Dan Smith

1930. Luka est un ancien soldat russe. Il vit dans un petit village en Ukraine aux côtés de sa femme et de ses enfants. Staline a succédé à Lénine et tous vivent dans la peur de voir l’armée rouge débarquer et rafler les vivres ainsi que les habitants. Quand un enfant disparaît, la traque commence…

Ce roman décrit bien le paysage hivernal ukrainien qui a l’air magnifique. En revanche, quelques répétitions m’ont passablement agacée ainsi que quelques longueurs. A part cela, le suspense est bien présent et la poursuite du prédateur dans des conditions humaines et climatiques terribles font prendre conscience de la chance qu’il y a de lire une histoire pareille au chaud et confortablement installé dans son canapé.

1930, Viryv, Ukraine. Luka Mikhailovitch sidorov, soldat de l'armée impériale russe avant 1917, révolutionnaire de armée rouge, déserteur puis combattant anarchiste des armées vertes de Makhno, en Ukraine. Un soldat, voilà, ce qu'il était, est, et restera toujours. Au yeux des siens, du village de Vyriv, à l'ouest de l'Ukraine, il ne sera jamais un paysan, il est un chasseur. Il aime traquer.

Lorsqu'un inconnu, affamé, quasi mort pénètre dans le village avec un traîneau transportant deux cadavres d'enfants, il sait que quelque chose se trame. Et quand sa nièce, Dariya, disparait, il part avec ses fils, à sa recherche dans la steppe glacée. Il faut la retrouver et arrêter "le voleur d'enfant".

Ce roman se situe quelques années après la guerre civile qui a ruiné, dévasté l'Urss naissante, Lénine avait réouvert l'économie interieure par la Nep mais, à sa mort, Staline allait collectiviser par la force, en massacrant, affamant la paysannerie.

La crainte permanente des communistes, des petits bureaucrates locaux, mêlée au danger du psychopathe tueur d'enfant, sniper invisible, créé un climat oppressant.

Dans cette course poursuite dangereuse,

tout peut basculer d'un instant à l'autre : se faire arrêter par les activistes de Lermentov, bolchevik de la guepeou, qui ratisse les villages alentour où se faire descendre de loin.

L'écriture de Dan Smith a ce quelque chose de slave pour décrire la beauté tragique de cette nature désolée. Et surtout, ce sont les caractères des personnages qui sont magnifiquement écrits. A l'heure d'un événement tragique, toute l'âme humaine est décrite dans ses profondeurs.

C'est donc un bon roman policier, mais pas que...

Je ne suis pas un adepte des thrillers historiques, mais je dois admettre que j’ai été séduit par Le Village. Outre une intrigue intéressante, qui mène le lecteur dans les pas de Luka et de ses fils, à la poursuite d’un assassin barbare, ce roman est l’occasion d’un très intéressant cours d’histoire sur l’Ukraine du premier tiers du vingtième siècle : le régime impérial, la guerre mondiale, la révolution, la famine, les anarchistes...
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Hiver rouge de Dan Smith est un roman d’actions: thriller qui se lit vite et bien. Pour peu qu’on aime la Russie, on va le dévorer, mais sans y apprendre beaucoup de choses.

L’action se déroule en Russie en 1920 après l’avènement de la révolution d’Octobre 1917 qui a renversé le Tsar Nicolas 2. C’est l’histoire d’un commandant tchékiste, Nikolaï Levitski, qui se fait passer pour mort pour aller retrouver sa petite famille dans son village natale. Arrivé chez lui, il trouve un village vide. Kochtchei, Кощей, le grand méchant révolutionnaire y est passé et y a semé la mort. Le commandant déserteur va suivre les traces de ce bataillon de la mort, commandé par Kochtchei, dans le but de délivrer sa famille, bien sûr si elle est encore vivante.

Dan Smith fait raconter cette histoire par son héros Nikolaï à la première personne. On s’assimile facilement à lui. On va vivre sur fond de steppe et de taïga des aventures extraordinaires.

