AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Clément Oubrerie (739)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Voltaire amoureux, tome 1

Je ne suis pas fort versé en philosophie des Lumières. Et l'Histoire ne me passionait pas fort non plus sur les bancs de l'école. Je ne me souviens, d'ailleurs, pas d'avoir jamais étudié le XVIIè siècle et les grands penseurs.



C'est donc avec une appréhension certaine que je me suis plongé dans ce premier tome De Voltaire amoureux. Mais quelle aubaine, c'est Byzance... Clément Oubrerie rend les choses fort accessibles (certes, il a simplifié et taillé ça et là) tant au niveau politique et diplomatique, que du point de vue des moeurs, des idées, de l'art et des religions.



Le lecteur va suivre ce fripon de Françoi-Marie Arouet dans ses brûlots humanistes et ces vers prônant tolérance et libre pensée. C'est jouissif et fort abordable. J'ai (re)découvert un penseur engagé, très en avance sur son temps et charismatique. Que personne ne se retienne.
Commenter  J’apprécie          110
Pablo, Tome 4 : Picasso

J’ai eu la chance de pouvoir visiter le musée « Reina Sofia » à Madrid ou est exposé le tableau « Guernica » et j’avais envie d’en apprendre plus sur cet artiste. J’ai trouvé que la BD était une approche assez intéressante. J’ai adoré découvrir la vie de ce grand peintre, me balader dans le Paris des années folles, sa rencontre avec Fernande la muse des ses débuts, ses rencontres avec Appolinaire, Max Jacob et tant d’autre artiste de cette époque. J’ai trouvé le scénario bien écrit et le graphisme assez plaisant. Pour moi ce roman graphique est une très belle réussite.
Commenter  J’apprécie          110
Renée Stone, tome 1 : Meurtre en Abyssinie

Les personnages de cet album sont très inspirés par Agatha Christie et John Mallowan, le second époux de cette dernière qui fut un grand archéologue avec à son actif des fouilles d'ampleur sur la ville d'Ur. Dans la Bd, Mallowan fait un peu ado attardé à côté de Renée Stone, ce que ne fut sans doute pas le Mallowan d'Agatha Christie, si l'on en croit les mémoires de cette dernière. L'idée d'une intrigue qui commence avec un tablette cunéiforme en Ethiopie peut paraître étrange, mais pourquoi pas. La description du pays dans les années 30 n'est pas mauvaise. Par contre, graphisme, lettrage et mise en couleur très moyens... On perd nettement en qualité sur ces aspects.



Commenter  J’apprécie          110
Aya de Yopougon, tome 6

Ce 6ème album de "Aya de Yopougon" est le dernier de la série pourtant loin d'être terminée. En effet, la vie de la jeune fille du quartier d'Abidjan et de ses copines ne fait que commencer.

Ce qui est certain c'est que cet album n'est pas le moins bon et qu'est-ce que cela fait plaisir de voir ces filles et leurs mères se révolter contre certains abus, le mariage forcé, la discrimination des homosexuels et surtout l'impunité des violences sexuelles. À l'époque (l'album a été publié en 2010 et les aventures se déroulent dans les années 70), le mouvement #BalanceTonPorc n'était pas encore actif. Et pourtant, Marguerite Abouet au scénario et Clément Oubrerie au dessin, dénonçaient déjà le harcèlement vécu par les étudiantes et les difficultés des jeunes du quartier populaire. Sans oublier les difficultés rencontrées par Innocent qui a émigré à Paris, lorsqu'il s'agit de régulariser ses papiers et obtenir une carte de séjour.

Ce qui est formidable c'est qu'ils arrivent à nous faire rire avec des situations cocasses qui résonnent dans l'actualité.

Dommage que cela s'arrête.





Commenter  J’apprécie          110
Aya de Yopougon, tome 2

Ce deuxième volet de la série est reellement axée sur la place de la femme en tant que "jeune fille à marier", épouse ,et mère.Si j'ai retrouvé le même plaisir des images et du dialecte croustillant que dans le premier, je trouve un peu restrictif cette façon de tout faire tourner autour de la quête du mariage parfait et des déboires de celles qui se sont laissées bernées par les "môgô".J'attends beaucoup d'Aya qui ne veut pas tomber dans ce schema et j'espère que le prochain tome apporte une nouvelle impulsion...
Commenter  J’apprécie          110
Aya de Yopougon, tome 1

Aya de Yopougon – Tome 1 - Marguerite Abouet - Clément Oubrerie



Chronique de la vie des adolescents, surtout des adolescente, de Yopougon, quartier populaire d'Abidjan.

