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Critiques de Christos Gage (92)
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Spider-Man and the Fantastic Four

La rencontre entre Spider-Man et les Quatre Fantastiques à eu lieu dans Amazing Spider-man 1 en 1963 alors que la carrière de Spidey ne fait que commencer.



Dès lors, les chemins de ces cinq personnages ne vont cesser de se croiser, pour se venir en aide mutuellement, a tel point que Spider-man est souvent considéré comme un véritable membre de la Famille Fantastique.

Marvel a eu la bonne idée de présenter dans ce premier volume Marvel Collector, plusieurs histoires courtes qui vont marquer nos cinq héros, renforçant les liens qui les unissent.



Nous avons donc quatre histoires datant de 2010, liées entre elles par un ennemi récurrent, puisqu’il s’agit du Docteur Fatalis, qui use et abuse de tous les stratagèmes pour créer toujours plus de problèmes.



En conclusion on a également droit a une aventure qui se déroule dans l’univers de Spider-man puis dans celui des Quatre Fantastiques et qui fait parti des classiques de 1980, avec une opposition aux fameux Terrifics.



Marvel sort donc ici le premier volume d’une nouvelle série en kiosque. Marvel Collector. Pour 5-6 euros, vous avec un tome de bonne qualité, avec une couverture rigide épaisse, 120 pages de lectures et des aventures de héros de bonne qualités.



Si les autres volumes sont de même qualité, cette collection va devenir intéressante.
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Marvel's Iron Man 3 Prelude

Et voilà le comics qui fait le lien entre les films The Avengers et Iron Man 3 ! Deux longs chapitres composent cet opus totalement franchisé qui a été fait pour répondre à la question que tous ceux qui suivent les films Marvel se posent : que pouvait bien foutre War Machine quand les Avengers ont frôlé la catastrophe en plein New York ?

Question simple, réponse simple : il était occupé. Rien d’énorme donc dans cette publication de Christos N. Gage, si on n’envisage pas de découvrir le film Iron Man 3 ; en revanche, sont posés ici les jalons fondateurs des prochaines aventures cinématographiques de l’Homme de Fer. Le Mandarin, les Dix Anneaux, War Machine en personnage fort : l’univers cinématographique s’étend et semble ne jamais devoir se limiter. Les possibilités sont immenses et cet opus lance convenablement une Phase 2 riche en rebondissements. Au niveau dessin, rien de catastrophique, on reconnaît bien les acteurs, c’est bien là l’essentiel.



Un comics moyen pour un intérêt moyen donc, les fans s’en contenteront par plaisir mais ne comptez pas trouver ici une aventure innovante ou révolutionnaire. Un plaisir simple, tout simplement.



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Spider-Man and the Fantastic Four

Une compilation de quatre fascicules qui composaient une mini-série mettant en scène l'étonnant tisseur en rouge et bleu et les quatre fantastiques.



Ce premier gros morceau (je reviendrai sur lui plus tard) est suivi de deux épisodes d'une chose qui a très, très, très mal vieillie et qui suscite peu d'intérêt ou alors simplement pour voir toute la différence qui existe entre notre époque (mettons les vingt dernières années) et celle-ci aux dialogues insipides, à la médiocrité des sentiments exprimés, dignes des pires romans-photo de la fin des années soixante, au dessin d'une banalité assommante : les "artistes" copient, miment, reprennent, sont englués, dans des effets mis au point par les Jack Kirbi et autre John Buscema et n'en sortent pas, incapables qu'ils sont de se rendre compte que la pauvreté de leur imitation fait fuir le lecteur. Elle est peut-être là cette bande dessinée mécanique qui serait l'image en symétrie de l'écriture mécanique dont parle Edith Wharton. Ces quelques pages comparées à la première partie du livre permettent de se rendre compte de l'évolution phénoménale des comics américains en trente ou quarante ans.



Quoique... En fait d'évolution on devrait plutôt décrire cela comme un creux dans la vague "créative" des comics Marvel pendant les années 70 et 80. Ici, il saute aux yeux si on a le souvenir du style si particulier de Steve Ditko, de la fantaisie et l'invention avec lesquelles il animait les premières aventures de Spider-Man. Dans celles-là, il y a un scénariste, trois dessinateurs, des encreurs, des coloristes et tout ce monde s'est réuni pour obtenir un résultat d'une telle pauvreté que c'est à douter de la valeur du travail d'équipe.



