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3.78/5 (sur 191 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lot , le 22/01/1956
Biographie :

Claude Carré est un auteur de littérature jeunesse, de théâtre et scénariste de bandes dessinées.

Il est le petit-fils de l'universitaire Jean-Marie Carré.

Après un début de parcours en libraire, Claude Carré présente des émissions à la radio, et fait divers petits boulots dans l'édition. Premières armes d’auteur dans le théâtre : "Le Carcan" (publié dans l'Avant-Scène en 1987, produit sur France Culture en 1988, créé à Paris en 1990), "Étreintes" (créé à Paris en 1989).

Puis, arrivée dans la BD par hasard, avec un premier essai transformé : "Thanéros" (1989-1994), chez Novedi-Dupuis sur un dessin d'Eric Larnoy, puis une autre série "Nobodyland" (1991-1992) chez Glénat.
Claude Carré publie d’abord, en tant que scénariste, cinq séries de bandes dessinées de 1988 à 2001, décrochant en 1990 le prix René Goscinny.

Il alterne ensuite travaux pour le théâtre, la scène et la radio (L'Avant-scène, Actes-Sud papiers, France Inter, France Culture), novélisations pour enfants (Cédric, Kid Paddle, Marsupilami, Astérix) pour les bibliothèques rose et verte, et une quinzaine de romans jeunesse et ados (Bayard, Casterman, Actes-Sud junior), humour, fantastique ou polar.

