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Critiques de Clémence Godefroy (104)
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Love in 56K

Merci aux Éditions du Chat Noir ainsi qu’à Babelio pour l’envoi de ce roman, grâce à la Masse Critique. Et merci aussi pour leur patience car j’ai eu de retard pour rendre cette chronique.



Pour ce qui du livre, je suis un peu mitigé, car pas mal de points mon beaucoup plus, mais d’autres m’ont vraiment déçu. Je vous explique tout ça!



Alors pour les points positifs tout d’abord:



J’ai beaucoup aimé replonger dans un univers vintage. Certaines choses m’ont rappelé mon enfance et ça c’était vraiment sympa. Ça change vraiment des romans qui sont souvent soit à notre époque soit dans le futur.



Ensuite j’aime beaucoup le personnage principal qui est Erika, je me suis un peu retrouvé en elle. Une jeune fille timide, qui a du mal à s’intégrer dans son lycée et qui se réfugie dans les bouquins.



J’ai aussi apprécié de découvrir la passion qu’Erika a eu avec la découverte d’une saga littéraire fantasy, et de la voir se mettre à écrire sur des forums sa propre histoire inspirée de la saga. Cela m’a tellement fait penser à moi, lorsque j’étais ado et que j’écrivais des Rôle Play sur des mangas ou des séries. J’adorais ça! C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai étoffé « ma plume ».



J’ai adoré la police pour les numéros des chapitres et ceux en bas de pages, c’est une très bonne idée, et des détails que j’aime beaucoup regarder.



Des petits points négatifs maintenant:



Dans le roman, l’auteure a choisi de nous mettre des passages des romans qu’Erika lit. Et j’avoue ne pas avoir accroché avec ça. Un livre dans un livre c’est pas ma tasse de thé, c’est difficile de suivre l’histoire et ça m’a dérangé… Peut-être que l’idée n’a pas été assez abouti ou je ne sais pas, mais en tout cas, ça n’a pas eu l’effet escompté sur moi.



Ensuite j’ai trouvé que certaines expressions n’allaient pas du tout avec le contexte du roman. Je m’explique, nous sommes plongés dans le passé en 1997/1998, et à cette époque nous n’utilisons pas les mots: Date pour un rendez-vous amoureux ou XXXX (je suis désolé mais impossible de remettre la main sur mon autre exemple, je vais continuer de chercher, et quand je trouverai je ferai un UpDate), se sont plutôt des expressions que les ados de maintenant utilisent, donc je trouve que niveau concordance ce n’est pas terrible.



J’ai aussi relevé quelques coquilles, mais bon ça à la limite ça arrive souvent dans n’importe quel roman, et l’auteur n’y est pour rien on ne pas tout voir. Puis bon soyons réaliste, ça n’empêche pas de comprendre l’histoire.



Bon, comme vous pouvez le constater les points négatifs ne sont pas énorme non plus, mais bon je trouve normal de vous le dire aussi. Apres l’histoire de fond quant à elle m’a beaucoup plus. Si d’ailleurs nous enlevons tous les passages sur l’autre histoire, pour ce concentré sur la principale, et que du coup l’auteure aurait rajouté quelques pages supplémentaires, il aurait été pour moi un coup de cœur ou presque!



L’auteure aborde aussi plusieurs sujets importants comme le harcèlement scolaire ou la pression que les étudiants américains subissent pour avoir plusieurs activités extra scolaires et ainsi avoir un meilleur dossier pour pouvoir rentrer dans les universités qu’ils souhaitent.



Avis complet :
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Love in 56K

Je remercie Babelio ainsi que la maison d'édition le Chat Noir pour la réception et la lecture de ce titre. Il fait partie de la collection du chat blanc, une nouvelle collection de cette maison d'éditions qui a décidé de s'ouvrir à un nouveau thème. La couverture reste simple, attire l’œil avec ces différentes couleurs et que dire de ces 011000101010101010101 caractéristique de l'internet ? Elle est efficace, de plus au toucher elle est très douce avec des reflets sur le titre, le nom de l'auteur et bien entendu le chaton.



Lorsque je l'ai reçu, j'étais en pleine lecture de thrillers en tout sens. Ce livre est doux, permettant de passer à autre chose en prenant son temps (même si sincèrement je l'ai lu en 2 heures tellement je voulais savoir la fin). Une pause bien méritée, un retour en arrière. 1997/1998, je me souviens très bien encore où j'étais (à l'IUT)! Pas de téléphone portable partout comme maintenant, pas de réseaux internet chez tout le monde, mais plutôt dans des salles spécialisées, bref j'ai une très bonne mémoire de ce temps où les gens de 20 ans utilisaient le courrier, ou le téléphone standard pour communiquer, les jambes aussi pour aller voir quelqu'un... bref je m'égare.



Erika a 16 ans, est au lycée et coup de chance une de ses amies a obtenu le permis et a le droit de conduire un véhicule plutôt atypique, mais il signifie la Liberté ! La liberté de ne plus être obligé de prendre le bus comme les autres élèves. Cela fait un peu enrager sa petite soeur Emily, 11 ans, mais finalement cela passe tout seul. Le jour de la rentrée, Erika, Chris et Marissa prennent leurs marques de nouveau. Le regard de Erika se perd sur le physique de Scott, un élève qu'elle connaît depuis pas mal d'années. Lui qui était plus proche du fil de fer se retrouve avec un physique plus imposant. Il suffit d'un regard pour que les repères s'évaporent. Erika en est à cette constatation lorsqu'elle va comprendre qu'il est entré dans le groupe des basketteurs. Des changements importants pour un lycée qui voit ses élèves séparés par des idées (comme dans la plupart des lycées, les intellos, les sportifs, les joueurs, etc, etc) C'est leur dernière année entre ses murs, une année c'est long à l'école, mais lorsque l'on a un emploi du temps comme celui de Erika et ses amies, les mois risquent de passer bien plus vite que prévu.