Reste la première partie, plus intéressante quoique dans la même veine, celle du manque d'inspiration, si je peux dire puisqu'il s'agit de rentabiliser des "entre-deux", des interstices entre deux histoires anciennes de la continuité Marvel. Alors c'est bien fait, c'est plutôt bien écrit mais ça manque cruellement d'invention et les sauts entre les histoires ne sont pas si anodins que cela et ce n'est pas le fil rouge plutôt tiré par les cheveux (un faux Fatalis, voyageur du temps, qui voudrait être le vrai) qui rattrape le vide et l'inconsistance qui lie ou ne lie pas les quatre épisodes. Les dessins sont très bien, ceci dit. Excellents même, heureusement, on a au moins la satisfaction de l'œil mais on finit dans un flot de sentimentalisme familial (j'allais dire "cucu la praline" mais je crois que l'expression est passée de mode)... Je reste sur l'impression qu'il n'y a plus rien à raconter et qu'on écume les fonds de tiroir.
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Spider-Man and the Fantastic Four

Spider-Man and the Fantastic Four ou l'histoire mouvementée d'une relation inter-super-héroïque !

Ces deux "entités" que sont Spider-Man et les Quatre Fantastiques ont ainsi cohabité depuis longtemps à travers leurs aventures de super-héros, le fil rouge de ce comic est la particularité de leur relation fusionnelle.



Nous avons donc ici un comic de "deuxième découverte" disons : il ne met pas en scène les débuts de Spider-Man ou des Quatre Fantastiques, mais permet de comprendre leur univers concomitant sans en connaître tous les tenants et les aboutissants. Si le dessin peut déstabiliser de temps en temps par sa simplicité, saluons au moins de ce côté-là l'intérêt de la couverture, que je trouve très réussie.



Bref, un comic sans intérêt stratégique mais très intéressant en soi, qui a cette idée captivante de relier chaque histoire dispersée par un point commun à découvrir en fin de volume...
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Cinema Purgatorio, tome 1

Certainement que la lecture récente de À Rome avec Nanni Moretti et le visionnage de Journal intime du même Moretti m'a fait associer Cinema Purgatorio, le projet de Alan Moore et de Kevin O'Neill, avec Cinema Paradisio de Giuseppe Tornatore. Cette association vaut pour les titres des deux oeuvres et s'arrête-là. Et Moretti, en quelque sorte, fait un lien également dans la première partie de Journal intime avec la dénonciation de la consommation d'images dont celles des films d'horreur.



Projet en partie financé par un kickstarter*, édité aux États-Unis par Avatar Press et en France par Panini Comics, Cinema Purgatorio est un projet à contraintes. Voulu comme une « anthologie de l'horreur en noir et blanc » (Moore), chaque épisode doit faire un maximum de huit pages (ici, pour chaque histoire, les épisodes 1 à 4 sont reproduits) et être réalisé en noir et blanc. La maîtrise de la première contrainte, éloignée des habitudes des comics, signifie pour les auteurs « la capacité et la discipline pour écrire une histoire de vingt pages » (Silence dans la Salle, préface); la maîtrise de la deuxième contrainte empêche les dessinateurs de « masquer leurs points faibles [en utilisant] les progrès techniques en matière de colorisation numérique » (Silence dans la Salle, préface).



À l'affiche du tome premier du Cinema Purgatorio, cinq histoires avec un casting de scénaristes et de dessinateurs plutôt aguerris :



- Cinema Purgatorio (Alan Moore & Kevin O'Neil) : l'histoire d'un cinéma qui propose à l'affiche des films sombres et grotesques;

- A More Perfect Union (Max Brooks & Michael DiPascale) : une uchronie sur la guerre de Sécession, et notamment la bataille de Gettysurn, dans laquelle Confédérés et Unionistes ne combattent pas les uns contre les autres mais au cours de laquelle les humains s'opposent à des fourmis géantes ;

- Code Pru (Garth Ennis & Raulo Caceres) : on suit le quotidien de Pru, une jeune femme qui appartient à une branche spéciale de la police s'occupant de monstres, des paranormo-américains, comme des vampires, des momies, des Frankenstein, ...

- The Vast (Christopher Gage & Gabriel Andrade) : une histoire de monstres à la Godzilla qui ont dévasté l'Australie et se propagent à travers le monde ;

- Modded (Kieron Gillen & Igancio Calero) : une version pour adultes des Pokémon où, dans un monde post-apocalptyque, les humains capturent des démons, les « moddent » et les font se combattre.



