeunes adolescents sans passer par une hiérarchie ou un juge, une enquête sans grand respect des règles. Mais on finit par s'attacher à ce tandem, à suivre Gaspard dans ses infractions (d'autant plus facilement que l'on sent que chaque infraction permettra de se rapprocher de la fin de l'enquête.)

Quant à la fin, je suis forcément un peu déçue : les éléments du tome 2 semblent déjà établis : le duo continue, Gaspard va rechercher des traces de son père et ses histoires d'amour n'ont pas fini de le faire hésiter... L'auteur a intérêt à assurer s'il veut faire original.

Connu des services de police pour des infractions diverses Gaspard va commettre celle qui à cause de ses seize années atteintes risque de le mener à la prison pour mineur. La solution pour y échapper qui lui est proposée c'est de faire équipe avec un policier mis sur la touche lui aussi pour résoudre des affaires non élucidés, faire leurs preuves dans un court délai pour retrouver leurs activités normales.

Livré à lui-même, vivant seul avec sa mère qui a du mal à faire face à la vie depuis la disparition de son mari il y a des années, Gaspard accepte.

Un roman policier efficace, l'auteur est un commandant de police. Comme souvent dans les romans policiers ce qui est le plus intéressant ce sont les personnages et leurs relations. En la matière, ce qui nous happe immédiatement c'est la quête personnelle de Gaspard concernant la disparition de son père et la relation qui va se mettre en place avec Ruben . Figure paternelle, il va peu à peu nouer une relation de confiance avec l'adolescent et le guider dans le travail d'enquête bien sûr mais au delà comme repère dans sa vie personnelle.

Au delà de la quête paternelle de Gaspard on assiste aussi à son évolution dans ses relations avec sa mère et dans sa vie sentimentale.

Un regret : la couverture ! Pas esthétique et très très vieillotte, presque dissuasive, quel dommage !

Gaspard accumule les petits délits. Cette fois-ci on ne lui laisse pas le choix c'est la case prison pour mineurs où il entre dans un programme expérimental de réinsertion. A côté d'un policier placardisé, il a 3 mois pour travailler sur de vieilles affaires. Il découvre 128 faits divers : 128 mutilations de chevaux...



Un polar bien mené, avec du suspense, un duo d'enquêteurs atypiques : ce jeune un peu perdu et observateur et cet inspecteur mis sur la touche. Un premier tome passionnant , hâte de lire la suite.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

Gaspard n’a pas une vie facile. Entre son redoublement de seconde, une histoire d’amour finissante et une mère qui a un penchant pour le vin, il a parfois tendance à sortir du cadre. Alors qu’il est arrêté une énième fois, pour vol cette fois-ci, on lui propose, au lieu de faire de la prison, d’intégrer un programme particulier. Il est affecté au Bureau des Affaires non résolues avec le capitaine Ruben Arcega. Si leurs premiers jours sont un peu tendus, ils trouvent néanmoins un terrain d’entente autour d’une enquête vieille d’une dizaine d’années liée à des mutilations de chevaux.



Commençons par un point un peu négatif. Je me suis demandé si le fait d’envoyer un jeune de 15 ans dans une unité de police était crédible. Le capitaine Arcega le fait intervenir comme un policier assermenté, sans prendre en compte les risques encourus. Cela m’a semblé peu crédible… mais ne connaissant pas ce milieu de l’intérieur, je me trompe peut-être.



Cela étant dit, c’est une enquête mené tambour battant par un duo improbable mais qui fonctionne bien ! Gaspard est un ado attachant, il est entouré par une bande de potes qui semblent bien l’épauler. Je trouve d’ailleurs dommage que ses amis n’aient pas plus de place dans l’histoire, peut-être dans le tome suivant ? Cependant, j’ai trouvé intéressants les liens qui se créent avec Arcega, qui seront surement développés à l’avenir.



La construction du récit est plutôt classique dans le monde du polar avec une enquête principale et un fil conducteur à suivre… L’écriture est précise et dynamique !



Un bon moment de lecture.



Merci à Babelio et aux éditions Rageot pour cette découverte, j’ai hâte de lire la suite !

J’ai beaucoup aimé cette histoire que j’ai dévorée. Le duo formé par Ruben et Gaspard est addictif. Ils forment une belle paire et Gaspard montre un réel intérêt pour le monde de la police criminelle, au point de se le faire reprocher par ses amis. Mais j’aime son esprit méthodique et sa façon de voir les choses.



Ce tome est le premier d’une série (on peut le savoir grâce au petit ‘à suivre’ à la fin de l’histoire) et nous restons d’ailleurs sur une question sans réponse, mais qui a déjà été alimentée au cours de cette histoire. Il me tarde donc de connaître la suite.



La plume de l’auteur, que j’avais pu découvrir dans Lady Elliot Island, me plaît beaucoup. Elle nous entraîne avec facilité dans l’histoire. Les personnages sont attachants et l’enquête nous prend aux tripes.



Une petite nuance pour moi reste la description de l’école vétérinaire de Toulouse. Je n’ai pas reconnu les lieux (mais je n’y ai mis les pieds que quelques jours donc j’ai pu passer à côté). Cependant, c’est surtout l’utilisation d’un principe actif bien précis qui m’a un peu émoustillé. En effet, le temps d’action n’est pas respecté (quelques secondes dans le livre pour 20min IRL) et je trouve que ses effets ne sont pas vraiment les mêmes non plus. De plus, l’utilisation qui en est faite n’est pas celle dont on se sert en médecine vétérinaire. De petits détails que je connais de par mon métier, mais qui passent inaperçus pour des lecteurs qui ne sont pas dans le monde médical, et qui ne gênent en rien la lecture. Je me devais cependant de le souligner.



J’avais peur avant de commencer ma lecture. Vétérinaire, chevaux… ce sont des sujets sensibles. Les mutilations de chevaux sont en plus un évènement qui s’est réellement mis en place et dont les info ont parlé il y a quelques mois maintenant. Je vous avoue avoir passé des nuits entières à angoisser pour mes chevaux, et donc j’avais vraiment peur de ce que j’allais trouver dans le livre. Mine de rien, la façon dont les choses sont racontées sont moins crues et moins angoissantes que ce que j’imaginais, et j’ai donc pu prendre le recul nécessaire et apprécier la lecture.



C’est donc un thriller un peu sensible, qui ne pourra pas plaire à tout le monde, mais que j’ai vraiment beaucoup aimé.