C'est amusant de lire une histoire qui ressemble beaucoup à ce qui peut se passer dans la réalité. Le retour dans le passé m'a beaucoup plu, avec toutes les explications et les sous-entendus de l'auteur sur l'internet. Ce prodige qui peut rassembler des foules et détruire une vie. Je revois mon oncle utiliser le minitel et donc couper la ligne téléphonique pour y accéder, je nous revois marcher pour aller voir si quelqu'un allait bien ou juste pour un rendez-vous parce que le téléphone n'était pas partout (surtout chez ma grand-mère). Une copie conforme de cette époque où nous étions mieux dans un sens. Moins de jalousie, moins de regards, moins de m'as-tu-vu. L'histoire est bien appliquée à notre passé. Le lycée, ce microcosme où se côtoient bon nombre d'éléments différents. Les sportifs qui mangent à une table bien précise avec les cheerleaders ici, les fameux nerds, les solitaires, les copieurs. Le livre est établi sur l'année scolaire complète sans pour autant aller trop loin dans certains détails.



Erika, Chris et Marissa sont de très bonnes amies, s'avouant tout enfin presque. Elles sont solidaires, complètement différentes, ne se jugent pas et ont chacune une très bonne écoute. Une amitié forte, solide que l'on voit peu, mais qui existe. Si l'une d'entre elles est attaquée, les deux autres sortent les griffes. J'adore leur fonctionnement. Les premiers émois amoureux, les premières bases (il faut lire le livre pour comprendre ce terme :p), et puis la découverte de l'internet et de ce que cela peut apporter. Erika découvre une histoire, celle des sorciers de Bellwood (un brin harry potter pour ne citer que cette saga), qui est prenante. Nous avons un livre dans un livre, avec des extraits de ces tomes entrecoupés de la vie de Erika qui suit un peu ce qui lui arrive. La découverte donc des fanfictions, des lieux où des gens aiment la même chose et en parlent sans que ce soit dans une bibliothèque miteuse, mais plutôt dans un sous-sol (désolée, je ne pouvais pas ne pas la faire celle-ci). L'envie pour cette jeune fille d'en savoir plus sur les personnages, sur la suite de leurs aventures. L'imagination de Erika est débordante.



Qui dit lycée dit également la jalousie, celle qui fait mal en faisant croire des choses, en s'amusant à aller jusqu'au harcèlement. C'est aussi le soutien de certains, le professeur qui raconte un pan de sa vie pour faire comprendre que c'est arrivé à tout le monde, mais qu'il ne faut pas s'arrêter à cela. Les racontars, les mots de trop, tout cela ne doivent pas être un frein à l'épanouissement. L'auteur apporte ne touche de fraîcheur avec Emily la petite sœur de Erika et aussi avec les comportements de certains. Je pense aux cousins qui sont vraiment dans l'âge bête, il n'y a pas d'autres mots et les parents qui tentent de comprendre leurs enfants. Le lycée est une véritable jungle pour les adolescents.



J'ai beaucoup aimé la façon dont la fanfiction de Erika intercepte sa propre vie. Ses émotions, ses désirs, ses pensées évoluent au fil du temps, tout comme son écriture. Cela donne envie de reprendre de vieilles histoires et de les remettre à flot juste pour le plaisir. Erika, Chris et Marissa ont chacune leur histoire, même si le livre tourne plus autour de Erika. Ses deux amies ont un rôle important et par-dessus tout, elles aussi ont des besoins, des envies et des secrets. Leur trio amical est vraiment fort, car même lorsque l'une d'entre elles cache quelque chose, les deux autres tendent des perches pour l'aider à en parler, jusqu'à même laisser couler avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Il y a d'autres personnages, comme ce Scott avec sa nouvelle plastique, à force de s'entraîner, il a enfin une place dans l'équipe de basket. Il ne change pas sa manière d'être, il fait plus attention à son intimité et préfère ne pas dévoiler ce qu'il ressent. Entre lui et Erika, il y a beaucoup de jeux de regards, de non-dits et de pertes de temps. Il se passe quelque chose, mais l'auteur ne s'attarde pas sur cette "romance". Au contraire, elle parle de tout, du manque de confiance en soi, de ne pas savoir comment réagir face à certaines situations, du poids des secrets, de la nouveauté.



Par contre j'aurai aimé avoir la confirmation de qui est Hannah, j'ai bien un doute, mais sans plus. J'avoue que je n'aurai pas été contre un peu plus de détails, connaître la suite, savoir ce qu'ils vont devenir. Il est clair que je me suis attachée à eux.



En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Erika. Le lycée est un lieu qui peut à la fois être convivial et sauvage. L'amour au balbutiement d'internet tout en douceur.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/love-in-56k-clemence-godefroy-a166225074
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Love in 56K

J’avais très envie de lire de la romance ces temps-ci : ma précommande des éditions du Chat Noir étant arrivée à point nommé avec ce livre qui promettait une chouette histoire d’amour sans prise de tête. La couverture réalisée par Cécile Guillot me rappelait un peu I.R.L. d’Agnès Marot, en plus romantique. J’avais déjà beaucoup aimé Eros Automaton de Clémence Godefroy et j’avais tellement envie de retrouver sa plume que j’ai aussi commandé Les héritiers d’Higashi, sorti plus ou moins en même temps que celui-ci, mais dans la collection Neko (inspiration japonaise). Cette petite romance se lit très rapidement, il ne m’a pas fallu une journée pour la finir !



