Alors que innocent tente sa chance dans le froid de Paris et essaye de rendre toutes les Africaines stylées, au pays, les retournements de situations ne sont pas terminés.
Entre le père de Féli qui veut la récupérer, Mamadou qui fait le gigolo et Aya qui échappe de justesse aux asseaux de son prof de bio, tout n'est pas rose!
Aya est de nouveau fort sollicitée car son avis est précieux même si elle a, elle aussi, pas mal de choses à régler. Heureusement qu'il y a les copines!!
A suivre!
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Dans un quartier populaire d'Abidjan, au début des années 80, Aya, Bintou et Adjoua sont trois jeunes filles. Si Aya est sérieuse et aimerait continuer les études, Bintou ne pense qu'à danser et Adjoua à trouver un mari.
Tres attendrissante fresque de vie en Cote d'Ivoire qui permet d'aborder la question de l'école, des familles nombreuses, et de la place des femmes en Afrique.
Aya est une fille intelligente, qui fait ses devoirs avec application et décourage les garçons de lui tourner autour. Elle n'est pas comme la plupart de filles de Yopougon pour qui l'avenir se résume à être mère au foyer. A l'instar de ses copines Bintou et Adjoua qui délaissent les cours pour courir après les garçons espérant dénicher un bon parti.
L'immersion est totale dans ce coin rural d'Abidjan. Le phrasé n'est pas français mais en patois local. Mais rassurez vous la plupart tu temps c'est tout à fait compréhensible et un lexique en fin d'album permet d'être sur de la signification de certains mots.
Le dessin se cherche un peu, le trait est parfois approximatif, les hachures servant à ombrer pas toujours élégant. Mais il a un côté frais et naïf qui colle bien à l'histoire, et l'expressivité un peu caricaturale est rigolote.
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Voilà une saga BD qui est un véritable coup de cœur.
Cette bd met en scène le quotidien d’une jeune et belle femme intelligente appelée Aya dans le quartier de Yopougon à Abidjan.
Tout dans cette série est d’une originalité absolue : les lieux d’action, le langage et expressions/argot fleuris employés, les personnages atypiques etc… le tout accompagné d’un superbe dessin qui évoque par moment l’art africain, et surtout incroyablement et gaiement coloré. L’ensemble respire la joie de vivre malgré les thèmes lourds abordés souvent tabous dans les mœurs africaines comme l’avortement, l’homosexualité, la précarité, la polygamie et l’infidélité, le machisme quotidien etc…
Bref elle décrit une société sur une base et culture forte du patriarcat des années 70-80.
Et dans ce contexte, la maline Aya et ses amies Bintou et Adjoua ne se laissent pas démonter malgré les mésaventures qu’elles subissent. Le combat féministe est inconsciemment amorcé par notre héroïne.
L’humour est omniprésent malgré les sujets parfois durs et les situations paraissent parfois cocasses, voire absurdes, pour nous petits occidentaux…
Au-delà de ces raisons, cette BD me tient aussi à cœur car elle m’apprend énormément sur mon pays natal que je ne connais pas hélas, et sur l’environnement que mes parents ont pu connaître lors de leurs années d’expatriation africaine (et ils m’en ont évoqué tellement de bons souvenirs !)
Je ne peux que vous recommander d’absolument lire ce chef d’œuvre qui vous ouvrira les portes d’une autre fabuleuse culture.
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Petite BD de six tomes faciles à lire, drôle et pleine de joie, des petits riens de la vie... Livre que je conseillerais à tout le monde rien que pour découvrir un autre style de vie...
Je terminerais cette critique avec : laissez vous tenter, parce qu'au final, quoi de plus beau que de s'évader ?
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S'il y a bien un philosophe qui nous vient en tête lorsqu'on évoque le siècle des Lumières, c'est sans aucun doute Voltaire. L’œuvre et le parcours de l'écrivain sont cependant tellement fournis que l'ambition de raconter sa vie en bande dessinée promettait d'être délicate. Clément Oubrerie a malgré tout choisi de relever le défi avec ce premier tome de « Voltaire amoureux », qui couvre la biographie du philosophe de 1717 jusqu'au milieu des années 1720. C'est à la Bastille que commence ici l'histoire de François-Marie Arouet, emprisonné sur ordre du Régent pour avoir placardé dans Paris des pamphlets ridiculisant sa politique (accusation apparemment injustifiée...). L'épisode est bien choisi et permet au lecteur d'immédiatement se prendre d'affection pour ce jeune homme plein d'humour et à la langue bien pendue qui se moque ouvertement de l'autorité, qu'elle soit royale ou religieuse. Si ce premier tome ne couvre que quelques années de la vie de Voltaire, il est malgré tout suffisamment dense pour que le lecteur puisse se faire une idée non seulement de la personnalité de l'écrivain mais aussi des idées qu'ils défendaient, et surtout des événements qui ont marqué son parcours. Outre son séjour à la Bastille on assiste ainsi à la création de ses premières œuvres (théâtrales, notamment) : « Oedipe », qui sera un franc succès, « Artémire » qui sera un échec retentissant, et l'ébauche de ce qui deviendra des années plus tard « La Henriade ». L'auteur nous livre également un certain nombre d'éléments de la pensée de l'écrivain qui manifeste dans ce premier tome un anticléricalisme assumé et qui donne lieu à des scènes hilarantes (la confrontation entre le philosophe et son compagnon de cellule membre du clergé, par exemple). C'est d'ailleurs cette insolence de Voltaire à l'égard de la religion qui causera sa brouille avec son mentor, Rousseau, qu'on rencontre ici sous un jour assez peu favorable.
