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Critiques de Christophe Guillaumot (198)
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Lady Elliot Island

Clara, 16 ans, reçoit pas son riche père 6 billets pour une île appelée "Lady Elliot Island" située à l'est de l'Australie. Au vu de sa notoriété, influenceuse sur les réseaux sociaux, elle décide de faire un concours pour que deux inconnus se joignent à elle et ses amis. Les candidats sont nombreux ! Tout le monde veut y participer, les envieux les jaloux les admirateurs...

Mais arrivés sur place m, les incidents se multiplient. Mais qui en veut à la vie de Clara ? Pourquoi sa vue se dégrade-t-elle ? Que veut dire ses visions ?

Un huis clos pour adolescents, un mélange de fantastique et de leçon de vie sur les conséquences de nos actes sur la vie d 'autrui.
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Abattez les grands arbres

J'ai reçu ce livre grâce à Masse Critique, merci à Babelio et les éditions Points.

Donato Donatelli, simple flic à la brigade des stups de Toulouse. Il est très grand , très fort et noir, son surnom : le Kanak.

Les magouilles de sa brigade des stups, il ne préfère pas s'en mêler, alors c'est en restant dans le couloir d'un immeuble à attendre ses collègues qu'il va découvrir l'inimaginable. Un couple a été sauvagement tué. La femme a été éventrée, l'homme démembré. L'affaire a été confiée à la brigade criminelle, mais il va essayer de creuser de son coté.

Avec le lieutenant Cussac de la "crim" et Mélanie Dupont de la DGSE, ils vont mener leur enquête parallèle. Mais les trahisons, les secrets d'état qu'il ne faut pas déterrer ne vont les aider dans leur quête.

Abattez les grands arbres, nous entraîne dans les suites du conflit au Rwanda des années 90.

Un sujet maîtrisé, une intrigue bien ficelée, des personnages forts (ou pas) auxquels on s'attache, des rebondissements, tous les ingrédients sont là pour un très bon livre.

Je viens de voir, avec plaisir, qu'il y a une suite...

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La chance du perdant

Un duo prometteur, deux flics mis au placard et aussi différents qu'on puisse l'être, une intrigue habilement menée, une construction bien fichue se dévoilant lentement et un point de départ original, un suicide pas ordinaire, voilà les ingrédients de ce polar. Ah, j'oublie l'élément clé : le jeu, une addiction aux effets ravageurs. Alliant le noir et un certain humour, Guillaumot ramasse la mise.
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La chance du perdant



" Renato n'en fera qu'à sa tête. Il est comme ça, le Kanak. Il avance, franchit les embûches et règle les problèmes. Une bonne méthode pour obtenir des résultats, une mauvaise recette face à une hiérarchie tatillonne. "



À force d'agacer sa hiérarchie, Renato, simple flic a été muté à la brigade des courses et jeux, le plus beau placard du commissariat.



" La maison poulaga ne fait pas de cadeaux. "



Malgré sa taille de géant tout en muscle, il a le cœur sur la main.



Loin de la Nouvelle-Calédonie qui lui manque énormément, il reste intègre face à la corruption qui circule aux alentours.



En s'intéressant à un tag sur une façade d'immeuble, il était loin de se douter qu'il était tombé sur le visage d'un homme désespéré qui venait de se suicider. Celui d'un joueur compulsif, interdit de casino qui a préféré en finir une fois pour toute.



" Le jeu semble être une drogue à part entière, tout comme le cannabis, la cocaïne ou même l'alcool. Il y a des moments de grâce, de dépression, des rechutes, certains s'en sortent au prix de grands efforts, d'autres s'enfoncent jusqu'à toucher le fond. À croire que l'être humain aime à se faire mal, comme si les aléas de la vie ne suffisaient pas. "



Au sommet, on souhaite classer l'affaire, mais suite à l'apparition d'autres suicidés, tous retrouvés avec une même carte de jeu sur eux, Renato décide de poursuivre l'enquête aidé par Six, son coéquipier.