Les cinq histoires sont très dynamiques, bien déjantées - particulièrement « Modded » -, noires, bourrées d'humour (noir) et de références diverses et variées et également en lien avec des sujets sociétaux (comme le sort des minorités dans « Code Pru »).



Prenez votre ticket, faites-vous guider par l'ouvreuse jusqu'à votre place - le pop-corn est déconseillé à certaines âmes sensibles qui pourrait le régurgiter - et profitez de ces cinq histoires en attendant la suite.



* La vidéo de présentation d'Alan Moore est visible ici : https://www.kickstarter.com/projects/avatarpress/alan-moores-cinema-purgatorio?lang=fr

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Buffy contre les vampires, Saison 10, tome ..

Un excellent avant dernier tome de saison. Ici les derniers éléments du final se posent. J'ai hâte de voir le dernier acte qui s'annonce énorme !

C'est vraiment un plaisir de poursuivre les aventures du Scooby-gang en comics, l'univers est toujours aussi riche.

Vive Buffy ! ^^
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Angel & Faith, tome 5 : What You Want, Not ..

Tout est enfin prêt pour ramener Giles à la vie mais c'est sans compter sur l'intervention de Nash, Pearl et Whistler. Alors que le seul désir d'Angel et de Faith est de retrouver leur vieil ami, le sort du monde se précipite une fois de plus à leur pied. Whistler est plus que jamais déterminé à imposer sa vision des choses. Angel et Faith l'arrêteront-ils ? Le rituel fonctionnera-t-il pour Giles ? Toutes les réponses et bien plus se trouvent dans cet ultime tome de la saison 9 du spin-off "Angel & Faith".



Que ce soit chez Buffy ou chez Angel, cette saison 9 a été intense, riche en rebondissements et nous a offert un final à la hauteur de nos espérances. Bon, j'ai peut-être une légère préférence pour les enjeux du côté de Buffy en pleine lutte au cœur du Puits sépulcral néanmoins, le spin-off "Angel & Faith" a globalement été un cran au-dessus de "Buffy contre les vampires". Il faut reconnaître que cette série dérivée est nettement plus riche, plus complexe et plus approfondie que ne l'a été l'intrigue de "Buffy saison 9". Je ne dénigre pas pour autant le plaisir que j'ai pu avoir durant mes lectures en compagnie de Buffy mais il manquait peut-être une toute petite chose. Heureusement, les deux histoires forment un tout des plus réjouissant.



Enfin, je tiens à souligner le travail sur les couvertures de ce spin-off : elles sont sublimes !
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Buffy contre les vampires - Saison 12 : The..

• « Buffy contre les vampires, Saison 12 : The Reckoning », publié chez Dark Horse.



• J'ai profité du challenge BD 2021 de Babelio de Mars, cherchant une BD avec un titre commençant par la lettre B, pour terminée cette série de comics que j'avais entamé quelques années auparavant.



• Et voilà, j'ai enfin terminée de lire la série de comics Buffy contre les vampires. Les comics reprenait là où la série télévisée s'était arrêtée. La fin de la série était vraiment très bonne et avait une véritable fin ouverte. Mais qu'en est-il de la fin de la série papier ?



• Je vais commencer par un point que j'ai déjà dû évoqué lors de mon avis sur le tome précédent, le choix des artistes. On va ici parler du dessin de George JEANTY.. qui est vraiment discutable. On a un véritable problème tout au long de cette série, c'est le changement d'artistes graphiques entres les différents chapitres, qui parfois donnera des dessins véritablement magnifique et parfois des dessins très moyens, voir assez laids. Georges JEANTY fait malheureusement parti de ces derniers. Cette série de comics est la suite de la série télévisée et reprend donc les personnages incarnés par les acteurs de celle-ci, il est donc primordiale d'avoir un minimum de ressemblance avec eux. Lorsque l'on regarde les personnages de Buffy et Dawn par exemple, les reconnaître est un véritable défi pour quelqu'un n'ayant pas vu leur nom écrit quelque-part.. Et même si certains visages sont plutôt bien réussi, le dessin redeviens vite approximatif, donnant des personnages aux expressions flous si ils sont placés plus loin.. Les démons sont au moins globalement réussi, c'est déjà ça.. Ce style graphique sera garder jusqu'à la dernière page du comics, est c'est donc celui-ci qui clôtura la série.. Pour notre plus grand malheur.



