Citations de Christos Markogiannakis (123)
Dans une période de crises multiples, de difficultés financières, de graves problèmes sociaux, de désillusion et de frustration d'un pays encore traumatisé par la défaite de 1870, Bara devint la figure idéale de l'héroïsme, une icône du patriotisme. (à propos de La mort de Bara, de Jean-Joseph Weerts ; 1883)
Pour cent femmes assassinées par an environ, trente hommes sont tués dans un contexte de violence conjugale, dont un tiers par des femmes.
Une étude de 2017 montre qu'en France, une femme est tuée tous les trois jours par un conjoint ou un ex-conjoint, dans l'indifférence de la classe politique et des médias.
Les sujets de Cézanne sont bruts, contemporains et appartiennent aux milieux défavorisés. (à propos de La Femme étranglée de Paul Cézanne ; 1876)
Qui avait pu assassiner, avec la même arme, en plein cœur de la fac de droit, deux individus qui selon toute apparence n’avaient rien d’autre en commun que leur domaine de recherche et leurs collègues du saint des saints de la criminologie ? C’était d’ailleurs peut-être par là qu’il fallait commencer, sinon, comment expliquer que les deux meurtres avaient été perpétrés dans ce couloir, comment expliquer le choix des victimes ?
Il n'y a pas que Berlin qui a son Gutenberg
Étaient-ce les applaudissements, cette drogue, le besoin de reconnaissance ou bien l’argent qui les poussaient à se dédire et à répéter les derniers shows et les tournées d’adieux, comme l’avait fait trois fois Barbra Streisand ? Le temps nous le dira, songea-t-il en balayant du regard la plage bondée. Le concert était fini depuis deux bonnes minutes, personne ne semblait vouloir quitter les lieux.
Oui, tout s’était bien passé. Dix minutes plus tard, un canot irait la chercher sur l’estrade où elle se trouvait seule pour limiter les risques. En scrutant la scène, désormais plongée dans l’obscurité, Markou se demandait si la décision de la diva était vraiment définitive. Combien d’artistes avaient juré leurs grands dieux qu’ils avaient raccroché pour faire tôt ou tard leur come-back ?
Les ovations l’empêchaient de parler. Elle soupira profondément et d’une voix brisée, sans rapport avec les acrobaties vocales précédentes, elle confia à ses fans :
– Cela fait quarante ans, une vie entière. Cette vie, c’est grâce à vous, à votre amour, à la confiance que vous m’avez accordée, mais aussi au talent que Dieu a bien voulu me donner, que j’ai pu la vivre. Ces quarante années pleines de succès et d’épreuves aussi, je les ai vécues et goûtées avec vous. Je vous remercie. Je vous aime. Vous allez me manquer.
Près de lui, une quinquagénaire hurlait : « On t’aime » à pleins poumons, et derrière lui des jeunes de vingt ans, comme en extase, reprenaient la fin de la dernière chanson – Toutes les erreurs que j’ai commises, j’ai beau crier, j’ai beau hurler, tu ne veux pas me les pardonner. La chanteuse, elle, saluait pour la énième fois. Sur les gros plans retransmis par deux écrans géants aux deux bouts de la scène, l’émotion sur son visage était visible tandis qu’elle approchait ses lèvres du micro.
Était-ce l’instinct ou son expérience ? Il sentait venir quelque chose. La voix de la diva, qui chantait son plus grand tube a cappella au rythme lent du mouvement ascensionnel de la colonne, avait déjà commencé à se faire entendre, quand l’image du grand écran se figea, puis disparut.
Markou tourna les yeux vers le rivage. Slalomant entre des fans médusés, les agents de sécurité se ruaient dans sa direction. Alors, au milieu du chaos, son regard, comme téléguidé, tomba sur Vera. Elle était à l’endroit où il se trouvait quelques secondes plus tôt et enlaçait la sœur de la chanteuse. Se sentant observée, elle tourna vers lui son visage blême, déformé par un rictus de désespoir. Ses yeux écarquillés étaient rivés sur lui, pleins d’étonnement. Dans le canot qui tanguait légèrement sous l’effet de la brise marine, Markou fut alors envahi par un sentiment inconnu : celui de l’échec absolu.
Tout ce que j’ai appris de nouveau, c’est que Gutenberg n’était pas berlinois. Ça me fait une belle jambe. L’info inutile par excellence. D’un autre côté, on ne sait jamais, ce genre de renseignements sans importance peut s’avérer utile. Si je m’inscris à un jeu télévisé, par exemple, et si c’est la question à un million. » p 192 a – 9
Mais Markou savait que bien souvent la réalité parvenait à dépasser toute fiction.
... était-ce finalement l'art qui imitait la vie ou bien la vie qui copiait l'art .
Et dans la mesure où ces crimes sont motivés par le racisme, la xénophobie, l'intolérance religieuse ou les préjugés sociaux, ils portent atteinte au cœur même de la démocratie et des droits fondamentaux à l'égalité et à la non-discrimination.
En soi, cependant, la haine n'est pas un crime. Mais quand elle est liée à un acte délictueux, sous forme de mobile discriminatoire, cela aboutit au concept de "crime de haine". (à propos de : Le Tonneau de la haine de Carlos Schwabe ; 1899)
La mise en œuvre de la peine capitale est l'exécution, pour laquelle plus de quarante méthodes différentes ont été employées au cours de l'histoire, toutes plus inventives et cruelles les unes que les autres. (à propos d'Exécution sans jugement sous les rois maures de Grenade par Henri Regnault ; 1870)
La détresse et la souffrance extrêmes des cinq protagonistes rassemblés en un groupe homogène formé de figures individuelles complexes sont présentées avec pathos et virtuosité. Le bronze accentue encore le caractère sombre du groupe. (à propos d'Ugolin, de Jean-Baptiste Carpeaux ; 1862)
Dans les trois cas, les victimes se trouvaient dans une voiture découverte. Un bon conseil donc : si vous êtes un grand chef d’État, laissez la décapotable au garage. Un attentat a davantage de chance de réussir si vous circulez à découvert.