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Citations de Clémentine Célarié (73)


Toi qui n’as pas de nom, qui es une femme, un homme, ou tout ce que tu veux, toi, l’être humain, tu fais partie de cette grande personne, de ce géant, de ce monstre qu’on nomme le « public ». « Public », c’est impersonnel. Tu es beaucoup plus que ça.
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Je crois que c’est le cas. La tête travaille trop, on est sans cesse en veille, mais pas en repos. On gamberge et c’est épuisant. Qu’est-ce que ça repose d’être fatiguée.
Accepter d’être sur pause. Se laisser bercer par des pensées inhabituelles, aux sourires différents, aux visages nouveaux. Voguer dans leur courant. Et toi. J’ai beaucoup pensé à toi.
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Pardon si ce mot « caca » te dégoûte. Si c’est le cas, je vais le baptiser autrement. Il deviendra mon « expression ». Ma toute première expression a été pour moi comme une naissance, comme un petit animal qui me sourit, comme une fleur aquatique apparue soudain qui me murmurait : « Tu vois, Meryem, je suis là, je suis revenue, et ça va, ne t’inquiète pas. »
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Faire le pitre est pour moi la seule façon humble et la plus vraie de dire les choses. Pour ne pas s’attarder sur soi-même, pour se mettre en boîte, alors que notre métier ne fait que le contraire et nous noie dans des éternels « tu es sublime ». On veut nous faire passer pour des reines d’Angleterre. Si on se prend au jeu, on est foutu. Nous nous prenons toujours trop au sérieux.
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Rire est le premier plaisir. Je le sens, comme un élixir. L’humour est la chose la plus essentielle dans ce genre de voyage. L’humour et l’amour. En plus des remèdes médicaux bien sûr.
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L’humour est un médicament et d’ailleurs Jérôme désamorce tout : plus on dit de conneries, plus on est heureux. Ce sont l’humour, l’autodérision et la vérité qui comptent.
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Si être fou c’est être libre de nos mots, de nos pensées, de nos débilités, alors oui allons-y. Ça décoince les charnières.
Comme dirait un grand penseur dont je ne sais pas le nom : « Le chemin de la vie est le même qu’on le passe en riant ou en pleurant. »
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C’est très compliqué à raconter. Si tu en parles avec trop d’humour, pour désamorcer, l’autre ne le conçoit pas et veut te persuader que c’est grave, qu’il ne faut pas le prendre à la légère. Mais si je veux le prendre à la légère, j’ai le droit ! C’est ma maladie, puisque vous appelez ça une maladie ! C’est mon pompon ! J’en fais ce que j’en veux ! Foutez-moi la paix ! Je le prends comme je veux et d’ailleurs je ne veux pas le prendre du tout !
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Le partage est extraordinaire entre toi, le texte et moi. Il y a une alchimie hors du commun, quelque chose de magique qui se passe. Une grâce qui se dessine. C’est rare et merveilleux. Et il faut avorter du bonheur. Interruption d’un mois, reprise du spectacle en décembre, avait-on projeté avec Jérôme. Je n’aurais pas forcément à faire une chimio, m’avait précisé, à ce moment-là, mon gentil docteur.
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Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi bon et profondément généreux et vrai. Notre relation n’est pas amoureuse, alors que tout le monde croit qu’on couche ensemble, parce qu’il est jeune et beau, et se dit : « Elle aime les jeunes, ça doit être son mec, mais… Ou alors c’est peut-être son fils, non ? Non, son fils est noir… mais pas tous, ils ne sont pas tous noirs, si ? » Bref, on se fait des sketches quand on est ensemble, je l’appelle « chéri » ou « mon amour », histoire de faire jaser et de donner à ceux qui fouinent dans la vie des autres de quoi babouiller pendant des heures. Babouiller, blablater.
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Je me souviens avoir eu du mal à croire à ce bonheur que je vivais. Je me disais que j’avais tant de chance. Ce n’était pas possible d’en avoir autant. J’avais mal au ventre mais je ne m’y attardais pas. Et puis il y a eu le premier malaise sur scène. Je ne voulais pas tomber, sûrement pas. Je lui ai cassé la gueule à ce malaise et suis restée sur mes deux jambes jusqu’à la fin de la représentation.
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Autant te dire que j’ai gambergé. Un morceau de vie ou plutôt d’interdiction momentanée est survenu, très inattendu, qui a fait pousser les cris. Hurler plus fort désirs, colères. C’est une question d’appétit, je crois. Mon appétit de vivre a été mis à l’épreuve mais aujourd’hui j’ai encore plus faim, encore plus loin. Ma faim devenue celle d’une ogresse sera-t-elle contagieuse ?
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En vrai, ça s’appelle un « cancer ». J’aime son anagramme : « cancre ». Je me suis chopé un cancre. Les cancres, c’est comme les voyous. Je me suis chopé un voyou. Y en a de très beaux. Sauf que celui-là, il avait une sale gueule, fallait que je lui fasse la peau.
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On ne peut que croire aux montagnes. Elles sont éternelles.
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N'importe quoi avec ce qu'on aime repose le coeur.
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Le beau peu soigner de tout. Nous sommes tous responsables du beau que nous pouvons créer dans nos vies. Le beau de l'âme.
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Les émotions sont nos trésors. Je ne comprends pas pourquoi on les étouffe. On les tasse. Sous prétexte de devenir adulte. On ne les dit plus. Pourquoi ? ça ne se fait pas ? çà devrait se faire.
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La qualité du silence a changé.Il insinue avec élégance qu’il est tout autre ,moins inquiet et plus caressant que pesant.Il flotte autour des corps au lieu de les faire sombrer.La pièce semble remplie de lumière. P243
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Le silence ressemble à une absence générale des âmes et des objets. ça sent la mort, l'impensable, l'horreur.
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Ils ont tout pris, sauf le principal. Bien fait pour eux. De toute façon, ils n'auront jamais l'essentiel. L'essentiel, ça ne se laisse pas emporter par les huissiers
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