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Critiques de Christopher Isherwood (62)
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Octobre

Le journal intime de l'écrivain britannique Christopher Isherwood se décline au fil des jours du mois d'octobre 1979. Les souvenirs se ramassent à la pelle et se mélangent aux réflexions multiples et variées. Sont évoqués l'art, la beauté, l'amitié, l'amour, la religion et le temps qui passe. Sans être particulièrement ému, on se laisse porter par la beauté de la plume, alliant profondeur et légèreté.



Sous la forme d'un haïku :



Voguent les souvenirs.

Le privilège de vieillir.

C'est le mois d'octobre.
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Adieu à Berlin

J'ai d'abord vu le film, puis lu le livre et j'ai aimé les deux.



Chronique de l'Allemagne des années 1930, univers des petites gens de toutes catégories sociales qui tentent de survivre malgré la crse économique et alors que la "peste brune" envahie peu à peu le pays.



Arrivé à Berlin en 1920, Isherwood est le témoin passif des évènements de l'histoire. Il enregistre, mais ne pense pas, il témoigne simplement d'un état en déliquescence.



C'est à petites touches qu'il nous dépeint la vie Berlinoise, avec ses pensions de famille et ses hôtels miteux. Les nuits troubles des boîtes de nuit ou s'affichent sans vergogne prostituées, lesbiennes et travestis, mais également la montée insidieuse de l'antisémitisme prélude à la mise en place d'un régime totalitaire, dont l'extrême virulence anéantira toutes velléités de rébellion, posant sur le pays une chape de plomb.



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Christopher et son monde, 1929-1939

Isherwood nous livre ici son autobiographie et nous instruit ainsi sur le monde littéraire et artistique qu’il a fréquenté. En particulier, on appréciera ce qu’il nous raconte sur l’Allemagne où il vécut longuement entre les deux guerres, malgré le fameux paragraphe 173, Berlin étant avant le nazisme un lieu de plaisir pour la communauté homosexuelle du monde occidental.
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Le lion et son ombre

Roman de jeunesse, largement autobiographique. Le récit va des études secondaires du jeune Isherwood à son départ pour l'Allemagne, en passant par l'Université, d'où on le chasse, par la fréquentation de la haute société de Londres, puis sa bohème. Roman d'apprentissage, frémissant mais déjà empreint d'un humour qui marque la distance avec une morale puritaine. Il y a ici une candeur, une simplicité qui ne peuvent laisser indifférent.
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Un homme au singulier

Un Homme au Singulier, c’est tout d’abord A Single Man, film découvert par hasard sur une obscure chaîne appelée ARTE. En version sous-titrée, s’il vous plaît. Pas besoin de dire que je suis immédiatement tombée amoureux de la patte rétro de ce film, pas besoin de dire que j’ai filé m’acheter le roman.

Un roman que j’ai mis plus de deux ans avant d’avoir le courage d’ouvrir.



Et boum, claque dans ta face. (enfin la mienne, du coup.) J’avais un peu peur concernant l’écriture du roman, la maison d’édition m’impressionnait un peu. Pour moi, Grasset c’est un peu la maison des textes très compliqués mais surement grandioses. J’avais peur de tomber là dessus, sur un roman de génie mais malheureusement pas compréhensible de tous.

ET BIEN NON !

J’ai été joie. Parce que Isherwood, il écrit quand même foutrement bien. C’est beau, poétique. Oui, c’est beau. Faisons un parallèle avec le film (il n’y a que ça de vrai) : ce dernier est très porté sur le jeu des couleurs, s’accordant avec les sentiments de notre personnage principal, Georges. On pourrait penser, en vu du sujet abordé, qu’Un Homme au Singulier peut être très fade, voire même redondant. Et bien c’est faux, parce que pour avoir une redondance, il faut une écriture à son image. Or, la plume d’Isherwood n’a rien de naze, d’atroce ou de redondant. La plume d’Isherwood, c’est de l’or dans un stylo, c’est tout plein de choses réunies en un seul et même endroit : ce roman. Chaque phrase semble pensée, construite et articulée comme une partition de musique. Il faut que ça sonne juste, il faut que ça sonne beau.