Comme partout la préoccupation principale des ados, les filles courent après les garçons et les garçons courent après les filles et puis il y a Aya qui elle préfère les études et veut devenir médecin. Mais il y a les parents qui veulent trouver un bon « parti » pour leur fille et qui surveille plus ou moins bien leur petit monde.



C'est très rafraîchissant, les dialogues sont savoureux, les expressions et le mots d'argot sont expliqués dans un petit lexique à la fin de l'ouvrage.

J'ai découvert avec plaisir les coutumes de ce quartier d'Abidjan, la vie de ces jeunes filles et leur relations avec leurs parents, avec les garçons, leurs espoirs et leurs attentes.

Beaucoup de sujets sont abordés dans cette histoire, les relations avec les parents, la sexualité des jeunes, la condition de la femme, même si ce sont des sujets sérieux l'humour ne manque pas.

Quand aux dessins,ce n'est pas le genre de dessin que je préfère mais ils sont colorés et très sympa.



BD à lire sans hésitation.

Commenter  J’apprécie          110
Il était une fois dans l'Est, tome 1 : Les av..

Je retrouve avec un immense plaisir le duo Julie Birmant et Clément Oubrerie que j'avais découvert avec la série Pablo (roman graphique sur les débuts de Picasso).

Les deux auteurs nous proposent une fois encore une biographie de deux personnages des arts et belles lettres : Isadora Duncan, dite la Duncan, danseuse contemporaine féministe jusqu'au bout des ongles, et Serge Essenine, poète russe tourmenté. Tout au long de ce premier volume, j'ai fait connaissance avec ces deux êtres atypiques au destin tragique.

Le graphisme, le coup de crayon de Clément Oubrerie est toujours aussi splendide. Le ton plutôt pastel utilisé plonge le lecteur pleinement dans les années 1920, comme une photographie de l'époque en sépia. Tel un souvenir, le roman graphique se déroule au gré de la vie et de la mémoire de chacun.

Un grand bravo pour cet album qui m'a fait découvrir deux artistes dont je ne connaissais pas la vie. Du coup je me suis intéressée à leur vie et me suis documentée sur le sujet. Généralement ces romans graphiques biographiques me donnent envie d'aller plus loin et d'en savoir plus. Et quel tempérament, cette Isadora Duncan ! Pionnière de la danse moderne, choix politiques affirmés, féministes engagés... Et Sergueï Essenine, poète en proie aux démons de l'alcool.

Leur rencontre sera foudroyante, passionnée mais leur relation destructrice.

En résumé, j'ai vraiment apprécié cette bande dessinée. Seul petit bémol, sur la première moitié de l'album, je me suis un peu perdue dans les époques, j'étais un peu dans le flou et, par conséquent, la compréhension de l'histoire était quelque peu altérée sans connaissance préalable de l'histoire de Serge et Isadora. Mais cet effet se dissipe par la suite.

Une très bonne bande dessinée qui rend hommage à la danseuse et au poète.
Commenter  J’apprécie          110
Mon chien est raciste

(...)

C'est un petit roman amusant pour les plus jeunes. Peut-on être gentil, intelligent et raciste? Peut-on apprendre à ne plus être raciste? Comment expliquer aux gens qu'un membre de la famille peut avoir des préjugés alors que les autres n'en n'ont pas? Voici les questions que l'auteur pose aux jeunes lecteurs.

Il est déjà difficile de faire changer d'avis une personne raciste, alors un chien! On se dit que la famille de Maël est mal partie!



Un roman drôle et touchant sur un thème fort, abordé par un angle original.
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          110
Aya de Yopougon, tome 3

Le 3e tome de Aya de Youpongon a été pour moi plus distrayant que les deux précédents.

