Chuck Hogan

Le deuxième tome de cette trilogie, non mais on en parle ou bien ? Le mal, la destruction, la peine, la désolation, la souffrance... Vraiment, la joie et l'espoir ce fait extrêmement rare désormais pour nos héros. L'histoire est toujours incroyablement bien écrite, un suspense à couper le souffle. Et la révélation, du Maître... Savoir d'où il vient réellement ce qu'il est surtout, c'est ça le plus important et après tout prend un sens même si il y as encore beaucoup de nuances de noirs sur le tableau pour comprendre vraiment l'histoire en elle-même. En tout cas, je me plonge sans plus attendre dans le troisième et dernier tome de cette trilogie.

Je dois vous avouer que c'est la sixième fois que je lis cette histoire, mais je n'avais cependant jamais écrit d'avis dessus et pourtant... Déjà que l'on soient bien, d'accord c'est une trilogie donc une fois les trois romans lus, je ferai un point de vue global, mais pour le moment c'est un avis pour un livre. Maintenant passons aux choses sérieuses. Dès le début, on commence direct dans le vif du sujet avec l'avion et après les évènements s'enchaînent incroyablement vite, on as pas le temps de souffler que déjà la catastrophe est la... Puis vers la page 560 plus ou moins, mon personnage masculin favoris (l'un de mes Bookboyfriends quoi) entre en action et ça, j'ADORE. Sans compter que la fin du premier tome montre clairement que les choses ne va pas s'arranger donc vite que je me plonge dans le second tome pour relire encore une fois la suite de cette trilogie. D'ailleurs ce roman me permet de rayer un challenge de mon #liriadeslivresetsondefilecture2023 soit: Un livre avec une histoire de vampires horrifique.

Et nous voici à la fin d'une trilogie mettant en scène des vampires qui ne sont pas là pour rigoler.

Après un premier tome prometteur, un second tome en demi teinte, ce troisième tome est ... Moyen.



Le premier problème est à mon sens la profondeur des personnages. Aucun personnage ne m'a accroché ici. Fet apparait comme lointain et sert plus de base à expliquer que Nora et Eph se séparent, Nora est agaçante pendant la plupart du roman, quand à Eph ... Il est toujours aussi peu attachant.

Là où Sétrakian apportait un peu de liant à l'ensemble on se retrouve avec Gus ( qui est aggressif en permanence ).

L'enfanté qui est totalement imprévu apporte une touche de fraicheur à l'histoire ainsi qu'un personnage plus constant.



Du côté du maitre si son plan apparait comme génial, il faut avouer qu'il a tendance à être incompréhensible. Son rôle passif quasi tout du long en fait un méchant idiot. Il n'y a que par Zack que l'on voit un peu mieux l'idée qu'il trame tout du long ( et ce n'est pas génial ).



Bref, ça se lit bien mais à part l'Enfanté aucun personnage ne m'a attaché. La fin achève bien l'histoire en apothéose, ça rattrape un peu la lecture.

Bonjour a tous ,venant de finir la lecture de cette ouvrage ;je suis partagé entre 2 sentiments :

_ 1er :le livre est un peu confus,on se perd un peu au début.

_2 eme :la mise en place est un peu longue a mon goût .

Il manque un peu d action pour tenir en haleine le lecteur mais a côté de cela ,,j y ai découvert quelque rouage du mode opératoire d un négociateur ainsi que de la difficulté d exercer ce métier dont les séquelles peuvent être grande .

La fin du livre m a laissé un goût d inachevé .

Ce second tome m'a donné la nette impression de me retrouver dans un roman de liaison pas forcément très agréable.



Après un premier tome qui mettait efficacement l'histoire en place, le second tome commence assez mollement. On ne reprends pas tant l'histoire où elle en était que l'on en introduit d'autres informations.

Ce faisant, le récit se concentre sur le passé de Setrakian tout en revenant régulièrement au présent. Cela rend l'histoire assez lente et il faut l'avouer c'est désagréable.



Le dernier tiers remonte clairement le niveau avec des personnages qui savent mieux où ils vont. Les Ainés apparaissent pour disparaitre aussitôt et Ephraïm qui semblait être le sauveur de l'humanité est complètement absent du récit ( même quand il est là il n'y a rien à en tirer ).



