La dame de la villa Saphir

Genre : Roman historique
Avis : ÉLÉGANT

Un roman en harmonie avec l'élégance des années folles…
J'aime ces livres qui ont connu un premier succès, celui-ci depuis 2015, et qui viennent trouver de nouveaux lecteurs, avec une maison d'édition qui a à coeur de proposer de la belle écriture en format poche. Je suis restée dans le sillage d'une Dame comme envoûtée par une ambiance dont la couverture du roman donne le ton. J'ai rarement vu pareille entente entre un visuel, un titre et un texte.
Nous sommes au début du vingtième siècle, à Royan. C'est le début des années folles et Anaïs Gersaud rendue mélancolique par le décès de son époux, ne cherche qu'à s'étourdir et à oublier. Avec James, un peintre américain, elle va néanmoins chercher à découvrir quels sont les mystères que l'on veut lui cacher, et pour cela, elle va devoir voyager et retrouver un beau-frère qu'elle avait négligé. Sa vie et son avenir résisteront ils aux révélations ?
Il y a dans cette lecture une sensation de chic qui ne m'a pas quittée, comme une fragrance venue de ces années qui ont marqué la France, soucieuse d'oublier les quatre années de guerre. L'auteure a fait d'Anaïs, un personnage attachant oscillant entre force et faiblesse, gardant un côté ingénu savoureux.
Entre les conches de Royan et de Pontaillac, les chais de Cognac, les élevages d'huîtres Mornac ou Chaillevette, ma curiosité gastronomique et spatiale a été comblée. Quant aux découvertes et aux créations du siècle, j'ai pu en capter d'intéressantes autant en France que dans l'Ontario. Ce fut un voyage aux multiples accents.
J'ai reconnu chez Corinne Javelaud le style élégant déjà apprécié dans les romans précédents ; il y a de l'information sérieuse et une histoire qui nous tient en haleine de bout en bout puisque dès le départ, nous comprenons qu'il y a quelques anomalies dans la vérité qu'on a pu donner à la veuve. le suspense est subtilement dosé pour un roman qui nous fait découvrir les secrets des spiritueux en plus de ceux des familles.
Je remercie Virginie et de Borée Editions pour le SP de « La Dame de la Villa Saphir »

Une plongée dans la belle époque 1920
L époque de la saga des bains de mer sur Royan
La prohibition aux états unis le industrie du cognac en Charente..
Des secrets de famille ...
Voici les ingrédients d un très bon roman et d une très belle plume .
Corinne Javelaud possède l art de la description avec minutie tout en vous cultivant d une façon subtile.
Vous allez sentir l odeur du cognac les embruns des plages entendre des musiques du Jazz du classique .
Plaisir de lecture 9/10
Je vous recommande aussi l ombre de rose may son dernier roman .

Rendez-vous manqué avec ce roman.

Je me suis ennuyée, l'histoire ne m'a pas séduite, j'ai trouvé le rythme beaucoup trop lent...

Le seul point positif : j'ai retrouvé les plages de Royan et de Pontaillac où je marche avec plaisir !

1920. Anaïs Gersaud est une jeune veuve de trente ans. Son époux, François, est décédé, deux ans plus tôt, dans le bombardement d'un immeuble parisien, dans lequel il avait séjourné, après une mission à Boston. Il travaillait pour le ministère des Affaires étrangères. La jeune femme a, alors, hérité d'une magnifique demeure : la Villa Saphir. Pour se consoler, elle s'étourdit dans les mondanités et elle s'épanouit dans les bras de James Ingram, un peintre américain.


Maxence, son neveu par alliance, est jaloux de cette idylle. Amoureux de sa belle tante, avec qui il a peu de différence d'âge, il adopte des comportements puérils pour attirer son attention. Des lettres lui offrent la possibilité de distiller le doute. Mais Anaïs est préoccupée par des mystères plus anciens. En effet, des évènements l'interpellent sur le passé de François, jetant une ombre sur leur mariage. Certains de ces mystères sont reliés à sa propre famille, à l'histoire de son père, propriétaire d'un vignoble.


James l'emmène alors en Amérique. Il lui présente sa cousine, Daisy. Cette dernière élève seule ses enfants et est très investie dans la lutte pour l'émancipation des femmes. Elle explique à Anaïs ses combats. Grâce à ses éclaircissements, cette dernière est parée pour enquêter sur les affaires de son mari, officielles et clandestines, pendant la guerre. En pleine prohibition, il est difficile d'obtenir des confidences au sujet du vignoble paternel. La jeune veuve agit avec finesse : elle parvient à délier les langues. Elle est remuée par ses découvertes au sujet du passé, mais aussi de son présent.


Anaïs est une jeune femme attachante. Au début, elle paraît frivole et un peu naïve, mais au fil des évènements, sa véritable personnalité se dévoile. Elle est intelligente et réfléchie. Dans tous les domaines de sa vie (amoureux, amical, familial, professionnel), elle prend le temps d'analyser les éléments qu'elle possède, de les recouper et de les interpréter, avant d'agir. Paradoxalement, elle est très spontanée dans ses échanges et dans ses effusions. J'ai aimé cette dualité, qui renforce son authenticité. J'ai, aussi, apprécié les descriptions de son élégance, qui apporte une part de rêve dans une intrigue mystérieuse, emplie de secrets et de trahisons. En effet, des rebondissements émaillent le récit et bouleversent l'existence ordonnée de l'héroïne. Elle est forcée de revoir les fondations de ses convictions. Ingénue et maligne, spontanée et pondérée, mais aussi capable de reconnaître ses erreurs, j'ai été sensible à sa sincérité.


J'ai été captivée par La Dame de la Villa Saphir.


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Royan 1920, Anaïs qui perdu à la fois son mari et son père rencontre James Ingram. Ce dernier est peintre, et les années folles de 1920 et le décor de Royan lui donne l'occasion de se faire connaître. Anaïs, quant à elle vient du milieu du cognac. Son neveu est opposé à cette alliance. Anaïs qui ne connaît pas les origines de la mort de son père, décide de faire ses recherches, de Royan elle ira jusqu'en Amérique. Entre trahisons, secrets, un roman agréable où l'on ne se prend pas la tête.