" Depuis qu'il a rencontré son coéquipier, qu'ils ont bossé ensemble en dehors de toutes règles hiérarchique, sa carrière est partie en vrille. Il a suffi d'une seule affaire, une enquête hors norme aux répercussions désastreuses. Dans ce genre de salade, lorsque les ennuis et les coups bas pleuvent, ils n'est pas nécessaire de se connaître depuis longtemps pour tisser des liens étroits. "



En unissant leurs forces et leurs déterminations, ils vont tout mettre en œuvre pour éclaircir cette affaire qui va les conduire dans les méandres des tripots clandestins.



Restera-t-il un peu de temps au kanak pour s'occuper de sa grand-mère et découvrir pourquoi celle que l'on surnommait Diamant Noir, à une époque, a quitté son grand-père et l'île des Pins.



Pour Six rien ne va plus, mais rien à voir avec le jeu, même s'il s'agit d'une dame de cœur...







Les dés sont jetés, ma lecture terminée et mon cœur de lectrice comblé.



Christophe Guillaumot a gagné une nouvelle fan, et ce n'est pas dû à la chance du débutant car ce n'est pas son coup d'essai, mais à son talent d'écriture. Cette fois ce n'est pas son arme qu'il dégaine, il n'est pas en service recommandé au sein de la police des jeux mais au service des lecteurs et leur offre une histoire qui risque bien de les bluffer aussi sournoisement qu'une partie de poker.



Voilà un flic qui écrit avec ses tripes et avec son cœur. Une histoire où résonne la réalité de son quotidien, je serais prête à le parier.



Le reflet de notre société mise à mal par le pouvoir de l'argent qui pourrit l'âme humaine.



En attendant, je ne peux que vous conseiller de miser quelques euros sur " La chance du perdant " et vous verrez vous y gagnerez un sacré bon moment de lecture et suis prête à parier là aussi que vous en redemanderez.



Ah l'addiction quand elle nous tient !



Et puis que dire de ses personnages, à part que l'on a qu'une hâte celle de les retrouver.



Une chance pour moi il m'en reste à découvrir de l'auteur. J'aurai plaisir à retrouver " Le Kanak..."




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La chance du perdant

Nous prenons le train en marche. L’auteur a déjà produit Chasses à l’homme chez Fayard en 2008 qui a reçu le prix du Quai des Orfèvres 2009 et Abattez les grands arbres aux éditions Cairn en 2015 qui met en scène le Kanak. On le retrouve dans ce roman édité chez Liana Levi - qui nous propose d’excellents auteurs (on pense à Iain Levison ou Malcom Mackay) et semble enfin se tourner un peu plus vers les auteurs hexagonaux. C. Guillaumot nous a confié - mais ce n’est pas une confidence - que son héros a bien existé, qu’il fut son collègue et l’on comprend mieux la sympathie qu’il dégage - malgré ses « gifles amicales » répétées - dans ce roman franchement policier écrit par un policier avec plein de policiers dedans et quelques méchants - parce qu’il faut bien des méchants pour que les policiers les coursent puis les plaquent - n’oublions pas que nous sommes à Toulouse, dans l’antre de l’Ovalie. Renato dit Le Kanak, un géant avec des mimines comme des battoirs, sévit dans une petite brigade - ils sont deux et cela convient parfaitement à des mecs que l’on met au placard- dirigée par le chef Cussac, surnommé Six - au final cela ferait sept !? Brigade de punis, ils ont déconné. Mais la fierté du travail à accomplir prend le dessus et ils jouent carte sur table lorsque des accros du jeu sont assassinés, lorsqu’un manitou du Milieu émerge du fatras .



Hormis le compactage comme nouvelle technique funéraire après la crémation, l’enquête, ses acteurs et les enjeux nous sont tout à fait familiers. Alors que l’on peut s’attacher à ce Kanak et son Diamant noir, des personnages aux rôles inédits entrent en scène. Ainsi l’on sort un peu de notre zone de confort. Et l’on entre dans ce centre de tri de déchets qui fait office d’usine singulière de retraitement de déchets singuliers.