Ca parait assez négatif écrit comme cela mais le tome est assez court et se lit vite. J'ai bien aimé certains passages. On sent l'intransigeance dont les auteurs ont voulu faire preuve ici. Les vampires n'ont absolument aucune pitié et le Maitre se montre plus horrible qu'on aurait pu l'imaginer. De ce côté là il n'y a rien à redire. Le destin de Palmer est même à la hauteur du récit.



Au final, ça se lit bien mais c'est dans le tome suivant que l'histoire devrait prendre son envol.

Lu une première fois pas longtemps après sa sortie et en vo, la lignée m'avait fait une bonne impression. J'attendais de voir ce que donnerait la lecture en vf tout en attendant moins.



Avant de commencer ma critique il faut préciser pourquoi a été fait ce livre. Guillermo Del Toro avait expliqué ( ça m'avait marqué ) qu'il avait voulu écrire un livre suite au succès de Twilight ( et de toute la littérature bit lit ). Il était écoeuré par cette mièvrerie autour des vampires et souhaitait écrire une oeuvre qui rendait gloire au mythe originel.

Bon, là il a réussit il n'y a pas de doute.



Revenons en au livre. Globalement il est bien écrit, le duo Chuck Hogan et Guillermo Del Toro fonctionne bien. Je n'ai pas eu la sensation de tomber sur un cliffhanger à chaque fin de chapitre mais il y a tout de même des moments à suspense. Je n'ai pas eu non plus de moment où les protagonistes m'ont semblé stupide. Certes, ils se trompent mais tout le monde se tromperait à leur place. Donc ça reste cohérent.

Comme je le disais le mythe du vampire qui brille au soleil ( mais quelle idée franchement ? ) prends du plomb dans l'aile ici. Pas de gentil vampire mais de la créature de l'ombre sans aucune pitié.



Les explications scientifiques sont intéressantes. Il y a vraiment eu une recherche de cohérence, ce qui montre que la démarche n'était pas de livrer une oeuvre basique.



Petit bémol tout de même sur certaines lenteur. Le récit se pose par moment sans comprendre pourquoi. Parfois j'ai eu du mal à comprendre où voulait en venir l'auteur ( ce qui est un problème ). La multitude des personnages n'aide pas toujours à bien comprendre où on est, d'autant que la rupture n'est pas toujours tranchée.



Au final ce premier tome est un bon roman. De mémoire la suite est même meilleure donc je recommanderai cette lecture.

Dans le tome 2, j'ai retrouvé le côté très cinématographique du tome précédent, et il s'est lu tout aussi bien. Cependant, j'ai commencé à trouver l'histoire un peu brouillonne et à me demander où l'auteur voulait aller. De plus, j'ai aussi eu l'impression que l'auteur nous faisait une mise en place comme s'il s'agissait d'un tome 1. Ce roman a donc mis du temps à démarrer, et j'ai eu la sensation de redite (surtout que j'avais lu le tome 1 le mois précédent, donc mes souvenirs étaient plutôt précis). J'y ai également vu des facilités, et je n'ai pas vu l'utilité de certains personnages (voire de certaines actions).

Bon je suis déjà fan des 2 zozios (Chuck Hogan et Guillermo Del Toro)!!!



Qui est ce mystérieux Blackwood ? Qui sont les avides ?

Si vous voulez plonger dans un monde ténébreux c'est dans ce livre qu'il faut aller !

Une enquête qui vous tient en haleine et qui fait frissonner.



Un petit bijou ce livre, j'ai été transporté dans cette enquête surnaturelle dès le départ !

Hâte de dévorer le tome 2

Dès le début j'ai eu la sensation de "lire un film". Le style des deux auteurs est simple, descriptif, mais surtout tout est hyper cinématographique. Le rythme, l'enchainement des chapitres, la manière dont l'histoire est racontée, tout m'a fait penser à un film. Il y a beaucoup de lieux, et de personnages dont la vie nous est raconté. Le tout créée une très bonne ambiance, mais le rythme est resté finalement assez lent. Le lecteur comprend très vite, à contrario des personnages qui continuent à se poser des questions. J'avoue... cela est parfois un peu agaçant....

Il a également quelques facilités : entre les rencontres heureuses, la confiance qui nait très vite entre certains personnages, parfois j'avoue avoir pensé à un film d'action américain où tout est un peu facile....

J'ai pensé plusieurs fois à un grand roman (je ne veux pas dire lequel.... si jamais vous ne savez pas de quoi parle ce roman....) avec un groupe de personnages qui va se regrouper, et affronter un grand méchant.



