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Critiques de Conn Iggulden (96)
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Les prodiges de l'empire, tome 3 : Le saint..

Conclusion d'une série qui apporte quelques réponses à certaines interrogations, notamment sur l'utilité du T1.



On retrouve la ville de Darien 2 ans après le tome 2. Leur voisin du Nord, le royaume de Féal, cherche un prétexte pour attiser le conflit. Entre diplomatie et guerre de siège, Tellius n'a d'autre choix que de mobiliser toutes ses ressources : son intelligence, son réseau d'espions et les différents prodiges de la cité.



Aussi court que les autres, il se lit bien. Par endroit l'auteur est parvenu à soulever quelques émotions. Pour autant, je reste sur ma faim. J'ai le sentiment que malgré le bon moment, le monde aurait pu gagner en épaisseur. Je ne comprends également pas le titre du T3. Hondo n'est pas à mettre plus en avant que les autres.



Une trilogie qui donc se lit bien sans pour autant me laisser un souvenir impérissable.



Challenge Trivial Reading VII

Challenge Bragelonne

Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge Séries 2020
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Voici une épopée que j'ai lue il y a quelques années déjà. En un mot : Fan-tas-tique.

Conn Iggulden retrace la vie du plus grand conquérant que la terre ait jamais porté. La découverte de la culture mongole était magnifique. Un souffle de liberté. Évidemment, la liberté a un prix : l'insécurité. C'est le quotidien de toute civilisation nomade.

Ce premier tome dépeint la vie du jeune Temüdjin, fils cadet de Yesugei Khan, obligé de fuir son clan à la mort de son père. Poursuivi par le nouveau chef, qui veut mettre fin à la lignée de son rival, la petite famille survivra comme elle peut, obligée de prendre des décisions drastiques. Tout cela forge le caractère d'un jeune homme déterminé.

Peu à peu, vivant de rapines et de combats, vengeance après vengeance (ceux qui ont enlevé sa femme, Bortë, l'ont payé le prix fort...), le futur Loup bleu va comprendre où se trouvent les racines du mal qui ronge son peuple : une division soigneusement entretenue par un voisin puissant et raffiné. Pour y mettre fin, il rassemblera la plus grande armée jamais vue en Mongolie. Ses ennemis, il les conquiert un par un. Il les poursuit jusqu'au bout du monde.

Ce qui est assez amusant, et édifiant, c'est de comprendre que c'est bien la violence des uns qui a provoqué celle de Gengis Khan. Au fur et à mesure de la trilogie, on s'aperçoit qu'il a toujours conquis en réaction à une attaque contre son peuple ou contre sa personne. Le genre de gars qu'il fallait mieux laisser tranquille...

Une trilogie incontournable, à la lire à la fois comme une épopée et un livre d'histoire.
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Les prodiges de l'Empire, tome 2 : Shiang

Un tome 2 que j'ai préféré au tome 1.



2 ans après la guerre civile de Darien, Conn Iggulden choisit d'ouvrir son récit sur une autre partie de son monde : Shiang. Un monde inspiré de notre Japon médiéval j'ai l'impression. Le roi veut la mort de son oncle, traître à la nation qui en plus répand l'art des maître Mazer à Darien ( on devine bien vite de qui il s'agit...). Il envoie donc 4 maîtres. En parallèle un savant fou ambitieux fait des expériences avec la pierre d'Aeris retrouvée et ramène à la vie 4 hommes brutaux, sanguinaires et avides de pouvoir. Les pierres de Darien les attirent. La cité est donc de nouveau en danger.



J'ai beaucoup apprécié de voir ce monde oriental avec les maîtres du Mazer, leur code de l'honneur. Les 4 maîtres sont d'ailleurs particulièrement sympathiques, de même que le pauvre Taeshin. On retrouve quelque chose que j'espérais trouver dans le tome 1 : en savoir plus sur les Douze familles, leurs artefacts, leurs pierres. On ne retrouve pas certains personnages du tome 1, mais mes préférés sont de mise. On sent bien que c'est une autre histoire. Une suite sans en être une.

A voir ce que nous réserve le tome 3.



Challenge Trivial Reading VI

Challenge Bragelonne

Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge Séries 2020
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

« Lorsque vous raconterez à vos enfants que vous combattu avec les fils de Yesugei, souvenez-vous de ceci : il n'y a qu'une tribu, il n'y a qu'une terre, qui ne connait pas de frontières. Ce n'est qu'un début. »

Lorsque vous lirez le Loup des plaines vous saurez comment s'est forgé l'incroyable destin du jeune Temüdjin, fils du khan des Loups qui, à force de soif de vengeance et de ténacité, réunira les Mongols, le peuple d'argent. Plus de tribus, une seule terre, un seul khan, celui de l'Océan d'herbe, dont l'Histoire retiendra le nom de Gengis. Des vestiges du plus célèbre des rares récits à avoir traversé le temps pour nous relater l'épopée du grand conquérant Mongol : L'Histoire secrète des Mongols, Conn Iggulden nous livre une version romancée des plus réalistes de la vie de cet être d'exception impitoyable à défaut d'être cruel, courageux et visionnaire.