Après les vacances, Erika retrouve ses deux meilleures amies Chris et Marissa pour entamer son avant-dernière année de secondaire. Elles ne font partie d’aucun groupe social ensemble (sportifs, pompon girls, club d’échec…), c’est « juste » leur amitié qui les unit. J’ai beaucoup aimé ce groupe d’amies dont l’amitié est simple, mais pure, elles se font confiance, se confient l’une à l’autre, se défendent ensemble contre les harceleurs… Elles prennent toutes des chemins différents, mais elles ne se jugent ou ne se jalousent pas entre elles, elles respectent leurs choix mutuels, sans se moquer (ou alors gentiment, sans méchanceté) et en essayant d’aider quand la situation le demande.Comme quoi, pas besoin d’être populaire pour avoir une super bande de potes !



Cette histoire se passe en 1997 : c’était un temps où internet n’était pas encore dans tous les foyers et où utiliser internet signifiait couper la ligne de téléphone. Si j’ai reconnu certains procédés, j’étais encore trop jeune à ce moment-là pour utiliser internet. Je m’identifie du coup plus à Emily, la petite sœur qui écoutait son boys band préféré en boucle (Backstreet Boys forever
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J’ai beau réfléchir, je ne suis pas sûre de pouvoir trouver un défaut à ce roman, excellent dans son genre, sauf peut-être son goût de trop peu… bref vous l’aurez compris, il me tarde de pouvoir découvrir la suite.

Lire ma chronique :

http://www.limaginarium.fr/les-heritiers-dhigashi-tome-1-okami-hime.html
Lien : http://www.limaginarium.fr/l..
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Love in 56K

J'ai adoré cette lecture.



Le roman est frais, bien construit. Il aborde des sujets qui nous touche comme la quête de soi, l'épreuve de l'amitié, les balbutiements d'un amour, les débuts de l'Internet. Nous replongeons dans la fin des années 90 avec une certaine nostalgie mais surtout avec beaucoup de plaisir.



Tout est orchestré et mené avec brio et les pages s'écoulent à une vitesse fulgurante !



La plume est vraiment agréable à lire.
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Love in 56K

Une lecture légère qui fleure bon les années 90 (avec un gros clin d'oeil à la vague Harry Potter) ! à découvrir
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Pour résumer, le premier tome des héritiers d’Higashi est une réussite. L’autrice emporte son lecteur dans un Japon médiéval et alternatif sur les traces des bakemonos. Dans un univers typé merveilleux et poétique comme un Ghibli avec une touche de peps et de modernité, Clémence Godefroy propose une intrigue tout public qui plaira aux aficionados de la culture nippone comme à ceux qui débutent car le texte reste, selon moi, très accessible. Je recommande chaudement ce roman et j’attends avec impatience de pouvoir lire la suite !
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Eros Automaton

Alors oui il y a de la romance, c’est même au cœur de l’histoire mais pour autant cela ne m’a pas gêné car j’ai trouvé qu’elle ne prenait pas trop de place. J’ai beaucoup aimé l’univers steampunk, ces automates si parfaits qu’on les différencie de plus en plus difficilement des humains. Les réflexions sur la place de la technologie dans nos vies, sur le fait que l’homme tel qu’on le connaît pourrait se faire supplanter par les machines ainsi que sur la place des femmes dans la société restent très actuelles même cela se passe dans un monde imaginaire inspiré d’un Paris fin 1800.



Les différents personnages sont sympathiques et attachants ; la plume de l’autrice toujours aussi agréable. Une lecture qui m’aura fait passer un bon moment.



En bref, une lecture agréable avec en bonus encore une fois une couverture magnifique.
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Quel univers ! Je n’étais absolument pas familière de la mythologie japonaise et notamment du principe des yokais et autres bakemonos.



Mais une fois plongée dedans je ne voulais plus en sortir ! On suit Ayané, jeune disciple de l’Ordre de la Main Pure envoyée pour garder une princesse avec laquelle elle va tisser une belle relation, chacune apprenant beaucoup de l’autre au fur et à mesure de leurs aventures. En parallèle on suit également Yoriko, une nekomata (humaine porteuse d’un esprit de chat) qui pour échapper à un clan mafieux se fait embaucher au palais du clan Odai (ceux qui ont décimés tous les bakemonos dont son « clan ») en tant que femme de chambre.



J’ai adoré cette lecture, cette plongée dans ce monde qui m’était inconnu. Les personnages principaux (tous féminins !) sont très attachants. L’intrigue m’a complètement happée et je veux la suite !!!!





Je vous le recommande chaudement et attends impatiemment le second tome !



Ma seule remarque négative serait qu’un glossaire avec les noms japonais aurait facilité grandement ma lecture. Des notes de bas de pages n’auraient vraiment pas étaient de trop !
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Quel univers ! Je n’étais absolument pas familière de la mythologie japonaise et notamment du principe des yokais et autres bakemonos.



Mais une fois plongée dedans je ne voulais plus en sortir ! On suit Ayané, jeune disciple de l’Ordre de la Main Pure envoyée pour garder une princesse avec laquelle elle va tisser une belle relation, chacune apprenant beaucoup de l’autre au fur et à mesure de leurs aventures. En parallèle on suit également Yoriko, une nekomata (humaine porteuse d’un esprit de chat) qui pour échapper à un clan mafieux se fait embaucher au palais du clan Odai (ceux qui ont décimés tous les bakemonos dont son « clan ») en tant que femme de chambre.



J’ai adoré cette lecture, cette plongée dans ce monde qui m’était inconnu. Les personnages principaux (tous féminins !) sont très attachants. L’intrigue m’a complètement happée et je veux la suite !!!!





Je vous le recommande chaudement et attends impatiemment le second tome !



