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Critiques de Christos Markogiannakis (220)
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Qui a tué Lucy Davis ?

Qui a tué Lucy Davis ? nous mène au cœur d’une enquête policière où la certitude n’est pas permise, puisque tout est sans cesse remis en question jusqu’à la découverte de l’assassin.

A Nissos, petite île grecque qui semble paradisiaque, le calme vole en éclat lorsque le corps de Lucy Davis, journaliste anglaise, est découvert. Très vite, les suspects sont interrogés et le capitaine Markou engagé dans une enquête qu’il n’avait pas prévue. Et si ses vacances sont gâchées, il n’en est pas moins déterminé à mettre le point final à cette histoire.

Les chapitres courts et concis ont permis une fluidité et une légèreté qu’on retrouve rarement dans les romans policiers. L’atmosphère paradisiaque dans lequel évoluent les personnages a eu son impact mais la facilité à tourner les pages du livre m’a permis de terminer plus vite que ce que je pensais ma lecture.

Si l’histoire est bien ficelée et le style d’écriture agréable à lire, j’ai été un peu déçue de moins bien connaître la personnalité des personnages. Quand certains traits étaient exagérés, comme ceux d’Henrietta Banks, d’autres étaient moins visibles, notamment pour Cadenas ou même Lucy. J’aurais aimé plus de moments dans l’action, sur le terrain, plutôt que plus d’interrogatoires, ce qui était redondant.

Toutefois, j’ai apprécié ma lecture et le cadre idyllique de Nissos m’a permis de m’évader pendant quelques heures.

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Qui a tué Lucy Davis ?

Markou est sur la petite île grecque de Nissos. Ses vacances sont écourtées quand, durant une soirée chez Mariama Miladi, la jeune journaliste Lucy Davis est retrouvée assassinée. En écho à ce drame, une tempête se lève, le coupable ne peut quitter l’île, nul ne le peut. Une course contre la montre démarre pour Markou. Arrivera-t-il à démasquer le coupable à temps ? Une seule question trotte dans la tête de l’inspecteur : la raison du meurtre de Lucy, en trouvant le mobile il met la main sur l’assassin, mais avait-il prévu que tout le monde aurait un mobile ? Dans ce roman, le passé des personnages est remué, déterré, on ne sait plus qui croire, qui accuser.

Un conseil, faites attention aux secrets et aux faux semblants. Sauriez-vous résoudre l’enquête avant l’inspecteur Markou ?

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Qui a tué Lucy Davis ?

Qui a tué Lucy Davis ? est le dernier roman de Christos Markogiannakis (2022). C’est une histoire qui se déroule en Grèce, pays d’où est originaire l’auteur. L'œuvre a été bien reçue par le public. Le public grec, malgré leur réticence sur les romans policiers, ont apprécié cette histoire. Pourtant, Markogiannakis ne mâche pas ses mots et n’hésite pas à montrer les côtés cachés du peuple grec.

Sur l’île de Nissos, une jeune journaliste anglaise est retrouvée morte dans un débarras alors que la fête bat son plein. L’île paradisiaque est frappée par un crime et les révélations que la jeune Lucy délivre dans le roman qu’elle écrivait. Le Capitaine Markou identifie dix suspects, tous ayant un motif: bien qu’aimée de tous, quelqu’un aurait pu découvrir les secrets de chacun.

L’histoire est intéressante et nous fait voyager bien que ce ne soit pas de tout repos. Nous en apprenons plus sur le milieu social de la Grèce et surtout sur les tensions qui peuvent régner dans une petite île. Il y a beaucoup de personnages qui défilent très rapidement entre les lignes. J’ai ainsi eu du mal à avoir une attache émotionnelle pour eux, ce qui a rendu ma lecture compliquée. Nous aimons nous identifier à un personnage ou en aimer un, or, ici ça n’est pas arrivé pour moi. De plus, les chapitres sont assez courts, les événements s'enchaînent trop vite et je n’ai pas eu le temps de rentrer dans l’histoire. En revanche, j’ai trouvé les derniers chapitres bien plus envoûtants que le reste du livre, le rythme instauré s’accélère, ce qui permet de tenir le lecteur en suspens et le retournement de situation est surprenant.

J’ai bien aimé le fait que l’on découvre un deuxième meurtre puis un troisième, car l’on ne s’y attend pas du tout et cela redonne du rythme au récit.

