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Critiques de Clémence Godefroy (104)
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Dans cette histoire j'ai eu du mal à me positionner. C'est le 1er tome d'une trilogie, il pose donc les bases de l'histoire ce qui le rend à certains moments assez long, clairement pour moi la première moitié. Puis ça a commencé à s'emboîter, à devenir plus intéressant et hop c'était terminé.

Beaucoup de termes ont été compliqué à comprendre, garder un dico (ou google) près de vous parce que vous pourriez en avoir besoin, je n'aurais pas été contre des annotations au fur et à mesure pour ne pas trop me perdre, même si je comprends tout à fait pourquoi tout ces termes sont utilisés, ça va avec le style de l'écriture, l'histoire, la période, mais pour des novices c'est un peu complexe.

Par contre j'ai bien aimé la trame en elle-même, j'ai trouvé que c'était intéressant, bien pensé et bien écrit et même que ça change des histoires ordinaires. J'aime beaucoup l'ambiance, le mélange animaux qui se transforment en humains, les clans, les familles qui s'affrontent, les diverses hiérarchies etc. Tout cela est vraiment bien pensé et si on arrive à se retrouver un minimum dans tout les termes. L'univers est très dense et varié.

Les personnages sont assez fort et méritent qu'on s'y intéresse vraiment.

J'ai donc été entre deux feu avec cette lecture mais je suis curieuse de voir ce que peut donner la suite, car la fin donne envie de creuser un peu plus.
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Montres enchantées

Il est vraiment amusant et intéressant de découvrir cette anthologie six ans après sa publication. On peut ainsi compter le nombre de nouvelles qui sont devenues des romans et des romans d’une très bonne qualité, qui plus est, au sein de la collection Black Steam du Chat Noir. Si je n’ai pas accroché à tous les textes pour des questions de goût, ça n’empêche pas ceux-ci d’être remarquables. On sent un travail de sélection rigoureux qui en vient à me convaincre de lire davantage ce type d’ouvrage alors que je suis plutôt frileuse en règle générale. Bravo au Chat Noir !
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Au temps jadis, à Higashi, les différentes lignées de Bakemono vivaient en paix. Ces humains porteurs d'esprits animaux étaient dotés de pouvoirs considérables et hautement respectés. Mais le temps a passé, la guerre les a décimés, et les descendants des renards ont pris le contrôle, reléguant les autres descendants dans l'ombre.

Nous allons suivre notamment Ayané, une jeune disciple de l'Ordre de la Main Pure, qui aimerait par-dessus tout faire ses preuves. Jusqu'au jour où on lui assigne une mission : partir dans le nord du pays, afin de protéger Numié Dayut, une princesse exilée. De fil en aiguille, cette mission va se révéler de plus en plus complexe et dangereuse... Outre ces deux femmes, nous allons également rencontrer Yoriko, beaucoup plus âgée qu'elle ne le paraît et qui a porté un nombre incalculable de masques.

J'étais attirée par Okami-Hime, déjà à cause de sa couverture MAGNIFIQUE mais surtout à cause de son résumé. Nous plongeons dans un univers médiéval mêlé à un environnement typique de Fantasy, ce qui m'a un peu fait penser au départ au Clan des Otori. Dans ce Japon imaginaire, nous allons pouvoir cheminer aux côtés d'humains métamorphes, voir des objets anciens animés, assister à des batailles et à des coups d'état, mais aussi à des complots et des trahisons... Les trois personnages principaux que nous suivons sont des femmes fortes, différentes les unes des autres, mais toutes passionnantes. Elles ont des qualités, des défauts, avec une sensibilité et des histoires personnelles différentes. Mais les liens qu'elles nouent entre elles sont forts, très touchants et très profonds. Ayané est impulsive, fonce tête baissée tandis que Numié est réfléchie et posée. De son côté, Yoriko a plus d'expérience, grâce à son âge, mais a besoin aussi de la jeunesse de ses deux compagnes.

Ce premier tome des Héritiers d'Higashi est hautement addictif, et je l'ai dévoré très rapidement : maintenant, je me languis d'avoir la suite entre mes mains ! Je connaissais déjà Clémence Godefroy grâce à son roman Love in 56K, également publié chez les éditions du Chat Noir, mais dans un genre tout à fait différent.

