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Critiques de Clément Oubrerie (739)
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Aya de Yopougon, tome 1

Aya, Adjoua, Bintou sont des jeunes filles insouciantes de Yopougon. C'est le temps des premiers amours, alors elles échafaudent des plans pour tromper la vigilance de leurs parents. Ce qui ne les empêche pas d'être lucides et d'avoir pour autant des rêves de carrière.

Mais un jour l'une d'elles se découvre enceinte... Prétexte à palabres dans un quartier déjà bien animé.



Frais et drôle, le tout premier tome de la série "Aya de Yopougon" est une réussite. Les illustrations colorées mais pudiques cadrent avec des dialogues "locaux" qui offrent un supplément d'authenticité.

Cette première histoire donne aisément envie de connaître la suite.

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Aya de Yopougon, tome 6

Voilà,  avec ce tome 6 s'achève mon voyage avec Aya, sa famille et ses amis.

Belle balade africaine.

Le temps des réconciliations, le temps des aveux, le temps des déclarations d'amour, le temps des accusations.

Adieu Aya la solitaire, la solidaire, la sage, la confidente, l'amie, la fille.

Adieu Mamadou et Adjoua, bon vent à votre famille enfin assumée.

Adieu Gervais et Jeanne qui devrez composer avec les humeurs d'une mère acariâtre.

Adieu Moussa et ses parents enfin fiers de lui.

Adieu Innocent et Sébastien, son colocataire parisien, que les difficultés n'effraient pas.

Adieu Albert qui devra assumer son homosexualité maintenant connue.

Adieu Bintou, Hervé,  Ignace, Fanta, Grégoire et tant d'autres personnages croisés au fil des pages.

Adieu les expressions, les dictons, les dialogues qui ont ajouté du piment à une bande dessinée dans laquelle les auteurs ont su, avec talent, mêler drame et comédie, en traitant des sujets de société,  de nos sociétés, qu'elles soient africaines ou européennes.

(L'homosexualité, les violences faites aux femmes, la polygamie, les sans-papiers, la lutte de chacun pour trouver sa place ou défendre sa différence ).

Dans cette saga, il y a de l'amour, de l'amitié,  du courage, de la peur, de la naïveté, de la joie, des rires et des larmes.

Moi je vous le dis, un voyage à Yopougon s'impose, promis vous allez aimer...







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Aya de Yopougon, tome 4

Plaisir confirmé avec cet opus 4 de la vie d'Aya...

Pendant que celle-ci poursuit ses études tant bien que mal avec le rêve de devenir médecin, un père vient réclamer sa fille qu'il avait pourtant troquée contre quelques moutons, le jeune Moussa a disparu et sa famille engage un détective privé pour le retrouver, Hervé, le mécanicien, tombe amoureux et Innoccent, quant à lui, débarque à Paris où il espère une vie meilleure.

Beaucoup d'humour une fois de plus dans ce quatrième épisode.

Ah ! Le parlé et les proverbes africains... un régal.

Hâte de lire la suite.

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Pablo, Tome 3 : Matisse

C'est la joie de vivre sur la butte Montmartre. Les peintres sont inspirés par cette ambiance folle et insouciante, avec une certaine légèreté en rupture avec le classicisme de rigueur.



Le bourgeois s'encanaille, côtoie les artistes et les marginaux, dans les cabarets. Le Sacré Coeur a été inauguré en 1891, et l'éléphant factice orne encore le jardin de la place Blanche . On peut voir le pachyderme, dans le film "Moulin Rouge" avec Nicole Kidman.

Un vrai brassage social et culturel...



Fernande et Pablo Picasso sont revenus d'Espagne. le peintre toujours jaloux, enferme sa muse, quand il sort. Il se prend de passion, pour les masques africains( masques africains qu'il peindra dans " Les demoiselles d'Avignon"). Fernande perdra le bébé, que Pablo désirait...



Enfin, grâce à Gertrude Stein, Pablo rencontre Matisse qui a peint "La joie de vivre". Tableau aux tons contrastés, chauds et froids, avec une harmonie de couleurs vives, les personnages célèbrent la danse et la musique, et aux plaisirs de la Vie, comme l'indique le titre...A l'arrière plan, un cercle de danseurs( hymne à la Vie ) que Matisse reprendra pour " La danse"...