Ce thriller raconte à sa façon la guerre civile qui a eu lieu en Russie après la révolution d’Octobre, cette dernière n’ayant été en fait qu’une révolution de Palais. Le régime tsariste est alors tombé comme un fruit trop mûr. C’est après qu’il va y avoir déchaînement de la violence. Cette guerre civile oppose les partisans du tsarisme : les blancs aux partisans du nouveau régime: les rouges. J’emploie à bon escient le terme de nouveau régime car je ne suis pas sûr que les révolutionnaires savaient eux-mêmes pour qui ils se battaient: les bolchevistes, les menchevistes, Lenin, Stalin, Trotsky !!! Dans les cercles de Moscou ou de Saint-Petersburg, oui on le savait; au fin fond de la Russie c’est moins sûr.

C’est là l'ambiguïté de toute cette révolution, c’est ce que l’auteur Dan Smith appréhende si bien! A la fin les rouges ne savent plus pourquoi ils sèment la terreur dans les campagnes. Ils sont tout simplement devenus des montres, des kochtchei assoiffés de sang.

Après la révolution d’Octobre en Russie, l’homme est redevenu un loup pour l’homme et le restera très longtemps.

Nicolaï Levitski déserte l'armée en pleine révolution russe de 1917. Avec son frère, ils décident de retourner dans leur village natal mais en chemin, celui-ci ne survit pas à ses blessures. Lorsque Nicolaï y arrive, le village est désert, les rues vides et silencieuses, les hommes ont été massacrés et les femmes et enfants ont disparu. Nicolaï, désespéré, décide de partir à la recherche de Marianna, sa femme, et ses deux fils. A travers une Russie ravagée par la guerre, Nicolaï entame une quête déséspérée et dangereuse au cœur d'une nature hostile sur les traces d'une légende sanguinaire prénommé Kochtcheï.



Hiver rouge de Dan Smith est un roman puissant avec une intrigue intime au cœur de la révolution russe. En 1920, Kolia, après avoir affronté plus d'horreurs qu'un homme peut supporter, décide de déserter pour retrouver sa famille. Mais à son arrivée dans son village, c'est le désespoir qui l'envahit. Il ne reste rien ni personne, à part une vieille femme qui explique cette horreur par la présence de Kochtcheï, un monstre sanguinaire tout droit sorti d'une légende ancienne.

Kolia se lance dans une course contre la montre pour rechercher sa famille. S'en suit un périple intense au coeur de la Russe glacée, un périple sauvage, dur, où l'absurdité de la guerre frappe de plein fouet. Dans ces paysages gelés, on suspecte tout le monde, on surveille ses arrières, on dissimule sa couleur, ses intentions, son identité, on craint son ami, son frère, l'Armée rouge, la Tchéka - la police politique créée pour combattre les ennemis du régime bolchevik. On rencontrerait Kolia aujourd'hui, avec son passif, on ne pourrait l'apprécier. Mais le talent de Dan Smith est de nous faire entrer en empathie avec ce personnage en plein bouleversement.



Particulièrement bien écrit, Hiver rouge mêle habilement légende russe et l'Histoire du pays. Dan Smith nous offre un thriller puissant, intense sur la guerre civile, ses conséquences en proposant un héros imparfait au travers des steppes russes, étendues sans fin battues par les vents.
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Ian Manook pour" Yeruldegger" (Mongolie), Philip Kerr pour la "Trilogie berlinoise" (IIIe reich), Ellis Peters pour "Frère Cadwel" (moine bénédictin gallois du 12e siècle), Karyl Ferey pour "Mapuche" (peuples d'Argentine et du Chili), R.J. Ellory pour les Anonymes (rôle de la CIA dans le trafic de drogue) et tant d'autres, des Japonais, des Chinois, des Suédois, des Sud Africains et à pratiquement toutes les époques.

Ils m'en ont appris des choses ces bons auteurs de thrillers et de romans noirs ! Sur la politique, l'histoire, la mentalité et la sociologie des pays où se situent les intrigues.

Cet excellent "Village" va tout à fait dans ce sens et m'a passionnée au-delà de l'aspect "roman policier".