Okami-Hime est donc un excellent premier tome, et j'ai hâte de lire la suite !
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Eros Automaton

Après avoir lu Les Héritiers d'Higashi, je me suis replongée dans le premier roman de Clémence Godefroy, plus steampunk, plus féministe. Une belle relecture qui m'a emmenée dans un Paris uchronique où l'amour repousse les limites de la machine...



Une vision féministe de la femme



Le roman nous plonge dans la vie de deux jeunes filles que tout oppose : Adélaïde, la rousse flamboyante au caractère bien trempé qui cherche à se faire une place dans un monde dominé par les hommes. Et Agathe, la brune effacée qui peine à s'émanciper du carcan familial et des bonnes moeurs pour vivre sa vie comme elle l'entend.



Cependant, malgré leurs différences, elles se retrouvent sur un point : toutes deux sont à la recherche d'un amour sincère et souhaitent éviter les pièges que peuvent leur tendre des soupirants un peu trop empressés comme Blaise Orloff, un séducteur invétéré.



Clémence Godefroy met en avant le statut de la femme tel qu'il était au début du siècle dans son uchronie : se marier ou travailler, respecter les codes de la bienséance ou les ignorer, suivre les choix de ses parents ou réaliser ses propres choix.



Quand les robots éprouvent des sentiments



L'intrigue est basée sur une uchronie où les robots imitent les humains presque à la perfection. Et ce n'est pas sans danger. L'idylle entre Lucien Rouault et l'automate Léonie laisse songeur. Au delà de son allure de poupée, l'automate éprouve ce qu'on pourrait appeler sentiments. le créateur se laisserait-il berner par sa création ou lui échappe-t-elle?



On rejoint l'idée de l'homme créateur, l'homme qui se prend pour dieu en créant un être à son image. Mais Clémence Godefroy réussit à ne pas nous entraîner dans un nouveau Frankenstein. Les automates restent plus ou moins pacifistes. Ils sont curieux de l'homme et cherchent à le comprendre tout comme l'homme essaie de les comprendre.



On retrouve quelques similitudes avec les automates de Confessions d'un automate mangeur d'opium de Mathieu Gaborit et Fabrice Colin, mais sans le côté automate tueur.



Le terrorisme en filigramme



 Cependant, tous les hommes ne sont pas favorables aux automates. En découle une vague de terrorisme pour lutter contre le règne des machines, menée par un groupuscule pro-humain qui ressemble à certains égards à certains fanatiques religieux ou politiques actuels.



Ce roman montre la construction d'un mouvement terroriste engendré par la peur de la différence. A travers l’enquête de Balthazar Bouquet, on perçoit les rouages qui accélèrent la machine d’un petit parti politique d’opposition vers des attentats. Mais aussi, les conséquences directes sur les familles des membres ainsi que les stratégies des commanditaires qui ne sont pas forcément évidentes au départ. Cela pousse à réfléchir sur notre actualité tout comme notre passé.



En conclusion : On plonge avec délices dans cette uchronie parisienne qui tire son épingle du jeu en mettant l’accent sur le féminisme et l’amour, plutôt que la guerre et les grosses mécaniques.

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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Pour moi, 2019 est synonyme de littérature young adult autour du thème du japon et des yokai. En ce sens, il m'a paru naturel de lire et proposer Les héritiers d'Higashi au Pumkin Autumn Challenge pour la catégorie Mon voisin le Kodama dans Automne Enchanteur, mais aussi dans la sélection du PLIB 2020.



Une plongée dans un Japon médiéval-steampunko-magique et de Bakemono.



Dans ce récit, vous trouverez une intrigue à plusieurs voix, (à l'image du Trône de Fer de George R.R. Martin), qui se rejoignent à différents moments de l'histoire.



Les personnages principaux sont soit des bakemono (esprit d'animaux qui ont forme humaine), soit des humains.



On suivra Ayané, présentée dans le résumé, la princesse Numié Dayut, mais aussi Yoriko, une Bakemono chat, Tanuki un Bakemono chien raton-laveur et pleins d'autres : des loups (Okamis), serpents (orochis) et des araignées (jorogumo)... et surtout le clan Odai, et les Bakemono renards, les nogitsune.



On sent que l'auteure s'est beaucoup documentée concernant les Bakemono afin de créer une vision réaliste de son univers. Par ailleurs, la ville d'Higashi d'où est tirée le nom du lieu principal de l'intrigue, existe réellement au Japon. Elle est située sur l'île d'Okinawa et est présentée comme un village d'eau, de fleurs et de pins, ce qui rejoint la nature très luxuriante décrite dans le roman.



