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Citations de Corinne Javelaud (40)


Ces gamins, sans cesse exposés aux brimades des chefs, parcourent les ateliers avec leur planche garnie de porcelaine crue. Ils effectuent des journées de dix heures, à pénétrer dans la chaleur insoutenable du globe du four...
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La soumission aveugle aboutit souvent aux larmes.
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L’audace est un trait de caractère des esprits forts.
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Parfois, on refuse de voir la simple réalité qui nous crève les yeux, uniquement parce qu’elle ne nous satisfait pas.
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La nécessité d’obtenir des matières premières mène les hommes à toutes sortes de compromis.
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Croire au bonheur incarnait la meilleure façon de vivre en paix avec soi.
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Le passé a beau être notre pire ennemi, il faut parfois savoir l’affronter.
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Prendre le risque de s’extraire d’un système de pensée enfermant, cela ne se fait qu’avec le cœur et le courage.
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La fortune expose aux caresses, si tu vois ce que je veux dire...
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Les inactifs servent le diable.
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Tu sais aussi bien que moi combien il est difficile d’anticiper la carrière d’un cheval !
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Ce besoin d’indépendance est tout à ton honneur.
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Le méchant est comme le charbon, s’il ne vous brûle, il vous noircit.
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La cuisine était le royaume de Marie-Lou. Tous les meubles anciens avaient été mis au rebut au profit d’un buffet à deux corps superposés en formica bleu, pourvu du petit électroménager, robots et mixeurs indispensables à la ménagère moderne, un placard débordant de recettes qu’elle découpait au fil de ses trouvailles, tandis que sur la table, trônaient plusieurs livres de cuisine, ses « bibles » dont elle s’inspirait de la parole d’évangile, propice à nourrir sa créativité. La fenêtre laissait largement passer la lumière sur son visage à l’expression énergique, plein de cette vivacité qui courait dans ses veines, spécialement en ce jour où elle préparait le dîner d’anniversaire pour Dora.
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L'hiver s'annonçait par les jours raccourcis où le vent se glissait comme un serpent. Elle s'en sortait pour guider les vaches, les traire, préparer leur litière de fougères et de paille fraîche, mais tout de même, ce n'était pas une raison ! Cela ne pouvait pas durer éternellement comme ça. Dans cet univers avare de paroles, les veillées s'accomplissaient dans une certaine tristesse autour des longues flammes claires qui se tordaient, semblables à de l'espoir évanescent. Les trois occupants de la maison se donnaient tout juste assez de courage pour éplucher les châtaignes à l'aide du peladou, pour les ébouillanter et les verser dans la marmite à trois pieds. Puis Bertille saisissait les extrémités rondes du boueradour dans chaque main et effectuait un mouvement de droite à gauche pour leur enlever leur deuxième peau. C'était tout l'art de les apprêter pour la cuisson. Ensuite, il revenait à Brune de les déposer dans le toupi avec un peu d'eau. Sous les yeux fixes de Léandre qui brillaient trop, les femmes les accrochaient à la crémaillère pour la cuisson.
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Je viens de refermer le livre de Corinne Javelaud avec beaucoup d’émotion.

Une émotion teintée de tristesse aussi. C’est bon signe. De ces signes qui disent que le livre est beau, que l’histoire est forte et que nous n’avons pas envie, vraiment, de le refermer ce livre. On tente en vain, tellement l’histoire est prenante, les personnages attachants, d’en retenir les pages, d’en lire doucement les mots, les phrases, les lignes.

L’écriture de Corinne est douce, délicate, tendre, parfumée et sonore. Toutes ces jolies phrases, ces jolies descriptions sonnent avec une telle véracité que l’on est surpris. Surpris de découvrir ou de redécouvrir pour certains la vie en ce temps là.

Le temps est ralenti et doux jusqu’au moment où le drame survient. C’est un coup de poignard dans la vie de cette famille de paysans.

Les Ribéroux.

Des gens simples. Des gens sans histoire qui vont vivre un drame : l’enlèvement de leur petite Rose-May. Quel drôle de prénom me direz-vous. L’explication en est très belle, très romanesque. Il fut décidé que l’enfant à naître au moment de l’éclosion des roses porterait ce prénom. Et elle le porte. Elle naît dans une grange, sans prévenir. La voici arrivée, belle, rose, tendre. Le père et le fils, un garçon rêveur de huit ans, sont surpris par la rapidité de la naissance. Léonard promet à sa soeur, ce jour là, d’être son Roi mage.

Et c’est lui, ce roi, qui sera aux premières loges du drame qui va se nouer lorsque Rose-May est enlevée. Léonard en avait la garde pendant que ses parents, ces gens travailleurs et sans histoire mais suscitant des jalousies, étaient aux champs.

A partir de là, c’est l’Histoire avec un grand H qui s’inscrit dans le coeur du roman. Nous passerons du village de campagne et sa galerie de personnages rustiques mais attachants, à la ville. La grande ville. La ville ouvrière avec ses manufactures de porcelaines.

Léonard n’aura de cesse de retrouver sa soeur.

Je m’arrête là. Je n’en dis pas plus. Je vous laisse découvrir, savourer. Prenez le temps de le lire : posez-vous, mettez une jolie musique et appréciez la qualité de ce livre.

Vous verrez. C’est un beau roman, c’est une belle histoire.

Merci chère Corinne. De tout mon coeur. Et merci aux Editions Calmann Levy.
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Ce Naples legendaire l'avait séduit dès son premier voyage le jour où, au crépuscule, il avait entendu gazouiller des milliers d'oiseaux sous un ciel criblé d'étoiles. Sirena lui avait fait ralentir le pas Piazza Municipio, et un passant avait commencé de lui conter l'histoire de milliers d'émigrants qui, partis de ce point-là, s'étaient rendus en Amérique pour chercher fortune [....] ils avaient marché en fredonnant la chanson de Santa Lucia Lontana en hommage à cette histoire.

Page 325
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Sans les preuves, l'amour n'est qu'une pure illusion.

Page 274
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La jalousie le rongeait . aussi lorsque l occasion de s enrichir se présenta , belle comme le rouge palpitant d un coquelicot dans un champ de blé , il la saisit...
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Je suis encore libre d’agir comme bon me semble avec mes apprenties et je n’ai d’ordres à recevoir de personne. Ne vous en déplaise mon cousin, mais votre protégée ne fera jamais une bonne dentellière.
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