Ce tableau cristallise l'envie, à Pablo toujours jaloux, de dépasser le maître. Il réalisera alors, l'ébauche de " Les demoiselles d'Avignon." Mais, les rapports entre Matisse et Picasso étaient des plus courtois, malgré la légende. Entre amitié et rivalité...



Le pôle Nord et le pôle Sud, selon Gertrude Stein. L'Andalou affirme que Matisse peint de beaux et élégants tableaux et le Français répond: Picasso est imprévisible et capricieux.
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Aya de Yopougon, tome 6

Une jolie conclusion pour Aya et les autres habitants de Yopougon. Un tome avec quelques rebondissements surprenants, d'autres plus attendus et des scènes de choc culturel qui interpellent.

Une série de bande dessinée qui m'a permis de faire «des vacances » sympathiques.
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Aya de Yopougon, tome 1

Aya de Youpongo c'est une chronique dépaysante qui nous invite dans la Côte d'Ivoire de la fin des années 1970. C'est très pittoresque avec les costumes colorés, les coiffures et peut-être surtout les tournures des phrases et les coutumes locales (aller gazer au maquis ou les rendez-vous à l'hôtel des milles étoiles par exemple).



Il y a une bonne dose d'humour, même si on se rend bien compte que la situation des femmes n'est pas idéale dans cette banlieue d'Abidjan : faire des études paraît extravagant, le mariage semble la seule véritable option et encore ne faut-il pas s'attenre à avoir un mari fidèle...



Les couleurs très franches participent bien à reconstituer l'atmosphère de "Yop City". Par contre j'ai trouvé les dessins des personnages un peu trop caricaturaux par moment.

Ca a été une lecture intéressante, mais je ne suis pas tout à fait conquise et je ne pense pas lire les tomes suivants.
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Aya de Yopougon, tome 2

Retour à Yopougon pour ce deuxième volet des aventures d'Aya, l'héroïne de Abouet et Oubrerie.

Adjoua présente son bébé à sa future belle famille qui a de sérieux doutes sur la paternité de Moussa.

Bintou tombe amoureuse d'un Parisien bien mystérieux.

Aya accompagne son vieux sur son lieu de travail ce qui ne semble pas enchanter ce dernier.

Voilà que se profile l'élection de Miss Yopougon.

Je me suis régalé une fois de plus dans la lecture de cette BD.

Peut-être plus que dans le premier, les dialogues à l'accent savoureux de l'Afrique m'ont fait rire et sourire.

Ils sont attachants tous ces personnages, Aya en tête, qui fait le lien entre tous, qui écoute, qui soutient, qui conseille, qui raisonne, qui console, qui apporte son aide, qui tente de comprendre le monde dans lequel elle vit et qui a toujours des rêves...

Hâte de lire la suite...
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Mon chien est raciste

J'avais lu "Ma grand-mère m'a mordu" de Audren, que j'avais beaucoup apprécié. Et bien, "Mon chien est raciste" ne me déçoit pas. Ce petit roman se lit vite, le vocabulaire utilisé n'est pas idiot, le thème abordé non plus. Alors oui, le racisme est abordé de manière simple et la fin paraît un peu facile, mais c'est une histoire pour des enfants assez jeunes (8/9 ans). Et à ce niveau je trouve que dire certaines vérités toutes simples n'est pas un mal : il est difficile de guérir de la connerie, on peut être attachée à quelqu'un sans pour autant partager ses opinions, les noirs sont comme les blancs, ni plus méchants ni plus gentils, ...

Une petite lecture bien sympathique qu permet d'aborder un sujet important, sans langue de bois ni bêtise, avec les plus jeunes.
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Aya de Yopougon, tome 2

J'ai poursuivi (toujours en 2011) ma découverte de la vie des habitants de Yopougon et je me régale de ces situations cocasses et de l'art de vivre africain dans ce tome 2.



Les dessins qui ne me charmaient pas vraiment au départ, surtout dans les visages et les yeux pas très expressifs, me plaisent d'avantage et j'aime surtout les paysages urbains et les couleurs qui collent bien à l'image que je me fais de l'Afrique.