L'époque d'Higashi est une forme de Japon médiéval où les Bakemono se mêlent aux humains en secret pour les minorités qui se sont faites écraser, ou en plein jour pour les renards grands vainqueurs de la guerre.



Cependant, quelques éléments viennent perturber ce côté moyen-âge très ancré dans le folklore. Tantôt nous rencontrons une touche steampunk par des palanquins à hélices autonomes, tantôt il s'agit de magie avec des armures de pouvoir qui décident seules de leur porteur ou des serrures en "métal flottant" réagissant à la magie pour mieux se refermer, voire des objets qui prennent vie, les tsukumogami.



J'ai personnellement beaucoup apprécié de rechercher à quels animaux ressemblent les Bakemono mentionnés et si le récit s'ancrait dans une forme de réalité historique.  Mais la présence des noms de ces Yokaïs en japonais, même s'il apporte une forme d'authenticité, pourra peut-être gêner certains lecteurs.



C'est un roman d'apprentissage féminin... mais pas que !



Les trois personnages principaux sont Ayané, Numié et Yoriko, trois femmes d'âges et de profils différents.



Ayané est une jeune orpheline servant l'Ordre de la Main-Pure. Elle est une sorte de garçon manqué plus préoccupée par les arts-martiaux que par son apparence et a des difficultés à respecter les notions d'humilité et de chasteté de l'Ordre. Elle est ignorante de ses origines et n'a pas de futur qui l'attend. C'est un personnage jovial, empathique et un peu maladroit par moments, mais toujours respectueuse de sa mission.



Numié Dayut est une princesse qui était destinée à un grand avenir, avant de tomber aux mains des renards.  C'est une jeune femme aux abords froids, soucieuse de l'étiquette,  méprisante avec son entourage, mais qui possède un bon fond, voire...un coeur !



Quant à Yoriko, il s'agit d'une bakemono chat âgée, qui adore les jeux d'argent. Elle est plutôt roublarde, paresseuse et dotée d'un pouvoir de persuasion très utile pour se libérer de ses créanciers. Ses dettes et son statut de bakemono vont l'obliger à se recréer une nouvelle identité et à faire preuve d'ingéniosité pour se sortir du pétrin dans lequel elle s'est fourrée.



Bien que classé dans la collection Neko, dédiée aux mythologies asiatiques, aux éditions du chat noir, le roman explore les premiers émois amoureux avec les personnages d'Ayané et Numié, sujet cher au coeur de Clémence Godefroy, qui l'aborde dans pratiquement l'ensemble de ses romans.



En ce sens, l'histoire suit l'intrigue d'un roman d'apprentissage classique féminin, où l'amour permet à l'héroïne d'évoluer.



Cependant, ce n'est pas le sujet principal du roman.



En effet, la mythologie reprend rapidement le dessus avec de manière sous-jacente, le conflit qui oppose l’ensemble des bakemono survivants, au clan des renards. Ce qu’on retrouve avec l’histoire de Yoriko, puis des deux autres.



De ce fait, d’un roman d’apprentissage féminin, on bascule brusquement dans une épopée fantastique sur fond révolte. L’origine du titre de la série prendra tout son sens dans le dernier chapitre, permettant d’assembler les différentes pièces du puzzle qu’aura disséminés ça et là l’auteure.



Il m’a fait penser aux romans de Jean-Laurent Del Socorro présentant une attente latente qui ne demande qu’à exploser.



Vous l’aurez compris, difficile de parler de cette histoire sans en dévoiler trop sur l’intrigue car tel un roman policier, si l’on connaît la fin, à quoi bon le lire ?



En conclusion : Okami-Hime est un roman young adult mêlant destins féminins et folkore japonais, qui vous captivera autant pour ses romances que son exploration des mythes asiatiques, le tout sur fond de révolte clanique.

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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Ce premier tome se déguste, se lit "lentement" pour bien apprécier les subtilités de l'univers. J'ai pu aussi approfondir mes connaissances sur les yokaïs. Les personnages sont attachants à leur manière. J'ai très envie de connaître la suite !
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Ici nous plongeons avec délice dans un univers fait de magie où les légendes japonaises sont avérées.

La force de ce récit tient principalement aux trois principaux personnages féminins qui sont attachantes et très intriguantes.

J'avoue par contre avoir parfois été un peu perdue dans les différents termes spécifiques (un glossaire m'aurait fortement aidée !)