• Parlons maintenant du scénario, qui est lui aussi assez triste à voir. On ré-exploite le voyage dans le temps en ramenant les personnages de monde futur introduit auparavant dans les comics. Une histoire de voyage dans le temps, avec un futur dramatique que l'ont ne peut changer.. Outre le fait que le concept est très peu original, le fait de revenir avec cette intrigue en parallèle avec la Tueuse du futur ne m'a que très peu emballé. Ce qui faisait le charme de la série télé, c'était que toutes les intrigues était un parallèle avec la vie réelle, de façon plus ou moins métaphoriques, mais toujours avec une certaine critique de la société et de la condition humaine. Un autre point qui faisait que la série marchait selon moi, la limitation des moyens. Cela peu paraître bête, mais le problème de certaines intrigues de cette série papier, c'est qu'elle n'a aucune limite imposée, elle ne s'impose plus la limitation de moyens et va donc toujours plus loin dans les pouvoirs et les personnages, allant jusqu'à la démesure. C'est ce qui brise le charme qu'avait cette série à succès.



• Vous l'aurez compris, pour moi la fin est décevante et j'aurais presque préféré m'arrêter sur le tome précédent. L'histoire, déjà bof, a été précipitée en quatre chapitres, elle démarre un an plus tard sur des nouveaux changements de la vie des personnages . On retrouve quelques références sympathique à la série mère dans les dernières pages.

On se consolera en se disant qu'une nouvelle série repartant de zéro à démarrer il y a peu, en espérant que celle-ci revienne donner une nouvelle vie à nos héros !
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Civil War, Tome 3 : La mort de Captain Amer..

Alors voilà, ce qui devait arrivé est déjà là, la mort de Captain America. Le titre n'était pas qu'une mise en garde. Un tome très intéressant, j'ai beaucoup aimé le "discours" de Tony à Steve ... On ne peut pas s'empêcher de lui en vouloir un peu même si on comprend qu'il n'était pas le méchant dans l'histoire. Comme Stark le dit si bien en milieu de tome, il n'a ni méchants, ni gentils, seulement des forces qui s'affrontent et des morts dans les deux camps ...
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Buffy contre les vampires, Saison 10, tome ..

Challenge Petits Plaisirs 2014/2015



Suite au combat entre Buffy et Simone au cœur du Puits sépulcral, la magie a été restaurée sur Terre. Depuis, bizarrement, le manuel de la Tueuse ne contient plus que des pages blanches et certaines choses ont changé parmi les vampires…



Cette saison 10 commence sur les chapeaux de roue, Buffy et ses amis mettent un terme à l'existence des zompires. Bien évidemment, les bonnes nouvelles ne durent jamais longtemps et ils s'avèrent que les vampires bénéficient désormais de nouveaux pouvoirs. Comme son titre l'indique, le retour de la magie amènent de "nouvelles règles".



C'est un plaisir que de retrouver Buffy et ses amis de longues dates. Cette saison 10 poursuit les liens avec le spin-off Angel & Faith et c'est agréable de voir les auteurs puiser sans limite dans le buffyverse autant ancien que récent. Un début de saison qui est l'occasion de quelques retours emblématiques parmi le casting et qui laisse présager de nouvelles intrigues intéressantes.



Niveau dessin, le style ne change pas même si je trouve que les couvertures de cette saison sont plus jolies que celles de la saison 9. En ce qui concerne le scénario, c'est avec surprise que l'on découvre la participation de Nicholas Brendon (Xander Harris). Ce premier arc est la preuve que la série roule bien en comics et qu'elle a trouvé son rythme de croisière depuis la saison 9. Après, c'est sûr que le format du comics ne permet pas d'aller aussi profondément que la série télé…



En tout cas, je suis content d'être retourné vers les éditions américaines. Non seulement elles sortent plus tôt mais en plus elles sont toutes disponibles. La saison 10 débute en France alors que toute la saison 9 (spin-off et one-shot) n'a pas été entièrement publiée. C'est vraiment dommage que le succès ne soit pas au rendez-vous ici...
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Marvel Heroes (v2) n°21 : Avantage à domicile

Un numéro de Marvel Heroes profondément inégal ! Autant l'introduction à la série Secret Warriors vaut son pesant d'or tant scénaristiquement que visuellement, autant Man of War n'est qu'un refondu des origines de Thor sur Terre (même s'il n'y a jamais de déplaisir là-dedans, mais bon...) et l'épisode de Hulk ne sert carrément à rien, avouons-le. Quant à l'épisode de l'Initiative, il laisse perplexe : le concept est toujours intéressant à suivre et les dessins y sont tout bonnement magnifiques (même si on remarque facilement quels dessinateurs sont obnubilés par les formes féminines...), mais l'enchaînement des ambiances est parfois un peu raté.

