Christophe Lambert

Franck Taylor faisait partie de cette race d'homme à la fois énervants et attachants : les indécrottables positifs, un peu boy-scouts sur les bords, qui affichaient une bonne humeur d'intensité égale sept jours sur sept. (p.10)

Le petit homme augmente sa température réglable jusqu'à 45°C. Bannister resta silencieux. Tous les membres de son équipe se regroupaient petit à petit autour de lui. Ils regardaient tous la cage et surtout son contenu. Soudain , l'une des petites souris poussa un couinement déchirant et se tordit de douleur. L'animal se convulsait en crachant du sang noir. C'est la chaleur notre élément déclencheur , marmonna Bannister. Au dessus d'un certain seuil , boum , le virus se réveille et...

Il avait déjà tué et tuerait sans doute encore s'il le fallait, mais on ne s'habituait jamais à cette sale besogne. Ce soldat qui lui tournait le dos avait sans doute des parents qui s'étaient extasiés sur ses premiers pars, une grande sœur ou un grand frère avec qu'il s'était disputé durant ses jeunes années, des amis... Peut-être avait-il été enroulé dans l'armée allemande contre son grès ? Peut-être était-il hostile, au fond de son cœur, au régime nazi ? Comment savoir ?

N'avait-il pas lu quelque part que la voix est ce que l'on oublie en premier ?
"Toutes ces voix qui se sont tues", songea-t-il,un nœud dans le ventre.

-Ça veut dire qu'on est des trouillards ?
-Ça veut surtout dire qu'on est des humains.

-Vous voyez ? Le Mal ne triomphera pas, au bout du compte.
-Ça, je veux bien le croire. Mais combien serons-nous à voir la fin du cauchemar ?

-Nous préparons une pièce de théâtre, et le camp tout entier se transformer en scène de théâtre: une ville en toc, avec ses façades et ses vitrines bidons !

Vous êtes un toutou en laisse !! Certes, mais qui conduit son maître où il veut... Mieux vaut une liberté surveillée que le silence absolu.

Ils hurlent pour se donner du courage, ils hurlent pour faire peur à l’ennemi, mais peut-être plus que tout, ils hurlent pour vérifier qu’ils sont encore en vie.

La guerre est un métier. On ne s’improvise pas soldat.

Il arrive parfois un moment où on n’a plus le choix.

— Écoutez-moi ! Nous ne pouvons pas nous opposer ouvertement aux Romains ! Nous ne sommes pas en position de force. Même si nous avions eu raison de ce détachement, c’était s’exposer à des représailles plus terribles encore ! Nous aurions tout à perdre à risquer pareille confrontation !
— Tout, sauf notre fierté ! lança une voix.

On a décrit souvent les Elfes comme des êtres froids et insensibles ; à tort, sans doute. Le Forestier pouvait lire dans le regard de Fantilir toute l’angoisse d’un père inquiet pour la vie de son enfant.

"Chaque fois qu'on a localisé l'un des descendants de mister 6302, tu me copies colles son nom et sa trombine sur la carte, OK ?
- C'est comme si c'était fait, boss. Il y a combien de mômes à répertorier ?
- Cinquante-sept.
- [...]
- Mister 6302 a été très productif, enfin "reproductif" ?"
(citation choisie par Manel)

Le théâtre te perdra, Victor.

«le tyran désire faire de la guerre un état permanent". Page 200 extrait du chapitre 17 l'heure du choix.

Page 160 «Devenir adulte n'était pas une chose facile»

Page 107 «_C'est quoi votre meilleur souvenir ?

_Je ne sais pas, mais … je crois que, dans le futur mon meilleur souvenir, ce sera maintenant.»

Page 7 «L'art est une mission qui oblige au fanatisme» Adolf Hitler

Et le courage moral de ceux qui résistent avec leurs écrits, leurs idées ?" Mais se dresser ouvertement face au système s’apparentait davantage à du suicide qu’à du courage.