Ce n'est que le premier tome d'une trilogie mais il s'achève au meilleur moment !

Je lirai la suite sans problème lorqu'elle sera publiée.
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J’avais au départ sélectionné ce livre pour le Pumpkin Autumn Challenge, puis en l’ouvrant, j’ai vu qu’il s’agissait d’une trilogie. Je me suis alors dit que j’allais attendre que les trois tomes soient sortis pour les lire, mais le #plib2020 en a voulu autrement ! J’avais déjà lu plusieurs romans (Eros Automaton et Love in 56K) et nouvelles (Le Grand Froid et Le Toquant) de l’autrice, que j’avais aussi beaucoup aimés. La couverture toute en douceur, nature et magie, est très belle et apaisante. Une lecture que j’ai adoré, mais qui se termine bien trop vite !



Nous sommes dans un Japon imaginaire peuplé de créatures fantastiques : humains métamorphes aux grands pouvoirs venant de diverses lignées magiques, mais aussi objets anciens animés. Le clan qui règne actuellement est celui des Odai, descendants des renards. Lors de la bataille qui les a mis sur le trône il y a un siècle, ils ont décimé les autres lignées, les seuls survivants vivant cachés des yeux du monde pour se protéger.



Trois personnages sont au cœur de ce récit. Tout d’abord Numié Dayut, princesse du peuple Yenii et otage du clan Odai au moment où on la rencontre. Ayané est quant à elle disciple de l’Ordre de la Main Pure et est engagée comme garde du corps de la princesse. Une belle complicité va vite naître entre ces deux jeunes femmes. Yoriko, une nekomata, fuit ses créanciers en se cachant au Palais comme domestique. Avec d’autres bakemono, elle a cependant un mauvais pressentiment concernant la suite des événements…



J’ai adoré l’univers développé dans ce premier tome par l’autrice. On y découvre des éléments typiques du Japon, mais dans un contexte de fantasy, proche de la mythologie japonaise. L’autrice utilise d’ailleurs pas mal de termes japonisés. Si elle en explique la plupart, certains m’étaient inconnus et j’aurais apprécié une petite note de bas de page pour la traduction ou un petit lexique à la fin. Rien n’empêchait cependant la compréhension du récit.



J’ai aussi énormément apprécié les personnages présentés : elles arrivent toutes avec leurs qualités et leurs défauts, leurs sensibilités et surtout une histoire personnelle forte. Les liens qui se créent entre elles sont touchants, et leur nature mystique fait qu’elles perçoivent les auras magiques et se font assez rapidement confiance. Le duo de la princesse et de la disciple de l’Ordre de la Main Pure était mon préféré : Ayané est impulsive, elle agit avant de réfléchir, ce qui la met souvent dans l’embarras, mais qui va aussi forcer le destin. Numié est quant à elle réfléchie, posée, ancrée dans des traditions et un protocole qui dirige sa vie depuis son plus jeune âge. Elle va apprendre avec Ayané à lâcher prise et à entrevoir un avenir nouveau. Ensemble, elles semblent prêtes à tout vaincre, ou presque… Elles deviennent de vraies amies, se faisant confiance presque aveuglément alors qu’elles ne se connaissent que depuis quelques semaines.



Ce premier tome, assez introductif, plante le décor des deux suivants, et se termine à un moment-clé. D’ailleurs, peu de choses de la trame principale sont résolues, et je trouve que c’est un point fort de cette trilogie ! De nombreuses aventures nous attendent encore pour découvrir ce qui se trame chez les bakemono. Par contre, cela fait aussi qu’on attend la suite avec encore plus d’impatience. ;)



Un premier tome, plutôt introductif, que j’ai adoré : on y découvre un Japon ancestral et mystique, où les créatures magiques côtoient les humains. Les trois protagonistes, personnages attachants et intéressants par leur caractère et leur passé, se retrouvent au cœur d’une intrigue qui les dépasse. J’ai hâte de connaître la suite de leur voyage !
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Dès que j’ai vu cette couverture, je suis tombée sous le charme. J’étais donc enchantée de le retrouver dans les sélectionnés du PLIB 2020, je savais que je finirais par enfin découvrir ce que cachait cette superbe couverture.