Bref, on constate encore une fois l'hétérogénéité de la publication Marvel en France et surtout la difficulté d'harmoniser les revues super-héroïques : Marvel Heroes ne devient qu'un amoncellement de séries sans continuité entre elles ; ici seul le contexte Secret Invasion est concordant, mais pas la temporalité des épisodes entre eux. Dommage car certaines séries valent vraiment le coup, Secret Warriors notamment !
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Zone 10

L’inspecteur de police Adam Kamen est chargé d’élucider une série de meurtres qui frappent la ville de New York. Le tueur, surnommé « Henry VIII », décapite systématiquement toutes ses victimes et ne laisse que très peu d’indices. Alors que l’enquête piétine sérieusement, l’officier est appelé à intervenir sur une prise d’otage dont il ne sort malheureusement pas indemne. Victime d’une lésion accidentelle au cerveau, il se met cependant à percevoir les choses différemment : une vision altérée de la réalité qu’il compte bien exploiter dans le cadre de son enquête !



Après Le Frisson (The Chill) de Jason Starr et Mick Bertilorenzi et Sale Fric (Filthy Rich) de Brian Azzarello et Victor Santos, Zone 10 est le troisième album de cette collection Dark Night qui propose une sélection de polars noirs, parus aux États-Unis sous le label Vertigo Crime de DC.



Si le récit s’appuie une nouvelle fois sur les poncifs du genre, les auteurs y intègrent toutefois une thématique originale, qui ajoute beaucoup de piment au scénario de ce thriller. À l’instar de la saga Homunculus d’Hideo Yamamoto, cette histoire s’aventure également aux frontières de l’étrange en exploitant les effets secondaires de la trépanation. Cet éveil d’un sixième sens se met non seulement au service de l’intrigue, mais permet également de soigner le développement psychologique du personnage principal. Alors qu’il était déjà au plus bas suite à de nombreux déboires familiaux, il doit maintenant faire face aux interrogations de ses collègues concernant sa santé mentale. L’atmosphère pesante qui accompagne ce vent de folie et de paranoïa sert habilement ce récit parfaitement huilé.



Visuellement, Chris Samnee avait déjà montré toute sa maîtrise du noir et du blanc sur l’excellent Capote in Kansas et livre à nouveau un boulot remarquable sur ce très bon one-shot qui ne manquera pas de ravir les amateurs du genre.
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Sunset

Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il est initialement paru en 2012, sans prépublication, écrit par Christos Gage, dessiné et encré par Jorge Lucas. Le récit comprend environ 140 pages de bandes dessinées et est en noir & blanc. Le tome s'ouvre avec une introduction de 2 pages rédigée par Duane Swierczynski, un auteur de polar. Il se termine avec le texte de 4 pages de la proposition originale, une présentation des personnages, et des pages de développement graphique.



Dans une petite ville proche de la côte ouest des États-Unis, l'aide à domicile demande à Nick Bellamy s'il peut aider son fils pour un devoir sur la guerre de Corée. Il répond qu'il était cuisinier dans l'armée et qu'il a passé le plus clair de son temps à éplucher des pommes de terre, c’est-à-dire une collection d'anecdotes banales et sans intérêt. Il remonte dans sa chambre et fait quelques pompes. Puis il se baisse sous le lit et récupère une liasse de billets de banque sous une latte du plancher. Il redescend et demande à la dame comment va sa femme : elle répond qu'elle mange bien, tout en continuant à lui donner la cuillère. Bellamy dépose une partie de la liasse de billets pour payer pour la semaine, et l'aide le remercie et lui demande de ramener des ampoules basse consommation. Il monte dans son énorme Chrysler et se rend au supermarché. Dans une rue, il touche à peine une voiture de sport, et le conducteur descend furax et agressif le menaçant de poursuite avec son avocat. Quand il se retrouve face au visage de marbre de Nick Bellamy, il se calme puis remonte dans sa voiture, la queue entre les jambes. En cherchant ses produits dans les allées, Bellamy capte des phrases de conversations diverses, essentiellement des gens qui se plaignent pour des futilités. Il ressort une fois ses achats payés, et découvre trois porte-flingues qui l'attendent devant sa voiture.