Nous avons alors affaire à une partition de maître, jouée avec brio par George, par cette narration magnifique. Il n’y a pas de je, dans cette histoire, mais ça aurait pu. Nous, lecteurs, sommes plongés dans les réflexions intimes cet universitaire mis à mal par la vie, par cette société américaine emprisonnée dans ses tabous, le regard inquiet tourné vers le bloc soviétique. George est un homme infiniment triste, sortant difficilement du deuil de son amant. George semble uniquement composé de souvenirs et de mélancolie d’un passé meilleur. Durant ces vingt-quatre heures dans lesquels nous le suivons, on finit rapidement par comprendre que ça sera ses derniers vingt-quatre heures. Et pourtant, toujours sous le doux regard de la fatalité, il y a de nouvelles rencontres, de nouveaux espoirs. Ce qui est génial avec ce roman, c’est qu’il n’y a aucun justement sur les choix de George. Oui, il est homosexuel. Oui, il est dépressif. Oui, il aime les partenaires bien plus jeunes que lui. Le jugement se porte sur la triste condition féminine de sa voisine, sur les conditions politiques (et je reviendrais la merveilleuse scène de la voiture), sur les préjugés d’une société… George est intelligent, observateur. Tout se ressent dans cette narration si expressive. Et on rit, et on pleure !



Un Homme au Singulier est un roman qui touche tout en douceur, sans réellement nous secouer. La fille avait été un coup de coeur, et le livre bien plus encore. Je le conseillerai facilement à tous, parce qu’il est beau.
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Un homme au singulier

Récit autobiographique mordant, La Violette du Prater reste un tableau de moeurs et d'époque d'une rare virtuosité.
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Un homme au singulier

Découvert après avoir vu "A single man" de Tom Ford, ce dernier fait une adaptation magistrale d'un livre d'une profondeur inattendue, tant par son côté philosophique que par la construction minutieuse d'un personnage auquel on s'attache rapidement. Je le recommande aux plus curieux, désireux de lire un style agréable.
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Tous les conspirateurs

Cette critique ne sera pas bien longue, car je ne sais pas quoi dire sur ce livre. Ou je n'ai rien compris à ce qu'il aurait fallut comprendre, ou tout simplement je n'ai pas accroché, mais vraiment pas du tout. Je n'ai même pas pu le finir. j'avais été attirée par le titre, puis par l'extrait de la préface en 4e de couverture, qui parlait du style de l'auteur. Cela m'avait donné envie.

Je n'ai vu aucun intérêt dans le dialogue des personnages au début du roman, et au bout de quelques dizaines de pages, je commençais à m'endormir. Et pour cela, il en faut!!

Je suis allée voir plus loin, j'ai parcouru d'autres passages, sans avoir l'impression d'avancer. Je ne sais même pas si ce livre a une intrigue!!!

Ce livre est peut-être un bel objet, comme le dit une critique d'un magazine en référence à ce livre, mais ce n'est bien qu'un objet, rien de plus.
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Christopher et son monde, 1929-1939

C'est un peu comme pour l'Autobiographie d'Alice Toklas où Gertrude Stein, pas bête, parle surtout d'elle-même à travers les yeux de sa compagne. Isherwood parle de lui à la troisième personne du singulier en racontant tout ce que "Christopher" a fait... au début, c'était déroutant et je croyais que c'était une biographie.



Ceci dit, c'est sans complaisance...

Ce que j'ai préféré ?

Tout le passage sur la clinique de Magnus Hirschfeld, le sexologue allemand juif berlinois, que je devrais relire, plutôt expressionniste, clinique saccagée par des étudiants et militants nazis dans les années 30... (les autodafés de livres que l'on voit dans les documentaires de l'époque seraient ceux de la bibliothèque de l'institut de sexologie de Magnus Hirschfeld.)



Puis le récit de ses rencontres avec E. M. Forster, et leurs discussions au sujet de l'épilogue de Maurice, le roman "queer", gay, de Forster. Qui n'était absolument pas sûr de lui ni de le publier. Et heureusement que son roman a fini par être publié. Isherwood en possédait une copie.