Le récit est clairement à la hauteur de ce que j’en attendais après avoir été sous le charme de la couverture, c’était l’intrigue qui me charmait. Oh que oui, je suis sous le charme, et franchement, vivement que je puisse découvrir la suite, j’ai hâte. C’est la première parution que je lis de cette auteure, mais certainement pas la dernière, elle m’a conquise en quelques pages à peine.



Que dire sur ce premier opus ? Eh bien, déjà, j’ai tout aimé, même si je ne suis pas à la note maximale, je n’en suis pas moins addict. Tout est travaillé, que ce soit les personnages ou l’intrigue, ou encore l’univers dans lequel nous nous retrouvons. Tout ce qui touche à la mythologie, aux anciennes croyances, je suis toujours plus que partante pour me lancer dans l’aventure. La culture japonaise me fascine, il n’y a pas que celle-là, mais elle en fait indéniablement partie. Celui que nous offre ici Clémence Godefroy est réellement riche et impressionnant.



Ne prenez pas peur face aux divers termes qui pourraient déstabiliser, croyez-moi que ceux-ci sont à la portée de tous. Par contre, je trouve qu’il est assez difficile de vous parler de cette première immersion sans partir dans le spoiler, et je trouverais cela vraiment dommage que vous ayez envie de découvrir ce livre en ayant déjà trop d’informations. Je vais donc m’arrêter là, mais je vous recommande de ne pas passer à côté de ce premier tome, il est vraiement enchanteur et immersif.
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

La petite histoire



Nous sommes dans un Japon de fantasy où se côtoient une magie ancestrale presque oubliée et des hommes meurtris par les guerres.

Nous allons suivre principalement trois personnages féminins : Ayané, sorte de baroudeuse indisciplinée et bourrée d'énergie, une hyperactive missionnée pour surveiller Numié Dayut, une princesse mystérieuse et prisonnière, habitée d'une aura puissante, et Yoriko, sans âge et aux mille visages, maîtresse de l'illusion et du mensonge. Mais nous allons également rencontrer des protagonistes aux pouvoirs cachés, singuliers qui vont petit à petit converger en raison des événements qui se produisent.





Ce que je retiens de cette lecture



La couverture du roman



L'illustration d'Anato Finnstark introduit parfaitement le roman, coïncidant parfaitement avec le début de l'intrigue et son atmosphère. L'artiste avait déjà signé la magnifique couverture de la fille qui tressait les nuages.





L'univers



" Ne serait-ce pas drôle de ramasser un objet seulement pour l'entendre parler ou vous tirer la langue ? Ou voir un chat se transformer en humain à l'orée d'un bois ? "



Nous sommes plongés dans un Japon médiéval de fantasy avec une magie des Yokais ou autres Bakemono, des métamorphes de toutes sortes. Les objets eux aussi sont animés de magie. Enfin,Okami-Hime est littéralement la princesse Louve aux pouvoirs magiques puissants, fille d'un dieu ou esprit du folklore japonais.

Nous débutons l'histoire avec la capture de cette princesse nommée Numié Dayut.



L'atmosphère de ce roman rappelle certains mangas japonais et la quête initiatique d'Ayané est proche de la structure d'un shonen fantasy.



L'intrigue et l'écriture



L'autrice maintient un rythme soutenu entre actions et temps de réflexion, elle alterne les points de vue et les personnages pour faire de ce tome introductif une réussite : l'immersion est parfaite.

Richesse et diversité des clans et de leurs pouvoirs, complots, intrigues de cour font que l'on ne s'ennuie pas une seconde. la concision de ce tome ne gâche aucunement le plaisir de lecture et l'autrice a su distiller les éléments essentiels pour appâter le lecteur.



Les personnages



J'aime la diversité des caractères rencontrés, l'autrice a su nous attacher aux différents protagonistes de la princesse farouche, indomptable et délicate, en passant par Ayané, curieuse, énergique et forte, Yoriko, une Nekomata assez fière et égoïste de prime abord mais qui va se révéler plus altruiste malgré tout. Les personnages masculins ne sont pas en reste : l'héritier du trône des Odai Nogitsune, son bras droit du clan des serpents : avec un soupçon de romance dans l'air.

Les relations entre les personnages sont soignées, notamment l'amitié qui va lier petit à petit Ayané et Numié.