L’environnement du Jeu, ça le connaît. Celui de la police aussi. Christophe Guillaumot parvient, en donnant du corps à ses personnages, à sortir des voies rectilignes des enquêtes à sens unique où quelques malins aiguillages permettent de gentiment bifurquer pour ne pas filer direct et avant l’heure dans les couchettes des wagons-lits - en préférant le somme aux sommations. La chance du perdant est un Rompol - boudu que ce néologisme est laid ! -, un ROMan POLicier efficace, tranchant comme une gifle amicale où les jeux de mains profitent aux jeux des vilains.
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Petits désordres

Comment? Pour avoir dit "on n'est pas des pédés", laissant entendre que ces derniers sont faibles et lâches, on risque son poste? Alors qu'on fait bien son boulot, qu'on essaie de comprendre sa fille ado, qu'on est un brave gars?



On ne peut plus rien dire...



Voila. Comme le disent les auteurs, ce livre raconte un conflit de génération autour de cette thématique, le fameux "on ne peut plus rien dire".



Grégoire Leroy n'est pas un mauvais bougre. Il a fait une belle carrière, il s'occupe de sa fille, il a même un chien capricieux qu'il essaie de soigner. Mais il a du mal à comprendre que dire des phrases du style "on n'est pas des pédés", pour faire référence à un certain courage qu'il doit avoir dans sa fonction, eh bien... cela pose problème. M'enfin, ce n'est pas grand chose, pourquoi s'offusquer pour si peu?



Ce "si peu" va mettre en colère ses collègues LGBTs, qui se voient offensés (à juste titre), et vont déclencher un conseil de discipline.



Aidé de sa fille, qui va représenter la future génération, celle des combats climatiques, celle pour qui les mots sont importants, et qui s'engage dans le monde, il va peu à peu comprendre où il est, le problème, en disant ce genre de phrases.



C'est joyeux, on sent une grande tendresse des auteurs pour les personnages. le message passe, et les auteurs ne se posent jamais en grands donneurs de leçon.



C'est le second livre écrit à quatre mains que je lis, et j'apprécie beaucoup cette approche.



Bravo aux auteurs.



J'ai eu un questionnement durant ma lecture: on suit de loin l'histoire d'une jeune fille qui porte plainte pour viol, et au final il s'avère qu'elle a menti.

Je sais que cela arrive, mais d'après plusieurs sources sur internet, les fausses plaintes pour viol correspondraient à moins de 6% des plaintes déposées. Il semble difficile d'établir un chiffre précis.

Le viol étant un des seuls actes pour lequel on soupçonne d'abord la victime, je trouve dommage de présenter dans le livre une fille qui "ment", ce qui alimente l'idée que les femmes "mentent" en déposant plainte pour agression sexuelle.

J'ai vu que Christophe Guillaumot est capitaine de police à Toulouse, et je suis persuadée qu'il connait mieux le sujet que moi, et que s'il a mis ce genre d'histoire dans le roman, c'est qu'il voulait montrer quelque chose. J'aurais justement aimé avoir dans le roman le "pourquoi", cela m'aurait intéressée d'avoir l'avis de quelqu'un du métier.

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Le bureau des affaires non résolues : Un morc..

Un ado en pleine révolte frôle la prison mais le voilà qui collabore avec un flic au placard sur des cold case.

une belle découverte qui s'est terminée par une rencontre avec l'auteur et les élèves.

Un échange riche.

j'attends avec impatience la suite et les nouvelles aventures de ces 2 héros écorchés
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Que tombe le silence

Lecture abandonnée... il faut sans nul doute suivre les conseils d'autres lecteurs et commencer par le premier volume de la série.
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Que tombe le silence

