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Citations de Claude Halmos (52)


Si les parents apportent à leur enfant, dans tous les domaines,les matériaux dont il a besoin pour devenir d'abord un "grand" puis, plus tard un adulte.pour voler seul, de ses propres ailes, vers d'autres cieux.
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On peut dire que vouloir garder un enfant pour soi n'est pas l'aimer.
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Un enfant se construit. Et dans cette construction les parents jouent un rôle déterminant que l'on ne peut, sauf à le réduire, limiter à l' "amour ".
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Claude Halmos
L'amour n'est pas toujours là. Certains parents ne peuvent aimer leurs enfants, et pour autant, ils ne
sont pas des monstres. L'amour parental n'est pas instinctif. Parfois à cause de l'histoire personnelle,
l'amour parental peut être bloqué.Donner ce que l'on a pas reçu est parfois impossible. Pour donner
de l'amour il faut en avoir en soi :
-soit avoir été aimé par ses parents-dans
-soit avoir conscience de ce manque, et faire de ce manque la place pour le futur amour qu'on
donnera à son enfant
Mais les parents n'ont pas toujours conscience d'avoir vécu dans le manque. La prise de conscience
se fait au côté des autres (amis,camarades d'école, etc).
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Nul ne peut donc prétendre éduquer sans douleur. Mais les douleurs dont nous parlons, il faut que les parents le comprennent, ne sont en rien comparables aux brimades absurdes et destructrices qu’infligent aux enfants les adultes qui usent (et abusent) de leur pouvoir pour leur imposer leur propre loi, leurs règlements imbéciles, leur bon plaisir ou leur sadisme. La castration impose à l’enfant des souffrances mais celles-ci ne sont que le lot commun, le prix à payer pour grandir.

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Les parents n’ont pas besoin de belles paroles. Ils n’ont pas besoin qu’on leur vende, sous prétexte de les rassurer, des illusions. Ils ont besoin qu’on les épaule dans leur tâche et qu’on leur donne des repères clairs. Et ils ont surtout besoin aujourd’hui qu’on leur permette de comprendre qu’éduquer un enfant n’est pas, comme ils le redoutent souvent, l’asservir, le brimer et l’entraver mais au contraire l’aider à se développer. Et que c’est, à ce titre, al plus belle (et la seule) façon de l’aimer.
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« Maladie »* dont seraient affectés les enfants qui « ne tiennent pas en place ». et que l’on prétend soigner en leur faisant absorber de la Rytaline (potion magique dont on est bien loin de connaître tous les effets à long terme). En oubliant simplement que « tenir en place » implique d’une part… que l’on ait une place. Et qu’on la connaisse. C’est-à-dire par exemple que l’ion puisse se situer par rapport à l’interdit de l’inceste, à la succession des générations, à l’ordre de la fratrie.
Et, d’autre part, que l’on ait reçu suffisamment de paroles et de limites pour comprendre et accepter le, comportement adapté à toute vie en société. Autrement dit, que l’on ait pu bénéficier non seulement des sentiments de ses parents mais bel et bien de leur éducation.
*L’hyperactivité
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L’attitude des parents en effet dépend toujours, dans quelque domaine que ce soit, de ce qu’ils ont eux-mêmes vécu. Elle est liée à la façon dont les adultes, autrefois, ont agi avec eux (ou avec leurs frères et sœurs). Ils se conduisent comme ils les ont vu se conduire ou, obsédés par leur passé, s’astreignent au contraire à des comportements inverses.
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L’enfant ne se construisant pas seul mais dans un rapport étroit à ses parents, on ne peut donc prétendre le soigner sans les écouter en même temps que lui.
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Eduquer est un travail difficile pour tous les parents. Mais pour ceux que leur passé a pris, à leur insu, en otages, il peut être infiniment douloureux.
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Françoise Dolto l’écrit clairement : à chaque castration de l’enfant correspond une castration de ses parents. Pourquoi ? parce qu’en lui interdisant le plaisir qu’il prenait auparavant les parents barrent du même coup la route à celui qu’eux-mêmes prenaient jusque-là avec lui.
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Il le fait d’abord *, nous l’avons dit, parce qu’il ressent le besoin de limites. Mais il le fait aussi – et Françoise Dolto le souligne- parce qu’il aime le parent qui lui délivre la castration. Et surtout parce qu’il a confiance en lui, l’admire et souhaite profondément lui ressembler. Toutes choses qui, pour être possibles nécessitent évidemment que cet adulte soit aux yeux de l’enfant, crédible. (…)
Prêcher à son enfant la valeur de l’effort alors que l’on se montre soi-même incapable d’en faire aucun est peine perdue. Prétendre lui apprendre les passages réservés aux piétons alors que l’on a pour habitude de traverser au milieu des voitures n’a aucune chance d’aboutir. Ce type de conduite, « fais ce que je te dis, pas ce que je te fais ! », peut même être extrêmement destructeur pour l’enfant. S’il voit ses parents accomplir, à longueur de journée, les actes mêmes qu’ils lui interdisent, il finit toujours par en déduire, au moins inconsciemment, d’une part que, lorsque l’on est grand tout est possible, ce qui a toujours, sur sa vie future, des conséquences graves ; et, d’autre part, et surtout, que le parole est vaine et mensongère.