Ma seule remarque négative serait qu’un glossaire avec les noms japonais aurait facilité grandement ma lecture. Des notes de bas de pages n’auraient vraiment pas étaient de trop !
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J’ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio que je remercie au passage. A vrai dire le fait d‘ »humains porteurs d’esprits animaux », et tout ce qui est « japon » m’a attiré dans ce résumé, j’aime énormément les histoire qui se rapporte à ces deux thèmes. Et hop j’ai avalé cet assez court roman. Dépaysement total garanti.



J’avoue j’ai eu besoin d’un temps d’adaptation. En fait c’était surtout pour les mots. Le temps de comprendre ce qu’était exactement un Bakemono et qu’ils se divisent en plusieurs clans, j’ai eu un peu de mal à retenir quel clan correspondait à quel animal : les Nogistune, les Jorogumo, les Nekomata… et d’autres termes de ce genre quoi. De même, deux histoires parallèles se déroulent en même temps, et on change donc d’univers de temps à autres afin de suivre tout le monde. Nous n’avons pas vraiment d’explication et j’ai trouvé ça frustrant au départ. Finalement une fois tout le monde bien enregistré dans ma petite tête, j’ai aimé ces changements de point de vue, ces différences de termes employés, bref je me suis immergée parmi tout ce petit monde.



D’un coté nous avons donc Ayané, une orpheline jeune disciple de l’Ordre de la main pure, qui a bien du mal avec la discipline, l’écriture, la vie simple. C’est plutôt l’aventure, les combats qui la font frissonner. Et étrangement elle va se retrouver à jouer les garde du corps d’une jeune princesse. sauf que la dite princesse doit vivre enfermée dans une chambre chez son hôte car elle attaque quiconque rentre et aurait des crises de folie. Néanmoins Ayané ne veut pas croire aux rumeurs et va essayer de devenir plus que sa mission n’exige d’elle, à savoir son amie.



Ailleurs, nous faisons la connaissance de Yoriko, une Nekomata qui cherche à… voler manifestement, sans se faire tuer. Ce qui la mène chez une de ses vieille connaissance Nekomata elle aussi. C’est grâce à cette histoire qu’on va en apprendre beaucoup sur l’intrigue de fond du roman. Au début c’est un peu confus mais on comprend vite que c’est beaucoup plus vaste qu’on ne le pensait.



Il est difficile de raconter quoi que ce soit sans vous spoiler une bonne partie de l’intrigue, cependant il faut aimer creuser pour apprécier ce roman. Avoir soif de comprendre, et savoir patienter aussi. Ce n’est pas une lecture compliquée, simplement tout n’est pas que action, il y a énormément de choses qui se déroulent en paroles, en arrière plan, et l’accent est davantage placé sur la profondeur que le suspens ou l’action en elle même. L’écriture est belle, il y a beaucoup de références au japonais, parfois le texte est assez poétique. Et les personnages sont décrit de telle manière qu’on les découvre vraiment petit à petit. Ils se dévoilent au lecteur à la manière dont on se ferait un ami. C’est progressif. J’ai trouvé cela très intéressant. Ils sont superbement travaillés et évoluent avec l’intrigue.



Au final, je n’ai pas de réelle impatience à lire la suite, car même si une grande tension règne en fin de roman, elle n’est pas brutale. Je ressens un attachement particulier pour les personnages et bien sur je veux suivre la suite de leurs aventures néanmoins je ne me suis pas retrouvée à être déçue d’être déjà à la fin. J’étais comme satisfaite du chemin parcouru. C’est assez compliqué à exprimer… je m’excuse pour la confusion qui règne d’ailleurs dans toute cette chronique. Je crois que le roman entier a créée cela en moi. Et sans pour autant que ce soit désagréable au contraire ! Non c’est même plaisant.



En bref, j’ai envie de vous dire de vous lancer, mais de ne pas vous attendre à des suites d’actions qui s’enchaînent sans répit, ou un suspens à vous couper le souffle. Je vous dirais plutôt de prendre votre temps pour entrer dans cet univers particulier, et vous en imprégner. C’est un voyage à la fois tendu et calme (curieux paradoxe) et les rencontres sont nombreuses. Laissez vous séduire par la plume profonde de l’auteur…
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Ayané est une jeune disciple de l’Ordre de la Main Pure. Heureuse de se voir confier une mission, elle quitte le sanctuaire, chargée de la protection rapprochée d’une jeune femme. Il s’agit plus précisément d’une nogitsune, membre d’une prestigieuse lignée. Elle se nomme Dame Numié, princesse du peuple Yenii et future mariée, contre sa volonté ...





L’auteure nous envoie découvrir l’Archipel d’Higashi et j’ai eu besoin de plusieurs chapitres pour me familiariser avec cet univers fascinant, qui semblait ancré dans la culture japonaise par bien des aspects. Il y a d’ailleurs de nombreux termes que je ne connaissais pas tels que nekomata, tsukumogami, tanuki, jorogumo... mais l’immersion a été plus facile que je l’imaginais. Tout est nouveau et on se laisse guider par les personnages qui pour la plupart dégagent une puissance magique, une incroyable aura qui nous intrigue de plus en plus.





Si on suit d’une part Ayané, plus dévouée que jamais et qui gagne peu à peu la confiance de sa protégée, on suit également le parcours de Yoriko. Yoriko est une sorte de métamorphe, qui s’est endettée dans les salons de jeu et qui aime se jouer des humains. Il est temps pour elle de se faire oublier et c’est dans un palais qu’elle trouve refuge. Je n’ai pas immédiatement compris le rôle de ce personnage mais lorsque le chemin de nos héroïnes sont sur le point de se croiser, tout prend sens. On apprend aux côtés de chaque personnage, mais j’ai beaucoup aimé suivre Ayané qui a bien des choses à découvrir ... sur elle-même.