Et puis, c'est un témoignage intéressant sur le Berlin et l'Allemagne des années 30, sur la montèe du nazisme, sur les voyages incessants de Isherwood, (même à Bruxelles... il a habité boulevard Adolphe Max.) avant qu'il ne quitte définitivement l'Angleterre et l'Europe pour les États-Unis.

En 1939.
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Adieu à Berlin

Brutal et glaçant, c'est ce qui reste quand on referme Goodbye to Berlin. Isherwood y capture des tranches de vie dans le Berlin du début des années 30. Ce qui commence sur un ton un peu badin, limite pédant quand l'auteur croque sa logeuse et les bisbrouilles de "palier", tourne petit à petit à l'aigre quand le nazisme s'infiltre dans le récit. Il finit par y prendre tout l'espace.



C'est là que ces chroniques se révèlent ; ce n'est pas du commérage, c'est une succession de coupes dans une Allemagne au bord de l'implosion.



Pourtant, on n'est qu'au début des années 30 et tout est déjà là : la répression, les gens qui regardent en se disant "c'est grave" mais ne réagissent déjà plus, même le mot "camp" est prononcé...

Le plus déroutant, c'est que le bouquin est paru en 39. Si je ne doute pas qu'un fort sentiment anti-allemand devait déjà être bien présent et pouvait peut-être influencer le sens du récit, la guerre et son horreur n'avaient pas encore commencé.



Un livre qu'on devrait sans doute faire lire davantage (d'autant que son style est très accessible), donnant corps à la realité des nombreux signes avant-coureurs du fascisme. A l'aune des discours et rhétoriques actuelles, ce ne serait pas un vain rappel.
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Adieu à Berlin

Brutal et glaçant, c'est ce qui reste quand on referme Goodbye to Berlin. Isherwood y capture des tranches de vie dans le Berlin du début des années 30. Ce qui commence sur un ton un peu badin, limite pédant quand l'auteur croque sa logeuse et les bisbrouilles de "palier", tourne petit à petit à l'aigre quand le nazisme s'infiltre dans le récit. Il finit par y prendre tout l'espace.



C'est là que ces chroniques se révèlent ; ce n'est pas du commérage, c'est une succession de coupes dans une Allemagne au bord de l'implosion.



Pourtant, on n'est qu'au début des années 30 et tout est déjà là : la répression, les gens qui regardent en se disant "c'est grave" mais ne réagissent déjà plus, même le mot "camp" est prononcé...

Le plus déroutant, c'est que le bouquin est paru en 39. Si je ne doute pas qu'un fort sentiment anti-allemand devait déjà être bien présent et pouvait peut-être influencer le sens du récit, la guerre et son horreur n'avaient pas encore commencé.



Un livre qu'on devrait sans doute faire lire davantage (d'autant que son style est très accessible), donnant corps à la realité des nombreux signes avant-coureurs du fascisme. A l'aune des discours et rhétoriques actuelles, ce ne serait pas un vain rappel.
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Un homme au singulier

UN HOMME AU SINGULIER de CHRISTOPHER ISHERWOOD

L’histoire d’un anglais vieillissant, prof dans une université de Californie près de Los Angelès. Personnage singulier comme anglais aux États Unis mais aussi comme homosexuel dans les années 70, situation délicate. Le roman se passe dans une journée type, sur 24 heures, du long trajet pour se rendre à l’université, se garer, s’observer faire son cours, les relations parfois troubles avec certains élèves, les jeux de rôle... Retour à la maison, dîner avec une amie, quelques verres, beaucoup trop de verres, discussions sans fin, il a perdu son compagnon, son ami à elle a disparu... Vous allez me dire, ouais bien banal votre histoire et pourtant non, c’est simplement génial, on est dans sa tête du début à la fin, on suit toutes ses démarches, ses attitudes et c’est terriblement humain et bien rendu. C’est bouleversant, très bien écrit sans fioritures et j’ai adoré suivre cet observateur de la vie d’une lucidité qui fait presque peur.

