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Critiques de Cyril Massarotto (694)
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Quelqu'un à qui parler

Quelqu'un à qui parler…



Mais quel livre ! Quelle claque ! Je pensais lire un livre qui parlait d'un homme, et qui ne me toucherait que de loin, mais c'est au milieu du roman que l'effet miroir est arrivé, avec la rapidité et l'imprévisibilité d'un éclair d'orage.

Pas le temps de dire ouf, la pluie de mes joues a commencé à ruisseler… ensuite, j'ai repris ma lecture calmement, pour la finir dans un état d'émotivité un cran au-dessus.



Alors, si vous cherchez à donner du sens à votre vie, lisez ce livre, homme ou femme, car il parle de vous. Vous et l'enfant que vous étiez il y a un certain nombre d'années. Que lui aviez-vous promis comme vie à ce petit d'homme ? Avez-vous respecté ses rêves ? L'avez-vous soutenu dans les épreuves ? Lui avez-vous expliqué qu'il n'était pas responsable du malheur de ses parents… les enfants se mettent tout sur le dos, la maladie, le divorce, les ennuis, ils se croient responsables et cela les fait murir d'un coup… à tort.

Alors cet enfant, si vous lui parliez un peu, vous aussi, et qu'il vous dise ce qu'il pense de l'adulte que vous êtes devenu ?



Je l'ai refermé, mais pas la parenthèse qu'il a ouverte sur la réflexion du déroulé de l'existence.



Pour moi, une découverte de cet auteur.
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Les dédicaces

Sympathique roman que ces dédicaces. Je suis sortie de ma zone de confort pour plonger dans une lecture légère et pleine d’humour.



Claire au caractère bien épicé collectionne les livres dédicacés. Ces dédicaces ajoutent du piment aux livres, et souvent apportent une touche d’intimité bien appréciable. Lorsque la demoiselle déniche un livre méconnu d’un certain Frédéric Hermelage, la dédicace osée à une certaine Salomé titille sa curiosité. La voilà en quête de ce mystérieux auteur.



Avec beaucoup d’humour et de second degré, Cyril Massarotto décortique le monde de la littérature sous de multiples facettes. Il tire sans scrupule sur la littérature feelgood - sous littérature - qu’il compare aux téléfilms de noël sur TF1. Il fallait oser quand Cyril Massarotto n’est pas si éloigné que cela de cette littérature de seconde zone.



« Marc Lévy c’est quoi ? C’est Camping Paradis, et Musso c’est Joséphine Ange gardien, voilà la vérité. »



La sulfureuse Claire est vraiment sympa comme tout avec ses réflexions érudites, son amour pour la littérature classique dont Les Hauts de Hurlevent. Bon, de la à critiquer le dernier tiers de Voyage au bout de la nuit de purin, elle y va un peu fort.



« Pour moi Voyage au bout de la nuit se découpe en trois tiers, comme un cigare : au début le foin, au milieu le divin, et tout à la fin, le purin. Je fume rarement le Voyage jusqu’au bout ; d’ailleurs, c’est à l’issue du deuxième tiers que le voyage prend fin avec la sédentarisation dramatique de Bardamu, ceci expliquant cela. Ayant un fort instinct d’auto-préservation, je n’ai jamais fait part de cette analyse sur les forums de lecture. »



Je me suis délectée de cette immersion dans les coulisses du monde littéraire. Les fans, les libraires, les écrivains, il y en a pour tout le monde et on ne voit pas le temps passer.



Puis quand on aime les livres, cette parenthèse auprès d’un écrivain et auprès d’une amoureuse littéraire c’est agréable, c’est touchant, ça étire les zygomatiques et ma foi, à l’occasion ça fait du bien.
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Quelqu'un à qui parler (BD)

♫Attendre les 3 tons et puis faire le 12

Raccrocher faire le 13, le 14

Et puis attendre, attendre, attendre, attendre

Attendre attendre attendre

Et puis attendre, attendre

Pourquoi toujours attendre

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps

Sur ma tête écraser doucement m'étouffer

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps♫

-Téléphone-1978-

----♪---♫---☎---📞---📱---♫---♪----

TELEPHONE ! Maison !