D'abord parce qu'on voit que les femmes sont des battantes et qu'elles retombent sur leurs pattes, mais surtout parce que l'humour est plus grinçant (sur les hommes, les rivalités féminines, les fonctionnaires...).

Et puis, cerise sur le gâteau, il y a ces proverbes africains pleins de charme qui m'étaient complètement inconnus. Petit florilège :

"les fesses ont beau grossir, elles n'étouffent pas l'anus"

"dans la vie chaque cul à son caleçon"

"l'homme c'est comme le lit d'hôpital, il peut recevoir plusieurs maladies"

"les boutons qui sont entre les fesses de ton voisin ne doivent pas te déranger"

"il n'y a que les montagnes qui ne se croisent pas"
Commenter  J’apprécie          110
Aya de Yopougon, tome 1

Extraordinaire récit en BD qui illustre mieux que n'importe quel roman l'Afrique contemporaine avec les bonnes et les mauvaises choses, les illusions et les rêves d'un ailleurs meilleur. Beaucoup d'humour, des personnages hauts en couleurs , parfois touchants, parfois irritants, toujours crédibles.
Commenter  J’apprécie          110
Pablo, Tome 4 : Picasso

Je viens de terminer le dernier tome de cette B.D.: Par le hasard de la disponibilité des titres tant à ma bibliothèque de quartier que de la mienne propre, j'avais un peu oublié que je n'avais pas fini cette série. Une biographie de Picasso telle que perçue par Fernande Olivier, il y avait dès le premier tome de quoi éveiller ma curiosité. Et effectivement, j'y ai trouvé le plaisir de redécouvrir, à travers le côté anecdotique, un grand pan de vie de Picasso , celui du bateau-lavoir, celui d'avant le succès. Les personnages sont bien campés, presque caricaturés par un dessin expressif, et les situations tellement rocambolesques que les uns et les autres semblent sortis d'un roman; et pourtant tout est authentiquement vrai. Tout s'agence admirablement pour se matérialiser finalement dans un roman graphique à part entière original et captivant. Une belle réussite!
Commenter  J’apprécie          110
Pablo, Tome 3 : Matisse

C'est partit pour un petit tour en Espagne ! Dans une ambiance Western, on assiste à des accès quasi mystique de Picasso, de pur instant de création pour lui et de bonheur pour Fernande : "Trois semaines, j'ai connu trois semaines de bonheur". L'ambiance, les couleurs de cet épisode sont magnifiques.

Max Jacob et Apollinaire sont toujours là, Gertrude Stein aussi, et on ajoute la rivalité avec Matisse qui donne des scènes plutôt drôles et originales.
Commenter  J’apprécie          110
Jeangot, tome 1 : Renard manouche

Un plaisant et original hommage rendu à Django Reinhardt à travers cette Bande Dessinée signée Joann Sfar, un dessinateur que je ne connaissais qu'à travers le personnage du film « Gainsbourg, vie héroïque » et Clément Oubrerie. Presque tout droit sorti de leur imagination débordante, Jango Renart, double futé du jazzman bohémien, vit au rythme de ses concerts et de sa musique, sans se soucier du lendemain, avec son compagnon le hérisson Niglaud, lui-même narrateur de cette histoire. Malgré les apparences légères, les aventures grivoises, les remarques scabreuses des personnages, j’ai appris beaucoup de choses sur l’artiste, son accident, son passage « forcé » à la guitare qui a fait de lui une légende et sur son univers.

Une bande dessinée amusante, aux dessins finement croqués, pour un bestiaire sympathique et souvent hilarant. J’ai beaucoup aimé cette réappropriation de l’histoire de Django Reinhardt et cette façon de décrire l’univers du jazzman manouche au travers de figures animales. Moi qui ne suis pas très BD, j’ai hâte de lire le second tome !

Merci à Babelio et aux éditions Gallimard pour ce cadeau !
Commenter  J’apprécie          110
Aya de Yopougon, tome 1

Abidjan (Côte d'Ivoire), 1978. Aya a dix-neuf ans. Issue d'un milieu privilégié, c'est une jeune fille sérieuse qui rêve de devenir médecin. Ses amies sont plus frivoles, elles ne pensent visiblement qu'à sortir le soir pour danser et retrouver des garçons, batifoler, flirter...