Il publie en 2014 un recueil de chroniques voyageuses, "L'esprit des lointains", aux éditions Livres du monde, "La Croix du sud" (2015), et "Visages pâles" (éditions Auzou, 2016).
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- Greg, t'as déconné. Quand ta mère m'a appelé pour me dire ce que tu avais fait, ça m'a rendu dingue.
- Je m'excuse, P'pa.
- Tu es sincère, ou c'est juste une formule,, pour que je te fiche la paix ?
- On en a déjà parlé au téléphone. Je t'ai dit que ça ne se reproduirait plus.
....
Lui qui ne s'énervait jamais, je n'avais pas reconnu sa voix :
- que tu traverses une crise, que tu ne fiches rien en classe, que tu boives des bières avec tes potes, c'est ton problème d'ado, ça peut arriver. Ca peut se comprendre et s'excuser. Mais tu ne vas pas forcer la réserve d'une supérette, en pleine nuit, juste pour avoir l'impression d'être un rebelle !
Impossible d'en placer une. Et puis qu'est-ce que j'aurais pu répondre à ça. Il avait raison, non ?
...
Ici il y a des gamins qui font vingt bornes à pied, aller-retour, pour aller à l'école, et il n'y a pas de bus scolaire, figure-toi, ni de médecins scolaires, ni de fournitures scolaires. Et il ne leur passerait pas par la tête d'aller casser quoi que ce soit parce qu'il n'y a rien à casser, à part leur foutue existence, qui n'est déjà pas brillante !
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Il y avait un cadavre sous la douche. Un vrai. Je n'en avais jamais vu un avant mais j'ai tout de suite su que cet homme était mort. Quelque chose dans l'expression figée de son visage qui ne trompait pas.
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P'pa l'artiste. Je voudrais pouvoir t'enfoncer dans la tête que ce que tu fais a de la valeur et que non, contrairement à ce que tu as pensé, tu n'es pas inutile, tu ne l'as jamais été. Au contraire. Je te prends dans mes bras, je me lacère la peau du front au grattoir de ta barbe. C'est pas une tare, d'être fragile. On l'est tous, à des degrés différents, ce n'est pas ça qui doit nous empêcher de réaliser des trucs, de réussir nos vies. Il est magnifique, ton musée. Et toi aussi, t'es magnifique.
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Pour les Indiens des Plaines, ce n'est pas le profit des batailles qui importe, ce n'est pas le plaisir de tuer un adversaire qui prime; non, ce qui prime, c'est d'être capable de le défier et de prouver sa valeur!
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La marche fut reprise le jeudi à huit heures du matin. Le couloir de granit, se contournant en sinueux détours, présentait des coudes inattendus, et affectait l’imbroglio d’un labyrinthe ; mais, en somme, sa direction principale était toujours le sud-est. Mon oncle ne cessait de consulter avec le plus grand soin sa boussole, pour se rendre compte du chemin parcouru.
La galerie s’enfonçait presque horizontalement, avec deux pouces de pente par toise, tout au plus. Le ruisseau courait sans précipitation en murmurant sous nos pieds. Je le comparais à quelque génie familier qui nous guidait à travers la terre, et de la main je caressais la tiède naïade dont les chants accompagnaient nos pas. Ma bonne humeur prenait volontiers une tournure mythologique.
Quant à mon oncle, il pestait contre l’horizontalité de la route, lui, « l’homme des verticales ». Son chemin s’allongeait indéfiniment, et au lieu de glisser le long du rayon terrestre, suivant son expression, il s’en allait par l’hypothénuse. Mais nous n’avions pas le choix, et tant que l’on gagnait vers le centre, si peu que ce fût, il ne fallait pas se plaindre.
D’ailleurs, de temps à autre, les pentes s’abaissaient ; la naïade se mettait à dégringoler en mugissant, et nous descendions plus profondément avec elle.
En somme, ce jour-là et le lendemain, on fit beaucoup de chemin horizontal, et relativement peu de chemin vertical.
Le vendredi soir, 10 juillet, d’après l’estime, nous devions être à trente lieues au sud-est de Reykjawik et à une profondeur de deux lieues et demie.
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Après, il a fallu se dépêcher parce que le soir tombait déjà. On a quitté Agadez au moment où les lumières de la ville commençaient à vaciller du haut de leurs réverbères rouillés et on s'est enfoncés dans le grand nulle part.
Au début, on a bien croisé quelques véhicules fantômes sur le ruban d'asphalte, et puis Mahdi a soudain donné un coup de volant vers la gauche pour sortir de la route, ralentissant à peine. Le temps de passer en mode quatre roues motrices dans un grondement de moteur et d'avoir prise sur le sable fuyant, il s'est dirigé plein ouest, vers le soleil couchant. Devant nous, dans une atmosphère lumineuse et changeante, s'étendaient des espaces de sable sans fin.
Sur l'horizon, à des dizaines de kilomètres dans le lointain, des parois montagneuses passaient lentement de l'orange au rouge puis au mauve ; j'ai eu l'impression de sortir des limites du monde. J'ai ouvert la bouche dans l'intention de dire quelque chose, mais comme je n'ai pas trouvé les mots, elle est restée ouverte dans le vide, à gober de la poussière. Ma tête se balançait en rythme au gré des cahots de la piste et du bruit du moteur.
Je ne sais plus quand Mahdi a lancé son radio-cassette, mais le côté répétitif de la musique touareg m'a donné le coup de grâce. Vaincues par le crépuscule, mes paupières sont tombées. J'ai senti Papa me passer un taguelmoust, un long foulard, autour du cou, et j'ai laissé reposer mon crâne sur l'appuie-tête. Je n'avais pas connu une si douce somnolence depuis que j'étais bébé.
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- Elle est gonflée, ta maîtresse !
- Non, mais pour qui elle se prend ?
- Tu supportes ça, Théo ?
- Tu veux qu'on lui donne une petite leçon ?
- T'inquiète pas, on va t'aider, pour les problèmes !
Bon, ils sont gentils, en même temps. Mais tellement assomants, au final ! Ils ne savent pas s'arrêter. Ils croient indispensable de faire sans cesse des commentaires et de me venir en aide, alors que le plus souvent je m'en sors très bien tout seul.
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Lorsqu'on se trouve face à un tigre, inutile de raisonner trop longtemps, il faut vite choisir entre le combat et la fuite.
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( lecture d'un courrier)

"Il lui a paru clair que votre patiente n'était effectivement plus en mesure de rester seule à domicile avec une jeune handicapée à charge"

Tel quel. Handicapée. A charge.
La balle : "tchook !"
Jeu, set et match.
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C'est là, une fois leur respiration un peu calmée, qu'ils entendent un son familier. Quelque chose qui fait :
- GRUI CRONCH CROUCH...
Ce doux bruit, ça ne peut être que Michel qui grignote une tong !
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