J'ai beaucoup aimé cette histoire de Yokais qui se regroupent de différents clans serpent, chat, renard, loup avec la magie cachée et les intrigues et complots qui gravitent autour des héros comme dans un manga. Belle introduction à une aventure déjà palpitante. A suivre donc.
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Nous allons suivre 2 histoires (et demi) en parallèle. Celle de Numie et Ayane d'un côté et celle de Yoriko de l'autre. Je vous laisse aller découvrir qui elles sont car ce serait vous spoiler que de vous le dire.



J'avais peur... C'est un tome 1 et la tendance est à l'introductif. Donc, oui, j'avais peur qu'il ne se passe rien même si l'univers est sympa.

Que nenni! Il se passe pleins de choses et on ne nous donne pas toutes les cartes en main dès le départ. Loin de là! Nous n'avons eu certaines révélations qu'à la fin et nous en avons tout au long du récit. C'est très fluide et rythmé. On s'est même dit que c'était addictif avec les filles parce qu'on avait juste envie que chacune termine et donne son avis sur la partie en cours, pour pouvoir vite replonger dedans. Et si vous me connaissez un peu, vous savez que c'est un terme que je n'emploie jamais mais je le dis sans crainte ici. La seule chose qui m'a tracassé, ce sont les accents sur les "e" des prénoms. Le "e" se prononce toujours [é] en japonais mais j'ai bien conscience que tout le monde ne le sais pas. Je sais également aujourd'hui que c'est un choix de l'autrice pour qu'il n'y ait pas d'erreur sur la prononciation des prénoms. Ainsi, nous sommes tous à égalité.



L'univers est vraiment très intéressant et j'ai hâte d'avoir la suite!
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Que dire sur ce livre? Tout d'abord la couverture: juste magnifique, elle me faisait beaucoup penser au monde de la princesse mononoke et c'est ce qui m'a attiré en premier. La fleur de Sakura qui accompagne les chapitres et les tori sur chaque page sont un joli clin d'oeil au Japon. Et l'histoire? Il y avait tout ce que j'aime et que je cherche souvent dans les mangas. Un monde de yokai, un Japon d'autrefois avec ses temples, palais, habits et language. Les personnages sont attachants, chaque clan est bien représenté, j'ai hâte de lire les tomes suivants. Je voulais vraiment connaître la fin du premier tome mais je ralentissais ma lecture pour en profiter un maximum ! Ça va être dur d'attendre la suite. J'ai juste un petit bémol: pour les gens qui connaissent moins cet univers, il devrait y avoir un lexique ou des notes en bas des pages pour le vocabulaire plus particuliers.
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Eros Automaton

Encore une pépite !



Ce livre nous enveloppe dans un écrin et nous emmène au fil des pages.



On rentre directement dans le vif du sujet.



J'aime beaucoup ce genre de lecture avec des automates comme personnages.



Ce récit est addictif et prenant.



L'écriture est fluide et légèrement rapide, ce qui rythme l'histoire en donnant au lecteur l'envie d'avancer.



Encore une fois, le chat noir a déniché une perle. Décidément, c'est une valeur sûre ce chat!



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Love in 56K

Bref « love in 56k » est un roman plaisant qui nous plonge dans le quotidien d’une ado. Quotidien qui pourrait être celui de biens de jeunes, et ce quelle que soit l’époque. Plusieurs sujets y sont abordés avec justesse, des thèmes assez récurrents des romans young adult mais tellement importants, tel que le regard des autres, la méchanceté gratuite pour ne pas dire autre chose, etc... C’est aussi un roman qui, pour ma génération, apportera son lot de souvenirs, de sourires et peut-être de nostalgie, et fera découvrir aux plus jeunes ce que fut la découverte d’internet. J’ai aussi aimé le côté fanfiction qui est un monde que je ne connais absolument pas, ne lisant pas du tout ce genre. Sûrement à tort, à priori.



Lire ma chronique :

http://www.limaginarium.fr/love-in-56k.html
Lien : http://www.limaginarium.fr/l..
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J'ai craqué sur Les héritiers d’Higashi grâce à sa sublime couverture, je l’avoue ! Mais aussi parce que j’avais déjà lu un ouvrage de la collection Neko aux éditions du chat noir et que j’avais beaucoup aimé. Qu’on se le dise, celui-ci et l’autre n’ont rien en commun mais c’est un critère comme un autre. En plus, l’auteure porte le même prénom que moi ^^



Lorsque j’ai refermé Okami-Hime (ce premier tome donc), je me suis dit « je veux la suite ! ». Malheureusement pour moi, je ne sais pas trop pour quand elle est prévue (à priori au printemps prochain). J’ai eu un gros coup de cœur pour l’univers de Clémence Godefroy, ses personnages et la complexité de son intrigue. Cet avis va sans doute être très dur à écrire car je ne sais vraiment pas comment exprimer au plus juste mes impressions de lecture et ne pas spoiler ; il sera donc plutôt bref je pense et il vous faudra le lire pour vous faire votre propre opinion. Ceci dit, si vous aimez la fantasy, les personnages atypiques et charismatiques et les intriques complexes mêlant jeu de pouvoir et secrets, n’hésitez même pas une seconde.