Le rythme fluide du tome 1 de cette passionnante saga épique se communique au corps, vous fait éprouver une brûlante excitation de découvrir l'infinie étendue des steppes hostiles et les tribus qui y survivent, un état de grâce, tel celui que pouvaient ressentir les cavaliers mongols en cet instant d'immobilité absolue lorsque les quatre sabots de leur monture quittaient le sol et où ils laissaient leur traits quitter les cordes de leur arc à double courbure pour frapper en pleine gorge les Tatars venus du Nord…

Tenez-vous le pour dit, il est Gengis. Il est désormais le Seigneur des Steppes (T2) et il commence à peine La chevauchée vers l'Empire (T3). Reste à savoir ce que l'incroyable histoire de Conn Iggulden réserve aux personnages attachants du peuple d'argent.
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Lorsque, en quatrième de couverture, on annonce que six personnages sont contraints de rejoindre une ville, et que l’on commence à les suivre, chacun individuellement, on peut légitimement s’imaginer qu’ils vont être réunis, que les fils de leurs histoires respectives vont se rejoindre et s’insérer dans une trame plus générale.



Mais pas du tout ! Ce qui ressemblait à la mise en place d’un univers, dans lequel ces personnages allaient évoluer, après 200 pages, on commence à se demander quand on va passer aux choses sérieuses. Et en fait… eh bien jamais vraiment !



Bref, je suis sur ma faim ! Ils se croisent, mais même pas forcément. Ils partagent seulement le même espace. Pourquoi, alors, suivre tous ces personnages ? Pourquoi ne pas rassembler davantage, et donner une véritable cohérence à l’histoire ?



Bref, ce n’est pas mal, mais ce n’est pas non plus transcendant. Vous aurez compris que cette histoire n’était pas pour moi, ou que je n’ai pas lu ce livre au bon moment. Mais aucun doute : ce livre a trouvé / trouvera son public. Alors, prendrez-vous la route de Darien ?
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Un tome 1 que j'ai bien aimé. L'auteur nous dépeint un monde moyenâgeux avec une société urbaine corrompue et oisive, une société rurale affamée, des inégalités sociales. Bref le scénario habituel. Petite touche de circonstances : l'épidémie.

L'auteur fait le choix de mettre en avant surtout 6 personnages, 3 duos. La Première partie pose les bases, place les pions de telle manière que le destin de ces 6 personnages se dirige dans une même direction : Darien, la capitale contrôlée par Douze Familles.



J'ai préféré la Première partie à la Deuxième, que j'ai trouvé plus brouillonne. Le tout aurait mérité peut-être un peu plus de développement : qui sont les Douze Familles, plus d'instants sur nos personnages afin que l'on s'attache réellement à eux.



C'est donc un tome qui se lit bien mais sans plus. Je lirai la suite cependant.



Pour finir, j'ai particulièrement apprécié la partie remerciement de l'auteur adressé à ses auteurs préférés!



Challenge Bragelonne

Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge Séries 2020
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L'épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur d..

Non, Gengis Khan n’est pas arrivé à pied de la Chine… (contrepèterie offerte).



Mais il devait posséder l’anneau de pouvoir de Sauron puisqu’il a réussi à unifier les tribus mongoles sous une seule bannière : la sienne.



Un seul homme pour les trouver, un seul homme pour les unifier, les gouverner et dans la steppe les lier. Gengis, c’est un meneur, un unificateur.



Maintenant, direction l’empire Jin : une grande marche dans le désert, ensuite des attaques, l’élimination du petit royaume Xixia, des batailles, un siège, bref, tout ce que des conquérants font habituellement.



Mais lorsqu’on est dans l’armée de Gengis, c’est autre chose que de l’habituel. Chez les Mongols, même les femmes ont du cran, les gosses ne sont pas de pleurnichards et les guerriers ne veulent qu’une chose : faire des razzias, attaquer, tuer, égorger, violer, voler… Des guerriers nés.



Si vous n’aimez pas les récits de guerre, passez votre chemin et allez lire "Le club des Huns", une bédé d’humour où Attila veut avoir la Gaule.



Lorsqu’on lit la biographie romancée d’un conquérant légendaire, il faut s’attendre à bouffer de la stratégie militaire, des assauts de forteresse et de femmes (les viols sont courants), des attaques, des morts…



On pourrait penser que tout cela deviendra vite rébarbatif, mais non, les pages se tournent, on chevauche dans l’armée du grand Khan, on vit dans une yourte, on bouffe du mouton, on pue et on tue.



Résumé ainsi, ça pourrait vous faire fuir, mais tout est fait pour que le lecteur ne s’ennuie pas et que l’action ne déborde pas sur le fond.



Les personnages sont travaillés (personne ne se souvient de comment étaient les frères et les généraux de Gengis) et on a beau être face à des guerriers sanguinaires, malgré tout, on s’attache à certains, on râle sur d’autres, on admire leur courage…



L’avantage, c’est que chez Gengis, on travaille au mérite : pas d’imbéciles à la tête de son armée (on ferait bien de s’en inspirer). Ta place, si tu la mérites, tu l’obtiendras, sinon, tu n’auras que dalle.