C'est durant la période de confinement que j'ai lu le troisième tome des aventures du Kanak, ce flic toulousain attachant, découvert au mois de novembre dernier. J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver ce personnage mais cette enquête est bien plus sombre et tragique que les précédentes. La joyeuse brigade des courses et jeux est démembrée : le jeune Letocard est parti en tant que stagiaire en région parisienne, le jeune Six est impliqué dans l'assassinat d'un dealer et se trouve aux prises avec une enquête de l'IGPN... la hiérarchie ne semble pas présente pour soutenir ses troupes. C'est donc Renato Donatelli, alias "le Kanak", qui va mener l'enquête pour réhabiliter son collègue et ami, en faisant une alliance inattendue de circonstance. Seul rayon de soleil, le retour d'Avril, la médecin légiste amoureuse de Renato, et il en faut du soleil, quand l'atmosphère est si pesante, notamment l'incursion dans l'univers du trafic de drogue et des "mules", ces femmes qui peuvent traverser la planète en transportant la drogue dans leur propre corps. A la fin du roman, on est sonné, attristé, et on attend impatiemment une suite, car si l'enquête est bouclée, il n'en va pas de même pour la résolution des problèmes personnels de notre héros que l'on sent désormais très seul. C'est aussi un roman dans lequel Christophe Guillaumot évoque le malaise et le mal être des policiers en France, aspect rarement évoqué dans le roman policier.

A lire, donc, de préférence dans l'ordre, car cela permet de suivre le fil des aventures personnelles des personnages.
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Lady Elliot Island

Aussitôt reçu, aussitôt dévoré! Ce livre mélange plusieurs genres. Il y a un côté un peu frustrant, j’aurais aimé que chaque point soit un peu plus détaillé. Mais en même temps ce mélange m’a dérouté, et tenu en haleine bien que j’ai très rapidement deviné le fin mot de l’intrigue principale.

On est face à un mélange de thriller psychologique très léger, de réflexion sur soi-même et la nature, de réflexion sur les choses importantes de la vie, et enfin et surtout de réflexion sur le cyber harcèlement.



L’auteur réussi le coup de force de créer quelque chose de cohérent à partir de tout ça. J’avoue qu’au milieu du roman je me suis un peu posé la question de si c’était bien judicieux d’avoir choisi de mélanger tout ça. Mais finalement la deuxième partie du roman a bien rattrapé et la fin est cohérente.



Une lecture donc très intéressante, et qui aborde des sujets de société d’actualité très importants. Un livre qui donne aussi envie de voyager !



À tous les amoureux de l’Australie, à tous ceux qui voudraient voyager et rêver, avec une lecture plaisante: foncez!
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La chance du perdant

Pour ces vacances de Toussaint, j'ai choisi d'emporter dans ma valise « La chance du perdant ». J'ai découvert Christophe Guillaumot lors du festival Toulouse polars du sud : c'est lui qui, cette année, a imaginé l'intrigue du traditionnel rallye enquête. Après un échange très sympathique, je me suis décidée pour ce livre, qui est la deuxième enquête du Kanak. Et voilà, au bout de deux jours, je n'ai plus rien à lire, tant j'ai été happée par cette histoire se déroulant dans le milieu des cercles de jeux clandestins. L'intrigue est parfaitement maîtrisée, on suit la progression de l'enquête avec avidité : des suicides insolites chez d'anciens joueurs fréquentant le même tripot, et, sur les victimes, cette énigmatique carte représentant une dame de pique. Les personnages sont attachants, et l'équipe constituée autour du « Kanak », alias Renato Donatelli, offre une belle galerie : le jeune officier Six, qui se débat avec ses démons, le magicien Letocart (!) et le prof de maths en retraite passionné de probabilités et de statistiques. Enfin, la graffeuse May, et la ville de Toulouse, personnage à part entière. Nous suivons tout ce petit monde avec un plaisir et une curiosité croissante, que ce soit dans leur vie personnelle ou professionnelle. Enfin, j'ai découvert un milieu qui m'était tout à fait inconnu, celui des cercles de jeux, du monde des paris ; je ne soupçonnais même pas l'existence d'un service de la police dédié à ce genre d'affaires.

Il ne me reste plus qu'à aller me procurer le premier tome, « Abattez les grands arbres » pour finir mes vacances !

Au final : un livre à lire sans hésiter si vous êtes à la recherche d'un bon polar, bien ficelé jusqu'à la dernière ligne !
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La chance du perdant

Où j'ai retrouvé Renato Donatelli, découvert dans "Abattez les grands arbres", le policier kanak exerçant désormais au sein de la brigade des jeux et paris de la PJ toulousaine. 