Malgré tout, le style d’écriture est facile d’accès, ce qui permet une lecture rapide. J’ai beaucoup aimé la formule de certaines phrases : «A l’âge où la réalité et l’imaginaire se mélangent, la mort n’était peut-être qu’une expérience de plus», phrase qui a suscité une réflexion personnelle. C’est poétique et violent à la fois. Une autre phrase m’a semblé vraiment importante : «On avait beau enfouir les secrets, tenter de les faire disparaître, il venait toujours un moment où ils remontaient à la surface». Je trouve que certaines phrases sont captivantes et émouvantes, forçant le lecteur à réfléchir sur sa propre vie.

Le roman policier est un genre complexe et Qui a tué Lucy Davis ? respecte les règles telles que le suspens, la révélation finale qui surprend les lecteurs, l’enquête et une intrigue bien ficelée.

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Qui a tué Lucy Davis ?

Nissos, une île paradisiaque de l'archipel grec où séjournent quelques privilégiés se retrouvant d'une année à l'autre dans un cercle très fermé.



En fin de saison estivale, une tempête est annoncée et elle ne se limite pas au climat: un cadavre est découvert au cours d'une soirée.



Estivants et autochtones sont coupés du monde et l'enquête est confiée au Capitaine Markou, en visite chez un cousin.



Suspects en vrac, mobiles divers, secrets anciens... dans une ambiance estivale qui vire peu à peu à l'amer. Schéma classique mais captivant: une lecture idéale pour entamer les vacances !
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
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Qui a tué Lucy Davis ?

Roman policier classique, la lecture est très agréable. L'écriture est précise, sans fioriture et les personnages prennent corps au fur et à mesure. L'ambiance "iles grecques" est parfaitement rendue, on a l'impression de manger de la feta en profitant du soleil. En bref, j'ai beaucoup aimé et je recommande ce roman.
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Qui a tué Lucy Davis ?

Comme tous les étés, l’île grecque de Nissos perd de sa tranquillité pour la saison touristique mais de nombreux habitués aisés de différentes nationalités y viennent tous les ans depuis de nombreuses années. Ils se connaissent ou du moins se côtoient et passent leurs soirées les uns avec les autres dans leur somptueuse maisons.

Le commandant Markou de la police d’Ithaque qui a enfin des vacances bien méritées, est venu passer quelques jours sur cette île. Invité chez Mariama Miladi, la soirée va tourner à l’effroi quand la journaliste anglaise Lucy Davis est retrouvée morte d’un coup de marteau dans le débarras de la villa. Markou se voit charger de l’enquête quand une tempête se lève empêchant quiconque d’arriver ou de partir de l’île. Markou se retrouve avec dix suspects sur cette ile qui se retrouve coupée du monde.

Quel plaisir de retrouver Markou, le Hercule Poirot grec pour une 3ème enquête !

Entre partie de cluedo et « Les dix petits nègres », Christos Markogiannakis nous offre un super whodunit ou roman à énigmes. Avec de courts chapitres créant un suspense qui monte crescendo, une galerie de personnages tous suspects et une ile paradisiaque comme décor, il entraine le lecteur dans un prenant huis clos à ciel ouvert qui sera difficile à lâcher.

Fort de ses connaissances en criminologie par ses études et son métier d'avocat, Christos Markogiannakis joue avec nos nerfs entre fausses pistes et rebondissements grâce une construction méticuleuse et un style fluide, faisant de lui un digne héritier d’Agatha Christie.

Un roman policier idéal pour l'été !

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Qui a tué Lucy Davis ?

Un cosy crime façon Hercule Poirot, sauce grecque : léger comme un voile d'été, prêt à vous étouffer.
Lien : https://www.lepoint.fr/cultu..
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Qui a tué Lucy Davis ?

🤸‍♀️ Un "Ils étaient dix" d'Agatha Christie à la sauce Grecque, succulent avec une atmosphère méditerranéenne dépaysante. Voici ma dernière lecture #quiatuelucydavis de @Christos Markogiannakis - Un #romanpolicier qui sent bon les vacances,. Je me suis envolée loin de la France, loin de mon quotidien en lisant ce roman. Dans une atmosphère climatique inquiétante, l'auteur nous transporte au cœur d'une intrigue réjouissante. A dévorer sans plus attendre. Vous pouvez retrouver mon avis complet sur mon blog comme

d'hab



Un groupe de vieux amis et quelques connaissances se réunissent chaque année sur l’île grecque de Nissos. Une réception est donnée chez Mariama Miladi et le renommé Capitaine de police Markou y assiste. Une idée de sa mère, son ennui tout comme ses vacances vont être de courte durée. Au cours de la soirée, Sophie la fille de Mariama découvre sans vie le corps de Lucy Davis. Journaliste, il semblerait qu'elle n'était pas si appréciée que cela mais de là à la tuer il y un gouffre.