Nick Bellamy leur indique qu'il sait qu'ils viennent de la part d'Alfonse Gianelli : ils confirment qu'il a raison, et qu'ils espèrent qu'il a bien profité des trente années passées tranquille. Bellamy leur répond qu'il ne va pas se laisser faire, et il frappe direct pour faire mal. Après les avoir estourbis, il pense à demander au moins sonné comment ils ont su où le trouver, mais le type est vraiment dans les vapes. Il retourne chez lui sans tarder : sa maison a été mise à sac. Sa femme Ellen a été abattue, ainsi que l'aide. Il abat les trois truands présents. Il monte récupérer l'argent et les flingues, ainsi que quelques affaires et une photographie pour le souvenir. Il arrose toutes les pièces d'essence, et met le feu en partant. Sur la route, il se souvient de sa jeunesse : une forte tête toujours prêt pour la castagne. Un soldat dur à discipliner, mais très efficace sur le champ de bataille. Un retour à la vie civile, sans bien savoir quoi faire, pour aller s'établir ou zoner à Las Vegas. Un début de carrière comme boxeur dans les matchs à poing nu, pour finir par être repéré par Alfonse Gianelli, un caïd bien établi dans la ville.



Quand ce tome paraît en 2012, il ressemble à un projet développé pour la branche Vertigo Crime de DC Comics, spécialisée dans les polars, en petit format, et en noir & blanc, un projet qui n'aurait pas pu être publié avant la fermeture définitive de cette branche éditoriale. Vertigo Crime avait publié 13 récits complets dans le même format, plus petit que celui d'un comics, avec une couverture rigide. Le lecteur se demande s'il va lire la préface parce qu'elle est imprimée en petits caractères, avec une partie de l'image de couverture en fond de page, ce qui rend certains mots difficiles à déchiffrer. S'il fait cet effort, il découvre un texte qui loue bien sûr la qualité du récit qui va suivre, mais aussi l'expérience qui vient avec les années. Swierczynski explique que tous les vieux sont des survivants, des personnes qui ont l'expérience d'avoir assisté ou vécu de nombreux accidents, de nombreuses tragédies, et qui sont toujours là. C'est assez inattendu et cela place le récit dans un territoire différent de celui du simple dur à cuire qui se bat contre le crime organisé, et triomphe grâce à ses ressources et sa force vitale. Le début du récit correspond exactement à ça. Certes Christos Gage reprend le cliché qui consiste à ce que son héros soit un vétéran d'une guerre, ce qui lui donne des habitudes au combat, et une discipline toute militaire. Mais il apparaît dès la première page qu'il est assez âgé, plus de cinquante ans, peut-être même la soixantaine. Il vit dans un pavillon confortable sans être luxueux, et sa femme est impotente. Il est évident qu'il ne fait pas d'excès, qu'il continue à s'entretenir physiquement, et qu'il juge défavorablement le laisser-aller des gens qu'ils croisent, à commencer par leurs geignements d'enfant gâté.



Jorge Lucas dessine dans un registre très réaliste avec des traits de contour secs, des traits de texture tout aussi secs. Il suffit de regarder le visage de Nick Bellamy pour se faire une idée de son âge, avec ces rides marquées. Les autres personnages donnent l'impression de photographies dont le contraste aurait été poussé à fond pour passer en noir & blanc. Le lecteur regarde des individus plausibles, avec des tenues vestimentaires réalistes et variées, adaptées au climat, ou à l'occupation de celui qui la porte. Les personnes en train de faire leur course au supermarché ont tout de normal, sans être banales, et les trois porte-flingues se remarquent par leurs lunettes de soleil et leur posture, sans être caricaturaux. Lucas dessine les décors, avec la même approche réaliste, laissant supposer qu'ils ont pu être tracés à partir de photographie, mais avec un travail remarquable pour les rendre lisibles. En outre, au fur et à mesure de la progression de l'angle de vue dans une séquence, le lecteur comprend que Jorge Lucas n'a pas réalisé un travail de reportage photographique sur site, et qu'il dessine bel et bien le décor, en fonction du positionnement des personnages. Il peut ainsi jeter un coup d'œil dans les pièces du pavillon et se faire une idée de leur aménagement et de leur ameublement, puis parcourir quelques-uns des rayons du supermarché.