Globalement, une lecture sympathique, quelques défauts, mais avec laquelle j'ai passé un bon moment.

Je connaissais le cinéaste Del Toro mais pas l'écrivain et j'étais donc curieuse de découvrir ce 1er tome d'une trilogie afin de voir quel style littéraire il pouvait bien avoir. Je ne connais pas par contre le travail de Chuck Hogan et j'avoue ne pas avoir trouvé quel rôle chacun à jouer dans l'écriture de ces livres.



Le seul bémol que je retiendrai de cette lecture c'est le temps de mise en place de l'histoire, le rythme est lent et j'avoue que j'aurai aimé que ça aille plus vite au début mais par contre une fois embarquée dans l'histoire j'étais hameçonné et ensuite ce fut un vrai page-turner. A la manière d'un scénario avec des scènes quasi détaillées image par image avec des descriptions très détaillées, j'avais comme un film qui se déroulait devant mes yeux.



Le rythme est assez particulier dans ce livre, mais je pense que c'est ce qui en fait un livre "à part" et qui fait que le suspense monte, monte, monte. On sait qu'il va se passer des choses, mais elles arrivent progressivement, petit à petit et du coup donnes tout l'intérêt et fait aussi que l'on tourne les pages pour savoir ce qui va se passer.



Je ne spoil rien quand je dis que c'est une histoire de vampires que l'on va lire mais j'ai trouvé que pour une fois le mythe des vampires n'est pas vu comme dans les autres livres sur le sujet que j'ai lu. On est dans la tête du Dr Goodweather, épidémiologiste et cette façon scientifique d'aborder les choses donnent une toute autre dimension à la transformation vampirique.



J'ai été tellement enthousiaste sur ma lecture que j'ai donné envie de le lire à mon mari qui est plongé dedans actuellement ;) Le 2ème tome de la saga est disponible dans ma médiathèque, je l'emprunterai assez rapidement pour lire la suite :)




Lien : https://lecoindemaynem.blogs..

Glauque à souhait, suspense, rebondissements, enfin tout ce que l'on peut attendre d'un polar. Scénario original, scène macabre et suspense. Ce n'est pas mon genre littéraire favori mais c'est vraiment bien tourné pour rester poli. Je recommande "froidement " aux amateurs du genres.

À vos nuits blanches, je lève mon verre de jus d'orange sanguine.

Je ne pensais pas accrocher autant à ce roman. Une plongée dans le mystique et les sciences occultes doublé d’un thriller plus traditionnel qui forment un ensemble passionnant et parfaitement équilibré selon mes goûts.



Après une introduction et une scène d’action de haute volée, le décor est rapidement planté.



2019, l’agent du FBI Odessa Hardwicke risque la suspension après une opération qui a mal tourné. Pourquoi son collègue est-il subitement devenu fou lors de l’interpellation d’un suspect ? Et pourquoi d’autres personnes, anonymes, politiques, se mettent-ils également, sans raisons, à commettre des massacres ?

Odessa rencontrera rapidement Earl Solomon, vieillard en fin de vie à l’hôpital et ex agent, en vue d’obtenir des réponses et fera équipe avec le mystérieux Hugo Blackwood.



1962, le jeune agent Earl Solomon, un des premiers agents noir du FBI dans une Amérique encore ségrégationniste, enquête sur le lynchage d’un homme blanc. Il fera la rencontre de Hugo Blackwood qui semble, quelle que soit l’époque, poursuivre la même quête : trouver et détruire les Avides..



Un polar qui se lit très rapidement. Un univers "à la Guillermo del Toro" qui joue avec les codes du classique en introduisant une touche de fantastique. C’est rythmé et très visuel. Cela pourrait parfaitement être adapté en film tel quel. Le mystère est bien entretenu tout du long et la fin, sans être renversante, conclut parfaitement l’intrigue et ouvre la voie à un futur tome 2.

Belle découverte.

Idée de départ / Accroche du début de livre : 10/10

Développement des personnages : 10/10

Style de l'écriture : 10/10

Rendu de l'histoire : 10/10

Total 40/40 Babelio 5/5



Suite de cette fantastique trilogie de Guillermo Del Toro et de Chuck Hogan. Après le fantastique final du premier tome, on retombe un peu comme une sorte de shoot d’adrénaline. Le second tome commence un peu comme un boxeur qui aurait été mis chaos par son adversaire. En l’occurrence ici nos héros.