Christopher ISHERWOOD est américain ( naturalisé) né en 1904 et mort en 1986, il est l’auteur d’une vingtaine de livres et celui que je viens de vous présenter a été adapté au cinéma en 2009 sous le titre « A Single Man »
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Un homme au singulier

Un livre que j'aurais préféré ne jamais lire. Ou plutôt, je n'aurais jamais du le lire en ayant en tête le film ! Film que j'ai adoré, pour sa douceur, sa sensualité particulière (ces jeux de lumière !), le jeu des acteurs qui a su rendre les personnages attachants malgré leurs défauts humains... Je n'ai rien retrouvé de cela dans le livre. Ces deux œuvres n'ont rien en commun l'une avec l'autre, si ce n'est le scénario. Il ne s'en dégage pas du tout la même chose.

Dans le roman, Georges est odieux. Ecoeurant. Certes, le deuil le blesse, mais il en devient un abominable bonhomme, et on se demande même s'il a été un jour capable d'amitié avec Charlotte ! Ses sentiments, ses émotions envers son défunt compagnon sont salies par l'aigreur, m'ont laissé un sale goût dans la bouche. Autre chose exaspérante avec Georges : il s'écoute beaucoup trop parler...

Toute l'élégance du personnage du film est évaporée.



J'ai été incapable d'apprécier ce roman, mais je dois avouer que l'influence du film n'y est pas pour rien... A lire si l'on n'a pas vu le film (ou que l'on ne l'a pas apprécié xD !)
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Un homme au singulier

Je me suis un peu ennuyé à la lecture de ce livre et ai eu du mal à le terminer. Peut être ne l'ais-je pas compris à sa juste valeur.



L'histoire est celle d'un homme qui essaye de survivre, plus mal que bien, au décès accidentel de son compagnon. Couple homosexuel (en 1960 on ne disait pas gay) fusionnel, ils vivaient isolés dans une maison de bois et de verre, dans une région de Californie pas encore devenue à la mode, quoi que, les constructions qui poussent le long de l'autoroute annoncent une gentrification prochaine.



Son quotidien est fait d'habitudes, dont chaque geste, chaque situation mettent en exerge et font ressurgir un passé à deux. Les jours sont rythmés par l'observation de ses voisins : le départ des époux aux bureaux, les tâches ménagères et la suveillance des enfants faites par les épouses restées au domicile.



Le rituel de la journée est invariable, sans surprise. Il emprunte depuis des années, le même trajet pour se rendre à l'Université ou il enseigne, un peu désabusé, la littérature anglaise à des étudiants soucieux d'améliorer leur condition sociale en se préparant un avenir autre qu'un emploi à l'usine locale, obtenir une certaine sécurité et une aisance matérielle leur permettant de fonder un foyer.



Georges observe ce qui l'entoure, il regarde les gens vivre, il ne fait pas partie de cette société qui n'est pas faite pour lui. Tout lui est devenu pesant, les banalités du quotidien insupportables. Georges est hanté par la mort de son compagnon. Peut on vivre au singulier lorsqu'on s'est vécu au pluriel ?
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Adieu à Berlin

Le livre qui a servi de livret à la comédie "

Kabarett"
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Adieu à Berlin

Avec un flegme tout à fait britannique, Isherwood nous propose une fresque des derniers instants de la vie berlinoise sous la République de Weimar. Sans donner son opinion, il nous présente les événements tel qu'ils étaient, le style est léger et agréable. Un livre divertissant et intéressant.
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Christopher et son monde, 1929-1939

Qu’est-ce que Christopher et son monde ? C’est l’autobiographie, parue en 1976 et rééditée aujourd’hui, de Christopher Isherwood durant les années 30 qu’il passa en grande partie à Berlin.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Adieu à Berlin

Un long récit autobiographique empreint de sensibilité, qui évoque le Berlin de "Cabaret", la Grèce, Londres et Hollywood. L'histoire de toute une vie......
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Tous les conspirateurs

Un livre presque centenaire, mais les relations entre une mère hyper-possessive (et intrusive) et son fils sont très bien vues. La jeunesse dorée, gâtée, n'a pas pris de ride, il suffit de transposer certains éléments à notre époque, et l'on retrouve facilement les "fils à papa" (ou plutôt ici à maman) d'aujourd'hui, transgresser les interdits et les codes sociaux un peu mais pas trop, il y a besoin des sous de papa/maman pour vivre à l'aise sans trop se fatiguer au boulot (pris par deuss la jambe... même son employeur indulgent finira par s'en rendre compte).
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Un homme au singulier

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