L’univers imaginé par Clémence, sur fond de mythologie japonaise (dans laquelle je suis totalement novice), est extrêmement riche et passionnant. Les noms à consonance asiatique sont très nombreux mais l’auteure arrive à décrire clairement les différents clans et leurs particularités. Je suis assez rarement revenue en arrière pour vérifier un détail sur un nom ou un genre. Un petit lexique aurait pu être un plus mais le lecteur tout profane qu’il soit devrait pourvoir s’en sortir sans ^^ Je me suis étonnée moi-même en m’y retrouvant sans souci entre les différents esprits animaux. Bref. Un univers bien développé, avec une Histoire qui s’étale sur plusieurs générations et un vocabulaire spécialisé à portée du commun des mortels.



Je ne sais pas trop comment décrire les personnages, ils dégagent tous quelque chose et Clémence Godefroy nous les dévoile petit à petit, ce qui les rends tous un peu mystérieux. Les chapitres alternent entre Ayané, une disciple humaine de la Main Pure, et Yuriko, une bakemono descendante de l’esprit du chat. J’ai clairement ressenti la frustration à chaque changement de point de vue, les deux femmes évoluant dans des sphères différentes, regrettant de quitter une intrigue pour en retrouver une autre. L’intérêt du récit s’en trouve accru car les chemins vont finir par se rejoindre et nous allons finir par comprendre où veut nous mener l’auteure. J’ai adoré certains personnages, ai ressenti de la répulsion pour d’autres (au même titre que Yuriko) et suis impatiente de découvrir comment sont évoluer les choses.



Dans Okami-Hime, il y a ce que l’on nous cache (et cache au peuple d’Higashi) et ce qui se révèle au fil des rencontres car la vérité finit toujours pas se connaitre. Quelque chose est en marche, Yuriko le sent tout au long du roman et, nous découvrons enfin de quoi il retourne sur la fin. La boucle est bouclée lorsque nous retrouvons, dans l’épilogue, les personnages du prologue, qui vont se joindre à l’équipée en formation. Alors que nous prenons conscience que les choses risquent de bouger à Higashi, une seule chose importe : on en veut encore. Car si l’on pouvait trouver un défaut au roman de Clémence Godefroy, ce serait celui d’être trop court.
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Love in 56K

Ce qui m’a déconcertée dans ce roman, c’est le fait qu’il y avait de longs passages de cette saga fictive qu’Erika lisait. Je n’ai pas trouvé que cela apportait grande chose à l’intrigue et je me suis mise donc à ne plus lire ces passages. Dans l’ensemble, il me manquait un petit quelque chose pour être complètement séduite par ce roman, même si je l’ai tout de même bien aimé.



Même s’il me manquait un petit quelque chose, Love in 56k est une lecture bien sympathique avec son côté vintage, la romance n’est pas beaucoup mise en avant mais c’est surtout cette ambiance particulière des années 1990 qu’on retrouve à travers cette lecture. Un roman sur une tranche de vie adolescente et ce qui va avec: le premier émoi amoureux, premier ordinateur, premier accès à internet et tout son monde. Ajoutons à cela la découverte d’une saga qui nous passionne.
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Love in 56K

Love in 56K, c'est un roman qui a la nostalgie d'une époque, qui parlera à nombre d'entre nous, c'est une histoire de jeunesse, de tout ce qu'elle a de plus innocent, mais de plus difficile aussi !
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Love in 56K

UN EXCELLENT ROMAN YA !

Je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle parution de la collection chat blanc. Cette collection nous offre vraiment des romans YA qui se démarque en explorant des univers originaux.



Ici c’est un retour en arrière, on se retrouve en 1997 et ce fut un véritable bonheur de découvrir les prémices d’internet. Clémence Godefroy a su exploiter l’époque en abordant des thèmes intéressants qui mettent en lumière les débuts d’internet.