Pour qui veut avoir une idée de ce qu'était la vie des Ukrainiens dans les années 30, la folie absolue et la paranoïa du régime communiste stalinien (les gardes rouges chinois et les khmers rouges cambodgiens avaient de qui tenir).

Certes Dan Smith est Américain et on pourrait l'accuser de parti pris, mais la réalité ne devait pas être très différence de ce qui est décrit.

Ukraine, 1930 : au cœur de l'hiver, dans le petit village isolé de Vyriv, Luka et ses deux fils, Viktor et Petro, partis à la chasse pour tenter de ramener un maigre butin pour nourrir leur famille, découvrent un homme à bout de force à l'orée du village. L'homme s'effondre ; dans son traîneau, le cadavre de deux enfants. Luka, vétéran, choisit de ne pas le condamner sans savoir, et décide de le conduire chez lui pour le soigner, sans alerter les habitants du village, déjà tétanisés par le froid et la crainte du collectivisme forcé. Mais, alors qu'il cherchait à enterrer discrètement les deux petits cadavres, des villageois l'aperçoivent et cèdent à la peur que Luka redoutait. Pendant que la vindicte populaire se déchaîne, la nièce de Luka, Dariya, disparaît. Luka, ses fils et le père de Dariya partent à sa recherche, et une chasse à l'homme haletante s'engage.



L'auteur prend le temps de camper lieux, époque et personnages, ce qui transporte dans la steppe ukrainienne, avant qu'elle devienne l'huis-clos glacé et glaçant de cette traque. Le rythme et l'intensité montent crescendo ; le roman rend palpable les deux terreurs, celle, immédiate, du ravisseur d'enfant comme, telle une chape de plomb, la Terreur stalinienne, qui font deux étaux étouffants qui se resserrent peu à peu. Le mélange du thriller et du roman historique est réussi, et les pages se tournent toutes seules dès la mise en place achevée.



La psychologie des personnages, en revanche, est restée pour moi trop monolithique (d'autant que le rythme lent permettait d'offrir davantage de densité aux personnages, notamment aux deux fils, ou à Aleksandra, dont on ne fait jamais connaissance) ou manichéenne (le bon vétéran vs l'ancien soldat détraqué), et quelques rebondissements peuvent être anticipés par le lecteur bien avant Luka (autant la certitude du lecteur que l'homme mort dans la cabane n'est pas le ravisseur contrairement à ce que pense Luka, est, je pense, une asymétrie voulue, autant le fait qu'il s'agisse de Youri se devine rapidement dans la prison, de sorte que j'étais agacée de voir Luka persister dans l'erreur en lui fournissant une arme lors de la libération des prisonniers, et les tirs sur le lac n'ont pas eu d'effet de surprise, contrairement à la première attaque qui fit tomber Dimitri ; de ce fait, le dénouement de la traque était décevant au regard de son intensité précédente).



Le village demeure cependant un bon page-turner, au huis-clos réussi, notamment par son atmosphère immersive.

Quel livre....on reste glacé d'effroi devant ce récit qui nous ramène a des années pas si lointaines du stalinisme ou ce thriller mené de main de maître nous fait plonger. Amateur de thriller et novice en critique (c'est ma première) je vous invite à plonger dans ce livre

Où il apparait que l'homme peut-être un loup pour l'homme.

Un grand roman qui se lit d'une traite.

Quelle histoire !! Au début j'ai cru que je ne tiendrais pas... Un incipit sombre, dans un lieu désert de l'Ukraine en pleine guerre froide. Un village où la peur transparaît au moindre événement. L'arrivée de cet homme et son traîneau va être le déclencheur d'une course effrayante dans la neige entre Luka et un homme. Le climat est terrible, mais la traduction est d'une telle qualité, le rythme nous entraîne dans cette horrible course sur fond d'Histoire soviétique. Un roman haletant.