Ils leur faut donc un certain temps pour retrouver leurs marques et pour savoir ce qu’ils doivent faire. La première partie du livre reste donc sur un principe de plantage de décors et de nouveaux enjeux. Les auteurs suivent donc leur logique scénaristique. Et on ne peut que d’être admiratif devant leur côté visionnaire de l’humanité quand arrive une catastrophe sanitaire au niveau mondial.



Une fois de plus il ne faut pas se mentir à nous même. Quand viendra la grande catastrophe, bien pire que la petite crisette gérer par l’incompétence de nos gouvernements respectifs, on est tous mort. Et là ça sera chacun pour soi.



Les auteurs nous montrent clairement comment notre société fonctionne. Quand notre société voit une catastrophe arriver, nos gouvernements essayent de minimiser les dégâts et nous on fait quoi on se raccroche à notre petite vie confort en croyant que les choses iront toujours dans le bon sens. Beaucoup ne vivent pas dans la bonne réalité et beaucoup pensent que l’argent apporte toutes les solutions d’avenir. Sauf qu’un jour l’argent cessa d’exister comme tout le reste.



Il y a une dizaine d’années ce roman aurait pu paraître naïf face une épidémie. Mais une fois de plus je suis forcé de constater que les deux auteurs sont de vrais visionnaires. Cela fait du bien de lire un tel roman après l’énorme déception du nanar « Le passage » de Justin Cronin, que j’avais lu juste avant.



Ici place à un vrai scénario penser d’un bout à l’autre. Difficile de prévoir ce qui va arriver tellement c’est bien pensé. Chaque scène d’action est poussive à souhait, à chaque fois on a une montée d’adrénaline. Difficile de lâcher ce roman avant de l’avoir. La fin vous tient d’autant plus en haleine que dans le premier tome.



Un pur moment de bonheur littéraire.

Idée de départ / Accroche du début de livre : 10/10

Développement des personnages : 10/10

Style de l'écriture : 10/10

Rendu de l'histoire : 10/10

Total 40/40 Babelio 5/5



La lignée, tout simplement jouissif un pur moment de bonheur où plutôt d’horreur. Guillermo Del Toro associé au génialissime Chuck Hogan (Le prince des braqueurs), nous offrent un roman, presque d’anticipation, quasi parfait. Il y a du suspense, de l’adrénaline booster à la nitro, de l’héroïsme et de l’horreur.



J’avais déjà lu ce roman il y a des années et je suis forcé de constater qu’avec les années le roman s’est bonifié. Suite à la crise que nous avons connue, on se rend compte que les deux auteurs mettent le doigt sur tous les points sensibles que nous avons connu. En gros la conclusion c’est que nos gouvernements sont incapables de nous protéger du pire. L’exemple le plus probant c’est leur incompétence à gérer une crise minime. Autrement dit quand quelque chose de vraiment méchant nous tombera dessus on est tous mort.



Ce roman qui commence un peu comme un film à la J.J Abrams met tout de suite les bases sur un scénario solide et sans faille avec une crédibilité à toute épreuve. Là où Justin Cronin (Le passage) se plante du tout au tout (un vrai nanar littéraire), Del Toro et Chuck Hogan nous montrent que tout se tient dans leur histoire. On a vraiment l’impression que l’auteur Du passage a voulu surpasser Del Toro et Hogan (qui ont écrit leurs romans avant lui), mais c’est tout le contraire qui se produit.



Il faut aussi remettre l’église au centre du village, le roman parle de vampires, cela reste donc un roman fantastique. Mais cette histoire est racontée d’une telle manière qu’on y croit d’un bout à l’autre. Une fois que vous avez fini le premier tome, vous n’avez qu’une envie plonger dans le second.

À la lecture du résumé je ne m'attendais pas à ça ! J'ai été agréablement surprise de découvrir une histoire de pandémie à la sauce vampirique.



Tout débute assez lentement, et pour moi, ce fut assez addictif: on découvre cet avion qui ne donne plus signe de vie. On est comme les personnages du roman: dans l'attente. Que vont-ils découvrir dans cet avion, pourquoi ?

On se demande ce qu'il se passe et les pages se tournent d'elles même tellement on veut savoir de quoi exactement sont morts les passagers.

Plus on avance et plus on est dans style horrifique. On voit la catastrophe arriver.



L'écriture de l'auteur y fait beaucoup : c'est un style très visuel (normal vous aller me dire vu le nom de l'auteur), mais franchement tout se déroule devant nos yeux tel un film.