Ce roman s’inspire du folklore japonais et nous plonge dans un autre monde, fait de créatures légendaires et d’esprits animaux, de différents clans puissants et d’objets enchantés. On ne sait pas où l’aventure nous mène exactement mais la découverte est agréable, en particulier parce que le récit dégage quelque chose de mystique. L’aventure ne fait bien sûr que commencer et j’ai hâte d’en savoir plus sur cet univers.



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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

🦊🦊🦊

Une lecture assez mitigée en dehors de la fin, que j'ai beaucoup plus aimé.

Si vous n'êtes pas calé en culture et termes nippons, gardez Google près de vous pour éviter d'être perdu. Je pense que des annotations en bas de pages auraient rendu l'histoire plus accessible. Je vous conseille également de lire au moins le premier paragraphe de la 4ème de couv où j'ai trouvé la situation générale est plus simple à comprendre.

On suit donc le duo Ayané et Numié d'un côté et Yoriko de l'autre.

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Les + 👍 : Le personnage d'Anayé que j'ai trouvé très sympa. Elle ne se laisse pas démonter et ferai tout pour son amie. J'ai aimé le côté humains qui ont une part animal en eux (ou l'inverse ?) et qui vivent en clans. Il y a aussi les 60/70 derrières pages qui étaient vraiment chouettes et prometteuses. Le petit groupe qu'on rencontre à ce moment là est, lui aussi, très prometteur.

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Les - 👎 : Le manque d'explication sur les termes japonnais qui rend le roman pas très accessible. Y a un passage où ça sentait trop la romance pour moi et du coup, j'en ai eu vite marre 😛 Le dernier point noir pour moi est le manque de profondeur. On sent que ce tome est vraiment là pour poser une base mais on a envie de savoir les choses plus profondément.

🦊🦊🦊

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Un premier tome pas parfait mais prometteur, surtout grâce à la fin.

Je lirai la suite car la fin m'en a donné très envie. J'espère que ça sera plus approfondi et avec un peu plus d'actions 😊
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J’étais impatiente de découvrir la collection Neko des Éditions sur Chat noir. La couverture est magnifique et l’intérieur soigné.

Mais au final je n’ai pas été transporté. J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’univers. Pensant tout d’abord à une ambiance Japon 13-14 è siècle, voilà que ça parle d’un train, ambiance plus Meiji ? Donc au final j’ai eu du mal à me représenter les lieux et les ambiances.

Ensuite, l’histoire se tient, mais j’ai trouvé beaucoup d’éléments prévisibles, pas assez subtils. Certains éléments se voient venir gros comme des maisons. L’intrigue est aussi un peu longue à se mettre en place et le livre commence à devenir plus prenant vers le 3e quart. Vu qu’il s’agit du premier tome d’une trilogie, ceci peut expliquer cela. Ce que j’ai le plus apprécié ce sont les personnages, beaucoup de personnages féminins, des caractères divers et variés. Même si parfois prévisibles. Disons qu’il n’y a pas d’innovation, mais c’est bien fait.

J’aurai aimé aussi un petit lexique. Car si une personne « non-japonisante » lit ce livre, elle va vite se perdre dans les termes japonais : les yokais, les bakémonon, tanuki, orochi … bred. Même moi je m’y suis perdu un peu.

Un livre sympa, mais sans plus.








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Eros Automaton

Eros Automaton nous plonge dans un Paris fantasmé (devenu Parisore pour l'occasion) rempli de technologie et d'automates. L'univers dépend est riche, précis et tellement proche de nous qu'il nous semble familier. L'auteur est inventive quant aux noms des lieux et des objets : totalement inventés, mais juste assez évocateurs pour qu'on sache de quoi on parle. Les personnages qui évoluent dans cet univers, sont particulièrement bien croqués, certains attachants, d'autres font froid dans le dos. Quant à l'intrigue, si elle ne déploie pas une originalité à toute épreuve, on se plait à suivre les péripéties, qui mélange enquête policière et romance.

Bref, un livre très plaisant à lire.
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Montres enchantées

Je n’ai pas été absolument conquise par cette anthologie. Dans certaines nouvelles, les personnages sonnaient un peu trop creux à mon goût, ou bien le scénario en lui-même se montrait décevant, et les références aux mêmes œuvres ou auteurs du XIXe se retrouvaient d’une nouvelle à l’autre. Mais il serait injuste d’amalgamer toutes ces nouvelles parce qu’elles figurent dans le même livre, d’autant plus que certaines m’ont beaucoup plu, et valent vraiment le détour. Parmi celles-ci, je vais vous présenter les trois que j’ai préférés.



« Comment meurent les fantômes », de Sophie Dabat

Résumé : Doris, une jeune bourgeoise, mène une existence ennuyeuse loin de ses parents, coincée entre une gouvernante et un automate. Heureusement, la montre magique que lui a léguée sa grand-mère lui offre une échappatoire des plus distrayante… Mais cette perpétuelle fuite restera-t-elle sans conséquence ?



Mon avis : Ce qui est selon moi le point fort de cette nouvelle, c’est le fait de découvrir progressivement toute la profondeur du personnage principal. J’ai trouvé son histoire touchante, teintée de poésie mélancolique. Elle aborde les thèmes de l’absence, de la déshumanisation par la technologie et de la futilité des conventions sociales. L’univers est très imaginatif, on sent bien ici l’aspect rétrofuturiste du steampunk, quand les tenues et les mœurs du XIXe siècle rencontrent les innovations de haute technologie du futur. Le style est irréprochable.



« L’agonie des aiguilles », de Marine Sivan

Résumé : Jeanne Vera, archéologue, est sur le point de faire une découverte cruciale, qui pourrait tout bouleverser, à propos d’une période sombre de l’histoire, la Grande Peste. Mais les membres du Magistère ne semblent pas prêts à la laisser dévoiler le secret des origines des "particules", cette énergie magique devenue indispensable qu’ils sont les seuls à maîtriser.



