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Critiques de Cocoro Hirai (84)
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Sous un ciel nouveau

Sous un ciel nouveau est un recueil d'histoires graphiques qui tournent autour de thèmes universels: la vie, la mort, l'amour, la famille. C'est surtout un merveilleux ouvrage plein d'émotions qui m'a touchée direct au cœur. Pas besoin d'être féru du Japon ou de manga pour se laisser entraîner et chambouler par ces nouvelles. Juste se laisser porter par les traits délicats de Hirai Cocoro et par les textes de son compères Fujii Kei. M



A eux deux, ils tissent quatre récits très forts dans leur sobriété. Pas de bagarres ou de magical girls ici (ni gros seins ou petites culottes à foison d'ailleurs). Juste la vie avec ses méandres, ses joies souvent discrètes et qu'il faut savoir saisir, ses drames qui, eux, arrivent en pleine face. Le vieux couple de l'histoire éponyme m'a le plus fortement émue. Lui est pêcheur et elle tient un petit restaurant, dans le Tohoku. Ils rejoignent leurs deux petits-enfants à Tokyo où leur fils et sa femme, qui tiennent un café dans la capitale, viennent de mourir dans un accident. L'histoire commence donc de façon tragique. Au-delà du drame, les deux auteurs montrent le courage, la force des liens humains qui permettent la résilience.



Dans "La dernière leçon", c'est un professeur connu pour le caractère soporifique de ses cours qui va donner sa dernière leçon effectivement et ancrer dans l'esprit et le cœur de ses élèves combien la vie est courte et qu'il faut vivre chaque instant avant qu'il soit trop tard. Ce professeur est grand dans son monologue. La mangaka se livre dans cette histoire à plus de fantaisie dans le dessin.



Les deux autres nouvelles sont elles aussi d'une excellente facture. L'ensemble brille par ses nombreuses qualités dont la première, à mon avis, est de toucher le cœur du lecteur, de faire vibrer ses émotions sans recourir à des procédés artificiels ou au pathos. Juste en montrant des vies ordinaires à des moments où celles-ci prennent telle ou telle direction, par choix personnel ou à cause de facteurs externes. Comment ne pas se retrouver dans ces récits?



J'emporte de ce recueil tous les sourires aussi discrets que bienveillants qui y figurent. Ça fait du bien dans les moments difficiles. Et même dans les autres.
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Sous un ciel nouveau

Encore un joli manga, qui contribue encore un peu plus à m'intéresser au genre, du moment qu'on reste sur des one-shot ou des anthologies, je laisse aux jeunes les séries interminables ! Nous avons ici affaire à un duo d'artistes féminin-masculin, Cocoro Hirai au dessin et Kei Fujii au scénario, et cela fonctionne drôlement bien.



Il s'agit donc ici d'un recueil de quatre histoires, dont celle qui lui donne son titre est la principale, la plus longue, déroulée en trois chapitres. Et cela démarre tristement, puisqu'un jeune couple, Ryûta et Atsuko, décède dans un accident de la route, laissant leurs deux enfants Takashi et Yuriko entre les mains de leurs grands-parents Genjiro et Tomé. Lui est pêcheur en mer, elle tient le petit restaurant qui permet notamment de cuisiner ces bons produits de la mer. Endeuillés mais dignes, ils s'efforcent de continuer de tenir les fourneaux. Fatigués, la vieille souffre d'un cancer, qu'elle va surmonter. Mais l'histoire familiale autour de ce petit restaurant va se perpétuer à travers le souvenir des défunts et la relève des petits enfants. C'est une belle histoire sur le courage d'apprivoiser ce deuil qui vous habitera toujours, enfoui et réaffleurant à la surface, surmonté par l'amour du travail bien fait, le plaisir de la cuisine qui se partage et réconforte. Les retours en arrière sont fréquents, comme un dialogue qui revisite le passé familial, et la naissance de l'amour (pas gagné au départ !) entre les deux décédés. Le récit est finalement assez optimiste, on ressent cette solidarité et cette chaleur intra-familiale, l’importance de la transmission de la passion et du savoir-faire, qui est une question vitale au Japon en matière d’art et d’artisanat, en raison du rapide vieillissement de la population et de la désertification des campagnes.