Le mauvais temps est de la partie et coupe la petite île du continent. Markou se retrouve seul avec les moyens du bord pour résoudre l'enquête. Dix suspects dix bonnes raisons de tuer mais un seul coupable.

Lucy en bonne journaliste avait un dossier sur chacun des habitants ponctuels ou pas de cette île et elle comptait bien révéler tous ces secrets dans son livre. Le meurtre d'une jeune femme dans les années 60 serait-il le point de départ de tout cela ? Markou oeuvre sans police scientifique mais avec tous ces petits neurones comme dirait Hercule Poirot. Ce qui n'était pas prévu c'est qu'une autre personne soit retrouvée morte. Les suspects deviennent également des victimes potentielles. Markou va devoir agir vite et bien avant que la situation dérape davantage.
Lien : https://happymandapassions.b..
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Qui a tué Lucy Davis ?

Ce n’est pas le colonel Moutarde avec le chandelier dans le petit salon. Si quelqu’un a tué Lucy Davis avec un marteau dans le débarras de la villa de Mariama Miladi, c’est au Capitaine Markou qu’il revient d’en découvrir l’identité. Dans un whodunit qui assume complètement ses influences agathachristiques, Christos Markogiannakis a construit une intrigue policière plutôt classique mais dont la recette fonctionne toujours aussi bien.

Une journaliste assassinée lors d’une soirée, un flic déjà présent sur les lieux du crime et une dizaine de suspects comme autant de « petits bonshommes-à-la-couleur-de-peau-foncée » qu’Agatha Christie faisait dégringoler de la tablette d’une cheminée à mesure que les protagonistes tombaient comme des mouches sur l’île du Soldat, sont les trois ingrédients principaux de ce roman dont la couverture sent bon les vacances au soleil. Car c’est aussi sur une île que se déroule le drame, une île grecque imaginaire, Nissos, coupée du reste du monde par un vent trop fort pour que le chef de la police locale, occupé sur le continent, puisse revenir et enquêter, laissant ainsi toute la place à Markou. Il a donc sous la main dix suspects qui ont tous une bonne raison d’avoir tué la victime dont l’enquête révèle rapidement le côté fouineuse : elle écrivait une sorte de roman dont les personnages se trouvaient calquer sur les hommes et femmes qu’elle côtoyait sur l’île, dénonçant ainsi leurs petits travers, leurs petits secrets et… leur crime. C’est parce que Lucy Davis évoque, dans son ébauche de roman, un meurtre vieux de plusieurs dizaines d’années et toujours irrésolu que Markou va également se pencher sur cette vieille affaire et créer un lien entre le passé et le présent. L’enquête se corse quand le corps de l’un des dix suspects est découvert au pied d’une falaise…

C’est un vrai plaisir de retrouver le capitaine Markou, ce capitaine de police qui détonne dans l’univers du polar par sa normalité. Toujours persuadé qu’il serait trop banal pour être un flic de roman, d’ordinaire au passé torturé et au présent abîmé (ou l’inverse), il enquête avec la rigueur classique d’un Poirot sauce tzatziki : les interrogatoires des suspects et les recherches d’indices sur le terrain sont le b.a.-ba de l’enquête policière auquel on ajoute ici le décryptage d’un roman dans le roman et l’enquête sur une crime passé non-résolu. Les chapitres courts donnent le rythme des investigations qui ne connaissent pas de temps mort, l’écriture fluide, traduite par Hélène Zervas, vous emporte immédiatement pour ne pas vous lâcher jusqu’au « Bon-Dieu-mais-c’est-bien-sûr » final (les plus âgés auront la ref) qui dénoue l’intrigue en braquant les projecteurs sur le ou les détails qui, mis en lumière, vous éclairent sur le fin mot de l’histoire.