Le cœur de l'album reste malgré tout la vie privée du philosophe que l'on découvre sous un tout nouveau jour. Clément Oubrerie propose une vision touchante du personnage dont on oublie, le temps de quelques pages, le statut de grande figure de l'Histoire, pour ne se concentrer que sur l'homme, avec ses faiblesses et ses échecs. Sont ainsi abordées les relations difficiles entretenues entre Voltaire et sa famille (à commencer par son père, qui voulait en faire un notaire), mais aussi et surtout les rapports entre l'écrivain et les femmes, au charme desquelles il a de toute évidence du mal à résister. Notre philosophe enchaîne ainsi les conquêtes, qu'elles soient actrices, nobles, ou même mariées, et le titre de l'album prend alors tout son sens : amoureux, Voltaire, l'a incontestablement été, et pas qu'une fois ! L'ouvrage fourmille également d'anecdotes croustillantes qui viennent s'ajouter au ton déjà volontiers humoristique du récit et permettent, là encore, de désacraliser le personnage (les problèmes de santé dont souffraient le philosophe ne sont, par exemple, pas franchement glamour...). L'auteur a également recours à plusieurs reprises à un procédé astucieux : donner la parole à son personnage qui s'adresse alors directement au lecteur pour lui expliquer quelques réalités de son époque (comme les problèmes posés par la publication d'une œuvre qui relève du parcours du combattant !) Si le scénario est une réussite, il en va de même pour les graphismes qui collent tout à fait à l'ambiance du récit. Voltaire arbore pour l'occasion une bouille sympathique et un regard très expressif, qui nous le rendent immédiatement attachant. L'ensemble des personnages bénéficie d'ailleurs d'une représentation soignée, que ce soit au niveau des traits du visage ou des costumes, tour à tour austères ou colorés (en fonction des milieux fréquentés). L'auteur nous offre également quelques aperçus du Paris du début XVIIIe, avec ses ponts, ses façades à colombage, ses chaises à porteur, ses pamphlets accrochés aux murs, mais aussi du port de La Haye, ou encore des paysages séparant la France de la Hollande.
Clément Oubrerie signe avec ce premier tome du « Voltaire amoureux » un album plein d'humour qui séduit autant par ses graphismes que par son scénario. L'occasion idéale d'en apprendre davantage sur cette figure incontournable des Lumières que l'on découvre sous des aspects bien différents, tour à tour philosophe, dramaturge, amant volage ou bien fils rebelle. Instructif et divertissant !
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Innocent, le coiffeur efféminé arrive à Paris pensant arriver en Terre Promise tandis que la vie suit son cours pour ses acolytes du quartier de Yopuogon.
J'ai moins aimé ce tome, bien que l'auteur s'attaque à des thèmes graves, dont celui de l'abus d'autorité des profs de fac pour violer leurs étudiantes - étudiantes qu'on accuse ensuite des allumeuses.
Mais en dehors de ce thème, il n'y a rien de bien nouveau qui ai particulièrement accroché mon attention.
Quant aux scènes de déception de la vie parisienne, elles sont trop faciles et ce thème déjà été abordé (et mieux) dans d'autres ouvrages (romans, BD, ou autre) et cette partie de la lecture fut en fait plus lassante qu'autre chose.
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Biographie fantaisiste de Django Reinhardt.
Sfar et Oubrerie brodent autour de la jeunesse du célèbre jazzman d'origine sinté*.
Dans le rôle de Django : Jeangot, un renard flanqué d'un hérisson réchappé de la casserole. Dans le rôle des instruments de musique : leur représentation en 2D.