Le gant de base-ball de maman est une histoire très courte, où un enfant qui a perdu son père se sent défavorisés par rapport à ses copains pour jouer au base-ball. Eux, ils ont leur père pour les entraîner, dit-il à sa mère. Qu’à cela ne tienne, sa mère se décide à l’entraîner, et ça ne rigole pas…Et cela va marcher ! Un peu court, mais cela donne le sourire.



Dans un bel enfant, Takada, un jeune homme oisif a besoin d’argent pour payer l’opération de sa mère gravement malade. Outre qu’il fait travailler sa copine dans un bar à hôtesses, il se spécialise dans l’arnaque au mariage : à peine rencontrée, il séduit sa victime, la demande en mariage, et suscite sa générosité financière en lui faisant croire qu’un ami a grand besoin d’argent pour soigner sa mère. Elle découvre assez vite l’arnaque, mais est tombée amoureuse de lui. Ils se marient, il confesse au prêtre son escroquerie et se retrouve en prison…Elle confirme son amour, lui la rejette…Mais elle tient à lui…et des quelques années après, elle va l’attendre à la sortie de prison. Une petite ode au dévouement, à la persévérance et à la patience, au pardon, et à l’amour plus fort que tout.



Dans la dernière leçon, un prof est un peu ridiculisé par deux jeunes fans de base-ball, qui préfèreraient faire l’école buissonnière et lui disent sans fard qu’ils roupillent dans son cours tellement il est soporifique. Mais lorsque le cours a lieu, c’est un événement : le prof se lance dans un discours obscur d’une grande puissance sur la mort et la brièveté de la vie avec une implication inhabituelle…et pour cause, c’est aussi un aveu, il a un cancer du foie, incurable…Les élèves en sont bouleversés.



Un manga réussi donc, au texte et au trait intelligents, humanistes, où revient souvent rôder l’idée de la mort jamais si loin de nous, qui peut nous cueillir ou nos proches à tout moment, sans doute pour nous faire d’autant plus apprécier les beaux moments de la vie, et tout simplement l’instant présent.









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Les temps retrouvés, tome 1

Scénario : Kei Fujii

Dessin : Cocoro Hirai



Vu mon grand âge, le bibliothécaire à qui j'ai demandé conseil a dû penser que ce manga m'intéresserait puisqu'il s'agit d'un coup de foudre entre personnes d'une septantaine d'années. Ils s'apprivoisent petit à petit, partagent leurs souvenirs. Mais voilà, leurs enfants respectifs ne voient pas ça d'un bon oeil. La suite au tome 2.

Bizarre pour un manga, il se lit comme nos BD.

De plus, pas de gros yeux comme les mangas à la télé.

Couleurs et personnages agréables.

Mais sans plus, je n'ai pas été subjuguée.
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Les temps retrouvés, tome 1

Je me suis laissée bercer par la douceur de cette rencontre amoureuse du troisième âge tout en délicatesse, en poésie et en émotion.

Le graphisme est sublime, le couleur automnale dominante apporte une chaleur qui entoure Ippei et Kotoko, tous deux veufs, retraités, vivant avec leurs enfants.

Ce premier volume nous conte la rencontre d'Ippei et Kotoko, leur désir de passer du temps ensemble, d'apprendre à se connaître.

Le message est clair, il n'y a pas d'âge pour tomber amoureux, on peut avoir un seconde vie, mais est-elle appréciée par nos proches ?

Il me reste à attendre le second volume avec impatience pour connaître la suite, car je suis sous le charme et la sensibilité de cette histoire.
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B-Side, tome 1

Rui adore la musique, comme son frère Yugo mais sa mère et son grand-père veulent à tout prix en faire des interprètes de la musique classique. Le grand frère se rebelle et quitte la maison, laissant Rui, seul avec sa mère. Les années passent, Rui reste dans les rangs même si, secrètement, il écrit des compositions et sort pour retrouver son frère. Mais un évenement va tout changer...

Première fois que je lis Cocoro Hirai et c'est une belle découverte que le premier tome de ce manga. La présentation du contexte familial de Rui et des autres est un peu longue même si on sent rapidement la passion de la muisque des deux frères. Finalement, c'est dans le dernier tiers du manga que le côté fantastique se déploit et donne tout son sens au titre. On sent qu'on diffère de notre monde puisque le célèbre compositeur Beethoven n'est pas connu. J'ai aimé les dessins de Cocoro Hirai, ils sont différents de ce qu'on peu trouver dans un manga classique mais on ressent bien la noirceur des émotions des personnages et même quelques rares moments joyeux.