Mon avis : Marine Sivan nous offre un univers très riche et bien pensé, ce qui est remarquable pour un texte aussi court. On suit avec plaisir la courageuse héroïne dans sa quête de vérité historique, qu’elle mène avant tout dans un but altruiste, ce qui la rend encore plus sympathique. Secrets d’État et machination sont au rendez-vous. Les rebondissements haletants rendent l’histoire prenante. Le style est agréable à lire.



« Tourbillon au Trois Ponts d’or », de Fabien Clavel

Résumé : L’inspecteur Ragon et l’agent Fredouille sont chargés d’enquêter sur la mort de Jules-Émile Goelzer, à la pension des Trois Ponts d’or. L’homme a été retrouvé avec une flèche dans le front, pourtant porte et fenêtre étaient verrouillées de l’intérieur… Et voilà qu’un phénomène inexplicable retient les deux enquêteurs sur la scène du crime, les contraignant à résoudre ce mystère sans quitter les lieux.



Mon avis : Ce que j’ai le plus apprécié dans cette nouvelle, c’est son scénario très inventif. Le dénouement est vraiment inattendu. Il n’y a pas réellement de rebondissements, puisqu’il s’agit de la résolution d’une énigme en huis clos, et pourtant, l’enquête est fascinante, car teintée d’une dimension surnaturelle. Ce mélange des genres policier, fantastique et steampunk m’a bien plu. Le style est plaisant. Les personnages sont faciles à visualiser, tant du point de vue physique que psychologique, et ne manquent pas de profondeur.



Cette anthologie, bien qu’assez inégale, offre tout de même de beaux et surprenants moments de lecture, et nous permet de découvrir de belles plumes.
Lien : https://lydianearnoult.jimdo..
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Bal masqué

Une couverture envoûtante et la promesse de diverses histoires sur un thème mystérieux et fascinant : voilà ce qui m'a séduite de prime abord. Si plusieurs nouvelles ont su être originales (Les yeux du corbeau, Là où danse le jour, Minuit démasquée, Les douze invitées), on retrouve également avec plaisir des univers connus (Le sang te va si bien). De manière générale les plumes sont excellentes mais aucune pourtant n'égale celle de Dee L. Aniballe dans son Lacrimosa. Pour moi, c'est la nouvelle qui porte littéralement le recueil, celle qui donne tout son sens à la couverture. Elle recèle ce savant mélange de poésie tourmentée et de rêve éveillé. Par ailleurs le dénouement m'a littéralement clouée sur place ; la transition était intelligemment brutale. Un choix de thème réellement périlleux, audacieux et engagé que je salue ! Merci pour ce rêve mélancolique dont la mélodie résonne encore dans mon esprit.
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Bal masqué

Outre la renommée de certains des auteurs parus dans cette anthologie (notamment Mélanie Fazi, une autrice dont j’apprécie particulièrement la plume), c’est la superbe couverture qui m’a immédiatement attirée vers cette lecture tout en jeux de masque et de faux-semblants : d’une beauté, d’une sensualité folle, fleurant avec le fantastique et les fées, le danger et la grâce. Il est rare que je lise un recueil de nouvelles aussi vite, prenant d’habitude le temps de déguster lentement, mais j’ai vraiment été transportée dans tous ces univers et voulait toujours en découvrir davantage. Il y a énormément d’excellentes nouvelles, dans des styles aussi variés que plaisants et qui développent des univers uniques, des personnages attachants... Pour moi c’est une anthologie qui dégage une vraie ambiance, une belle cohérence, lorgnant souvent du côté du XIXe siècle ou de l’Italie, tout en proposant parfois des sous-thématiques plus surprenantes (dystopie, réseaux sociaux…).

Mes nouvelles favorites sont ainsi « Bal de Brume », « L’Orchidée rouge », « Le Grand Froid », « Là où danse le jour » et « Minuit démasquée ». Néanmoins pratiquement toutes les autres m’ont beaucoup plu, plus circonspecte seulement sur « Le sang te va si bien ». Si cette lecture n’a pas été désagréable, loin de là, je trouvais qu’elle manquait clairement d’enjeux et ressemblait plus à un exutoire sanglant… Enfin deux nouvelles ne m’ont pas beaucoup plu, à savoir « Lacrimosa » et « Le maître des masques », que j’ai malheureusement détesté, ayant rarement autant soufflé d’agacement en la lisant ! Je pense qu’il s’agit hélas d’un style auquel je n’adhère tout simplement pas ; trop ampoulé pour moi…

Pour moi il s’agit donc d’une belle découverte ; et je pense qu’il peut s’agir d’une jolie entrée en matière dans l’univers si riche des nouvelles :)

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Bal masqué

J’avoue, j’ai craqué pour ce livre, uniquement pour sa couverture au départ. Surtout que les nouvelles ne sont pas mon genre préféré habituellement…Mais, de temps en temps, pourquoi pas et le thème me plaisait, donc je me suis laissée tenter !

Et je ne regrette pas mon achat ! Même si les nouvelles de la fin ont davantage retenu mon attention que celles du début. Parmi mes préférées, je citerai : « Les douze invitées » de Pauline Sidre, « Le yeux du Corbeau » de Céline Chevet ou encore « Le Grand Froid » de Clémence Godefroy.