Une série de meurtres / suicides semble frapper les joueurs toulousains, et en particulier ceux qui souhaitent se faire interdire d'accès aux salles officielles ... 



La brigade, augmentée de deux vacataires, vamener une enquête dans les lieux troubles de la métropole du sud ... 



Des centres de tri des ordures, aux champs où se tiennent des loto-bouse, on découvre dans ce roman le jeu sous toutes ses formes. 



Des personnages attachants, une description fidèle des lieux de la ville rose, et une enquête dans un milieu peu connu, tous les ingrédients étaient là pour me faire apprécier ce roman qui aurait simplement gagné à être un peu resserré 



C'est sur : je ne manquerai pas le prochain roman de l'auteur ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Abattez les grands arbres

Voici un auteur que j’ai découvert grâce à la Librairie de la Renaissance à Toulouse. Il m’a été chaudement recommandé par un des libraires. Pour le découvrir, il m’a conseillé son roman Abattez les grands arbres.

Voici la présentation de l’éditeur – Points policier

« À la brigade des Stups, on le surnomme le Kanak. Gardien de la paix au grand coeur, natif de Nouvelle-Calédonie, il en impose du haut de ses deux mètres. Intègre, il refuse de participer aux magouilles de ses collègues. Lorsqu'il découvre une famille africaine massacrée à coups de machette, il prend l'affaire à coeur et se promet de faire justice. Sur la piste d'une odieuse vengeance, le Kanak découvre une histoire où les bourreaux d'hier sont les victimes d'aujourd'hui. »

J’ai aimé ce roman pour plusieurs raisons. Tout d’abord l’intrigue se passe à Toulouse et j’adore quand les romans me font déambuler dans ma ville ! Il faut dire que Christophe Guillaumot connaît bien la ville rose et s’en sert parfaitement pour donner un cadre à son intrigue.

Deuxième raison qui ne m’a pas fait lâcher le roman, c’est le sujet de l’intrigue : le génocide du Rwanda, sujet trop peu présent dans la littérature, sujet encore tabou en France et qui dans ce roman a une place centrale. L’auteur met le doigt sur cette barbarie humaine que chaque homme peut porter en soi et qui en 1994 a sali de sang le Rwanda.

Enfin, la dernière raison qui fait de ce roman un livre qu’on dévore est sans nul doute le personnage principal : le Kanak. Ce personnage hanté par son passé en Nouvelle Calédonie intègre et malheureusement confronté au sein même de sa brigade aux pires voyous que la police peut compter est la véritable réussite de ce roman. On s’y attache, on le trouve remarquable et c’est à juste titre ! Héros solitaire, il est un exemple dans ce monde où les vices s’emparent des hommes.

En résumé : le décor, l’intrigue et le personnage principal sont les 3 raisons qui doivent vous pousser à lire au plus vite ce roman !!!!


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Lumières noires

Un recueil de nouvelles, c'est l'occasion de découvrir un texte inédit d'un auteur qu'on aime et des auteurs que l'on ne connaît pas encore. Alors cela vaut toujours la peine.

Pour ce qui me concerne je n'aime pas trop les histoires situées dans le sud de l'Europe, ni celles de drogues ou de braquages. Mais dans la liste plusieurs nouvelles sont intéressantes.

Ma préférée, comme prévu, celle de Franck Bouysse qui ne m'a pas déçue : bien écrite, pleine de poésie et de mystère.
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La chance du perdant

Les jeux d’argent sont interdits en France donc on peut parier sur tout mais ça se passe en Chine même si les mafieux européens sont aux manettes. Quand un Calédonien s’y colle avec comme chef un dépressif, victime d’une maladie rare, affublés tous deux d’un magicien et d’un retraité borderline, c’est une immersion au sein de la brigade « courses et jeux » que nous propose l’auteur. L’action se déroule à Toulouse et vous ne regarderez jamais plus votre poubelle comme hier …

« la Saccharomyces cerevisiae, comme l’appellent les médecins, capable de transformer l’amidon contenu dans les pommes de terre, les pâtes ou bien le riz en alcool » nous dit l’auteur fait que Jérôme peut s’alcooliser aux lasagnes ! Il ne s’en prive pas quand la dépression l’envahit à cause du terrorisme.

