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Citations de Clara Dupont-Monod (1284)


Si un enfant va mal, il faut toujours avoir un œil sur les autres. Car les bien portants ne font pas de bruit, s’adaptent aux contours cisaillants de la vie qui s’offre, épousent la forme des peines sans rien réclamer.
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Dira-t-on un jour l’agilité que développent ceux que la vie malmène, leur talent à trouver chaque fois un nouvel équilibre, dira-t-on les funambules que sont les éprouvés ?
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Bientôt, les parents parleraient de leurs derniers instants d’insouciance, or l’insouciance, perverse notion, ne se savoure qu’une fois éteinte, lorsqu’elle est devenue souvenir.
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[…] la fragilité engendre la brutalité, comme si le vivant souhaitait punir ce qui ne l’est pas assez.
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Dans les yeux de ma mère, je vois des choses qui me terrassent. Je vois d'immenses conquêtes, des maisons vides et des armures. Elle porte en elle une colère qui me condamne et m'oblige à être meilleur.
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Quel drôle de monde où l’on apparente l’amour à un but, et quel dommage de ne pas comprendre qu’au contraire, l’amour c’est se noyer dans les yeux de l’autre, même si ces yeux sont aveugles.
(page 50)
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Chaque adulte devrait se souvenir qu'il est redevable envers l'enfant qu'il fut.
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Il ne regardait pas la montagne à la peau râpée, le dos planté d’un nombre infini d’arbres, fendue d’un torrent. Les yeux de l’enfant caressaient les paysages et les gens. Ils ne s’attardaient pas.
(page 12)
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À enfant hors norme, savoir hors norme, pensait l’aîné. Cet être n’apprendrait jamais rien et, de fait, c’est lui qui apprenait aux autres.
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Les poètes disent que l'amour pour une personne s'adresse à ce qu'il y a de plus seul en elle.
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Pourquoi fêter la fin de l'enfance ? On ne danse pas quand quelqu'un meurt !
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Il fallait lui trouver une place. Existait-il des organismes, des instituts, des maisons spéciales ? Demandèrent les parents. Très peu. Leur pays voulait du solide, du bon rouage. Il n’aimait pas les différents. Il n’avait rien prévu pour eux. Les écoles leur fermaient la porte, les transports n’étaient pas équipés, la voirie était un piège. Le pays ignorait que, pour certains, la volée de marches, le rebord et le trou valaient pour falaise, muraille et gouffre. Alors un endroit dédié aux inadaptés…
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L’inquiétude a planté en lui ses racines, germé comme le figuier des montagnes, coriace et résistant. Cela passera peut-être un jour. Peut-être pas.
(page 64)
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Alors il osa : « Il n'y a qu'une lettre qui sépare "livre" et "libre". Si tu ne lis plus, c’est que tu es complètement enfermé. »
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N'aime jamais. Admire, dévore, enchante, mais n'aime jamais, ou tu seras dépouillé.
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Ma mère est une femme sûre d'elle. Je lui fais une confiance absolue. Elle doit cette assurance à sa naissance, puisqu'elle est duchesse d'Aquitaine, élevée dans le luxe et les livres, nimbée du souvenir de son grand-père, le premier poète. Pour elle, la soie et le savoir ne font aucune différence. Très tôt, elle a géré ses fiefs d'une main ferme. Les rébellions des seigneurs, les récoltes, le tracé des frontières, le règlement des litiges… Aliénor aime gouverner et connait chaque ruelle du plus petit village de son Aquitaine. Car elle porte sa terre comme un bijou fondu dans sa peau.
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Par moi, il a goûté la haine. Pour lui, j’ai découvert la honte. Quel magnifique couple nous formons !

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Elle n'envisageait pas de se marier, "car le couple, contrairement à ce que la société veut nous faire croire, est l'espace de liberté le plus grand. C'est le seul domaine qui échappe à la norme, à l'opposé du travail ou des relations sociales. Tu trouveras des couples qui se disputent sans arrêt et restent ensemble une vie, d'autres qui s'épanouissent dans le calme, ceux qui veulent des enfants et ceux qui n'en veulent pas, ceux pour qui la fidélité est primordiale et ceux qui la rendent accessoire. Beaucoup trouveront banal ce qui, pour d'autres, relève de l'anomalie. Et inversement. Il n'y a aucune règle, et autant de normes que de couples. Quelle idée de vouloir faire entrer une telle liberté dans un cadre officiel."
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Plus tard, viendrait la gêne des regards posés sur la poussette, un sentiment de honte qu’il vivrait comme une trahison envers son frère. Serait tracée l’invisible et immense frontière avec eux, forts de leur normalité conquérante.
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L’heure n’était plus au chagrin. L’heure était au sauvetage d’une famille en péril. Son père devenait violent, sa mère muette, et son aîné était déjà un fantôme. Il était l’heure de combattre.
(page 111)
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