Les planches en grands formats représentants les rues, les voitures, les hôtels sont très belles.



Les expressions sont toujours un bonheur et les proverbes africains tordants !



Dans Aya de Yopougon les personnages masculins en prennent pour leur grade et je suis morte de rire avec Moussa le fils du patron !



Ayé je suis mordue, vivement le tome 3 que je vais emprunter à la bibliothèque ! Dêh !

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Pablo, Tome 4 : Picasso

1907, période Fernande pour Picasso, une Fernande pour laquelle il ne ***** plus beaucoup. Elle a l'air un peu pénible, il faut dire, et 'carrée' - et pas seulement dans ses portraits cubistes. Or un artiste, ça s'épanouit dans la fantaisie, la liberté. « Ces êtres d'exception, la gloire des temps futurs », ils ont besoin de fiesta et de défonce : envoyez l'opium, la morphine, l'absinthe. Ils ont aussi besoin d'aventures : pour ne pas perdre la main, il convient de varier les modèles, exercer son pinceau sur différents corps de femmes, voire de très jeunes filles.



Je commence cette série par le quatrième et dernier tome, et je suis perdue. J'ai reconnu quelques uns des artistes qui gravitaient autour de Picasso, mais ils ne sont pas toujours nommés. J'ai beaucoup sollicité G**gle, notamment la rubrique "images", pour identifier les protagonistes.



Lecture hachurée et donc particulièrement fastidieuse. Pour trois raisons : je saute dans un train en marche, je ne connais pas suffisamment ces artistes et leurs relations, et j'ai le tort de comparer cet album avec "Kiki de Montparnasse", brillante BD de Catel où tout est limpide, y compris pour les non initiés.
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Zazie dans le métro (BD)

Etant donné que j'avais bien aimé le roman de Raymond Queneau, je n'ai pas pu résister à voir ce que cela valait en bande-dessinée. Eh bien je n'ai pas été déçue.



Une adaptation très proche de l'oeuvre originale avec Zazie, une jeune adolescente rebelle et effrontée, en voyage pour quelques jours chez son oncle Gabriel et son épouse Marceline...et tenez-vous bien pas n'importe où mais à Paris ! Alors que son tonton veut lui faire découvrir toutes les merveilles de Paris, Zazie, elle n'a qu'une obsession, celle de voir le métro. Malheureusement pour elle, celui-ci ne fonctionne plus car les agents sont en grève ! Cependant, durant ce week-end, elle n'aura pas le temps de s'ennuyer puisqu'elle fera des tas de rencontres impromptues, et qui seront toutes assez ...comment dire ? Originales et qui sortent de l'ordinaires, dirais-je. En effet, un pédophile-flic-magicien, une veuve qui cherche désespérément l'amour, un tonton qui se travestit en tata la nuit pour faire son show dans les cabarets...bref, je me demande ce qu'il vous faut de plus !



Un graphisme assez bien travaillé, des personnages caricaturés (cela est fait pour afin de s'accorder avec le loufoque de l'histoire), et bien sûr le texte de Queneau respecté au mieux. A découvrir !
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Pablo, Tome 3 : Matisse

enfin le troisième tome, l'ambiance est toujours aussi bien restituée

Picasso et sa belle partent d'abord pour l'Espagne

puis de retour à Paris, les péripéties s'enchaînent ... Picasso retrouve Gertrude Stein qui croit toujours en lui, il se retrouve en rivalité avec Matisse que les autres appellent tous "Cher Maître" ... Picasso est aussi totalement envoûté par des fétiches africains, se met à la sculpture, et se sent voyant, médium ...

ce sont aussi les retrouvailles avec l'ami Apollinaire, toujours aussi dandy, parfois amer, parfois drôle, souvent poète

l'histoire est toujours vue par les yeux de Fernande, dans sa vie, dans ses rêves, dans sa vision d'un Picasso tantôt enthousiaste, tantôt jaloux et très possessif, tantôt mystique, parfois obsédé ou lunatique ... un artiste
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Aya de Yopougon, tome 1

En 1978 à Yopougon, dans la banlieue d'Abidjan, la vie était plus douce que maintenant... On y découvre Aya, jeune fille ambitieuse qui rêve d'être médecin, chose quasi-impensable alors que ses copines ne rêvent que de garçons, de sorties et de flirts et placent leurs espoirs scolaires dans les séries "C", c'est-à-dire Coiffure, Couture, et Chasse au mari !