L'histoire est prenante et original pour des vampires. La fin appelle à lire la suite car on sent l'apocalypse arriver à grands pas.



Bref, une bonne lecture menée avec brio grâce une écriture fluide, prenante et visuelle.

Après avoir lu il y a un peu plus de 5 ans l'ouvrage de base de la littérature vampirique, le Dracula de Bram Stoker, me voilà dans une adaptation des plus modernes du genre, par un duo original d'auteurs, associant un réalisateur de cinéma renommé et un jeune écrivain.



On assiste vraiment à la version 2.0 du mythe avec une tentative d'explication scientifique, même médicale, le vampirisme étant traité à la fois comme une épidémie et comme un cancer. La progression dramatique est plutôt réussie, commençant comme un banal phénomène étrange, un soupçon d'épidémie amené par un vol fantôme dont tous les passagers décèdent... ou paraissent décéder. Écrit il y a plus de 10 ans, le roman résonne particulièrement avec l'actualité Covid. Les craintes d'épidémie mondiale étaient présentes à l'époque mais moins concrétisées qu'aujourd'hui. La lecture en est d'autant plus captivante, renforcée par le talent narratif de del Toro qui montre son talent certain à nous conter une histoire. Les ellipses nombreuses, le récit découpé en scènes particulièrement cinématographiques permet d'observer la patte du réalisateur. le livre n'aurait pas du tout besoin d'être adapté s'il devait être porté à l'écran, en série ou en film. le roman est d'ailleurs le premier tome d'une trilogie qui continue avec la Chute et se termine avec la Nuit éternelle.



La lecture est bien agréable, les personnages bien fouillés, avec beaucoup de personnages secondaires mais avec chacun un background bien développé. L'espace littéraire est utilisé à plein pour se permettre ce qu'un film ne peut qu'effleurer. La vie privée des protagonistes prend peut-être parfois bizarrement le dessus sur l'action et l'aventure, quand par exemple le héros principal tente une médiation de couple juste avant d'aller dégommer du vampire... mais qui sait comment nous agirions en pareilles circonstances, pourrions-nous totalement nous détacher des contingences quotidiennes ?



La petite déception est plutôt venue du final, presque trop dans l'action pure, comme destiné à offrir le feu d'artifice final d'un grand long métrage pour en mettre plein la vue aux spectateurs. Le lecteur s'y retrouve un peu moins, peut-être aussi parce que l'effet trilogie oblige à différer la résolution totale et frustre donc un peu. Cela reste un très bon thriller horrifique, prenant et efficace. Quant à savoir ce qu'on doit à chaque auteur, il est toujours difficile de se prononcer. Si on connait le travail cinématographique de Guillermo del Toro et qu'on peut donc identifier assez clairement ses apports au récit, il nous reste à découvrir le travail de Chuck Hogan seul, qui finira après un travail de deux trilogies avec del Toro, par écrire seul deux livres plutôt à ranger dans le polar. Je mets ça dans la PAL, mieux comprendre comment peut fonctionner l'écriture en duo restant une de mes envies.

Si j’adore les films de Guillermo Del Toro, j’avais été moins emballée par La Lignée/The Strain, dont je n’avais d’ailleurs pas terminé la trilogie. Malheureusement, j’ai eu le même sentiment au terme de cette lecture : sympa, sans plus. J’aime bien la mythologie qui est esquissée aussi, l’aspect enquête surnaturelle avec des scènes plutôt réussies, mais je trouve qu’on a la réponse aux différents mystères trop vite (donc on n’a pas peur une seconde, et on n’a pas le temps non plus d’échafauder des théories), et on sent un peu trop les fils du scénario, avec en prime un chemin un peu trop balisé pour les personnages.

je suis plutôt dans le genre thriller , roman policier , dans le psychologique comme Donato Carissi .

Ce style est nouveau pour moi et j’ai ….. adoré !

cette façon de décrire les actions , les formes , je m’y suis plongée à fond . Comme ci j’étais en plein milieu et que ma lecture formait le réel et moi dedans sans m’atteindre .

il n’y a pas de fioriture , c’est une lecture facile et absorbante .

franchement j’ai adoré .J’attends avec impatience le tome 2 !!!

Que vont devenir nos résistants ?

Et surtout Gus, qu’est ce que l’avenir lui réserve ?