Jorge Lucas est tout autant investi dans la description de l'affrontement physique de Nick Bellamy contre les trois hommes de main. Le lecteur peut voir la violence des coups portés : Bellamy ne fait pas dans l'esthétique, mais dans l'efficace. Il sait que ces individus ont leur jeunesse pour eux, et qu'il lui faut mettre en œuvre ce que l'expérience lui a appris, les mettre KO tout de suite, ne leur laisser aucune chance de réagir. Les coups s'enchaînent avec logique, le lecteur pouvant établir le mouvement d'une case à l'autre. Il en va de même quand Bellamy se sert d'une arme à feu pour abattre les intrus dans sa maison : efficace, net et sans bavure. Le récit se compose de 6 chapitres, et le deuxième raconte l'histoire personnelle de Nick Bellamy 30 ans plutôt. Le lecteur regrette vite le format plus petit de ce comics, les dessins apparaissant un peu trop denses. D'un côté, cela transcrit bien l'impression que Nick Bellamy est un peu à l'étroit dans ce monde ce qui l'incite à cogner sur les murs (et les personnes), mais de l'autre côté le lecteur éprouve l'impression de perdre les détails. La reconstitution de Las Vegas est plus vraie que nature, et le lecteur éprouve l'impression de s'y trouver, de voir les enseignes lumineuses innombrables, de rentrer dans des pièces trop éclairées et trop bruyantes, de se sentir agressé par des apparences trop clinquantes et trop factices.



Durant les trois premiers chapitres, Christos Gage développe ses personnages et son intrigue avec un art consommé. Il montre comment Nick Bellamy met à profit les acquis de l'expérience, anticipe les coups foireux et les mouvements d'Alfonse Gianelli et ses sbires. Il le voit reprendre contact avec son ex-femme, divorcée depuis 30 ans. Il apprécie comment le scénariste montre que les années n'ont pas effacé l'intimité qui a existé entre eux, et comment le temps a arrondi les angles. Il découvre la jeunesse de Nick Bellamy, individu ayant conscience d'être doué pour faire souffrir les autres et pour les éliminer. Gage montre comment il rentre dans le lard de tout ce qui se trouve sur sa route, incapable d'un autre mode relationnel, extériorisant sa rage sous cette forme de violence. Les dessins montrent un adulte interagissant avec d'autres adultes, sans exagération des sentiments ou des postures. Le lecteur ressent une forte empathie pour cet individu décidé, efficace, sachant mesurer ses actes pour un impact maximal, et il prend grand plaisir à voir se dérouler le casse au cours duquel Nick Bellamy roule Gianelli dans la farine et lui subtilise 2 millions de dollars, avec l'aide de 2 comparses. Malheureusement, Christos Gage ne peut pas s'empêcher de jouer dans l'escalade pour la deuxième moitié de son récit. Au fur et à mesure, Nick Bellamy semble retrouver une vigueur d'un individu de 30 ans, supportant des blessures grave sans avoir besoin de reprendre son souffle, effectuant des actions spectaculaires, avec une augmentation du suspense efficace, mais de moins en moins réaliste, malgré le soin toujours élevé apporté aux dessins.



L'introduction bien noire de Duane Swierczynski oriente les attentes du lecteur quant au récit qui va suivre. Jorge Lucas réalise des dessins réalistes et secs à souhait, en parfaite adéquation avec la nature du récit. Dans un premier temps, l'écriture de Christos Gage est elle aussi en parfaite adéquation avec un héros âgé encore en bonne forme physique, efficace, sans être cynique, comprenant très bien la situation dans laquelle il se trouve. Dans sa deuxième moitié, le récit rejoint le déroulement d'un film d'action plus classique, dans le genre gangster, semblant oublier ce qui faisait la spécificité du personnage principal, pour privilégier le spectaculaire.
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Buffy contre les vampires, Saison 10, tome ..

La série continue à cumuler brillamment émotions, humour, action et fantastique.



Ce tome retourne aux sources, et prouve une fois de plus la puissance des personnages et de leur parcours.

Déjà au début, la série TV était l'une des seules a avoir tant de mémoire sur ce qui s'est déroulé précédemment et sur l'impact que le cela a sur ses personnages.

Cette mémoire est toujours vive, et continue à charger la force dramatique que peuvent apporter un simple nom, un visage, un souvenir, donnant à chacun une épaisseur réelle et crédible, comme si on ne suivait pas les aventures de personnes fictives mais celles de vieux amis.



La série qui a changé la télé est en train de changer les comics !
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Buffy contre les vampires, Saison 10, tome ..

Un excellent second tome pour cette saison 10 de Buffy ! J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans la série : humour, passion, tension, émotion !

Les personnages grandissent et mûrissent. Les relations changent et un nouvel équilibre se crée.

Des anciens personnages refont leur apparition et c'est tant mieux !

Buffy arrive toujours à me surprendre et me prendre aux tripes. Vivement la suite !
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Buffy contre les vampires, Saison 10, tome ..