Si son art de créer des romans à énigme classiques avait valu à Agatha Christie son titre de Reine, Christos Markoginannakis semble être bien parti pour gagner à son tour, en tant que digne successeur dans la maitrise du genre, le titre de Prince du Crime.
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Qui a tué Lucy Davis ?

Roman palpitant qui nous tient en haleine du début à la fin. L'enquête est pleine de rebondissements grâce à une savoureuse galerie de personnages ayant chacun potentiellement un mobile pour avoir tué Lucy Davis. Originaires du Brésil, de France, d'Italie ou d'ailleurs, tous ont un rapport passionnel avec la minuscule île de Nissos qui, coupée du monde par des vents violents, devient un temps le théâtre d'un huis-clos au grand air. Les éléments se déchaînent autant que le capitaine Markou se démène à résoudre une affaire qui en cache une autre. A lire sur une île grecque... ou pas, car le crime n'y est jamais loin.
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Au 5e étage de la faculté de droit

Alors que sitôt arrive de Paris, il se précipite à la fac de droit pour un rendez vous tardif avec son directeur de thèse, Anghelos Kondylis bute sur un cadavre ... Et se fait assassiner à son tour.



Markou, ancien condisciple en master de criminologie d''Anghelos se trouve charge de l'enquête, hautement sensible.



Entre rivalités amoureuses, soupçons de corruption, détournements en tous genres et liaisons secrètes, il passera au crible les témoignages de ses anciens professeurs pour déceler la vérité sur l'assassinat de la prof la moins aimée du département et de l'étudiant le plus apprécié ! 



Un roman d'autant plus intéressant que la découverte du coupable n'est pas la fin du roman et que dans une conclusion a la Hercule Poirot, tous les protagonistes se trouvent réunis et leurs turpitudes dévoilées ...



Bref un roman très plaisant que j'ai lu in situ. 



Une écriture plaisante, des personnages bien définis, un mobile peu fréquent et de trop rares incursions dans les rues d'Athènes 



Un auteur dont je vais guetter les prochaines productions. 



Une belle découverte. 




Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Au 5e étage de la faculté de droit

Tard le soir au département de criminologie de la faculté de droit d'Athènes, le doctorant Anghélos Kondylis découvre le corps de la professeure Irini Siomou pour ensuite être assassiné à son tour.

L'enquête est menée par le jeune capitaine Christophoros Markou, lui-même titulaire d'une maîtrise en criminologie. Pour résoudre ces meurtres, il devra naviguer entre les complots et conspirations entre profs.



L'intrigue est fort bien menée, captivante et intéressante. le milieu universitaire et son ambiance sont très bien décrits et on s'attache aux personnages même si plusieurs sont antipathiques.



La conclusion est à la manière d'Hercule Poirot! C'est un bon polar sans temps morts, je vous le recommande.
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Au 5e étage de la faculté de droit

J'ai découvert ce livre et cet auteur à QDP. J'avoue que le sourire de l'auteur m'avait attirée, mais la couverture et le titre m'ont fait passer mon chemin... et puis j'ai assisté à une conférence durant laquelle Christos m'a donné envie de lire son roman: sa façon d'en parler, sa culture, ses points de vue....

Le début est long. Beaucoup de dialogues et rien n'avance. C'est raconté de façon linéaire, plate, pas vraiment de rebondissement. En fait, en le lisant, j'avais les mêmes sensations que celles que l'on ressent devant un épisode de Derick. Pas vraiment les sensations que je recherche.... J'avoue m'être ennuyée, ne pas avoir accroché au style ni au rythme. Même la fin ne m'a pas emballée dans sa présentation façon Hercule Poirot.

Je pense le faire lire à mon père, qui est très certainement meilleur public que moi pour ce genre d'enquêtes policières.
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Mourir en scène

Un polar léger qui ne restera pas dans les annales de la littérature. Le personnage central le dit lui même tout est banal. L'histoire semble un copié-collé de "Bodyguard". L'idée est la même même si le coupable n'est pas celui du film mais on découvre bien avant la fin qui ? comment ? Le pauvre flic restant le dindon de la farce. Une écriture très glissante pour un roman de plage.
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Au 5e étage de la faculté de droit

C'est vraiment un polar uuuultra classique à la Agatha Christie (que je n'aime pas), Hercule Poirot est même cité peu avant le rassemblement des protagonistes pour la révélation par le policier. Cet auteur me semble être resté bloqué dans l'ère dans anciens romans policiers un peu statiques.