Gengis Khan est un homme dur, comme le fut son père. Dans les steppes mongoles, les mauviettes ne font pas long feu et tout est fait pour endurcir les gamins.



Par contre, Gengis, tu ne vaux pas toujours grand-chose en psychologie enfantine ! Toi qui aurais aimé que ton père soit encore en vie pour voir ton ascension et lire la fierté dans ses yeux, tu refuses ce regard de père à ton fils aîné que tu penses n’être pas ton fils, malgré que tout le monde te dit qu’il ressemble à ton père à toi. Nul n’est parfait, mon petit Gengis…



Un roman biographique romancé qui permet d’entrer dans la vie de Gengis Khan, de chevaucher à ses côtés, de boire de l’airak et de découvrir la vie des guerriers Mongols et leur avancée expansionniste dans les territoires voisins.



De l’action, des combats, de la stratégie, des hommes au pouvoir parce qu’ils ont fait leurs preuves (et non pas en raison de leur naissance) et des guerriers sans peur.



Un roman que j’ai tenté de dévorer lentement, en savourant les mots, les personnages, le cadre avant de me jeter dessus et d’avaler 350 pages en un seul jour tant j’étais prise dans l’histoire et que je ne voulais plus la lâcher.



Note pour moi-même : ne pas attendre 8 ans avant de lire le tome 3 !!


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Avec Darien, premier tome du cycle Les prodiges de l’empire, Conn Iggulden, recordman de ventes et un des grands auteurs actuels de fiction Historique dans la verte Albion, se lance dans la Fantasy. Vu son profil, on aurait pu croire que nous aurions droit à un roman dans la veine de Guy Gavriel Kay, pointu sur le plan Historique et pauvre en magie. En fait, c’est tout le contraire : son monde secondaire a certes des points communs avec le nôtre, mais l’auteur ne cherche pas à les reproduire de façon pointue, et par contre, les pouvoirs occultes sont omniprésents dans le récit. Roman vigoureusement rythmé, au style fluide et agréable, aux personnages attachants, nuancés et crédibles, au côté épique / pyrotechnique / martial réjouissant et de plus en plus prononcé au fur et à mesure que l’on avance, malgré un fort vernis (grim)dark de départ, Darien constitue sans aucun doute une première incursion réussie dans le genre Fantasy de la part de Conn Iggulden.



Ce qui précède n'est qu'un misérable résumé : vous trouverez la logorrhée que je qualifie de critique complète sur mon blog.
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Les récits d’héritiers arrogants, trop sûrs d’eux, en conflit fraternel, ça ne me botte que moyennement habituellement. Mais très vite, le joli conte de fée prend fin. Temüdjin est envoyé dans le clan de sa mère, les Olkhunuts qui détestent son père Yesugei et là, le pauvre commence à galérer tout comme cela a été le cas de son aîné Bekter – enfin, presque. C’est vraiment à partir de ce moment-là que j’ai trouvé l’histoire intéressante et les personnages prennent toute leur ampleur.



J’ai relativement bien aimé Temüdjin, mais il est loin de l’image que je me faisais de Gengis Khan. Alors, d’accord, étant jeune, c’est bien normal, il doit se former, s’endurcir, pourtant, je n’ai pas eu l’impression qu’à la fin, il soit le roc sur lequel peut s’appuyer les différents clans mongols. Je l’ai trouvé un peu faible, même si j’ai beaucoup apprécié le fait qu’il ait besoin de la présence de ses frères ou même de Jelme et son père. Ça le rend plus humain.

En ce qui concerne Arslan le forgeron, je l’ai vraiment beaucoup aimé. Il est calme même lorsqu’il est en totale contradiction avec le héros et parvient sans problème à faire passer sa sérénité à son khan. Le seul souci est que lorsque je lisais son nom, je voyais le Arslan du manga de de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka. C’était un peu énervant au final et je me suis demandée tout du long s’il y avait un lien.

Celui que je préfère est sans contexte Kachium ; il est le pendant parfait pour Temüdjin, j’ai adoré la complicité qu’ils ont dès le début, je regrette un peu que par la suite ce lien s’amenuise.

J’ai également bien apprécié Börte même si on ne la voit pas des masses au final.



Petit bémol : les méchants. Ils sont le stéréotype-même de l’expression « bêtes et méchants ». Ils sont brutaux, manquent totalement de subtilité, l’image type du barbare tout en muscle que ce soit Tolui, Sansar, Koke et même Eeluk sur qui je fondais de plus grands espoirs… dommage.



Le gros point fort : la postface. L’auteur décrit ses sources, liste les différences entre l’histoire réelle de Gengis Khan et son roman, et même quelques techniques de création d’arcs ainsi que sur les us et coutumes des Mongols -détails un peu plus vagues mais malgré tout intéressant.