Les premières pages de l'album sont prometteuses : clins d'oeil aux gens du voyage, en roulotte à l'époque (début du XXe siècle), et à quelques us et coutumes manouches, réels ou supposés. Détendons-nous, avec Sfar les clichés sont à prendre au second degré. Les deux héros sont aussi sympathiques que drôles. Les situations et les dialogues amusants s'enchaînent, mis en valeur par des détails rigolos dans le dessin.
Mais le récit m'a semblé perdre de sa vivacité à mesure que les protagonistes grandissent/vieillissent : l'humour est moins subtil, passe lourdement dans les registres sexe et scato.
Quoi qu'il en soit, l'album donne un aperçu intéressant des vingt premières années de ce précurseur du 'jazz manouche'.
Premier opus d'une série. Je ne suis pas spécialement curieuse de découvrir le deuxième, pas publié à ce jour.
* Les Sinté sont un groupe ethnique nomadisant des régions germanophones ; ils ont été déportés et en grande partie exterminés par les nazis, à l'instar des Tziganes dont ils partagent l'origine indienne. (source : wikipédia)
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Cette magnifique BD est dessinée par Clément Oubrerie et vous emmène dans le quotidien des jeunes filles de Côtes d'ivoire. Beaucoup de fous rire en perspective. Le langage est truffé d'argot et c'est un plaisir de découvrir la culture du pays dans son vocabulaire même. A déguster !
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Pas de surprise sur les thèmes récurrents de la série : Côte d'Ivoire entre Abidjan et les villages, hommes veules, infidèles et vénaux, face à des femmes volontaires et battantes qui ne s'en laissent pas conter. Humour, toujours, dans les reparties hautes en couleur du cru, a fortiori lorsque les épouses remettent leur mari en place, ou les hommes en général. Et le graphisme reste très agréable.
- - - SPOILERS PROBABLES !
A part ça, les aventures continuent, riches en rebondissements : les parents de Moussa le cherchent toujours, il s'est recyclé d'une manière surprenante. Grégoire aussi, d'ailleurs, mais dans un autre registre... Innocent poursuit sa découverte de Paris, sans avoir perdu de sa candeur, d'où des réactions et réflexions amusantes. Nos trois héroïnes - Aya, Adjoua et Bintou - toujours solidaires entre elles, ont fort à faire pour se battre pour/contre les hommes indélicats... Mais halte là, gardons un peu de suspense ! - - -
Attention, il faut être très attentif lors de la lecture, on change de personnages et de cadre presque à chaque page. Il est en outre préférable de lire les 6 tomes dans un laps de temps court : vu les détails foisonnants, on oublie vite et on s'y perd.
Postface passionnante de Marguerite Abouet sur le développement des religions en Côte d'Ivoire : "Ils se proclament du jour au lendemain pasteur, prophète, évangéliste, révérend, apôtre, berger et j'en passe... Ils prêchent souvent l'évangile de la prospérité. Ils promettent l'argent facile et les guérisons miraculeuses. Mais comme rien ne se fait sans rien, les fidèles doivent semer pour récolter, c'est à dire donner toutes leurs économies pour recevoir." (p. 113)
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Le grand jour est arrivé!
C'est l'élection de Miss Yopougon, qui va être choisie? Mais c'est loin d'être la seule interrogation et la seule découverte de ce tome fort riche. Entre annonce déconcertantes, découvertes, faux-semblants et confidences, c'est un tome fort riche que ce 3e tome des aventures de Aya.
Le dessin évolue doucement tout en gardant son identité et sa couleur.
Une chouette découverte.
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Marguerite Abouet nous emmène avec ce premier tome d'Aya de Yopougon, dans une Côte d'Ivoire des années 1970, bien loin des clichés de l'Afrique en proie à la famine et à la guerre.
En 2007, je n'ai pas pu visiter Yopougon, mais les aventures d'Aya et de ses amies sont des livres qui circulent en Afrique de l'ouest comme en Europe.
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Un peu déçue par ce dernier tome finalement. J'ai trouvé cette fin un peu précipitée... Il me manque quelque chose... Pourtant on est à un moment charnière : les demoiselles d'Avignon et la fin de l'ère Fernande. Mais cela est présenté de manière un peu confuse : l'épisode de l'orpheline, Braque, la rupture, la réconciliation, la reconnaissance, le salon d'automne... ça fait beaucoup pour si peu de pages. J'en aurai aimé plus.
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J'ai lu cette BD cet été avec le cahier spécial de Libé qui publiait sous forme d'épisode cette BD avant sa publication en octobre.
Même si Bégaudau est un personnage médiatique assez énervant, il reste un type dont la parole reste intelligente et originale, et sa reflexion sur le male occidental contemporain était très prometteuse d'autant plus que l'illustrateur nous avait épaté avec Aya de Yogoupon ( dont je lis actuellement les tomes manquants)... hélas, ce mélange de deux grands talents ne produit pas tout à fait les étincelles attendues...