Donc bof !
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Mourir en scène

J’avais déjà eu l’occasion de lire cet auteur grec, Christos Markogiannakis, avec son très bon premier thriller, « Au 5ème étage de la faculté de droit ». Ayant moi-même fait des études de juriste, pour moi, c’était un polar de circonstance. Vous pouvez en retrouver ma chronique-flash de l’époque sur mon blog.



Ici, on en est déjà à son troisième thriller. Les décors prennent encore une fois placent en Grèce. Quel bonheur quand le ciel est gris, qu’il pleut sans arrêt et que les prémisses de l’hiver s’installent !



L’histoire commence en fait par la fin, je ne vous en révèle rien puisque la quatrième de couverture annonce la couleur. Ensuite, l’enquête se fait comme à compte-à-rebours. On retourne quelques semaines en arrière afin de comprendre comment on a pu en arriver là.



Malgré la consonance des noms grecs qui auraient pu facilement me perdre, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette intrigue. Alors qu’on pense à chaque fois avoir démêlé les ficelles, l’auteur offre un rebondissement qui fait perdre nos certitudes.



C’est frais, agréable à lire et offre un très bon divertissement. Christos Markogiannakis est définitivement un des auteurs grecs de littérature noire à garder le nom en mémoire.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Au 5e étage de la faculté de droit

Au Cinquième étage de la Faculté de Droit, paru en Grèce en 2014, a été publié par les éditions Albin Michel en 2018. Le style fluide est neutre, tel un compte-rendu journalistique, afin de laisser place aux éléments de l'enquête, sans s'encombrer de détails inutiles: "A peine arrivé dans son bureau, il avait étalé devant lui tous les clichés, ceux qui avaient été pris par la police scientifique sur le lieu de crime et ceux du médecin légiste. Cette mosaïque macabre occupait les trois quarts de la table. La surface restante disparaissait sous le rapport d'autopsie et l'analyse de la scène de crime." (Page 135). L'histoire est racontée à la 3e personne, au passé.

Construction: chaque début de chapitre précise la date, l'heure et le lieu, comme dans un rapport d'enquête.



14 février au matin. Dans les couloirs de la faculté de droit, section de criminologie, au 5e étage, découverte de deux corps: Irini Siomou, maître de conférences, et le doctorant Anghelos Kondylis: tous les deux ont été abattus par balle la veille au soir, aux environs de vingt-trois heures. Chargé d'enquêter sur ce double meurtre fort mystérieux, le jeune diplômé Christophoros Markou entre de plain-pied dans l'univers secret de l'Université. Qui a tué et pourquoi?

Qu'a-t-il bien pu se passer? Que faisaient les deux victimes à une heure aussi tardive dans les locaux de la faculté de droit? Comment expliquer que des coups de feu aient été tirés sans que le gardien n'entende quoi que ce soit? Et comment expliquer le choix des victimes? Avaient-elles une chose en commun qui le justifie ou était-ce juste du hasard?

Qui avait un mobile pour assassiner Siomou qui ne s'entendait avec personne et faisant régner une ambiance pesante dans le département? A peu près n'importe quel collègue ou étudiant, vu que tout le monde ou presque possède une clef du bâtiment...

Pourquoi Kondylis, qui rentrait de son séjour à Paris, est-il venu directement de l'aéroport alors que son rendez-vous avec le docteur Daniéli, sa directrice de thèse, avait été annulé? Et où est passée la sacoche en cuir qu'il avait avec lui en arrivant? Et celle de Sioman dont elle ne se séparait jamais?

Autant de questions auxquelles le jeune inspecteur devra trouver de réponses s'il veut faire la lumière sur ces crimes qui endeuillent la faculté. Entre ambitions professionnelles, compromissions, lâchetés et vanités, il aura fort à faire, d'autant que mobiles et suspects se bousculent...



La particularité de ce roman est qu'il se déroule à huis-clos, dans les locaux da l'université d'Athènes, au cinquième étage précisément. De ce fait, les seules descriptions détaillées concernent le lieu du crime et ses environs: "au bout du couloir qui desservait sept bureaux d'enseignants et quatre salles de cours, ainsi que les toilettes de l'étage, près du hall d'entrée." (Pages 17-18) =>Plutôt curieux comme endroit pour abattre deux personnes. Si ce n'était l'heure tardive, n'importe qui aurait pu déranger le tueur. Extrêmement perturbant...