Kanak se débat entre soucis professionnels et domestiques, attentionné envers son Diamant Noir, idole déchue du Music Hall et qui l’a élevé.

Roman très riche au ton cependant léger. Les situations cocasses côtoient la rigueur de la vie quotidienne, où la mort d’une vache peut être une bavure parce qu’elle était la reine du loto bouse ! Bref j’ai beaucoup aimé cette découverte

J’ai une la chance de faire la connaissance de Christophe Guillaumot alors qu’il venait d’être primé au salon « Lire en Poche » pour Abattez les grands arbres, avec le même personnage de Calédonien intègre. Il m’a dit « profiter » de son rôle d’auteur pour dénoncer quelques faits scandaleux dans les pratiques hiérarchiques policières. Ainsi le passage sur les indicatifs radio en dit long sur le respect interne à cette profession

Enfin je vous souhaite à tous de lire ce roman et d’avoir la chance du perdant, celle qui consiste à perdre lors de votre première mise et qui vous guérit de l’envie de remettre le couvert !


Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Abattez les grands arbres

Voici un polar que j’ai pu découvrir lors d’une masse critique et qui m’a vraiment beaucoup plu, tellement d’ailleurs que je l’ai lu en une journée.



Le cadre de l’histoire est tout d’abord très intéressant, le génocide rwandais avec en toile de fond le rôle de la France dans cette tragédie. J’ai déjà lu çà et là des articles concernant la part prise par l’état français dans le déroulé de ces événements mais là, j’ai envie d’en apprendre davantage grâce à ce polar ce qui je pense est déjà un gage de qualité.



L’intrigue est bien menée, sans aucun temps mort et dans un style clair et sans fioritures, je me suis même dit que ce roman donnerait une très bonne série télé. On sent que l’auteur est un policier professionnel (il est capitaine de police au SRPJ de Toulouse) car le récit a cette touche qui sonne vraie, cette patine que seule une personne immergée peut retranscrire. Petit point qui a aussi son importance, je me suis laissée surprendre par la fin, je n’avais pas vu venir le pourquoi du comment.



Mais ce qui reste à mon sens le gros point positif du roman, ce sont ces personnages principaux qui sont tous très attachants. Il y a tout d’abord Renato Donatelli, flic au grand cœur, aux méthodes parfois limites mais le genre de gars qu’on souhaiterait avoir pour ami. Il est inspiré d’un collègue de l’auteur et je pense que c’est là une belle façon que de lui rendre hommage. Il y a également la belle Avril, médecin légiste de son état, ou encore le bleu « Six », le tout formant une équipe certes en construction mais que j’ai hâte de découvrir dans de prochaines aventures.



J’espère vous avoir donné envie de découvrir Abattez les grands arbres que vous soyez friand ou pas de polar, vous ne le regretterez pas !


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Le Bureau des Affaires non résolues : Laisse ..

Voici donc la suite et la fin de la série du « bureau des affaires non résolues ». Les mystères soulevés dans les 2 premiers tomes sont enfin résolus.



C’est un bon roman policier pour adolescents, qui se lit vite et bien. Même si l’équipe constituée d’un policier expérimenté et d’un adolescent est bien évidemment totalement imaginaire, l’auteur, ancien policier, donne de nombreux détails sur la « vraie » vie d’un commissariat.



En bref, c’est une lecture plaisante pour les adolescents, bien sûr, et pour les adultes également.
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Le bureau des affaires non résolues : Efface-..

Nous sommes mercredi, donc je me suis dit « pourquoi ne pas lire un roman pour adolescent & YA » ? Histoire de remonter un peu (dans le déni, moi ?) dans le passé, jusqu’à l’époque de l’insouciance et du Club Dorothée (quoique, à cette époque-là, je ne lisais pas vraiment ce genre de livre).