Le récit est fluide, le style de l’auteur est simple et efficace : j’ai vibré avec les personnages, ai stressé pour eux, me suis énervée avec eux. J’ai vraiment adoré ce roman et je compte bien lire les prochains dans pas si longtemps que cela parce que j’ai vraiment envie d’en apprendre davantage sur ce personnage mythique qu’est Gengis Khan.
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

J'étais loin de me douter, en commençant la lecture de la vie romancée de Temüdjin que je me retrouverais plongée en Mongolie, chevauchant avec lui tout en restant assise dans mon divan.



Quelle épopée ! Et je n'ai encore lu que le premier faute d'avoir trouvé les deux autres.



La lecture est fluide, intense, les personnages forts, surtout le futur Gengis Khan. Les rivalités entre hommes sont très fortes et lorsque le chef meurt, c'est toute sa famille qui sera livrée à l'hostilité de la plaine. De tout puissant, ils deviennent "rien du tout" et Temüdjin devra faire preuve d'endurance pour survivre dans les contrées hostiles, prendre des décisions définitives aussi. Violent, grave, sans pitié... Gengis Khan, contrairement à d'autre (Alexandre le Grand), a réellement débuté à partir de rien : du dénuement le plus total, seul avec sa famille, dans une société qui est capable d'abattre les vagabonds comme du gibier, sous prétexte d'abréger leurs souffrances. Il s'est bâtit tout seul.



Ce que je reprocherai à l'auteur est le manque de descriptions des paysages mongols, de la particularité physique de certains personnages, des coutumes mongoles de l'époque (même s'il nous en donne tout de même, ça reste un goût de trop peu).



Malgré cela, le premier tome est époustouflant et se lit avec délice.



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Les prodiges de l'Empire, tome 2 : Shiang

Ce deuxième tome me laisse un goût mitigé car j'ai eu du mal à reprendre le fil de l'histoire.

On débute la lecture avec de nouveaux personnages sans aucun lien avec le tome précédent. On est aussi plongé dans la ville de Shiang, bien loin de celle de Darien. Tout cela a fait que je me suis demandé si je bien dans la même trilogie ! Puis la ville de Darien est évoquée ainsi que le personnage de Tellius.



Ce tome a aussi son lot de complots, de rebondissements, de combats, de victoires et de défaites. D'ailleurs la fin de ce tome est calqué sur le premier car il faut attendre la grande bataille finale pour savoir qui en ressortira vivant.



Je suis beaucoup plus mitigé en refermant ce volume mais je lirai tout de même le troisième volet de cette trilogie pour connaître le fin mot de l'intrigue.
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Il y avait un moment que je n'avais pas dévoré un livre comme ça ! "Le loup des plaines" est le premier tome de la trilogie "L'épopée de Gengis Khan" de Conn IGGULDEN, basée sur l'autobiographie du grand conquérant. Je ne connaissais pas du tout son histoire, je l'imaginais beaucoup plus ancien alors qu'il a vécu en même temps que Richard Coeur de Lion au Moyen-Age. A l'âge de 12 ans à la mort de son père, il est abandonné à la mort avec sa mère et frères et soeur dans la steppe mongole. Grâce à la ténacité et au courage de sa mère et contre toute attente, ils vont survivre puis se regrouper avec d'autres solitaires ou vagabonds afin de former une petite tribu qui va grossir au fur et à mesure des pillages et des associations. Il va alors tenter de retrouver les assassins de son père et reprendre la place qui était la sienne dans son ancien clan.

Une écriture fluide, une histoire magistrale, on sent, on voit la steppe et les fiers mongols... un vrai régal !
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

J'avoue que le résumé m'avait vendu du rêve. Je m'attendais à une sorte de mélange d'Ocean Eleven au pays de la Fantasy et de Game of Thrones et ses complots entre diverses familles. Malheureusement, ce ne fut pas du tout le cas et je ressors un brin déçue de cette lecture qui plaira sûrement à d'autres mais pas à moi...



L'histoire était pourtant prometteuse. On y suit une flopée de personnages qui se retrouvent embarqués dans une Révolution d'abord silencieuse, puis tout à fait présente au bout d'un moment. Chacun de ces personnages détient un pouvoir, magique ou non, qui bien souvent se révèle au contact d'un autre pour prendre une ampleur inattendue, ce qui lui fera jouer un rôle non négligeable dans l'aventure et la révolution qui se dessine. On a ainsi, un chasseur à qui on a enlevé ses filles, une femme mystérieuse qui peut annuler les pouvoirs des autres, ou encore un petit garçon bien plus vieux et puissant qu'il ne le laisse paraitre. Aucun ne se connait mais chacun va agir, évoluer et ils vont se croiser tandis que leur monde est tout chamboulé par les actions de personnages plus puissants au-dessus d'eux.