D'autant que le département jouit d'une reconnaissance et d'une réputation internationales, attirant de nombreux candidats...Mais la face cachée est bien moins reluisante, car le département est un microcosme où se jouent des conflits, des rivalités, des ambitions, des lâchetés aussi, créant une atmosphère délétère peu propice à une ambiance de travail où chacun pourrait se consacrer à ses études et ses recherches en toute sérénité.



Un polar très intéressant parce qu'il donne de la Grèce d'aujourd'hui un aperçu différent de celui de Petros Markaris dans Pain, éducation, liberté, Liquidations à la grecque, ou encore Le Justicier d'Athènes, romans plus ancrés dans les difficultés quotidiennes sur fond de faillite du pays. Au cinquième étage de la faculté de droit est un polar dans la pure tradition du whodunit avec des personnages travaillant dans le même lieu, tous suspects car tous ayant un mobile et l'occasion, si on considère les alibis facilement démontables. 

Le +: particularités de l'enquête menée par Markou qui a fréquenté le département lors de ses études en criminologie, deux ans avant les meurtres. Il connaît la plupart des professeurs et certains étudiants. Déjà, à l'époque, il avait ressenti le malaise qui minait le département, sans se douter que les choses pourraient aller aussi loin: "Le point de départ était toujours le même: la posture scientifique d'Untel contestée par ses collègues ou u désaccord théorique qui débouchait neuf fois sur dix sur des attaques et des jugements personnels, quand cela ne dégénérait pas en violence verbale. Les étudiants, d'abord un peu surpris, puis franchement amusés de voir surgir ces disputes... ne se doutaient pas que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg. Ces scènes divertissantes étaient le signe de l'atmosphère délétère qui régnait dans le département et qui, sans que personne puisse le deviner à l'époque, laissait présager l'événement qui l'avait ramené sur les lieux, ce 14 février." (Page 17).
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Au 5e étage de la faculté de droit

Vite lu, ce qu'il faut de suspense pour ne pas s'ennuyer, sans pour autant être un page turner, Au 5e étage de la faculté de droit est un bon petit polar sans prétention, mais efficace, avec un joli petit retournement de situation, et une fin à la Agatha Christie. Ou à la Columbo. Tous réunis et on raisonne.



J'ai bien aimé, et je découvrirai avec plaisir d'autres romans de Christos Markogiannakis.
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Au 5e étage de la faculté de droit

Livre essayé suite aux recommandations de Babelio, et bonne pioche !

Je pense que c'est le premier polar grec que je lis, et il y a un, beaucoup de britannique dans ce roman !

Une enquête quasi en huis clos, à la Agatha Christie qui est plutôt rondement menée par Markou, notre héros.

J'avais identifié rapidement le coupable. Heureusement, la dernière partie m'a permis de ne pas rester sur un goût d'inachevé en ajoutant un peu de suspens !

A noter, si vous cherchez un voyage en Grèce, passez votre chemin, ce n'est pas le bon livre pour cela.
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Scènes de crime au Louvre

Ce musée fait partie du Top 50 des musées mondiaux. S'il est autant connu c'est en partie qu'il se trouve dans "La Ville Lumière" mais de surcroit par sa collection unique d'œuvres picturales, sculpturales et mobilières.



Asseyez vous un instant devant "Œdipe explique l'énigme du Sphinx" d'Ingres.



Un professeur d'art vous expliquera l'utilisation des couleurs, de la technique utilisée et de la présence ou l'absence du nombre d'or dans cette œuvre. Mais vous parlera t'il que ce tableau narre l'histoire d'un parricide doublé d'un régicide ?



C'est ce que nous apprendra Christos dans son ouvrage. Il nous décrypte de nombreuses toiles.



Avec son approche très particulière, il nous invite à "devenir le témoin privilégié" de la scène de crime qui se déroule sous nos yeux.



Changeons de salle pour admirer cette amphore représentant " La Mort d'Orphée" qui nous apprends que les femmes peuvent commettre des meurtres violents et qu'elles ne se contentent pas que des poisons.



Hélas, l'heure de la fermeture arrive trop vite. Mais heureusement cela n'arrive jamais car à ce passionnant ouvrage, nous pouvons consulter à tout moment pour notre plus grand plaisir.



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