Les Avides, de Guillermo del Toro et Chuck Hogan, 17-10-2021

Une nouveauté d’une de mes bibliothèques.

Vanté comme un « thriller occulte », ça avait de quoi m’intéresser. Très mauvais début : Le tueur s’empare d’un avion « Beechcraft Baron G58 … joli bimoteur à pistons ». Qualifié un peu plus loin de « jet privé haut de gamme ». Et l’héroïne, « Odessa n’entendit les réacteurs de l’avion … ». Un avion à pistons a des moteurs à pistons (comme une voiture) qui entrainent des hélices. Ce n’est donc pas un « jet » (avion à réaction), et il n’a bien sûr pas de réacteurs. Un coup d’œil sur Wikipedia aurait montré la photo d’un Beechcraft Baron pour confirmer. Apparemment, ni les auteurs, ni leur éditeur, ni la traductrice, ni l’éditeur français n’ont fait cet effort. Je passe sur la façon dont le pilote est capable (sans être breveté) de piloter à basse altitude un tel avion tout en visant et tirant à la Kalachnikov (il devait avoir au moins quatre mains, une sur le volant/manche, une sur les deux manettes de gaz des moteurs, et deux pour tenir la kalachnikov). Il a aussi démarré les moteurs dans le hangar, une absurdité.

Là je me dis j’arrête tout de suite ? Et puis j’ai quand même continué. Bon, ce n’est pas Proust ni Balzac. En fait, c’est comme une bande dessinée en noir et blanc genre comics US. En tout cas, je n’avais aucun mal à me représenter les scènes comme des planches de BD en noir et blanc. Ça prend les classiques des zombies et des immortels, avec un peu d’astrologie médiévale et du Vaudou – ou son dérivé Hoodoo, des scènes de cimetières (et fosses communes). Par exemple, l’immortel ici (plutôt du côté des bons) a 450 ans, et notre héroïne trouve des photos de lui (et des peintures) lors d’épisodes historiques majeurs, remontant ainsi dans le temps. Il y a également des scènes copiées ou similaires à des extraits de film (on pense évidemment à Mississipi Burning). Et également le classique de la pièce dissimulée par un mur pivotant, renfermant des tas de bandes magnétiques. Le mécanisme du roman raconte en parallèle trois époques. 1542, et le sort originel qui a créé l’immortel (Hugo Blackwood), ça rappelle un peu Les Visiteurs, magie, invocations, beaucoup d’obscurité et de nuit. 1962 une des interventions du dit Blackwood en support à un jeune agent noir du FBI, Earl Salomon, pendant des évènements de lynchage en liaison avec les droits civiques des noirs. Blackwood lui est anglais, très pale, et vêtu systématiquement d’un costume noir. 2019, le vrai sujet du livre, où Odessa, l’héroïne, rencontre Solomon, puis grâce à lui Blackwood. Et héritera du rôle de Solomon comme intermédiaire entre notre monde et Blackwood.

Il y a un peu de vintage : Outre le Beechcraft, une Rolls Royce Phantom (le n° n’est pas précisé, sans doute une V). Et un magnétoscope Sony des années 60 (il y en a eu effectivement). D’après Wikipedia, la durée de vie des données sur une bande 1/2" (le standard de l’époque) est de 10 à 20 ans, 30 ans avec des conditions exceptionnelles de température et humidité. Dans le livre, Odessa écoute à la fin en 2019 les premières bandes du stock d’Earl Solomon, qui datent de 1962, son parfait. Magie sans doute.

Ça se lit, c’est clairement écrit avec l’idée de trouver un producteur de film, pas de sexe explicite, beaucoup de violence très graphique, mais les auteurs ne se sont pas foulés. Et je n’ai pas creusé les incohérences de la façon dont interviennent les différentes forces de police, et l’implication un peu bizarre du FBI dans l’époque 2019 (que je sache, le FBI ne s’occupe pas de flagrants délits, on le charge d’enquêter et de temps en temps d’agir dans des cas de crimes fédéraux).

J'ai apprecié ce livre pour son côté dark de la société actuelle en période de pandémie mondiale qui décrit bien que c'est chacun pour soi. Puis surtout, pour relancer le genre du vampire qui est bien différent du Comte Dracula ou des Twilight et Vampire Diaries. Quand on commence à le lire, on se demande jusqu'où cela va aboutir. Pour tous ceux qui aime le fantastique et la révision des classiques en terme vampiriques, je vous le conseille sans hésiter.