Quelque chose en toi ne tourne pas rond

Raconte-moi comment est ta maison?

Apprends-tu bien chaque soir toutes tes leçons?

Oh dis-lui que j'ai mal

Si mal depuis 25 ans,

Que je mêne une vie banale

Euh non ! moi j'ai 10 ans !?

Si tu m'crois pas, j'te fous une mandale !

Jean-Louis Obère, une mise ovaire

Dans un mois, maman, son cancer

Opération, abbération

N'importe quoi cette conversation

Perdu boulot et amoureuse le même jour

Douche froide, Super à la bourre , Océan d'Amour...

Et puis Plus rien

Mais jamais senti aussi bien

On en croit pas ses yeux

Double Pages blanches, Adieux

Formidable, tu m'appelles chaque fois que tu bois !

Mais Dieu est un pote à moi...

L'enfant que j'étais n'aime pas l'adulte que je suis

On s'habitue vite à cette magie !

Mon Ame d'enfant, mes rêves abandonnés

Quelqu'un à qui parler...





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Les dédicaces

2654 livres dédicacés, chiffre que possède Claire la narratrice du livre. La dédicace n’étant pas celle standard, commerciale, que couche son auteur sur la page de garde ou du titre, souvent ou presque à son lectorat inconnu. La 2655 éme livre , d’une dédicace audacieuse va « chambouler » sa vie, eh oui les passions peuvent aussi devenir dangereuses 😁!

Entre ses quarante et un ans dont elle ne sait pas quoi en faire et son boulot sans passion, Claire célibataire, cherche le sens de sa vie dans cette quête de livres dédicacés et leur lecture. L’auteur à travers cette femme qui à mon avis a déjà plus ou moins compris le sens ou non sens de la vie 😁, y lance des piques avec beaucoup d’humour (“quand on aime le cinéma de Bergman on n’est pas à sa place entre des bras tatoués à l’effigie du Paris Saint-Germain.”). Un humour qui va outre la vie et ses aléas, dardant ses flèches sur le monde littéraire et même le monde tout court, surtout virtuel, « acheter un livre estampillé Mercure de France dans une petite échoppe indépendante est aujourd’hui vu comme un acte de résistance culturelle, voire de résistance tout court. Mais pour vivre il faut aussi écouler du Michel Bussi, alors on les empile par dizaines dans un coin près de l’entrée, à droite, sur un petit tréteau où ils côtoieront Marc Levy et Virginie Grimaldi ; coin où les habitués ne vont jamais, de peur d’être contaminés par la médiocrité ou pire, d’être surpris là par un autre habitué – le syndrome de la sortie du sex-shop. ».

Bref ce petit livre dégoté chez Juju ( merci) est une lecture très plaisante. Aaah les hommes, que dire !





« Le moment de bonheur arrive enfin : un thé cannelle-orange de chez Mariage Frères, quelques spéculoos, je m’enfonce dans mon fauteuil, je tourne une page et ça y est, je m’apprête à vivre. »
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Dieu est un pote à moi

Premier roman de Cyril Massarotto, lu après Les Dédicaces, dont j’avais beaucoup aimé l’insolence et l’originalité.



Ici , le narrateur, vendeur dans un sex-shop, fait une rencontre stupéfiante, sans avoir nullement fait quoique que ce soit pour ça : bruyamment Dieu fait irruption dans sa vie. Sous la forme d’un interlocuteur qu’il peut solliciter à tout instant et qui peut répondre aux nombreuses questions que se pose tout humain sur le sens de son existence. Toutes les questions, oui, mais les réponses, tout de même pas, certaines devront attendre…



Les conseils semblent cependant être judicieux et ce nouveau pote est un guide précieux au quotidien. Même si cette instance divine se défend bien d’influencer le destin des hommes dont il ne se revendique pas d’être le créateur.