Commençons par ce qui ne l'a pas fait pour moi. Je ne suis jamais rentrée dans l'histoire. J'ai eu l'impression d'être la spectatrice de cette histoire qui se déroulait bien trop rapidement sous mes yeux. Alors oui l'auteur a eu la bonne idée, pour certains, de faire tenir en un tome ce qui aurait pu tenir en une trilogie et donc de ne pas trainer en longueur, mais du coup on sacrifie de trop au développement de l'univers et des personnages pour moi et ça m'a complètement bloquée dès le début. Tout va très très vite, sans temps mort, je sais que ça plaira aux amateurs de rythme mais ce ne fut pas mon cas. Cela a empêché tout impact, ou presque, des actions qui se déroulaient.



De la même façon, j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez creusés. On les caractérise rapidement au début et ensuite ils évoluent très peu au fil de l'intrigue. On se contente de s'appuyer sur les données existantes en quelques sortes. Je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. Et le fait de changer de point de vue sans arrêt au fil de l'histoire sans prévenir pour suivre ce que chacun fait n'a rien arrangé. J'ai eu l'impression bien souvent de passer du coq à l'âne. Au final, ils ne sont que des pièces sur l'échiquier du pouvoir et le seul vrai personnage de l'histoire est la ville de Darien, même si là aussi sa caractérisation est bien trop légère à mon goût, au point qu'on sent plein d'influences mais qu'on n'arrive jamais à vraiment se l'imaginer, en tout cas pour ma part...



L'histoire en elle-même est fort classique. Les personnages n'ont pas des pouvoirs extraordinaires non plus, j'ai déjà croisé plusieurs d'entre eux soit dans des romans soit dans des mangas. Je n'ai donc pas été époustouflée par eux. Le fait que chaque personnage qui a des pouvoirs potentiellement extraordinaires se les voit révéler au contact de quelqu'un d'autre lors d'une aventure fait très artificiel et redondant. J'ai également trouvé que tout le déroulé de l'histoire était trop facile, notamment quand la Révolution éclate. Ça se passe très vite et sans anicroche ce qui fait perdre de la crédibilité et de la puissance au récit. Moi qui pensais tomber sur un titre complexe, c'est tout sauf le cas.



Je ressors donc déçue de cette lecture qui ne m'a pas parlé. Je peux comprendre qu'elle séduise certains lecteurs amateurs de récits rythmés où on ne perd pas de temps en descriptions et autres dérives du scénario, mais ici c'est un peu trop sec pour le coup. Ce ne fut pas une lecture désagréable en soi, ce n'est pas mal écrit, mais ça ne répond pas à mes attentes. Comme le récit de ce premier tome en plus se suffit à lui-même, je m'arrêterai donc là.
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Si vous aimez les batailles de clans, les trahisons, les combats au sabre, les nuits sous la yourte, les héros … héroïques alors vous apprécierez l’épopée de ce Khan hors du commun.

Si les récits manichéens vous rebutent franchement, venez galoper aux côtés de Temüdjin et de ses frères, vous ne devriez pas être déçus !



Conn Iggulden nous propose une histoire palpitante et trépidante au rythme des chevauchées des guerriers mongols, le rythme est soutenu tout en conservant un style soigné si bien que le livre se lit avec une facilité déconcertante nous invitant ainsi à plonger littéralement dans les aventures de ces protagonistes hors du commun.



Au delà d’une histoire originale l’auteur nous propose surtout un récit historique retraçant le parcours de l’un des plus célèbres combattants mongols en prenant soin de détailler ses descriptions avec précisions sans nuire au rythme de son récit, c’est vraiment bon !



J’ai eu un peu de crainte lors de la lecture du premier chapitre, les prénoms d’origine mongole s’enchainaient j’ai eu peur de perdre rapidement le fil et de me lasser, (ce que je redoute beaucoup dans certaines lectures, j’ai d’ailleurs abandonné Le trône de fer au cinquième tome il y a pas loin de 10 ans pour ces mêmes raisons – bien avant la série télé – j’ai cependant gardé le marque-page de 3 feuillets entièrement griffonné listant soigneusement tous les noms rencontrés au fil des pages :p) cependant il n’en est rien, on est rapidement pris dans l’histoire si bien que chaque personnage nous est clairement accessible tout au long de la lecture.



Merci aux copinautes de Babelio pour leurs jolies suggestions !



Donc n’hésitez plus et lancez vous dans ce récit soutenu et prenant qui vous dépaysera sans aucun doute !
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Ce premier tome des Prodiges de l’Empire présente trois intrigues différentes en fonction des duos de personnages qu’elles mettent en scène. Toutes ces intrigues semblent dès le début se recouper, alors que les objectifs de tous les personnages est d’exercer une pression politique dans la ville de Darien. Le point positif de cette multiplicité des intrigues est d’étoffer l’univers et de présenter des personnages bien dissemblables. L’auteur est plutôt scolaire car il met en place dès le début la motivation de chaque personnage et son objectif, qui sont tous deux répétés à longueur de récit pour bien montrer la rationalité de ces intrigues. Bien heureusement, la répétition des motivations n’est pas de trop. Cependant, étant donné que tous les personnages tendent à effectuer une action, il arrive de temps en temps que ces actions s’entrecoupent et se répètent entre les duos de personnages. Dans leur globalité, toutes les intrigues possèdent un tournant car elles sont construites en deux temps : avant et après le coup d'État.