Un manga étonnant par son graphisme mais convaincant après un temps d'introduction un peu long. Bien envie de découvrir la suite de ce passionné violoniste.

Merci à Babelio et aux éditions Ki-oon pour m'avoir permis de découvrir B-side.

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B-Side, tome 2

Tout comme avec ce titre à la double lecture (face B et beside someone), il m’aura fallu ce double temps de lecture offert par les tomes 1 et 2 pour comprendre le cheminement de Cocoro Hirai pour ce titre décidément ambitieux.



Ambitieux, il l’est déjà dans sa forme avec cette texture crayonnée de bout en bout qui offre une expérience de lecture des plus singulière mais plonge également le lecteur dans les affres et les tourments de son jeune héros, maltraité par sa famille, en deuil et cherchant désespérément comment s’échapper de sa cage pour goûter à la liberté. C’est puissant !



Puissance que l’on retrouve dans chaque page de ce deuxième volet où à nouveau la musique s’envole, s’échappant des pages pour nous percuter, mais avec peut-être encore plus de force. Il faut dire que le duo Rui-Beethoven prend réellement forme ici et on en découvre rapidement la mesure sous la plume vive et acérée, mais peut-être un peu trop rapide de l’autrice. Celle-ci nous fait découvrir la puissance de leur lien, sa profondeur cachée, les bénéfices et les ravages qu’elle occasionne. C’est un très beau fantastique mêlant musique et possession auprès de deux hommes pour qui la musique est tout.



J’ai aimé l’intensité de cette lecture, sa rapidité, sa noirceur aussi, ainsi que l’engouement qu’il suscite. Tome de deuil et de reconstruction, j’ai aimé suivre Rui aux côtés de Beethoven se remettre des accidents de la vie qu’il avait vécu, puis reprendre du poil de la bête et se lancer tête la première dans son rêve. Son enthousiasme transpire des pages, sa rage de vaincre aussi et son désir d’émancipation. Mais bien que les échanges soient fournis et qu’on assiste à une belle complicité, il y a quelque chose de profondément malaisant dans ce Beethoven qui nous prend à la gorge et nous donne la nausée, surtout accentué par le crayonné incessant de l’autrice. C’est une vraie expérience de lecture !



Je n’étais pas convaincue dans le premier tome par la présence de Beethoven. Il prend tout son sens dans cette suite. Muse et geôlier à la fois de Rui, il lui inspire sa musique et le retient aussi prisonnier de cette relation singulière et pas très saine. Leurs échanges fascinent ainsi autant qu’ils dérangent, mais ils créent une vraie dynamique qui entraîne le lecteur toujours plus loin, dans leurs projets, dans leur musique. On se prend au jeu et on aime voir Rui renaître au lycée, se rebeller à la maison, trouver sa place dans son groupe. On est sans cesse sur le fil cependant et c’est un personnage aussi fort que singulier, qui bouscule, parfois un peu trop même. Il nous attire en tout cas et nous happent dans ses aventures qui touchent à l’intime. On n’a qu’une hâte découvrir ce qu’il va musicalement et humainement advenir de lui.



Tome entêtant et angoissant à la fois, ce deuxième volume m’a fait prendre la mesure du B-side et beside musical de cette histoire et j’ai été scotchée par la puissance narrative et évocatrice de l’autrice. Avec ces héros tour à tour fascinants et dérangeants, elle nous pénètre à chaque page d’un crayonné puissant et poisseux, à l’image de la musique que tente de jouer le héros pour se libérer du poids de son passé et trouver la force de s’envoler pour vivre son futur. Chamboulant.
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Les temps retrouvés, tome 1

Situation gênante au centre GIN!

En passant, Gin signifie argenté ou grisonnant en japonais. Ce centre, si bien nommé pour les séniors, accueille des retraités qui y font diverses activités. Alors Ippei, un veuf, avec ses deux copains y font la rencontre de Kotoko, une jolie veuve qui joue du piano pour la chorale du club de musique.

Chacun y va de son charme pour attirer l’attention de cette jolie septuagénaire. Mais Ippei, qui vit un réel coup de foudre, devra mettre beaucoup d’ardeur pour conquérir le cœur de sa dulcinée.