Réflexion sur l’amour, le destin, les aléas de la vie, sur la condition humaine, sans qu’il soit question de religion, une invention humaine dont l’instance divine se contrefout. De même on tire un trait définitif sur la vie après la mort :



« Mais tu espérais quoi ? Une fois mort, il te pousserait des ailes dans le dos et un cerceau sur la tête ? Que tu emménagerais tranquille dans le ciel, et que tu pourrais tailler le bout de gras avec Coluche et Napoléon, et pourquoi pas te refaire la partie de cartes avec Raimu? Et bien non. »



Le ton se veut léger. L’angoisse du narrateur se pare souvent d’un bouclier d’humour. On sourit parfois. On est ému par les drames ordinaires que ne manquera pas de vivre le narrateur. Et Dieu, Déclamant une sombre tirade, fera la démonstration qu’on peut tenir des propos légers et être conscient des atrocités qui se déroulent jour après jour sur cette planète.



La lecture est facile et l’angle d’attaque original. Même si j’ai largement préféré Les Dédicaces.
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Quelqu'un à qui parler (BD)

Super cet album ! Je me suis régalée. BD inspirée du roman de Cyril Massrotto, pleine de couleurs, de dynamisme, d’émotions et d’espoir. Un chouette moment.



Samuel Verdi a trente-cinq ans, il n’a pas d’amis, pas d’amoureuse, pas de passion et un travail quelconque auprès d’un patron tyrannique. Chaque année à son anniversaire, il appelle son ex dont il est séparé depuis longtemps et qui l’envoie promener comme toujours. Samuel broie du noir, la solitude lui colle à la peau, son mal-être est latent, il aimerait juste quelqu’un à qui parler. Il décide d’appeler le numéro de la maison de son enfance et surprise, c’est Sam qui décroche, l’enfant qu’il était à dix ans. Les deux Sam vont s’appeler alors tous les jours et se rendre compte que le Sam adulte a perdu tous ses rêves d’enfant, que sa vie est minable. Si ces discussions de l’impossible ont la possibilité de modifier le passé, elles ne sont d’aucune d’aide dans le présent. Samuel devra essayer de changer par lui-même afin de ne pas décevoir l’enfant qu’il était.



Gregory Pannaccione excelle dans l’art d’émouvoir avec des planches tantôt muettes d’une grande poésie et des planches humoristiques qui prêtent à sourire de bon cœur. C’est un juste retour aux sources qui nous rappelle d’écouter à nouveau notre enfant intérieur. Celui qui rêvait, se voyait footballeur ou écrivain, était riche d’amis et de joie de vivre. Une BD pétrie d’humanité qui fait pincer le cœur devant pléthore de regrets, de rêves avortés, d’une vie peinte en gris. Est-il trop tard pour changer le court des choses ?
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Les dédicaces

Je me fais l’effet d’être un poisson que l’on veut piéger avec un leurre irrésistible, bien que l’artifice soit connu ! Le leurre est un roman qui parle d’une lectrice, collectionneuse, de livres, pas n’importe quels livres, des exemplaires portant de dédicaces remarquables (on s’abstient bien entendu, des « pour Bidule, amitiés »). Donc d’emblée le personnage est sympathique. Elle fréquente des bouquinistes, des libraires, et tente de combler son manque affectif que les rencontres de passage ne comblent pas l’absence pas. Jusqu’au jour où une dédicace particulièrement remarquable lui fait imaginer une romance naissante. Et l’auteur a glissé sur la page de garde son 06! Justement il vient de publier un nouveau roman, quoi de plus tentant de s’insérer dans la queue des admiratrices de l’écrivain, qui pour ne rien gâcher est plutôt bel homme…





S’ensuit une histoire vaudevillesque déclinée à l’aune de la technologie du vingt-et-unième siècle.