La première intrigue qui nous est narrée est celle d’Elias Post et Vic Deeds. Rejoints rapidement par d’autres personnages secondaires, ces deux personnages sont créés en opposition. Leur objectif est d’assassiner le roi de Darien pour ensuite installer à la tête du pays le général de l’armée dans laquelle Elias est enrôlé de force. Durant la première partie de leur intrigue, avant d’arriver à Darien, le récit est assez lent mais ne manque pas d’actions pour autant. Ce n’est qu’une fois que leur but est atteint et que le roi est mort que les péripéties deviennent le maître mot de cette intrigue. Et c’est également à partir de ce moment-là que les intentions des deux personnages divergent. Néanmoins, de façon générale, cette première intrigue assez basique et s’étale en longueur, sans réellement évoluer. Je pense que ce phénomène est dû au fait que ce duo de personnages doit attendre l’avancée des deux autres intrigues et que l’auteur ne peut pas se permettre de révéler des informations en avance.



Ensuite, l’auteur nous présente Tellius et Arthur, deux personnages en association. Cette intrigue est d’autant plus différente des deux autres car elle met en scène deux personnages aux âges très différents : d’un côté un vieillard avec Tellius et de l’autre un enfant de dix ans avec Arthur. La singularité de ce deuxième récit est qu’il se déroule uniquement à Darien, et sans prétention politique. En effet, Tellius ne souhaite que se venger d’un autre bretteur qu’il a connu lorsqu’il était encore jeune. C’est pourquoi cette intrigue est beaucoup plus légère que les deux autres alors que paradoxalement c’est celle qui m’a le plus intéressée. Encore une fois, de nombreux personnages secondaires sont utilisés, certains seulement dans la première partie et d’autres dans la seconde. Le démarquage entre les deux peut paraître cependant surprenant car le ton y est totalement différent.



Et enfin, la troisième intrigue est celle qui implique Daw Threefold et Nancy. La complémentarité entre les deux personnages est ce qui les distingue des deux autres duos, et c’est également la première fois qu’une femme est impliquée dans le roman en tant que personnage principal. Cette fois-ci, l’intrigue est réellement sans pause, très rythmée alors que les péripéties ne sont pas au centre du récit, mais plutôt la psychologie des deux personnages. Leur objectif est dans un premier temps de s’emparer d’un trésor caché dans le désert, contrairement aux deux premières intrigues qui mettent en scène des personnages souhaitant s’approcher du cœur politique de Darien. Ce n’est que dans la deuxième partie que Daw Threefold et Nancy désirent se retourner à Darien pour se venger. Ainsi, alors que la vengeance est commune aux trois intrigues, cette dernière se distingue des autres en mettant en scène une dynamique différente : les personnages s’échappent de Darien pour ensuite y revenir par choix et non par obligation.



L’univers du roman se déroule dans une époque médiévale mais l’univers n’est pas développé en terme spatial puisque seuls Darien et le village d’Elias sont évoqués. Je sais néanmoins que les prochains tomes mettent en avant une autre ville, ce qui sera le bienvenu pour développer enfin cet univers. Pour l’instant, j’ai davantage l’impression que le livre se plaît dans un espace étriqué et ne cherche pas à s’étaler. Concernant Darien, cette ville est dirigée par douze familles et un roi qui écrasent les populations les plus pauvres. Mais à l’instar du reste de la ville, les douze familles sont à peine effleurées. Seules la plus puissante et la moins puissante sont évoquées avec au moins un personnage nommé. Je suis donc restée sur ma faim alors que je m’attendais à beaucoup de développement et de descriptions venant d’un roman d’heroic fantasy.



De la même façon, la magie est très peu développée. Sa place est pourtant centrale dans les trois intrigues à travers des dons ou des espèces humanoïdes telles les golems. Certes, le propre de l’heroic fantasy est de placer la magie au second plan mais j’aurais néanmoins aimé que les dons soient un minimum expliqués car ils ont plus l’air de deus ex machina que d’une magie qui fait réellement partie de l’univers. À la limite, j’aurais trouvé mieux de ne pas faire de magie du tout que d’en donner à seulement deux personnes sans l’expliquer. En revanche, ce problème est beaucoup moins présent avec le golem qu’est Arthur. Son fonctionnement est rappelé à plusieurs reprises et nous avons même un flash-back évoquant la création de ce golem.



Les personnages sont très nombreux dans ce premier tome, en plus des six personnages principaux. En effet, pour contrebalancer et étoffer les intrigues des protagonistes, des personnages secondaires et des antagonistes sont introduits au fur et à mesure du roman. Alors que les camps qui s’opposent sont bien définis, les personnages bienfaisants ou malfaisants sont plus complexes à cerner. En effet, certains des personnages principaux ne sont pas des protagonistes mais sont les antagonistes d’autres personnages principaux, comme c’est le cas avec Deeds et Elias. Mais les personnages opposants comme le roi, les grandes familles et les bretteurs de la garde rapprochée du roi ne sont presque pas présentés. Ainsi, si les personnages ne sont pas principaux, ils deviennent des pions de l’intrigue. Au fur et à mesure du récit, les personnages secondaires et tertiaires se multiplient mais ne sont pas pour autant développés, pour la simple et bonne raison que l’auteur n’en a pas le temps. Étant focalisé sur l’action, les personnages passent au second plan et peuvent perdre le lecteur. Ils n’ont pas tous grand intérêt mais ont néanmoins tous leur moment où le narrateur se focalise sur leurs aventures.