Les personnages de Yopougon sont gais et pétillants, pleins de spontanéité, à l'image des dessins. Cependant, avec beaucoup d'humour, de finesse et de légèreté, Marguerite Abouet aborde nombre de sujets cruciaux : les ravages du patriarcat, les pères autoritaires et volages, le désintérêt général pour les études des filles, les grossesses non désirées... les hommes en prennent pour leur grade.. et on n'est qu'en 1978 !
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Cyberfatale

J'ai trouvé cette bande dessinée très difficile à lire à cause du vocabulaire mais aussi à cause de l'histoire que je n'ais pas trouvé intéressante.

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Aya de Yopougon, tome 6

Et voilà mon voyage à Yopougon est fini..... 6 opus en compagnie de tous ces personnages à la vie truculente, drôle, parfois moins avec le parler toujours aussi imagé et fleuri :



La poule ne se lave pas et cependant son oeuf est blanc. (p64)



J'ai apprécié cette relecture . Elle offre en plus des illustrations soignées, colorées, une immersion dans un village de Côte d'Ivoire avec ses traditions, ses coutumes, mais aussi avec ses trois amies, jeunes, modernes et plus particulièrement avec Aya, une représentation de la jeunesse sous trois angles différents : les études, la fête, les responsabilités. Les relations de couple, la bigamie, les relations parents/enfants sont également traités du point de vue des adultes mais aussi des enfants. Le monde bouge, même en Côte d'Ivoire, et les enfants ne sont plus toujours dans le respect des coutumes et les refusent parfois.



Un ton humoristique, gai mais avec un fond de réalité, un voyage bien sympathique en particulier grâce au vocabulaire, aux expressions et situations.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Aya de Yopougon, tome 4

Innocent arrive à Paris et connaît quelques déboires comme bien des sans-papiers mais son énergie reste intact et il fera de belles rencontres. Il découvre avec étonnement et un peu d’amertume parfois, la vie en France… Ils sont bizarres c’est français, ils chantent dans le métro en faisant la gueule !

Mais pendant ce temps à Yopougon, rien ne va plus.

Aya, elle, est victime de harcèlement sexuel de la part de son professeur de biologie, elle qui veut tant réussir à l’école pour devenir un jour médecin.

La mère de Moussa désespère de retrouver son rejeton chéri, son mari lance un détective à ses trousses… pour lui remettre les idées en place. Dans la famille bling bling que tout le monde craint, tout part en confiture.

Mamadou veut reprendre la vie commune avec Adjoua et s’occuper enfin de Bobby. Mais comment fait-il pour loger dans un appartement « si classe »… Etrange, non ?

Zékinan le père de Félicité n’a pas fait grand-chose de sa vie dans son village et attend que ça se passe… Il se trouve un soudain intérêt pour sa fille abandonnée à la famille d’Aya depuis de nombreuses années et veut la ramener au village. Il vient d’apprendre que sa fille est sur les affiches d’une grande campagne de pub et il veut ramener la belle poule aux œufs d’or.

Rita, elle, a trouvé son pigeon avec l’innocent Hervé en lui mettant le grappin dessus. Tout comme Jeanne avec le pleutre Gervais dont la mère castratrice voit d’un mauvais œil l’arrivée d’une belle fille.

Quels remue-ménages, quels remue-méninges Une belle salade de situations tragi-comiques pimentée d’expressions ivoirines savoureuses, on en redemande.

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Aya de Yopougon, tome 2

Adjouna et Moussa les jeunes mariés sont parents d’un petit Bobby, comme le héros de Dallas bien sûr ! Mais Bonaventure Sissoko on ne lui fera pas croire que son fils, un bon à rien tout moche, est le père de cet enfant. Adjouna ne dit pas la vérité à son père Hyacinthe et ce dernier est prêt à tout pour démontrer la vérité. Allez hop ! Tout le monde en voiture, on va photographier toute la famille élargie et on finira bien par trouver un villageois qui ressemble à cet enfant. Il ne va pas ménager sa peine pour sauver l’honneur de sa fille. Adjouna lui dit la vérité, il en est sûr. Moussa restera-t-t-il le papa de Bobby ?!!!