Pour chaque nouvelle, je vous propose un court résumé (plus une mise en bouche pour ne pas vous spoiler) ainsi que mon ressenti. C’est parti !! 😊

La première nouvelle est « Bal de Brume » d’Estelle Faye. Une auteure dont je possède plusieurs ouvrages dans ma bibliothèque mais que je n’ai jamais lue…Un bon moyen de la découvrir donc. Si sa nouvelle est bien, je m’attendais à plus percutant encore. « Bal de Brume » nous entraîne, à la suite de Gaël Ferrier, un étudiant en cinéma, au cœur de San Francisco. Gaël débarque de France dans l’espoir de trouver enfin un endroit où son art pourra s’épanouir. Il est également prêt à découvrir toutes les nouveautés et les surprises que peut receler une ville comme San Francisco …Il va être servi ! Cette histoire manquait un peu de piment pour moi dans le sens où j’escomptais un peu la fin. Cependant, j’ai totalement adhéré à la plume de l’auteure. Ses descriptions dans la forêt, notamment, étaient très convaincantes : j’avais l’impression d’y être.

Maude Elyther nous plonge ensuite au cœur des rêves et de l’inconscient avec « L’Orchidée rouge ». J’avoue avoir peu de souvenirs de cette nouvelle. Si ce n’est des bribes, un peu comme dans un rêve justement. L’écriture est très onirique et, malheureusement, je l’ai lue une semaine où j’étais fort fatiguée. J’ai eu du mal à m’accrocher à l’histoire et à bien comprendre le sens des phrases. Pourtant le style est très joli mais trop onirique et poétique pour moi à ce moment-là. J’avais plutôt tendance à glisser dans les bras de Morphée et à rejoindre notre héros dans l’inconscient plutôt que de suivre le récit.

« Le sang te va si bien » de Marianne Stern prend place dans un village des temps anciens (indéterminés) où rodent le Malin et ses sbires. C’est sans doute la nouvelle la plus « gore » du recueil. La nuit de Walpurgis approche et le père Irwin sait que cette célébration est l’occasion pour les démons de sortir de l’ombre et de se mêler aux vivants. Il est sur le qui-vive, tout comme la poignée de fidèles qui ont promis de l’aider à surveiller l’événement. Cette garde sera-t-elle efficace ? Satan s’avouera-t-il vaincu ou parviendra-t-il à étendre son emprise sur les hommes ? Une histoire que j’ai appréciée, bien que ce ne soit pas le genre que je lis habituellement !

Le héros de « Les larmes de Lucrèce » d’Elie Darco a un pouvoir étrange, très utile pour résoudre des mystères. Je vous laisse le plaisir de le découvrir. Un drame s’est produit lors d’un bal...masqué (évidemment) emportant une bonne partie des invités dans les flammes. Notre héros est chargé de découvrir ce qu’il est advenu du « Masque de Lucrèce », porté par Faustina Graziosa, charmante jeune femme en l’honneur de qui cette fête avait été organisée. J’ai bien aimé et le style et l’intrigue de cette histoire.

« En trois exemplaire » d’Emanuelle Nuncq est une histoire de voyage dans le temps. Il y est d’ailleurs question d’une Université Libre de Temporalité où les étudiants sont formés aux expéditions temporelles. Un événement d’une grande incidence pour tous les membres de cette université va venir perturber le bal annuel. Retourner dans le passé sera-t-il suffisant pour faire rentrer les choses dans l’ordre ? J’ai apprécié le style et les idées de l’auteure. Toutefois, je ne suis pas sûre d’avoir tout saisi, ce qui entache un peu ma lecture.

Je suis incapable de vous résumer « Lacrimosa » de Dee L. Aniballe. J’avoue que je n’ai pas trop compris cette nouvelle. De nouveau, le style est plus onirique et poétique et la fatigue a dû jouer sur ma non compréhension de l’histoire. Malheureusement, je pense n’avoir pas su l’apprécier à sa juste valeur.

Je n’ai pas cité « Têtes de tigre » de Cécile Duquenne dans mes nouvelles favorites mais elle aurait pu y figurer. C’est la première qui m’ait vraiment touchée dans ce recueil. Diane, l’héroïne, vit dans un monde où tout le monde porte un masque. Ces masques permettent d’atteindre une sorte d’immortalité. Cependant, plus le temps passe et plus Diane étouffe; elle rêve d’une autre vie, sans masque, même si cela implique que sa longévité soit écourtée. Dans ce monde plein de contraintes, osera-telle prendre son envol ? L’univers est très bien décrit et les personnages attachants. L’auteure dépeint parfaitement les émotions de ceux-ci ainsi que ce qui les entoure.

J’ai beaucoup aimé le contexte de la nouvelle « Le masque de la Mort noire » de Claire Stassin. Le récit se déroule dans une Venise moyenâgeuse. La peste y est présentée comme une créature vivante qui étend son ombre mortelle sur la ville. Nous suivons également des humains dans cette histoire, une prostituée tout d’abord, Vanozza, et, ensuite, une servante de bordel, Leora,. Comment ces deux jeunes femmes accueilleront-elles l’arrivée de la peste ? J’ai bien aimé ce récit bien qu’il soit fort descriptif, parfois un peu trop peut-être. Cependant, cela permet au lecteur de plonger corps et âme au cœur de Venise et du bal qui s’y déroule.

J’ai un avis mitigé concernant « Le maître des Masques » de Lucile G. Matteoldi. Je ne comprenais rien à cette nouvelle au début. Je pense que cet effet est totalement voulu par l’auteure. Malheureusement, je n’y ai pas complétement adhéré. J’étais trop perdue au départ pour réellement apprécier l’histoire par la suite. Malgré tout, l’idée est originale et bien menée et le style poétique colle bien au récit.

« Le grand Froid » de Clémence Godefroy est, comme dit précédemment, une de mes nouvelles préférées. Dans un environnement qui rappelle les régions nordiques (Russie, Norvège), de par les noms et l’atmosphère qui s’en dégage, nous retrouvons « Anna » ou « Leini », servante d’une jeune fille riche et bien née en passe de se marier. Anna vient d’une région où règne le « Grand Froid », censé tenir les barbares à l’écart. Elle a une mission à accomplir pour enfin pouvoir rentrer chez elle, mais parviendra-t-elle à la mener à bien ? J’ai beaucoup aimé le personnage de Leini, l’ambiance qui se dégage de cette nouvelle et l’intrigue, surtout le couperet final ! A découvrir !!