Si nous nous concentrons davantage sur les six personnages principaux, nous pouvons rapidement constater qu’ils sont assez classiques. Leurs psychologies ne sont pas assez développées pour qu’ils deviennent des personnages hors du commun, étant donné que c’est l’action qui prime dans le roman. Néanmoins, chaque personnage a une particularité qui le distingue de tous les autres. Ainsi, Elias est reconnaissable à son amour pour sa famille et sa haine pour Deeds qui l’empêche de la rejoindre, Daw et Nancy à leur jeunesse couplée d’intrépidité, Tellius à son oeil de guerrier exercé et à sa vieillesse, et Arthur à son introversion qui cache son talent. Cependant, ce n’est pas parce qu’ils sont tous différents les uns des autres qu’ils évoluent pour autant. La seule évolution notable est celle d’Elias, dont la haine envers Deeds s’accentue de chapitre en chapitre.



Points positifs :

– intrigues s’imbriquant les unes aux autres

– personnages avec chacun leur personnalité

– intrigue rythmée



Points négatifs :

– univers trop peu développé

– répétition des actions


Lien : https://comptoir-des-connais..
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Un grand roman d'aventure sur la jeunesse de Gengis Khan. J'ai appris de nombreuses choses sur cet époque et sur cette région du monde : la rudesse de la vie des tribus, les croyances, les coutumes, les luttes pour le pouvoir, la force des hommes, les combats terribles...

Merci encore à Gwen21 pour m'avoir conseillé cette lecture.



Challenge pavé 2015-2016

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Les prodiges de l'empire, tome 3 : Le saint..

Je viens de terminer ma lecture de cette trilogie et comme pour le second tome, je suis mitigée sur cette lecture.



Pour la conclusion de sa trilogie, Iggulden fait réapparaître les personnages principaux des deux tomes précédents, mais aussi l'arrivée d'une nouveau roi et d'un prince d'une ville qu'on ne connaît pas encore.



Le prince, fils du roi de Féal, à pour mission de conclure une alliance commerciale avec les douze famille de Darien avec des conditions élevées. Le roi pense et veut que son fils échoue pour pouvoir déclarer la guerre à Darien. Mais contre toute attente, il y réussi avec des manières peu louable. Le roi déterminer à faire couler le sang fera tout pour arriver à cela.



Je clôt cette trilogie en me disant "tout ça pour ça" ! Autant j'ai aimé le premier tome, autant les deux autres j'ai eu beaucoup plus de mal. Le fait que les deux premiers tomes n'est que très peu de lien entre eux m'a perdu. Il y a aussi beaucoup de longueurs et de blabla pour rien. Pas la trilogie que j'espérais.



Mention spéciale pour les trois couvertures qui sont très belles.
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Elias a un don de chasseur exceptionnel et il se voit acculer pour sauver sa femme et ses deux filles touchées par une épidémie qui ravage la population. Il a déjà du enterrer son jeune fils et lui-même est infecté. Malgré l'argent mis de côté, il ne peut acheter le remède. Il décidé de se rendre en ville pour s'asseoir à une table de poker. Il y croise Deeds, le bras-droit du commandant de l'armée des Immortels. Cette rencontre va bouleverser sa vie. Il va devoir éliminer le roi de la ville de Darien s'il veut récupérer ses filles saines et sauves.



Un début un peu poussif mais une fois l'action enclenchée on est pris dans une succession d'action, de combats, de choix qui mèneront chacun des protagonistes vers la vie ou la mort. La magie joue un rôle important mais les combats à l'épée tout autant.
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

1er tome de la trilogie consacrée par Conn Iggulden (qui, contrairement aux apparences, n'est pas scandinave, mais britannique !) à Genghis Khan.



J'avoue m'être lancé dans cette aventure (1 600 pages au total, tout de même !) un peu par hasard, sur la foi d'excellentes critiques, car je ne suis vraiment pas un fan des bio historiques romancées.



Bien m'en a pris, car cette saga est peut-être (sans doute) ma meilleure expérience en la matière !



Le plus grand plaisir que l'on ressent, en plongeant dans ce maelström d'aventures narrées avec une intelligence et un sens du détail historique absolument exceptionnels, c'est de découvrir une époque et une civilisation totalement inconnues.



Car, à moins que vous ne soyez un spécialiste des mongols au XIII° siècle (il doit bien y en avoir quelques uns sur le territoire !), la vie de Genghis Khan et son rôle dans l'histoire du monde (considérable !) sont pour le lecteur terra incognita.