Les fantômes des conjoints décédés sont toujours présents, avec beaucoup d’amour et de finesse. On sent que leurs vies n’ont pas été parfaites mais qu’il n’y a aucun regret. Chacun essaie de rattraper le passé de l’autre à la vitesse de l’éclair pour arriver à partager un présent sans trop de douleurs.

Par contre, la famille et les enfants, oh là là, pas facile. Belle gang de sans génie. Le tome 1 finit dans l’adversité. Quand les proches ne veulent pas reconnaître que les personnes plus âgées peuvent encore vivre l’amour…

J’ai tout aimé de cette bd japonaise, les dessins, visages, perspectives, couleurs, etc. Vraiment un gros coup de cœur pour cette histoire remplie de sensibilité et de délicatesse. Le tome 2 est déjà réservé. Bien hâte de savoir comment mon petit couple de septuagénaire va se sortir du guêpier familial!
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Les temps retrouvés, tome 1

Ippei , conducteur de train à la retraite est veuf depuis cinq ans. Son fils lui donne des soucis.

Son plaisir est de retrouver ses deux amis chaque jour au Centre pour Seniors. Il y fera la connaissance d'une pianiste Kotoko, qui lui fera vivre des émotions qu'il ne pensait pas être pour lui. Leurs rencontres sont remplies de délicatesse, mais ils vont devoir affronter les réactions autour d'eux.

Ce manga est bien plus grand qu'un manga classique et se lit comme une BD. Les dessins sont soignés, délicats. Les personnages sont presque tous très attachants.

J'attends le prochain manga pour connaître la fin de cette histoire pleine de poésie.
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B-Side, tome 1

J'avais quitté Cocoro Hirai sur ses très belles fresques mettant en valeurs des personnages du troisième âge, c'est donc avec surprise que je l'ai retrouvée centrée sur un jeune prodige de la musique, des sujets a priori très différents, mais qu'une même émotion regroupe.



C'était déjà chez Ki-Oon qu'elle avait signé les courtes histoires de Sous un ciel nouveau et Les Temps retrouvés où elle était déjà illustratrice. Cette fois, elle revient également comme scénariste dans une histoire sur laquelle elle a longtemps planché avant de la remanier pour la version présente qui se veut une série courte. Changement également de méthode de dessin, fini l'artisanal, place désormais à un mix avec le numérique pour donner plus de texture. Les habitués de son style ne seront pas perdus pour autant tant on retrouve avec bonheur son beau travail sur les gris.



L'histoire, elle, m'a plus partagée. Si je n'avais pas connu le pitch de départ, j'aurais dit que le début était génial. On se retrouve dans une triste tragédie familiale qui nous prend au coeur et nous bouleverse. Cependant, l'aurice a voulu y ajouter une dimension culturelle et fantastique, que pour ma part, j'ai trouvé de trop, comme si elle faisait se percuter deux intrigues qui n'ont presque rien à voir, ce qui rend l'ensemble brouillon au final. Dommage.



La fresque familiale fut vraiment une réussite. On plonge avec effroi dans le quotidien d'une famille d'artiste où les aînés mettent une pression de dingue sur les plus jeunes, qui eux ne rêvent que de liberté loin de ce carcan classique. La relation fusionnelle des deux frères pétris d'imagination qui se plaisent tellement à composer leur musique en opposition avec celle de leur mère et grand-père est rafraîchissante et émouvante. Elle est aussi enthousiasmante que celle de leur aînée est étouffante. C'est parfaitement rendu !



Le héros est d'ailleurs l'une de ses figures de passionnés que j'aime tant. Que ce soit en art, en sport, en danse ou en musique, ce sont des personnages que j'adore et Rui n'y coupe pas. Il est le portrait type de l'artiste torturé, hyper talentueux, mais bridé. Une vraie cocotte minute sur le point d'exploser ! Et l'autrice nous gâte dans sa représentation. Elle l'agrémente de notes et partition qui virevoltent autour de lui, telle une fumée s'échappant de son esprit pour s'enrouler autour de lui. C'est frappant ! Je n'avais jamais vue une telle façon de représenter la musique et j'ai adoré cela. Cela m'a scotchée et fascinée.



