AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Colette Roumanoff (28)


La bienveillance est un parfum qui se perçoit de loin.
Commenter  J’apprécie          180
C’est un polytechnicien qui prend une puce. Il lui dit « Saute ! » Elle saute. Il lui coupe les pattes. Il lui dit « Saute ! » Elle ne saute pas. Il note sur son carnet : « Quand on coupe les pattes à une puce, elle devient sourde. »
C’est ainsi que l’intelligence, quand elle ignore le ressenti, peut arriver à affirmer et à prouver à peu près n’importe quoi.
Commenter  J’apprécie          180
Être heureux ne signifie pas que tout est parfait, cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections.

Aristote.
Commenter  J’apprécie          140
La grande plaie de la vieillesse comme de la maladie d’Alzheimer est la passivité obligatoire et forcée infligée à nos aînés. C’est une double peine, car les capacités diminuent d’autant plus vite que l’on ne s’en sert pas.
Commenter  J’apprécie          120
Si on a opéré la conversion du temps et pris l’habitude de vivre au jour le jour, si on sent que le temps est compté, il devient précieux et on ne peut plus faire n’importe quoi de ses journées. Alors il y a des chances pour que l’on se regarde soi-même avec bienveillance et qu’on aménage sa vie à son goût.
Commenter  J’apprécie          120
Ce que tu es crie si fort que je n’entends pas ce que tu dis.

Proverbe chinois.
Commenter  J’apprécie          110
Le patient Alzheimer est voué au présent et à l’essentiel. On a beaucoup à apprendre de lui, nous qui sommes toujours entrain de fuir dans un passé reconstitué sous des discours fallacieux ou dans un avenir incertain qui reste le lieu privilégié d’un bonheur insaisissable.
Commenter  J’apprécie          110
Alzheimer nous a déjà remariés un millier de fois. Après des années, nous ne savons toujours pas où nous allons, ni de quoi demain sera fait, mais nous vivons intensément le présent.
Commenter  J’apprécie          110
Dans l’océan des difficultés de la vie, la ligne du bonheur se confond toujours avec une ligne d’horizon qui s’éloigne sans cesse.
Commenter  J’apprécie          90
Le patient Alzheimer a un cadeau à nous faire chaque jour, si l'on sait le recevoir ; celui de nous aider à investir notre énergie dans le présent, ici et maintenant, un présent dégagé des ombres du passé et des rêves du futur, un présent qui a le goût délicieux du bonheur...
Commenter  J’apprécie          80
Bien sûr, il ne faut jamais réduire le malade à sa maladie. Certes tout ce qu’il vit, tout ce qu’il éprouve, tout ce qu’il désire est impacté par la maladie. Mais cela ne l’empêche nullement d’avoir des désirs, des préférences, des plaisirs et de vouloir vivre la vie qui est la sienne.
Commenter  J’apprécie          60
La maladie d’Alzheimer a ceci de précieux qu’elle nous confronte à toutes les dimensions de l’être humain ; elle nous oblige à accroître grandement notre savoir-vivre.
Commenter  J’apprécie          50
La maladie évolue en général lentement, très lentement… Le stress et la non-prise en compte des besoins du patient ont pour effet de la faire évoluer brutalement.
Commenter  J’apprécie          50
Il faut bien comprendre que le plongeon dans le passé est un refuge contre un présent insupportable.
Commenter  J’apprécie          40
La bienveillance est un parfum qui se perçoit de loin.
Commenter  J’apprécie          40
Les patients Alzheimer partagent cette qualité avec les très jeunes enfants : ils sont extrasensibles.
Commenter  J’apprécie          40
Ce sont les personnes qui ont le plus de déficiences cognitives qui portent le plus d'attention aux personnes qui les approchent. Cela peut paraitre étrange, mais on le comprend assez bien : ils ne peuvent pas juger une personne sur son apparence, car les critères sociaux que les personnes dites "normales" appliquent automatiquement leur manquent, tout simplement. Ils vont donc se référer à l'état intérieur de la personne et sauront évaluer son degré de bienveillance et son degré de sincérité.
Commenter  J’apprécie          40
On appelle incompréhensibles les comportements qu'on ne sait pas décoder. L'accompagnement devient alors un drame. La notion de démence joue souvent le rôle d'une excuse qui montre que l'on n'est pas assez ouvert pour se demander s'il y a quelque chose à comprendre. Tout devient plus simple si l'on cesse de questionner, de critiquer et surtout de se scandaliser. Le patient a de bonnes raisons de faire ce qu'il fait, même si l'on ne sait pas encore lesquelles. On peut lui accorder le bénéfice du doute, en attendant de comprendre. En d'autres termes on peut appeler cela le respect de l'autre.
Commenter  J’apprécie          40
Si je devais recommencer ma vie, je ferais les mêmes erreurs… mais plus tôt.

Groucho Marx.
Commenter  J’apprécie          30
Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.

Albert Camus.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Colette Roumanoff (90)Voir plus

Quiz Voir plus

Marche ou Crève

Sous quelle nom le livre a été publié?

Stephen King
Richard Bachman

17 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Marche ou crève de Stephen KingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}