Certes les aventures de ce personnage principal, laches à souhait sont assez jouissives à suivre, mais malheureusement, passées les premières pages drôles et percutantes, l'intrigue fait sérieusement du surplace vu qu'on se doute que notre male occidental contemporain ne va pas réussir à trouver une fille à choper..on peut aussi se poser quelques questions sur l'image véhiculée par les filles, puisqu' aucune ne ressort du lot et est simplement vue comme une conquête possible, seulement choisie sur des criètères physiques... une BD interessante et parfois pertinente, mais pas pleinement aboutie, et dont le message final laisse quand même un peu dubitatif...
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toujours de bonne qualité, les BD de la série Aya de Yopougon
même si l'humour reste très présent, et les phrases des hommes et des femmes du village sont toujours aussi imagées, la suite de l'histoire d'Innocent à Paris est très émouvante, et vient en contrepoint, avec des remarques étonnées sur la vie des Blancs ... sur l'homosexualité pas forcément bien vue en France, sur les pigeons que les gens nourrissent et ne mangent pas ... sur le patron qui fait beaucoup travailler Innocent mais lui refuse finalement une embauche légale (comme Innocent le dit lui-même, "j'ai compris ô. Eh ! Déjà que je suis noir, si je travaille au noir, là, c'est pas bon.")
pendant ce temps, le petit bobby grandit, Adjoua a pris un nouveau départ avec son maquis et Bintou avec les conseils "en affaires féminines", Aya essaie d'élaborer un plan pour ramener Félicité au village, les Sissoko recherchent toujours leur fils Moussa, Mamadou et d'autres personnes (les pasteurs des nouvelles églises et sectes, dont l'église "Aucun malade") essaient de gagner de l'argent par tous les moyens
à noter, en plus du désormais rituel "bonus ivoirien" à la fin (recettes ivoiriennes et conseils), il y a dans ce tome 5 une double-page de résumé sur les principaux personnages
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Contrairement à ce que je pensais "Voltaire très amoureux" de Clément Oubrerie est le deuxième tome de la biographie De Voltaire en bande dessinée mais pas le dernier de la série, c'est juste le dernier publié. Dommage car j'étais surtout intéressée par le séjour du philosophe à Cirey sur Blaise chez Émilie du Chatelet, ce sera pour le prochain épisode.
Cet album commence par un résumé de l'album précédent ce qui est toujours appréciable. On en était à l'interdiction par Louis XV de la publication de "La Henriade" l'épopée De Voltaire écrite en l'honneur du roi Henri IV et qui plaide pour la tolérance.
Alors que Voltaire est en train de rédiger ses Lettres philosophiques et loge chez une vieille marquise qui lui permet de faire les répétitions de la pièce Zaïre dans son petit théâtre, la scientifique et fougueuse Émilie du Chatelet traduit Isaac Newton dont elle approuve les théories notamment la loi de la gravitation. Ces deux-là, le philosophe et la scientifique, vont se rencontrer et malgré une différence d'âge s'apprécier en vivant une belle histoire d'amour. Elle est mariée mais souvent seule et tombe sous le charme et l'humour irrésistible De Voltaire. Il est séduit par la vigueur amoureuse et l'intelligence d'Émilie.
On assiste aussi aux injustices que Voltaire subit car il ne fait pas partie de la noblesse alors, même quand il a raison c'est lui qui écope de la mise au banc. C'est comme cela qu'il va être expatrié en Angleterre durant deux ans et aimer ce pays où les artistes sont mieux traités qu'en France, indépendamment de leur rang social.
La vie De Voltaire est passionnante surtout quand elle est traitée avec humour par Clément Oubrerie mais j'ai voulu faire l'expérience de lire cette bande dessinée en version numérique ce qui a été un peu laborieux. C'est une première et malgré le grand format de ma liseuse Kobo, les doubles pages sont coupées ou trop petites si on réduit le format. Ce n'est donc pas vraiment une réussite, il ne me reste plus qu'à attendre la publication du troisième tome de cette série et de la lire en version papier.
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Suite des aventures de Aya et ses ami(e)s.
Je dois dire que je suis agréablement surprise de voir que je me prends complètement à cette histoire. J'ai bien aimé le premier tome mais sans plus. Maintenant que les personnages sont bien cernés, ils sont d'autant plus attachants. Je suis vraiment impatiente de connaitre la suite de cette histoire qui se lit facilement et qui réserve beaucoup de surprises et je suis certaine que les retournements de situation sont loins d'être finis.
Je regrette tout de même que certains personnages soient aussi 'gignols'...on verra comment le tout évolue.
Vite, la suite.
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