C’est réjouissant, pour le contexte littérature, écriture, édition, mis en page de façon assez originale. On y parle d’auteurs passés, des affres du romancier dépendant de son imagination mais aussi des méandres de la machinerie éditoriale.

On suit avec délectations les stratagèmes tordus que la narratrice utilise pour se convaincre de la sincérité de son amant.



Et la fin que je dévoilerai pas est construite de façon astucieuse, de telle sorte que le champ de possibles est proposé en retournements successifs.





Beaucoup de plaisir donc pour ce roman à la fois drôle et subtil.


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Dieu est un pote à moi

Par principe, quand on me prête un livre, je le lis en priorité par courtoisie envers celui, ou celle, qui me l'a prêté.

Cela dit, comme tout principe, celui-ci est assez contraignant, surtout quand on n'a rien demandé et que, de ce fait, on n'arrive pas à faire baisser sa "Pile à lire".



Mais bon... Sylvie était tellement emballée par ce bouquin et si ravie de le partager avec moi que j'aurais eu mauvaise grâce à me la jouer dédaigneuse. Allez ! Je me lance, légèrement dubitative quand même.



Mais... c'est vrai qu'il est génial, ce livre ! Reléguant toutes mes obligations quotidiennes au second plan, je ne suis parvenue à le lâcher qu'arrivée à la dernière page.



Un jour, un "babeliste", qui n'est regrettablement plus des nôtres, m'avait reproché, avec humour et bienveillance, de ne pas parler du contenu des livres que je commentais, préférant ne livrer que mon ressenti.

Ayant pris note de sa remarque, je persiste néanmoins à considérer que c'est la fonction de la quatrième de couverture et que je ne vois pas grand intérêt à le seriner à chaque "critique".



Je me limiterais donc à vous dire que j'ai trouvé ce livre surprenant, drôle, rythmé, inattendu et que j'ai passé un moment délicieux.

J'espère que cela suffira à vous donner envie de l'ouvrir car, souhaitant que vous soyez aussi épatés que moi, je ne vous dévoilerais rien de plus quant à son intrigue.
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Quelqu'un à qui parler (BD)

Dans son petit appartement parisien, ce soir-là, Samuel fête son 35ième anniversaire.. seul. Un gros gâteau et une bouteille de champagne qu'il ne partagera avec personne. Une fois la bouteille terminée, et quelque peu désespéré, il appelle son ex, Armelle. Celle-ci n'est, évidemment, pas surprise de l'entendre au bout du fil puisque cela fait huit ans, depuis leur séparation, qu'il l'appelle le soir de son anniversaire. Elle lui conseille fortement de l'oublier et de rencontrer des filles. S'il n'a personne d'autre à appeler, le jeune homme décide de composer le numéro de la maison de son enfance qu'il connaît encore par cœur. Au bout du fil, un gamin qui croit avoir affaire à son tonton qui fait souvent des blagues au téléphone, qui dit s'appeler Samuel Verdi, comme lui ! Ce n'est pas possible ! Il a sûrement trop bu et hallucine... Il ne peut décemment pas discuter avec l'enfant qu'il était à 10 ans ! Et pourtant...



Adapté du roman éponyme de Cyril Massarotto, cet album nous propose un retour dans le passé... En effet, le Samuel adulte va entrer en contact, par téléphone, avec le Samuel enfant. Et ce dernier n'est pas des plus tendres en découvrant, au fil des conversations, l'adulte qu'il est devenu. Il faut dire que celui-ci mène une existence plutôt morose et banale : aucune vie amoureuse, pas d'amis (excepté ses voisins), un boulot qu'il n'aime pas particulièrement et un patron qu'il déteste. Cette confrontation entre les deux Samuel va ainsi permettre à l'adulte de faire le bilan, de se prendre en main, d'oser dire ce qu'il pense et de prendre conscience de ses rêves d'enfant oubliés ou abandonnés. Jouant sur les émotions mais aussi l'humour, Grégory Panaccione nous offre un album tendre et émouvant et questionne sur la vie qu'on souhaitait avoir enfant et celle que l'on mène adulte. Les dialogues touchants entre les deux Samuel sont d'une grande justesse. Graphiquement, les expressions sont parfaitement dépeintes, les conversations un brin poétiques et originales et les planches muettes nostalgiques.