Familles nombreuses, où bien souvent on héberge des neveux venus de la campagne, pères autoritaires et volages qui n'hésitent pas à lever la main sur leurs enfants ou leur femme, filles souvent destinées aux "3C" ("coiffure, couture et chasse au mari")... tel est le portrait des conditions de vie dans cette ville africaine des années 70.



Me voilà complètement à contre-courant de l'enthousiasme général suscité par cet album. Certes, le graphisme est charmant, et valorisé en outre par de magnifiques couleurs. Je ne remets pas en question la description de la vie à Abidjan à cette époque, je fais confiance à l'auteur ivoirienne, là n'est pas la question. Seulement le scénario ne m'a absolument pas convaincue : une bonne partie de la BD est consacrée à la fête, aux aventures amoureuses des jeunes filles, j'ai trouvé le propos futile...

Commenter  J’apprécie          110
Aya de Yopougon, tome 1

Vent de fraîcheur et de légèreté sous le soleil, cette BD est une bouffée d'oxygène au milieu de mes lectures un peu difficiles du moment.

Une BD bien venue, une lecture vivifiante, qui grouille de vie. Un regard plein d'amour, de joie, de bonne humeur, sur l'Afrique, bien loin des récits habituels, de misère, ou de violence. Une histoire où les filles sont pleines de vie, où les filles sont belles et fortes !



Aya a 19 ans. Elle est sérieuse, très bonne élève, ses copines, un peu moins.

Le soir, alors qu'Aya préfère étudier et reste sagement à la maison, Bintou et Adjoua vont gazer, en cachette de leurs parents. Car les parents, c'est quelque chose ! Et les hommes, on en parle. Les pères vont aussi dans les maquis, presque tous les soirs, rentrent saoûls.

On va gazer au "ça va chauffer ", on se trouve un génito et on décale !

Ah oui, on est en Côte d'Ivoire !

Pour Aya, c'est une perte de temps. Pas question de finir en série C: coiffure, couture et chasse au mari ! Elle veut s'élever, faire des études, devenir médecin. Mais la route est semée d'embûches...



Visuel



Dessins très fins dans une BD d'assez petit format mais couleurs chaudes et chatoyantes : pas de doute, on est en Afrique. Dépaysement assuré !



Scénario



Un scénario vraiment sympathique .

Des personnages très attachants, il y a de la vie ! Le récit tourne principalement autour d'Aya, Bintou et Adjoua, de leurs pères et de leurs mères, mais il y aussi les génitos, les galériens et puis, et puis avec les frehnies, y a de l'amour dans l'air !

Vous n'avez pas tout compris ? Ne vous inquiétez pas, marguerite Abouet a eu la bonne idée de mettre un lexique.



Mon avis



Je suis totalement sous le charme d'Aya et de ses copines. Tant sur le graphisme, que sur l'histoire, cette BD me ravit. Des souvenirs de l'autrice qui nous plongent dans la vie ivoirienne. Les dialogues y sont pour beaucoup, truffés d'expressions du pays. Et avec les pages bonus de la fin, infos, recettes, .., le panel est complet !

Allez donc y faire un petit tour !

J'ai vraiment hâte d'y retourner et de poursuivre les aventures d'Aya et des habitants de Yopougon !
Commenter  J’apprécie          100
Aya de Yopougon, tome 6

A Paris, Innocent avoue son amour à son colocataire, Sebastien, qui n'arrive pas à avouer son homosexualité à ses parents. Au village de Yopougon, c'est une histoire similaire qui agite la famille d'Adjoua. Albert essaye de cacher qu'il aime les hommes en annonçant un mariage avec la très moche Isidorine venant de la brousse.



Décidément sous ses allures de fraîcheur et d'humour, cette série est l'occasion de parler de tout un tas de sujet d'actualité. Ainsi l'homosexualité est tout aussi tabou dans la France des années 80, que dans les rues d'Abidjan. En pire tout de même en Afrique où c'est carrément considéré comme une maladie. Innocent s'est senti obligé de s'exiler pour vivre son homosexualité tandis qu'Albert se sent obligé d'arranger un mariage fictif.
Commenter  J’apprécie          100
Aya de Yopougon, tome 5

A Yopougon Albert a été chercher une femme à la campagne, Mamadou cherche à reconquérir Adjoua, Hervé se fait relooker par Rita mais la stupeur frappe la famille d'Aya. Le père biologique de Félicité est venu la reprendre la croyant devenue riche suite à son concours de miss.