Bobby, c’est plutôt Aya qui s’en occupe toute la journée. Mais Aya, elle veut accompagner Ignace, son père, un cadre éreinté par sa lourde de tâche qui part travailler loin de la maison chaque semaine. .. Enfin c’est ce qu’il raconte et Aya ne sera pas au bout de ses surprises en étant à ses côtés. Mais c’est qui cette fille sur la route qui dit qu’elle connaît son père ?!!! Une immense maison de standing pour loger seul !!! Oups ! Les ennuis en cascade vont commencer pour le père de famille tranquille. En plus son patron, Bonaventure Sissoko veut qu’il revienne IMMEDITEMENT, pour une réunion urgente. Réductions de couts à l’ordre du jour !

Bintou a trouvé l’AMOUR de sa vie, trop beau, trop classe qui veut l’emmener en France. IL ne manquait qu’elle à son bonheur !!! Elle va tout de même s’inscrire à un concours de miss.

Scènes pathétiques, hilarantes, grotesques, le deuxième tome de Aya est aussi drôle que le premier, personne n’est épargné mais c‘est toujours avec humour et tendresse et ils se passe tant de choses que l’on a pas le temps de s’ennuyer.

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Aya de Yopougon, tome 1

Le tome 1 de « Aya de Yopougon a reçu à Angoulême en 2006 le prix du premier album. Ça aide une série à bien commencer.

L’histoire qui se déroule à la fin des années 70 est celle de 3 copines de Yopougon, quartier populaire d’Abidjan, en Côte d’Ivoire : Aya, Bintoue et Adjoua, filles d’environ 19 ans en quête de garçons, de sorties sauf pour Aya qui souhaite étudier pour devenir médecin.

L’histoire de ce tome 1, hormis la présentation des personnages, en 2 lignes : Adjoua, qui se retrouve enceinte, l’annonce au père présumé, Moussa, le fils de Mr Sissoko, le très riche producteur de bière d’Abidjan.

Ce premier tome est très sympathique. On a un aperçu de la jeunesse ivoirienne, de ses préoccupations, de la différence de classes. C’est léger, le dessin est plaisant, on passe un bon moment. Je pense que ça s’adresse plutôt aux jeunes. Mais comme ce n’est pas un manga, on a du mal à convaincre !



On appréciera en fin d'album le lexique, les recettes,le mode d'attache du pagne, la technique de roulement du "tassaba" (les fesses) présentées par les personnages de l'histoire dans le "bonus ivoirien" en annexe, ainsi que la présentation des auteurs.

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Aya de Yopougon, tome 2

Un proverbe africain, cité par Marguerite Abouet : "Lorsqu'un bébé est dans le ventre, il appartient à la mère. Lorsqu'il naît, il appartient à tout le monde".

C'est comme cela qu'Aya se retrouve avec au dos Bobby, le bébé de son amie Adjoua.

Un bébé qui ne ressemble pas du tout à Moussa, le gosse de riche qu'elle a réussi à épouser. Le problème, c'est qu'il ne ressemble à personne de la famille d'Adjoua non plus...

Alors que le quartier de Yopougon est en effervesence en attendant l'élection de Miss Yopougon, Aya fait part à son père de son désir de devenir médecin, alors que celui-ci rêve de la voir épouser le fils de son patron.

Un bon moment en Côte d'Ivoire dans le rétro des années 1970.
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Aya de Yopougon, tome 6

J’aime le bonus ivoirien qui contient non seulement des éclaircissements lexicaux, mais aussi des recettes de cuisine.

J’avoue avoir choisi cette BD à cause du prix du premier album à Angoulême en 2006.

Pour moi, c’est 5 étoiles pour toute la série et je trouve aussi que Anna Gavalda a raison de dire qu’à « Yopougon, c’est un peu comme le ranch des Ewing : ça bouge beaucoup ! »
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