Une belle réussite !
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Les dédicaces

Bim, bam, boum !



Ouille !



Il pique un peu ce roman, je vous préviens et un lecteur averti en vaut deux …



Claire est parisienne, un peu bobo sur les bords et collectionne les dédicaces. Mais pas n'importe lesquelles, hein ! N'allez pas lui parler de Musso ou Levy … Un peu pétrie de sa petite importance, elle va tomber sur le roman d'un certain Fréderic Hermelage où le bougre, en dédicace, laisse, son 06 à une certaine Salomé …



Ça va rapidement commencer à l'obséder la Claire cette histoire, d'autant que le roman du Monsieur est passionnant … Jusqu'à ce qu'elle se décide à le rencontrer …



Je me suis régalé de cette gentille impertinence puisque Cyril Massarotto n'épargner personne de sa plume piquante et surtout pas son héroïne … Un roman court, léger mais pas que, et qui peut-être se dénonce lui-même ?



Aïe !



Le merveilleux petit monde littéraire en prend pour son grade et éditeurs, auteurs, lecteurs, blogueurs ou libraires, tout le monde y trouvera son compte et trouvera de quoi en rire … jaune !



Paf !



Les gros vendeurs des têtes de gondole en prennent gentiment pour leur grade mais comme le Monsieur se moque aussi de son pendant, la grande littérature, on peut dire balle au centre et rire de tout, même de nous !



Plaf !



Si tu cherches un roman caustique, ironique, qui parle du petit monde des livres, tu as trouvé ta prochaine lecture ! Mais fais gaffe au premier degré, tu risques d'être un peu ébranlé …



Maintenant, je me dis que Cyril Massarotto a plutôt intérêt d'assurer lors de sa prochaine séance de dédicaces ! Car il paraît que les dédicaces peuvent changer une vie …



Je dis ça, je ne dis rien …


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Quelqu'un à qui parler

Quelqu’un à qui parler est vraiment une lecture détente, pleine de tendresse, d’humour et de bons sentiments. On ne tombe pas malgré tout dans la niaiserie comme on pourrait s’y attendre lorsque l’on parle de bons sentiments. Non, j’ai vraiment passé un moment sympa, léger et distrayant.

L’idée est originale ,Samuel , se retrouve seul pour fêter ses 35 ans et comme il n’a personne à qui parler, il décide d’appeler le numéro qui était le sien lorsqu’il était enfant, il va alors se retrouver en ligne avec son « petit moi » !

La question centrale, qu’est devenu l’enfant que nous étions ? que reste-t-il de l’enfant en nous ? que penserait l’enfant que nous étions s’il voyait ce que nous sommes devenu ? hé bien, oui, cela fait réfléchir et inévitablement un retour en arrière se fait , un petit moment d’introspection qui peut faire du bien mais qui peut aussi nous pousser à agir et nous bousculer un peu, donc je me répète : faire du bien !

Samuel ainsi que tous les personnages de ce livre sont attachants et cela fait du bien parfois de lire et de se lover dans un climat serein , tout doux.

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100 pages blanches

Voici un livre que j’ai testé vraiment par hasard, parce que l’histoire avait l’ai intéressante, et le livre pas bien épais. Je n’en attendais donc pas grand chose, et je m’étais dit qu’au pire, ce serait vite lut.