Ce que j’ai le plus aimé, c’est l’ambiance générale du roman, j’ai été projetée dans un passé pas si lointain, j’ai trouvé que l’histoire était vraiment bien construite, on se sent proche des personnages, on craque pour certains, on en déteste d’autres.



UNE INTRIGUE FRAÎCHE ET ADDICTIVE !

On suit Erika, notre narratrice. A la rentrée scolaire, elle est bien décidée à profiter de son année auprès de ses amies, et si elle arrive à séduire le beau Scott Petterson, alors elle aura concrétiser un de ses secrets les mieux gardés.



Erika est une jeune fille très attachante. Elle est un peu en décalage avec les jeunes filles de son âge, réservée et plutôt accro à la littérature, Erika se complaît dans son monde imaginaire, et en découvrant la nouvelle série de livre, Les sorciers de Bellwood, elle va trouver le réconfort qu’elle cherche tant.



Erika se cherche encore, elle va trouver sa place petit à petit au sein de son petit monde. Épaulée par ses deux meilleures amies.



Clémence Godefroy a su me divertir du début à la fin. J’ai adoré me retrouver dans les années 90, découvrir les débuts d’internet, cette révolution qui ouvrira le champ des possibles à notre héroïne.



L’intrigue est simple et en même temps on décèle les problématiques que nos personnages vont affronter, on se prend au jeu des déboires amoureux de nos trois héroïnes. J’ai adoré les émotions que ce roman m’a fait ressentir, c’était tellement proche de ce que j’ai pu ressentir lors de mes premiers émois…



EN BREF :

[Love in 56K] est un roman YA qui m’a énormément plu. L’autrice plante le décor lors de l’année scolaire 1997-1998. L’ambiance du roman est fidèle à l’époque, les personnages sont attachants et touchants. Clémence Godefroy nous propose un roman qui se démarque, ce fut une lecture rafraîchissante qui ravira les romantiques et les amoureuses de la lecture.
Lien : http://www.lmedml.fr/2019/08..
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Eros Automaton

Pour le dire rapidement, j’ai plutôt passé un bon moment avec cette lecture. L’écriture de Clémence Godefroy est simple et fluide. Pas besoin de se torturer les méninges pour comprendre ce qu’il se passe. (...)



Du côté des personnages, je les ai bien apprécié. Il n’y en a pas énormément cependant cela permet de bien les différencier. Je ne me suis pas emmêlée les pinceaux et cela est surement dû au fait que leur personnalité est bien établie. (...)



Cela étant dit il y a quand même une chose qui m’a dérangé: le contexte spatial. Je ne l’ai pas trouvé bien défini. (...) De plus, le contexte politique est effleuré mais pas assez développé à mon goût, j’aurais apprécié davantage de profondeur.



Malgré cela, les différents points de vue sont bien amenés et permettent de faire avancer l’intrigue tranquillement, sans se précipiter. Les romances prennent également leur temps et s’immiscent dans l’intrigue sans problème. (...)



En bref ce roman n’est pas un coup de cœur mais j’ai tout de même passé un bon moment. J’avais eu quelques difficultés avec d’autres lectures steampunk traitant d’automates mais celui est, à mon avis, un texte qui permet de nous faire entrer en douceur dans cet univers.



La chronique complète sur mon blog!
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Love in 56K

Nous sommes en septembre 1997, et Erika Schmidt fait sa rentrée à Westbridge High. Elle espère beaucoup de cette rentrée : de bonnes notes, de bons moments avec ses meilleures amies, pouvoir avoir une place à la rédaction du journal du lycée, et – peut-être – se rapprocher de Scott Peterson.

Tout ne se passe pas forcément comme prévue, et Erika va trouver une échappatoire dans la lecture d'une nouveau série de roman : Les Sorciers de Bellwood. Cette lecture va lui ouvrir les portes d'un nouveau monde, car en attendant la parution du prochain tome, elle va trouver un forum de fans sur Internet, où non seulement elle va pouvoir dialoguer avec des personnes partageant sa passion, mais aussi lire et partager des fanfic sur ses personnages préférés. Sa connexion 56K va être son lien le plus cher avec le monde, son réconfort et sa place d'appartenance, loin d'un monde extérieur où elle peine à trouver sa place.

Je suis toujours très intéressée par les éditions du Chat Noir, qui publie un certain nombre de petites pépites. Et Love in 56K ne dérogent pas à la règle !



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
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