« Les yeux du Corbeau » de Céline Chevet est une autre de mes nouvelles préférées. Dans un monde où tout est uniformisé et où la devise est « Egalité, Unité, Dignité », les masques sont de rigueur. Pour éviter les discriminations de quelques sortes qu’elles soient, tout le monde est prié d’entrer dans le moule préconisé par le Conseil. Ceux qui ne le respecte pas en subissent les conséquences au bal mensuel organisé par ce même Conseil : le moindre écart de conduite, la moindre tentative pour se démarquer des autres est sévèrement réprimée. Pourtant, les rêves et les désirs d’Ambre la mène petit à petit sur des pentes interdites. Quelles seront les conséquences ? Y survivra-t-elle ? Une très jolie histoire, bien ficelée, aux multiples rebondissements, accompagnée de personnages attachants et soutenue par un style fluide !

« Belle rose porporine » de Vincent Tassy aurait également pu figurer dans mon top 5. L’héroïne de cette histoire reçoit une mystérieuse demande d’amis sur Facebook, émanant d’une certaine Violette S., accompagnée d’une invitation à un événement. Curieusement, sa meilleure amie, Jeanne, et d’autres de ses amis ont également reçu ces messages. Cependant, personne ne semble réellement connaître cette fameuse Violette. Décidées à participer à cette fête et à découvrir qui se cache sous ce nom, les deux amies vont se rendre au bal organisé par Violette et vivre des expériences étranges et traumatisantes. J’ai bien aimé la manière dont l’auteur a mené son intrigue ; la fin notamment m’a beaucoup plu. À la suite des personnages, je me posais de nombreuses questions. Une sorte de malaise s’installe rapidement dans cette nouvelle. Le style de l’auteur est direct et dynamique ce qui donne du peps au récit.

« Là où danse le jour » de Pascaline Nolot nous plonge au cœur d’un univers post-apocalyptique dans lequel a lieu un bal (hé oui 😊). Les humains qui s’y côtoient, survivants de l’Atomisation vont recevoir la visite d’un invité surprise. Je ne vous dit rien de plus et vous laisse le plaisir de la découverte. Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’ambiance un peu glauque, étrange, presque malsaine qui se dégage de cette nouvelle m’a beaucoup plu. L’idée est originale et bien trouvée. L’invité surprise est particulièrement bien décrit et bien mis en scène. Une très chouette nouvelle !

« Sans que rien manque au monde » de Fabien Clavel est une sorte de nouvelle policière. En effet, plusieurs médecins ont reçu une lettre anonyme dont l’auteur les attend au « bal des folles », bal organisé pour les pensionnaires d’un hospice. L’inspecteur Ragon, dont la femme, malade risque un jour de se retrouver dans ce même hospice, est chargé de cette affaire. À lui de découvrir, lors de cette étrange bal, qui a envoyé la lettre et surtout, pourquoi ! J’ai bien aimé suivre cette petite enquête où le fantastique se mêle au réel. C’est une nouvelle très addictive dont l’intrigue est bien tournée et la fin bien orchestrée. L’inspecteur Ragon est un personnage particulier mais attachant.

« Les douze invitées » de Pauline Sidre est, sans conteste, ma nouvelle préférée. Elle met en scène douze sœurs, enfermées par leur père dans leur chambre et est divisée en douze parties. Chacune de ces parties est consacrée à une sœur dont le lecteur suit le point de vue. L’histoire débute avec la plus jeune et se poursuit, de sœur en sœur, pour (presque) se terminer avec la sœur ainée. Deux intrigues s’entremêlent : d’une part, celle de l’invitation mystérieuse et du bal, d’autre part, celle de la raison de leur claustration. J’ai adoré les changements de point de vue. Chaque sœur nous en apprend un peu plus et fait avancer l’histoire à sa manière. Cette nouvelle est merveilleusement bien construite, addictive, bien écrite…en un mot parfaite !

« Minuit démasquée » de Mélanie Fazi est l’histoire d’une maison dans laquelle s’est déroulé un événement tragique. C’est aussi l’histoire du groupe d’amis qui évoluaient autour de cette maison et dont la vie a basculé. Rokia va essayer de rétablir un équilibre entre les choses. Sa mission est délicate. Parviendra-t-elle à la remplir ? Si j’ai moins aimé le sujet de cette histoire (et donc moins accroché à l’intrigue), j’ai apprécié le style de l’auteure et l’idée originale qu’elle a eue !

En bref, un recueil de nouvelles qui a su me plaire, bien que les nouvelles plus oniriques du début ne m’aient pas spécialement convaincue. Je le conseille à tous ceux qui apprécient les nouvelles fantastiques, les bals et les masques. La couverture reflète parfaitement ce que renferme cet ouvrage !




Lien : https://leslivresderose.word..
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Bal masqué

J’ai pris énormément de plaisir à lire ce recueil ! Alors que je pensais que le thème du bal serait exploité de façon assez similaire, les auteurs ont su m’étonner, inventant des univers incroyables et m’emmenant dans des fêtes magiques, totalement improbables. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir la plume de nouveaux auteurs, à qui les éditions du Chat Noir ont laissé leur chance, mais aussi retrouver des anciens qui ne m’ont pas déçu ! Un très bon recueil que je recommande grandement !



J'ai chroniqué chaque nouvelle séparément sur mon blog, n'hésitez pas à passer voir ;)
Lien : https://livraisonslitteraire..
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