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Citations de Claude Gauvard (32)


À Orléans, tous les habitants firent preuve d'une empathie devenue très tôt commémorative. Dès le 8 mai 1429, en compagnie du Bâtard et des autres capitaines, ils fêtèrent Jeanne par une procession spontanée qu'ils associèrent à la libération de la ville. Ensuite, chaque année à cette date, ils prenaient fictivement le fort des Tourelles et répétaient cette procession, suivie d'une cérémonie religieuse à la cathédrale. Ces tetes johanniques sont encore célébrées de nos jours.
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Sur cet habit, Jeanne ne céda pas et sa détermination se renforça même avec le temps. Elle alla jusqu'à dire qu'en le portant, elle obéissait au conseil de Dieu. Il devint un point de fixation entre des hommes chargés de défendre l'ordre social et une femme qui leur résistait, alors qu'ils la voulaient soumise. Un bras de fer s'engagea, surtout à partir du I5 mars, entre cette simple jeune fille habillée en homme et un tribunal exclusivement masculin, des clercs à la robe longue de surcroît alors que la sienne était courte, plutôt enclins à se méfier de la ruse du genre féminin.
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Fallait-il considérer comme meurtriers celui qui condannait à mort un innocent ou celui qui accomplissait le supplice ? Avait-il enfrein le commandement de Dieu : non occides, " tu ne tueras pas" ? Non, réépondit Thomas d'Aquin dans la Somme théoologique, à condition que le procès est suivit les termes de la loi, les formes de la procédure, et que le bourreau est obéi au juge et appliqué la entence de bonne foi.
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Supplice et rumeurs
Le supplice de Jeanne pris une telle importance que son souvenir se brouilla, d'autant plus facilement qu'on l'utilisa à des fins politiques.
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Jeanne fut jugée avec "haine et hostilité, et non pas selon la vérité." C'es pourquoi, expliqua le notaire Guillaume de Manchon, il "vit plusieurs personnes pleurer après sa condamnation". Considérées par les contemporains comme reflet de l'âme, ces larmes exprimaient le jugement de Dieu face à un procès inique.
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Puis la cérémonie terminée, les cendres et tous les restes de la Pucelle furent jetés dans la Seine. Il ne fallait pas prêter au culte d'une martyre. [note de Pégase Shiatsu : ce qui n'a pas empêché la céation de relique : voir ce qu'a trouver sur une prétendu relique le médecin légiste, Philippe Charlier, qui faisant appel à deux nez, a prouvé qu'un pseudo reste noiirâtre claciné était en faite un reste de momie egytienne humaine, vendue à l'origine comme pseudo médicament!]
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Ce que confirme la fin du sermon. Selon le témoignage du doyen de la chrétieenté de Rouen, Jean Massieu, Nicolas Midi aurait conclu par ces mots : "Jeanne, va en paix. L'Eglise ne peut plus te défendre, Elle te livre au bras séculier." Peut-on envoyer à la mort une criminelle endurcie et lui souhaiterr de partir en paix? Le fait d'être un écclésiastique soucieux du rachat de l'âme des fidèles n'explique pas tout. [note de Pégase SHiatsu : effectivement on attendrait plutôt lune forrmule du genre de celle entendue dans les films et téléfilms améicains : "Que Dieu ait pitié de vote âme", ce serait plus logique... Le souhait que Jeanne parte en paix... semble sous entendre un souhait de pardon de la part de Jeanne face à ses accusateurs, et non pas un repentir de celle-ci!]
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La sentence lui aracha un rire qui lui sera reproché par la suite. Un rire convulsif sans doute, dépuisement. Toute fois, aux yeux de l'assistance, le rire pouvait aussi être diabolique. Jeanne réclama encore une fois de changer le lieu de soon incarcération. [vers une prison d'Eglise, et non une prison laïque] En vain. Elle obtempéra et revêtit des habits de femme. Elle accpeta aussi de faire raser ses cheveux pourtant signe d'une profonde humiliation à son égard, qui la diffamait publiquement et la plaçait en position de pénitente.
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En fait, le peuple était loin de se senntir térorisé[par les éxécutions sommaires les jours de marché]. Pa sa présence, il donnait son accord et assurait la bonne mache du rituel. La voix de Dieu parlait par lui - vox populi, vox Dei- et, jusqu'au bout, il pouvait choisir d'épargner le condamné. Que l'échelle parût trop courte, la corde trop usée, qu'une jeune fille ait demandé, cas extrême, le condamné en mariage, il arrêtait le bras du bourreau. Autement dit, la peine de mort ordinaire, la pendaison, s'exerçait en accord avec l'assistance, et tenait encore du lynchage. Pour cette raison, elle s'appliquait qu'à un petit nombre de délinquants, ceux que personne ne voulait sauver et ne pouvait venir venger.
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L'histoire de Jeanne d'Arc est donc bien une histoire complexe, qui relève de croyances propres à son époque — sorcelleries, prophéties, hérésies — que l'on a cherché et que l'on cherche encore à analyser, voire à instrumentaliser selon les normes de notre temps, qu'il s'agissent d'historiens ou des politiciens. Or, pour l'historien d'aujourd'hui, qui réfléchit et qui travaille à partie de sources, et pour lequel le Moyen Âge n'est plus un temps obscur, Jeanne s'avère être un personnage fascinant, fille de son temps, dont nous ne sommes pas tenus de connaitre tous les secrets.
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Jeanne 'Arc a fait la France de son vivant et, plus encore pendant les siècles qui suivirent soon martyr. Son irruption dans la gerre de cent ans a changé le cours de l'histoire, guider par des voix qui lui intiment de bouter les ANglais hors du royaume, elle devient la PUcelle, chef de guerre et héros politique. D'une énergie indomptable, elle communique sa hardiesse à ses compagnons d'armes et à Charles VII, qu'elle fait sacer à Reims. Toutefdoissa renommée, jusqu'au-delà des frontières, ne se résume pas à sa vaillance. Elle est coonstruite également par tous ceux qu'effraie la figure d'une femme à la fois prophétesse et guerrière. Ils cherchent non seumelent à la combattre, mais encore à la diffamer, à l'avilir et à l'éliminerr par le feu.
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Philippe le Bon l'entretient sans prévoir
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