L'ambiance du titre est donc volontairement sombre et dramatique. L'autrice pousse tout à l'excès : de la frustration des enfants et des adultes, à leurs colère, aux tensions entre eux, à leur éloignement, jusqu'à leur folie musicale. Tout est toujours sur le fil.



Du coup, je n'ai pas vu l'intérêt de venir en rajouter une couche avec la ligne scénaristique autour de l'âme de Beethoven, que Rui ne connaît même pas, et qui se serait réincarnée en lui en mode uchronie, comme s'il était mort avant d'avoir pu composé sa grande oeuvre et que ça le hantait, le poussant à revenir en Rui pour l'achever. Il n'y avait pas besoin de cette caution culturelle pour moi, l'histoire se suffisait en elle-même et j'ai trouvé cela de trop à ce stade de l'histoire. Cela n'apporte rien et cela nuit même presque à la trajectoire de Rui, artiste anti-conformiste qui joue une musique qui n'a rien de classique, alors que Beethoven en est le chantre. C'est comme si l'autrice disait que seul le classique valait. Ça me chagrine.



Retour réussi pour Cocoro Hirai qui a su nous surprendre avec un titre au décor bien différent de ses autres oeuvres mais avec la même puissance émotionnelle pour évoquer ces êtres qu'on cherche à enfermer dans un carcan. Fresque familiale dramatique parfaitement mise en relief à travers le génie musical de son héros qui transperce les pages, le titre reste bancal à cause d'un ajout linéaire qui ne sert pas à grand-chose pour le moment et gâche même un peu le propos général. Dommage que ce soit si brouillon, c'était extrêmement prometteur au début.
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Les temps retrouvés, tome 1

Un centre pour personnes âgées quelque part au Japon. Les hommes taillent les arbres, les femmes chantent à la chorale. Les jours coulent doucement au gré des occupations et des amitiés du troisième âge. Un jour Ippei rencontre Kotoko. C’est un véritable coup de foudre. Un tremblement après des années de veuvage qui ont endormi le cœur et les sens. Un séisme total au point de vouloir se marier de toute urgence pour partager les dernières années qu’ils leur restent à vivre.

Peut-on retomber amoureux à plus de 70 ans ? Est-on libre d’aimer et de profiter de cet amour alors que les amis et surtout les enfants s’y opposent ?

Sur ce thème peu traité dans les mangas, Kei Fujii décline avec douceur et retenue autant la surprise de la redécouverte de l’amour, la manière dont l’on peut partager un passé en vue d’une vie commune espérée que les réactions violentes des proches.

Pudique, sensible mais également déchirant, ce premier tome plonge son lecteur dans un bain d’humanité.

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Les temps retrouvés, tome 1

Kotoko et Ippei âgésde 70 ans, sont veufs. Lorsqu’ils se rencontrent, Ippei tombe amoureux de Kotoko. Très vite Kotoko ressent les mêmes sentiments. Et pourquoi ne pas se marier et finir leurs dernières années ensemble, pense, alors, le vieux couple ? Jusque là, l’histoire paraît simple, sauf que les enfants de Kotoko et d’Ippei voient très mal ce mariage. Par égoïsme, la peur du quand dira-t-on ??? Kotoko et Ippei sont très déçus de leurs enfants. Le vieux couple va-t-il ignorer leurs désaccords ?



Une très belle et très émouvante histoire japonaise, en bande dessinée en deux tomes, dont les graphismes sont superbes.
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Sous un ciel nouveau

Un recueil d'histoires surfant sur la mode des tranches de vie assez inégal pour ma part.

J'ai beaucoup beaucoup aimé l'histoire éponyme qui est terriblement touchante avec ce couple de petits vieux qui va prendre en charge ses petits enfants après un drame.

J'ai également beaucoup aimé l'histoire entre le petit garçon fan de baseball et sa mère, veuve.