*accepter la castration
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En premier lieu en rappelant qu’un enfant a toujours une attitude ambivalente par rapport aux limites. Il les refuse parce qu’elles contrarient sa recherche d’un plaisir dont il souhaiterait précisément qu’il soit sans limites. Et, en même temps, inconsciemment, il les recherche et les attend parce qu’il sent confusément que l’absence de ces limites empêche la vie d’avancer en lui et qu’ainsi il n’arrive pas à être heureux.
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Malheureusement, on le sait, à ce niveau le bât blesse souvent car beaucoup de parents s’imaginent à tort que tout doit venir de l’enfant ; que celui-ci peut et doit trouver spontanément et seul l’envie d’avancer ; qu’il suffit donc d’attendre que celle-ci survienne.
Forts de cette conviction, ils ne s’autorisent pas à intervenir. Persuadés, de plus, que s’ils le faisaient, ils ne pourraient que lui faire violence et porter atteinte à son désir.
On retrouve donc fréquemment dans les consultations des enfants qui ont accumulé des retards divers (psychomoteurs, scolaires, etc) simplement parce que, faute d’être dirigées (dans les deux sens du mot : c’est-à-dire à la fois soumis à une autorité et pourvus d’une direction clairement indiquée), ils conduisent leur vie « en gardant un pied sur le frein ». ils s’enlisent dans des plaisirs régressifs et se maintiennent, à l’âge de la « grande école », en position de « bébés ». Il veulent qu’on les fasse manger, geignent pour qu’on les porte dès qu’ils sont fatigués, pleurnichent pour un rien et font au moindre refus des colères effroyables.
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Or affirmer qu’il doit y avoir des normes en matière d’éducation ne veut pas dire qu’il faille être normatif. Il ne s’agit en aucun cas de mettre tous les enfants dans le même moule en niant leur singularité et leur désir.
Chaque enfant est unique. Il doit être écouté et respecté comme tel. On ne construit pas un enfant comme on monte un meuble en « kit » à l’aide d’une « notice de montage » identique à celle du voisin.
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Françoise Dolto, qui a travaillé sa vie entière à faire entendre l’importance fondamentale de cet accompagnement de l’enfant par ses aînés, proposait d’ailleurs que l’on remplace le mot « éducation » par celui d’ « humanisation ». terme qui prête beaucoup moins à malentendus et surtout rend à la notion sa véritable dimension. Eduquer un enfant, l’humaniser, c’est en effet à la fois :
• L’aider à découvrir ce qu’il est, ce qu’il aime, ce qu’il veut, à développer ses potentialités, à construire son être propre, sa singularité ;
• Et lui permettre parallèlement, en lui enseignant les règles de la vie humaine, d’inscrire cette singularité dans la communauté des autres.
Les deux démarches sont d’ailleurs indissolublement liées. Apprendre à un enfant que l’on se doit de respecter… quoi qu’il en coûte, c’est lui donner l’une des clefs de la vie en société.
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Chacun d’entre nous le sait : le parent qui regarde sans mot dire sont enfant faire tout et n’importe quoi au square, à la maison ou chez des amis ; celui qui le laisse, ne respectant rien ni personne, mettre sa sécurité et celle des autres en danger n’est jamais désigné par don entourage comme « maltraitant ». ce que pourtant, il est ? Car « l’omission » est en matière d’éducation tout aussi destructrice que « l’excès d’action ».
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Si la complexité de l’histoire personnelle des jeunes et celle de leur psychisme ne sont pas prises en compte, s’il ne s’agit que de leur inculquer quelques conduites destinées à leur donner momentanément une apparence de normalité, pourquoi les adultes qui les ont en charge s’astreindraient-ils à une réflexion ? Pourquoi iraient-ils chercher autre chose que les deux instruments qui, en matière de dressage, ont de tout temps fait leurs preuves : la carotte et le bâton, la force et la séduction ?
Page 134
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Les gadgets en effet ne coûtent que de l’argent et rien n’est jamais trop beau pour, en gâtant l’enfant, se gâter soi-même. Mais faire ce qu’il faudrait pour qu’il aille à l’école serait d’un tout autre coût. Il faudrait le payer du prix des limites à poser, de la frustration à imposer. Parler d’amour est tellement plus facile…
Page 87
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De fait, les règles sociales sont aujourd’hui de moins en moins transmises dans la famille (les instituteurs ne cessent de sen plaindre). Comme si, à partir du moment où l’on est « chez soi » et « entre soi », tout était permis, y compris ce qui ne l’est pas au-dehors. On est ainsi, en consultation, de plus en plus souvent obligé de rappeler à des parents que, s’ils laissent faire à leur enfant à la maison telle ou telle chose que la société prohibe, il aura plus tard, notamment à l’école, les pires ennuis.
Page 84
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