Mais quelle surprise ! J’ai adoré, de bout en bout. L’idée de base est assez simple avec cet homme qui se retrouve un peu dégouté suite a un héritage, ou on ne lui lègue qu’un vieux carnet.



Ce carnet (je ne dévoilerait pas ce qu’il contient, pour ne pas spoiler )ne va être qu’un prétexte pour faire avance le personnage principal de cette histoire. Un peu, voir beaucoup naïf, ce personnage va apprendre au fil des pages de ce carnet, comment se construire, et arrêter de vivre dans le passé, ou de croire que les choses vont s’arranger.



Le style de l’auteur joue un rôle majeur dans ce roman, qui aurait pu rapidement tomber dans la catégorie roman de gare, vite lut, vite oublié. La démarche de Cyril Massarotto se veut bien plus complexe et philosophique qu’il n’y parait de prime abord.



L’auteur est souvent acerbe dans ses pensées, dans ses propos, appuyant volontairement sur des faits de société ou des situations parfois ridicules. A travers la recherche de soit, la construction de son avenir, le triste héritier va arriver a avancer et se construire une vie qu’il n’avait jusque là, fait que traverser sans trop se poser de questions.



J’ai pris beaucoup de plaisir durant cette lecture et j’espère que lorsque je ferais l’acquisition d’un autre de ses livres, Cyril Massarotto aura toujours cette plume si incisive et si réaliste.

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Click & love

Il s'appelle Paul, , est chirurgien à Londres et a perdu sa femme depuis quatre ans.

Elle s'appelle Julie, a trente ans , soit dix de moins que lui, et elle est femme de ménage .

Il ne veut pas d'une nouvelle relation , elle ne croit plus en rien.

Mais sa meilleure amie va lui parler d'un site de rencontres , encore à l'essai, si elle participe , elle touchera un peu d'argent. Il se trouve qu' elle n'est pas assez riche pour se permettre de refuser…

Jonas , le meilleur ami de Paul, est sur le point de racheter Click & Love , il lui demande de tester l'application et de lui dire ce qu'il en pense.

Ces deux personnes n'auraient jamais dû entrer en contact , mais leur taux de compatibilité est de 80 %, du jamais vu… Petit à petit , ils vont se prendre au jeu de la découverte, et vouloir se confronter au réel, mais Click & Love , tel un tel Big Brother, contrôle absolument tout et leur met pleins de bâtons dans les roues pour une "vraie" rencontre .



Un petit zeste scientifique et technologique vient saupoudrer cette comédie romantique en phase avec notre époque. Echanges de SMS et de vidéos viendront faire palpiter les coeurs endormis de nos deux personnages, mais aussi la frustration de ne pas obtenir tout de suite ce que l'on veut. Et de la frustration nait le désir ... Comme bien d'autres écrivains avant lui, Cyril Massarotto, explore et exploite ce thème à la perfection , avec une petite étincelle de modernisme et d'originalité .

Qui dit informatique, dit froideur , monde aseptisé ... D'autres lecteurs (lectrices) , plus "accros" aux technologies modernes que moi, sauront apprécier ce côté de l'histoire à sa juste valeur.
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Dieu est un pote à moi

Le titre ;une belle promesse pour mes zygomatiques!

Un livre décalé,joyeux qui m’a fait rire de bon cœur.

Rencontre improbable!

Un sujet qui pourrai être proposé dans un match d’improvisation théâtrale :“Dieu est un pote à moi“.

Le personnage de Dieu est truculent.

Il est blagueur ,taquin et fait des effets genre :éclairs et nuages pour impressionner son protégé.

Cyril Massarotto m’a fait passer un très beau moment de détente malgré les quelques passages plus tristes et émouvants qui font partie de la vie aussi ^^ même si on aimerai éviter les deuils et la souffrance.

Le secret du livre est l’amour sous toutes ses formes qui se faufile délicatement dans les interstices de ce roman.