Ça re-démarre fort !

Dans le même ton que la fabuleuse S09, Buffy continue à mêler la dimension humaine et la mythologie vampirico-magique pour continuer et renforcer brillamment ce qui avait été démarré avec la série TV.

On retrouve ici d'anciennes connaissances, sans que ça tombe dans la mélancolie passéiste. En donnant une bonne place à chacun, ce premier tome résume clairement la situation et fait déjà bien avancer l'intrigue d'une saison qui s'annonce déterminante.

L'humour est parfait, omniprésent sans être envahissant. Action, magie et drames sont également présents et bien équilibrés.

Les couvertures sont toujours sublimes (probablement les meilleures couv actuelles avec Fables).

Nicholas Brendon rejoint l'équipe des scénaristes, et ne ménage pas son personnage !

Que demander de plus ?
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Angel & Faith, tome 3 : Réunion de famille

Toujours aussi bon ! Avec l'approfondissement d'un personnage secondaire qui apporte énormément aux séries Buffy et Angel ! Et qui permet de comprendre les motivations de la saison 8 de Buffy !

Un tome indispensable !

J'espère que Willow in wonderworld sera bientôt traduit car cette mini série fait le pont entre ce tome et le tome prochain de la saison 9 de Buffy...
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Angel & Faith, tome 2 : La figure du Père

Un excellent second tome qui approfondit la jeunesse de Giles.

Les personnages sont de plus en plus sombres et profonds.

Je n'aimais pas du tout le personnage de Faith dans la série Buffy, je la redécouvre sous un nouveau jour et apprend à l'apprécier petit à petit.

En espérant que le tome 3 sorte rapidement!
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Buffy contre les vampires, Saison 10, tome ..

Ce second tome de la saison 10 aux intrigues plutôt calmes initie le regroupement du bon vieux Scooby Gang. Après les différentes épreuves qui ont plus ou moins séparés Buffy et ses amis (comme la quête solitaire de Willow pour récupérer la magie ou bien l'installation du couple Alex/Dawn) et ceux qui les ont réunis (la confrontation face à Simone et Severin dans le Puits Sépulcral) nos amis ne se quittent plus depuis que les lois de la magie sont en cours de réécriture.

Les auteurs nous ont donc concocté un petit épisode consacré au relogement de notre équipe de héros dans un sympathique bâtiment envahit par un démon (que le Scooby Gang va bien entendu mettre dehors).



Autre épisode intéressant, celui du retour à Sunnydale. Cela faisant bien longtemps qu'on n'y avait pas mis les pieds. Depuis l'affaire Twilight et la mort de Giles. Désormais, les mythes et légendes étant une affaire publique, certains aiment bien passer leur Halloween sur les bouches de l'Enfer. Une façon d'apporter un joli buffet pour les démons. L'occasion d'une mission pour Buffy et ses amis mais aussi de poser les bases du nouvel antagoniste pour cette saison.



Enfin, dernier épisode de ce tome : le retour d'Harmony. Un personnage très secondaire insupportable, toujours dans l'ombre de Cordélia dans les premières saisons, elle a depuis sa transformation en vampire fait un long chemin. Désormais, guest régulière de la série, elle permet de jouer un peu sur la corde de la nostalgie tout en apportant quelques petites nouveautés sympathiques : la création d'une créature mythique en l'occurrence dans ce tome.



Pour conclure ce sympathique tome, on notera avec plaisir les nombreuses références qui insèrent parfaitement cet opus dans la mythologie du Buffyverse. Que ce soit avec la série télévisée ou avec les précédents comics (notamment le one shot sur Spike "Into the Light" et le retour d'un de ses personnages en la personne de Dylan), les liens sont nombreux, bien tangibles et cohérents. Un vrai travail de la part des auteurs pour rester fidèles à cette série culte.
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Buffy contre les vampires, Saison 10, tome ..

Un énorme coup de cœur pour le début de cette saison 10, on y retrouve tous les ingrédients que j'aime chez Buffy : humour, action, drame !

Le scénario est nickel, digue des meilleurs épisodes de la série.

Les personnages évoluent et le retour d'anciens personnages est explosif !

Les règles changent dans le monde de Buffy et j'ai hâte de voir où Joss Whedon et ses acolytes vont mener tout ça !

Le petit hic c'est que l'univers Angel & Faith ainsi que Buffy sont plus que jamais intriqués, heureusement que j'ai pu lire la saison précédente de Angel & Faith... Dommage que les éditeurs français ont arrêtés la publication...
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