Mais je suis complètement passée à côté des autres histoires malgré leur potentiel. Je n'ai pas du tout aimé le propos de l'une (l'arnaque au mariage) et la forme de l'autre (je n'ai pas senti la passion de ce prof). Dommage.
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Les temps retrouvés, tome 1

Au Japon, de nos jours, Ippei coule des jours paisibles, partageant son temps entre le centre pour seniors GIN et sa maison où il cohabite avec son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants. La disparition de sa femme a laissé un grand vide dans sa vie, il se désole de voir son fils se fourvoyer dans son travail, mais la vie continue cahin-caha. Et voilà que sa rencontre avec Kotoko, nouvelle pianiste de la chorale du centre pour seniors, va réveiller en lui des sentiments éteints et lui donner envie d'être heureux, de nouveau. Mais à plus de 70 ans, peut-on envisager de refaire sa vie avec un ou une "inconnue" ? Comment s'apprivoiser et se connaître quand on a déjà les souvenirs de toute une vie sans les partager avec l'autre ? Les familles de Kotoko et d'Ippei leur laisseront-elles le droit de s'aimer pour le temps qui leur reste ?



Une très belle bande dessinée (dans le sens de lecture français), qui fait la part belle aux sentiments et à la découverte de l'autre, avec beaucoup de délicatesse. J'ai particulièrement aimé les échanges des deux personnages principaux autour de leurs souvenirs, de la mémoire de leurs disparus.
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Les temps retrouvés, tome 1

Les temps retrouvés traite de l'amour qu'on peut rencontrer même à l'âge de 70 ans alors qu'on est au crépuscule de la vie. Nous avons un veuf et une veuve qui vont essayer de construire une relation malgré le poids de l'âge, des difficultés de santé et des souvenirs du passé douloureux.



A la fin alors que tout semble se décanter joyeusement, on assiste à l'opposition des familles respectives de manière assez odieuse. Il y aura un second tome pour essayer de démêler cette terrible situation de séparation forcée par l'entourage. Je dois dire que j'ai été particulièrement choqué par la réaction respectives des enfants. Cela ne donne pas du tout envie d'en avoir.



On a droit à un manga en couleur ce qui est assez rare pour le souligner. J'ai bien aimé ce graphisme qui fait dans la douceur des tons.



En tout cas, c'est un manga qui apporte un peu d'espoir dans le fait qu'on peut toujours tomber amoureux et à tout âge.

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Les temps retrouvés, tome 1

Magnifique couverture qui annonce une histoire douce et automnale, il y a comme un effet intemporel. La promesse de la couverture est réalisée. J'ai dévoré le tome. La sagesse, l'amour naissant, (et je me répète) la douceur sont des éléments souvent employés dans les shojo pour les amours de lycée et cie. Mais cette fois, les personnages principaux ont tous les deux plus de 70 ans et oui, il n'y a pas d'âge pour aimer. C'est très beau, subtile et d'une grande sensibilité par les traits et les actions évoquées sur la reconstruction de sa vie après la perte de sa moité. J'attends avec impatience le prochain !
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B-Side, tome 1

Riu, jeune violoniste, au futur tracer par une famille patriarcal, où le grand père décide de l avenir de chacun. Après la fuite de son frère du domicile familial, le jeune homme est assommé par les cours supplémentaires ordonné par sa famille.

Mais L'avenir de Riu ne peut se résumer à jouer les créations Des autres.



Manga au thème de la musique. Belle découverte, beau coup de crayon du mangaka

Aurait le mérite de ce lire accompagné d'une playlist.

Belle découverte.
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B-Side, tome 1

Je ne suis pas une lectrice de manga. Je ne suis pas non plus mélomane. Peut-être que je suis lectrice de manga en devenir ? Le trait fin de celui-ci m'a permis d'aller jusqu'au bout. Je suis intriguée par la suite, par ce personnage vraisemblablement habité par Beethoven. Alors... on peut dire que j'ai aimé?
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Sous un ciel nouveau

Livre découvert par hasard en médiathèque. Ce fut finalement une belle découverte ! J'ai eu un peu de mal à accrocher au début que je trouvais trop rapide mais au fur et à mesure de l'histoire ça devient prenant. C'est gentille, beau, émouvant. A lire !
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B-Side, tome 1

Très curieuse de découvrir ce titre, je dois avouer que je ne m’attendais pas à être si impliquée. J’ai beaucoup aimé ma lecture. Je trouve que le thème de la musique, n’est pas un thème que l’on voit énormément dans les mangas. Pourtant, c’est un thème que je trouve hyper intéressant et surtout tellement vaste, il y a des tonnes de choses que l’on peut facilement exploiter. D’ailleurs, je trouve qu’ici l’histoire est vraiment originale pour le coup. Originale mais qui fonctionne parfaitement bien!