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Dieu est un pote à moi

J’avais déjà adoré « Cent pages blanches » du même auteur, mais celui-ci est encore meilleur.



Dans ce court roman, très réaliste, Cyril Massarotto nous invite à une profonde réflexion sur la vie, comment on la ressent, si elle a un sens, si elle vaut la peine d’être vécue, et s’il y a un après. L’idée de base laissait présager un livre drôle, avec un homme qui se fait ami avec Dieu. Et même s’il y a des passages légers et drôles dans le livre, ce serait le rabaisser que de le classer dans cette catégorie. Car tout au long de son livre, l’auteur nous narre la vie d’un homme somme toute ordinaire auquel on peut facilement s’identifier. Nous allons partager ses joies, ses peines, ses doutes, sur une trentaine d’années.



Sans jamais tomber dans le récit pompeux ou moralisateur, ce roman distrait et nous fait réfléchir sur notre statut de simple mortel et surtout, sur le fait que la vie vaut le coup malgré les horreurs que l’on peux voir.



Le hasard a voulu que je commence ce livre vendredi matin et que je le termine hier soir. En ce week-end tragique, ce roman nous montre qu’il faut garder espoir et que l’Homme se relève toujours, même des pires atrocités.

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Quelqu'un à qui parler

****

Sam souffle ses 35 bougies, seul face à 2 chaises vides. Ses voisins de 70 ans ont du partir en urgence à l'hôpital et il n'a donc personne avec qui fêter cet anniversaire. le constat est triste... Sam n'a personne... Le seul numéro dont il se souvient est celui de la maison où il a grandi, heureux, entre son père et sa mère. Sans trop y réfléchir, il compose le numéro de son enfance et tombe sur un petit garçon de 10 ans, étrangement très très proche de lui... Faut-il tenter de chercher une explication plausible à ce coup du sort ?

J'ai passé un moment fort agréable en compagnie de Sam, M&M's et Ly-Nah. Cyril Massarotto nous fait cadeau avec ce roman d'une belle histoire, attachante et émouvante. C'est un roman qui fait du bien, qui met tout autant la larme à l'œil que le sourire aux lèvres. Et puis on se plairait bien à être au bout du fil, avec cet autre moi, et lui dire que tout ira bien, que la vie est belle et qu'il faut y croire... Jour après jour...
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Dieu est un pote à moi

Ayant adoré « Quelqu’un à qui parler » du même auteur, je me suis très logiquement jeté sur cet autre roman de Cyril Massarotto qui multipliait les critiques positives.



« Dieu est un pote à moi » invite à suivre un jeune trentenaire assez solitaire, qui travaille comme vendeur dans un sex-shop. Lorsqu’il fait la connaissance de Dieu en personne et qu’il devient même pote avec ce dernier, sa vie prend forcément une toute autre tournure…



À l’instar de « Quelqu’un à qui parler », le point de départ de ce récit est donc à nouveau pour le moins improbable. L’auteur va néanmoins nous narrer la vie somme toute assez ordinaire d’un homme qui connaît des bonheurs et des drames, mais qui a la possibilité de pouvoir parler des épreuves qu’il traverse avec le Tout-Puissant.



Ne vous laissez pas effrayer par le titre de ce roman, même si vous êtes athée, car le thème de la religion n’est pas du tout appuyé et le personnage de Dieu est particulièrement truculent. De plus, il est assez facile pour le lecteur de s’identifier à cet homme qui partage ses joies, ses amours, ses doutes et ses peines, depuis le jour de cette rencontre hors du commun jusqu’à sa mort.



Ce roman qui parle du bonheur, de la mort et de la vie en général, de façon drôle et légère, invite certes à philosopher sur le sens de la vie, mais sans aucune prise de tête.



Bref, un récit que je ne qualifierai pas de divin, car j’ai préféré « Quelqu’un à qui parler », mais tout de même un excellent moment de lecture.