D’abord, j’ai kiffé grave (si c’est pour me rajeunir, autant y aller franco) la couverture ! Quant à l’histoire, il s’agit d’un tome 2 et, bien sûr, je n’ai pas lu le premier (chassez le naturel...), mais cela ne m’a posé aucun problème. On comprend parfaitement pourquoi Gaspard, 16 ans, se retrouve au Bureau des Affaires non résolues, faisant équipe avec le capitaine Ruben Arcega (bon, je vous l’accorde, c’est un peu gros comme un bouton sur le nez de la mariée, mais c'est une fiction, allô quoi !) et ce qu’il s’est passé avant (sans pour autant que les allusions au tome précédent soient trop récurrentes, on entre directement dans le vif du sujet).



Gaspard et Arcega se penchent ici sur la disparition d’une jeune fille, survenue onze ans plus tôt. Se pourrait-il qu’elle ait croisé le chemin du serial killer surnommé l’Effaceur, qui croupit aujourd’hui en prison ? Ils rouvrent le dossier et entreprennent d’interroger à nouveau les proches ainsi que toutes les personnes ayant été en contact avec la jeune fille à l’époque, sans ignorer aucune preuve et découvrant de nouveaux indices.



On suit Gaspard, protagoniste et narrateur, dans un jeu de piste assez macabre qui le mène à côtoyer constamment le danger. Détail de prime importance d’ailleurs, car si le narrateur avait été le capitaine Arcega, je pense que, au vu des thèmes abordés, il s’agirait alors d’un thriller pour adulte (ou adulte moins young, si vous préférez). La ligne est assez mince mais c’est justement le ton donné au récit qui fait toute la différence. Mais n’allez pas penser que l’intrigue en est moins intéressante, bien au contraire.



Le récit est très prenant et on se complaît dans sa lecture. La succession sans heurts des événements y est pour beaucoup, mais aussi le style de l’auteur qui, à aucun moment, ne tombe dans le piège de la caricature. En effet, les dialogues des adolescents qui forment la bande d’amis de Gaspard ressemblent à ceux que pourraient avoir des jeunes de leur âge. Quant à la narration, celle-ci est extrêmement fluide et on ne perd pas de temps, les événements se succédant à un rythme toujours plus rapide jusqu’au dénouement et allant de pair avec les révélations.



Outre le côté enquête de l’histoire, l’auteur aborde d’autres thèmes qui parleront certainement à vos ados (et pourquoi pas à vous-mêmes) : premier amour/premier chagrin d’amour, les dangers de l’alcool, maltraitance, etc.



Par contre si vous pensez que vos chères têtes blondes sont des anges, alors là, je ne suis pas sûre que vous les laisserez lire ce livre le cœur léger. Mais bon, les parents n’ont pas besoin de tout savoir, si ?
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Le bureau des affaires non résolues : Efface-..

Pour échapper à une peine de prison, le jeune Gaspard intègre le bureau des affaires non résolues. Avec Ruben, policier rebelle, ils reprennent des enquêtes non résolues. Ils décident d'enquêter sur la disparition de Candice, 11 ans auparavant. Serait elle l'une des victimes de l'effaceur ?



L'histoire se passe à Toulouse, et j'ai reconnu avec amusement la bibliothèque d'étude et du patrimoine de la rue Périgord. Je connaissais Christophe Guillaumot en tant qu'auteur adulte, je le découvre en littérature ado. J'ai apprécié que dans ce roman les description des victimes, sans être choquantes, ne soient pas édulcorées. Aux côtés de Gaspard on découvre le fonctionnement d'une enquête, et même si parfois les interventions de Gaspard, encore lycéen, ne sont pas très crédibles, on passe un très bon moment.



Merci aux éditions Rageot et à Netgalley pour le service presse.



#LeBureaudesAffairesnonrésoluesEffacemoi #NetGalleyFrance
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Le bureau des affaires non résolues : Un morc..

Palpitant entraînant prenant. Ce livre réuni tout pour être un coup de coeur.

Gaspard est attachant, gauche et très perspicace.

Ruben, vieux garçon mais tellement impliqué dans son métier

Les 2 doivent collaborer pour résoudre une enquête non résolue... Et quand le passé de Gaspard se mêle à cette enquête ça rend le tout ... Bien plus ... Captivant
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