Dans ce premier tome, Rui grandit dans une famille obsédée par l’excellence. Sa mère veut à tout prix faire de lui et de son aîné Yugo de parfaits interprètes de musique classique. Mais, plus que jouer, le jeune garçon aime composer ! Une mélodie trotte dans sa tête depuis toujours, et une mystérieuse voix qui résonne en lui le conseille, le guide, le critique… l’encourageant sans cesse à améliorer son œuvre. Le compositeur en herbe, loin de s’en inquiéter, se sent conforté par cette présence. Quand le grand-père des deux garçons débarque pour s’assurer de leurs progrès, l’atmosphère se fait plus oppressante que jamais. Rui est interrompu dans sa création, sommé de s’en tenir aux partitions. Quant à Yugo, il refuse de jouer et se fait gifler ! Le grand frère adoré se rebelle et quitte le foyer, laissant Rui plus seul que jamais… À ses côtés, l’ombre se précise, celle d’un compositeur mort plein de regrets… Est-il là pour soutenir le petit génie ou pour l’utiliser à ses propres fins ?



Alors déjà, je trouve que la façon dont la mère de Rui traite ses fils, c’est révoltant. Pour eux elle n’est clairement pas une mère et ça m’a fait vraiment beaucoup de peine de la voir traiter ses propres enfants d’une façon si cruelle. Elle ne pense qu’à la musique et au fait que ses enfants doivent être de véritables prodiges.. et ça peu importe ce qu’ils en pensent, ils feront ce qu’on leur dit de faire et c’est tout.. J’ai beaucoup aimé le fait que la voix présente dans la tête de Rui est celle de Beethoven. C’était hyper intéressant je trouve, surtout quand on découvre la fin. D’ailleurs, en voyant cette fin, j’ai vraiment hâte de découvrir ce que le second tome réserve, ça va être très intéressant. Rui adore composer et passe d’ailleurs tout son temps libre à laisser libre cours à son talent mais pour sa mère il ne doit que s’en tenir au partition.. Ça m’a fait de la peine de le voir si fermé alors que lorsqu’il pratique la musique qu’il aime, son visage s’illumine tant il rayonne de bonheur. J’ai bien aimé avoir un petit aperçu de Beethoven à la fin, quand il explique tout à Rui. Je sens que le second tome va être très intéressant à suivre!



Un premier tome qui m’a agréablement surprise. Je suis très curieuse de découvrir les autres tomes au fur et à mesure. La suite s’annonce hyper intéressante avec les révélations que l’on a la fin de ce premier opus. J’ai adoré l’histoire en elle même, ce jeune homme qui entend la voix de Beethoven dans sa tête, qui a une mère beaucoup trop stricte alors que lui adore composer mais qui doit le faire en cachette etc. C’était vraiment intéressant à lire et j’ai hâte de me plonger dans le second tome!
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Les temps retrouvés, tome 1

Les temps retrouvés est une duologie manga mais c’est un grand format, en couleur et avec un sens de lecture franco-belge. Il n’y a pas que la forme qui change, l’histoire aussi est étonnante. Une fois n’est pas coutume, ce sont les personnes âgées qui vont être le coeur de l’histoire et pour eux même pas une relation intergénérationnelle.

Un vieil homme et une vieille femme vivent chacun chez leur famille. En tant que personne âgée et veuve, ils sont tolérés mais ne doivent pas faire de vague. C’est comme si leur vie était déjà derrière eux et qu’ils ne doivent pas gâcher celle de leurs enfants. Heureusement il y a le centre où ils peuvent se retrouver entre personnes de la même génération.

Tout le manga va tourner autour de leur quotidien et des questionnements spécifiques de cet âge. Quelles sont les relations possibles ? Quelles sont les activités acceptables ? Qu'est-ce qu'on a encore le droit de faire quand on est vieux ? Est-ce qu'on est vraiment périmé ? Doit-on tout oublier et redevenir vaguement un paquet qu'on pose dans un coin ? Ou pas ? Le poids de la société japonaise est écrasant et en même temps assez universel. L’histoire est magnifique, c’est touchant et on a un magnifique équilibre entre amour, amitié et solidarité. Suivre ce groupe hyper attachant de personnes âgées qui interagissent ça fait un bien fou. Il y a juste la bonne dose de mélancolie pour émouvoir les lecteurs.
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