Lisez également « Dieu en personne » de Marc-Antoine Mathieu !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Quelqu'un à qui parler

Quelqu'un à qui parler. voilà peut-être la quête la plus difficile d'une vie ! Samuel prend conscience de sa solitude le soir de ses 35 ans . Ses seuls amis sont âgés de plus de 70 ans , ses parents sont décédés, ses amis vivent leur vie, pas de compagne en vue , ses rêves d'enfance se sont envolés... Le bourdon , le vrai s'abat sur lui . Une coupe de champagne plus tard il prend sont téléphone fixe et compose le numéro de la maison où il a vécu tout jeune et ô surprise un enfant lui répond! ..il a 10 ans, il s'appelle Sam ....

Ne cherchez pas à comprendre l' incompréhensible ,laissez vous porter par l'histoire de cet homme adulte qui se redécouvre enfant , qui peut à peu apprend à se reconstruire, à aller de l'avant et à enfin réaliser tous ses rêves de môme. Une belle histoire de vie, une envie de bonheur, une bouffée de tendresse , une rasade d'optimisme positif , du plaisir à l'état pur .
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Le premier oublié

Madeleine, une veuve âgée de 60 ans, sort du supermarché dans lequel elle faisait ses emplettes et ne parvient pas à se souvenir de quel modèle est sa propre voiture. Quelque peu paniquée, elle tente de joindre un certain « Max », qui ne figure plus dans son répertoire téléphonique, puis appelle au secours Thomas, « son fils préféré ». Elle sent parfaitement que quelque chose ne « tourne pas rond » chez elle.

Thomas va donc prendre sa mère en charge et en accord avec son frère et sa sœur, se rendre chez un médecin pour savoir de quoi il retourne. Le diagnostic est posé et le couperet tombe : c'est la maladie d'Alzheimer.

Dans ce roman témoignage écrit à deux voix, fait tenir une sorte de journal de bord à Madeleine et à Thomas, chacun narrant ses ressentis, ses désirs, ses craintes, ses peurs, ses espoirs au fil du temps qui malheureusement ne cesse d'avancer.

Ayant été « La première oubliée », je me suis retrouvée dans de nombreuses situations décrites par Cyril Massaroto. Est-ce que cela me permettra de trouver la même paix que le personnage principal du livre ? Rien n'est moins sûr, car ces maladies neuro-dégénératives sont terriblement éprouvantes pour tous les membres de la famille. Mais ceci est une autre histoire.



En revanche, j'invite les membres de Babelio à s'intéresser au déremboursement des médicaments concernant ces maladies en allant sur les sites concernés. Un simple calcul, très « égoïste » : sachant que cette maladie touche des personnes jeunes (à partir d'environ 50 ans), si vous avez eu la « malencontreuse » idée de faire des études et / ou une carrière, puis de devenir parents vers 40 ans, et que cette pathologie (Parkinson c'est encore plus jeune) s'invite, je vous laisse apprécier l'avenir radieux pour vos petits. Les médicaments ont vraiment un impact positif.
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Quelqu'un à qui parler

Samuel, trente-cinq ans, mène une vie solitaire et monotone lorsqu'il se rend compte qu'en composant le numéro de téléphone de la maison de son enfance, il parvient à entrer en communication avec l'enfant qu'il était à dix ans. Ces conversations se multiplient et vont bouleverser sa vie. ● Le point de départ du roman est très original et recèle un énorme potentiel. Malheureusement, Cyril Massarotto l'englue dans une histoire niaise, naïve, simpliste, pour faire un feel-good-book bien normé et plein de clichés gnangnans pour neuneus dans lequel on trouve des phrases comme : « Petit à petit, le jeune Samuel apprendra à emprunter les itinéraires bis, les petits chemins de traverse du bonheur ; et un jour, enfin, il pourra avancer à nouveau, et faire le grand voyage vers la vie. » Comme c'est bô !
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