Ce tome va aborder un sujet sensible en Afrique : les "adoptions" d'enfants. On devrait plutôt parler d'achat ou de troc. Ainsi Hervé a été acheté par les parents de Bintou et Félicité à été troqué contre chèvres et poulets! Dans l'histoire les deux enfants gagnent au change puisqu'ils étaient maltraités dans leur famille biologique tandis qu'ils ont pu s'épanouir dans leur famille adoptive. Le geniteur de Félicité ne souhaite la récupérer que pour essayer de gagner plus d'argent et ensuite de la vendre à un mari. C'est évident très révoltant à nos yeux d'européens.
Commenter  J’apprécie          100
Mon chien est raciste

Après le chat bleu « Wondercat », nous avons suivi l’autrice sur ce titre qui nous a paru drôle.

Ce petit roman jeunesse aborde le sujet du racisme à travers le chien Minou.

Il est trouvé sur le paillasson du jeune Maël et après avoir cherché dans tout l’immeuble à qui il appartient, il va finalement rester chez eux.

Mais ce petit chien blanc ne supporte pas la vue d’une peau autre que blanche.

Ça gène énormément les membres de cette famille et c’est encore pire lorsque la tante de Maël, dont l’époux et Guadeloupéen, arrive avec sa famille.

Mais ce problème va poursuivre Maël jusqu’à l’école où il sera, petit à petit, mal vu de ses petits camarades.

Le sujet des premiers amours ou plutôt premiers émois est aussi abordé de manière drôle.



Le tout est donc traité de manière assez légère sur un sujet qui ne l’est normalement pas.

Les chapitres sont courts et il y a quelques illustrations.

Les personnages sont sympathiques et comme c’est le chien qui est raciste, on ne le perçoit évidemment pas comme antipathique ou détestable.

Un petit roman qui peut être lu dès 9 ans.
Commenter  J’apprécie          100
À mains nues, tome 1

Dans cette bande dessinée Leïla Slimani nous présente une femme au destin assez exceptionnel, le docteur Suzanne Noël. Suzanne a épousé un médecin mais elle ne supporte pas sa vie de femme au foyer. Elle décide alors de passer son baccalauréat qu’elle obtient avec succès puis elle entre à son tour à la faculté de médecine. Pendant la première Guerre Mondiale, elle va s’occuper des gueules cassées puis elle se spécialisera en chirurgie esthétique. Elle va notamment s’occuper de Sarah Bernhardt et développer la technique du lifting ce qui est très mal vu à l’époque (un médecin doit soigner et non faire de l’esthétique). Leïla Slimani est très engagée pour le féminisme d’où son choix de mettre en lumière cette femme féministe, libre et déterminée. Voici ce qu’on peut lire sur la quatrième de couverture : « Monsieur, ce sont des idées bien rétrogrades que vous exposez là. Bientôt les femmes seront médecins, ingénieures, avocates…Aucune nation moderne ne peut se priver de l’intelligence de la moitié de sa population. » Tout est dit. Cette bande dessinée aura une suite que je lirai avec plaisir.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
Commenter  J’apprécie          102
Aya de Yopougon, tome 5

J’aime le bonus ivoirien qui contient non seulement des éclaircissements lexicaux, mais aussi des recettes de cuisine.

J’avoue avoir choisi cette BD à cause du prix du premier album à Angoulême en 2006.

Pour moi, c’est 5 étoiles pour toute la série et je trouve aussi que Anna Gavalda a raison de dire qu’à « Yopougon, c’est un peu comme le ranch des Ewing : ça bouge beaucoup ! »
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Clément Oubrerie Voir plus

Quiz Voir plus

Charade pour un auteur

Héroïne d'un roman français

Julie
Emma
Eve
Tess

7 questions
169 lecteurs ont répondu
Thèmes : moravieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}