Dès la première page, on comprend que Conn Iggulden a joué la carte de la vérité historique.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Une lecture fluide et vraiment pas mauvaise en soi, mais qui malheureusement n'a pas vraiment réussi à me convaincre.



La ville de Darien est une grande puissance dirigée par 12 familles. Mais tout le monde n’est pas content de l’inertie et de l’immobilité des choses dues au fait que le Roi actuel est très jeune et très passif. Un général en particulier, à la tête d’une armée surnommée les Immortels, en a marre de végéter à ne rien faire en dehors de la capitale. En plus ça n’est pas gratuit d’entretenir et de maintenir en étant de se battre autant de soldats, et il a vraiment peur que ce coût du fait de leur inutilité finisse par faire dissoudre son armée par des nobles qui n’ont aucune vision globale de la dangerosité de la période actuelle. En effet il voit partout un très gros relâchement de la sécurité et il pense qu’un de leurs ennemis ne va pas tarder à en profiter pour les attaquer …



Du coup on suit une multitude personnages qui se retrouvent embarqués dans la révolte de ce général contre les 12 familles de Darien et le trône du pays. Je vous copie colle une partie du résumé éditeur pour les personnages parce que je n’aurais pas fait mieux moi, même : Il y a (entre autre) Elias Post, un chasseur ; Tellius, un vieux bretteur banni de chez lui ; Arthur, un garçon qui ne peut pas parler ; Daw Threefold, joueur et arnaqueur ; Vic Deeds, qui n’éprouve jamais la moindre culpabilité ; et Nancy, une jeune femme dont le pouvoir pourrait les perdre tous.



J’ai lu ce livre en LC, sur une période d’environ un mois du début à la fin. Il s’agit donc d’une façon de lire très inhabituelle pour moi. J’avais peur que les périodes de creux entre deux parties me bloquent et que j’ai envie d’abandonner. Mais en fait non, ici je n’ai pas eu ce problème. Il faut dire ce livre est sans doute l’un des livres les plus facile à rentrer dedans que j’ai lu en fantasy. Le style est très efficace pour ça, il nous emporte dans l’intrigue en quelques lignes. Il n’y a pas non plus de gros worldbuiding, pas de complications, un univers simple et les personnages, si ils sont nombreux, sont facile à se rappeler dans le sens ou ils sont tous bien distincts avec leur petite histoire. Je les ai tout de suite replacé et je n’ai eu vraiment aucune difficulté à continuer comme si je ne m’étais jamais arrêté.



Du coup je pense que pour un débutant en fantasy, ou une personne qui a peur des gros univers complexes, c’est vraiment une lecture que je conseillerais maintenant.



Pourtant, en tant que lectrice confirmée de fantasy, j’avoue avoir été un peu déçue de ce tome. Le seul point vraiment positif est le fait que finalement c’est limite (totalement) un oneshot. Le final n’amène pas à une suite, il n’y a rien d’irrésolu sur l’intrigue qu’on a suivi ici. Du coup je ne me sentirais pas obligée de lire la suite.



Je pense que le gros souci de ce livre est le fait qu’il manquait de spécificités, et d’explications. Au final on termine l’ensemble sans avoir vraiment compris comment fonctionnait concrètement le pays et la ville dont on parle, sans avoir non plus vraiment compris comment marchait la magie en général (elle existe, c’est tout). On le devine, mais au final ça reste flou.



Chaque passage est court et ne perd pas de temps. Mais du coup j’ai aussi eu l’impression de les passer à toute allure et ne jamais vraiment me sentir totalement dedans.



Idem pour les personnages qui sont nombreux et qui changent au fur et à mesure du récit (on ne cesse d’en ajouter, même au moment du final). Du coup je pense aussi que le problème fondamental pour moi qui aime les fantasy centrées sur les personnages, était le fait que je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher à aucun d’entre eux en dehors du seul personnage qu’on suit du début à la fin (Elias). Je dirais que les personnages sont plus des accessoires pour raconter l’ensemble de cette intrigue centrée sur la ville de Darien que des vrai protagonistes. En fait j’ai plus eu l’impression de lire x petites histoires qu’un tout, malgré le final ou tout se rassemble.



Comme je le faisais remarquer à ma binôme au cours de la lecture, je pense que l’ensemble manquait d’un « plus ». De quelque chose de spécifique qui la démarquait des autres. Il n’y a ni personnages vraiment marquants, ni ensemble politique spécifique, ni intrigue particulièrement tordue – elle est relativement simple au final, c’est l’histoire d’une tentative de coup d’état et de révolte populaire.



Au final je me demande vraiment quel élément restera dans ma mémoire d’ici quelques temps quand j’aurais oublié les détails.



Ceci dit ce n’était pas mauvais. Comme je l’ai dis avant c’était fluide, sans temps mort, facile à rentrer dedans. Je n’ai pas trouvé de défauts visibles et même en cherchant la petite bête je n’ai rien de mauvais à vous en dire. Au final ce tome a beaucoup de qualité et plaira sans doute à pas mal de monde. Ce n’était juste peut être pas assez pour moi.
Lien : https://delivreenlivres.home..
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