Même si la trame de ce roman est proche de celle de "Le village" j'ai encore plus apprécié celui-ci. Le narrateur est un ancien soldat déserteur qui part à la recherche de sa famille. L'auteur mêle l'Histoire (Russie centrale dans les années 1920 avec la prise de pouvoirs par les bolchéviks et la terreur qui est semée dans le pays) et l'intimité des personnages (leurs doutes, leurs souffrances, leurs convictions). C'est un roman dur mais palpitant et qui fait réfléchir, qui questionne sur la révolution et les engagements personnels de chacun.

Je ne connaissais pas Dan Smith mais le thème de la forêt sur la couverture collait à celle de ce "Hiver Rouge"...

En sus, les mots clés ne pouvaient que m'attirer : Russie, 1920, Histoire, quête, glaçant (à tous les sens du terme).



Nikolaï Levistki est un combattant de l'Armée Rouge qui décide de déserter, avec son frère Alek. Il en a trop vu, ne sait plus pourquoi ou pour qui il ne bat. La guerre civile fait des ravages, le sang coule, les exactions s'accumulent et sa famille lui manque.

Quand il arrive, avec la dépouille de son frère mort en chemin, son village, Belev, est vidé de ses habitants. Sa femme, ses fils sont manquants.

La rencontre avec une survivante va lui dévoiler l'horreur de sa découverte.

Il va se lancer, espoir au coeur, à la suite d'un mythe ou d'un homme, Kotchtcheï qui sème la mort, la torture, les atrocités sur son chemin.

Nikolaï (Kolia) part à sa poursuite, traînant son propre passé guerrier, ses démons, ses doutes, sa rage mais aussi son amour et son amitié.



J'ai énormément aimé ce roman, les descriptions des paysages glacés, brumeux, les bruits, les odeurs et les rapports humains.

Car Kolia entretient un lien fraternel avec Kashtan, son cheval ; puis avec Lev, Anna, qu'il entraîne à sa suite.

Il est traqué par son ex-troupe, par la sinistre Tchéka, cette commission spéciale organisée en police politique chassant les ennemis du nouveau régime bolchevik (future guépéou, nkvd et autres kgb, fsb) etc.



Ce roman est haletant car rien n'est aussi blanc que le paysage. Ce monde se déchire, tuant les hommes, femmes, enfants, se prépare à la répression sanglante et Kolia n'est pas un saint.



Bref, j'ai plongé en eaux troubles aux reflets argentés de ces immensités russes avec grand plaisir.



Si vous aimez les fresques, la Russie bolchevique, les quêtes, le romanesque, l'âme russe, "Hiver Rouge" est à lire absolument.

"Les hommes bien sont capables du pire" - "Les hommes mauvais sont capable de faire le bien".



Ces deux phrases figurant dans le livre le définissent très bien! On y voit l'humain sous toutes ses formes, l'horreur que peut provoquer la peur, la guerre, nous sommes en effet capables du meilleur comme du pire!



J'ai adoré ce livre qui se passe en 1930 dans un petit village en Ukraine à priori sans problèmes dans le creux d'une montagne avec un paysage à couper le souffle. Mais les habitants ont peur, ils savent que l'armée rouge a déjà envoyé des milliers de gens de leur pays dans des camps de travail et que les soldats ne vont pas tarder à trouver ce petit village jusque là, encore préservé.

Ils survivent, cachés. Luka, le héros de l'histoire qui nous conte les faits, est russe, a combattu sous l'armée rouge puis l'armée noire, c'est un soldat, un tueur d'élite qui ne sait que trop bien ce que peut faire la guerre, peu importe pour qui on se bat, ou plutôt, pour qui on doit se battre! Il vit à présent avec sa femme, ses deux fils jumeaux de 17 ans et sa petite fille de 9 ans dans une petite ferme. Il part régulièrement à la chasse avec ses deux fils afin de pouvoir nourrir cette famille qui lui a cruellement manquée pendant la guerre, il ne veut plus être soldat mais seulement protéger les siens et s'est reconverti en paysan comme les autres hommes du village.

Un jour, alors qu'il est parti avec ses fils chasser, il trouve un homme grièvement blessé qui peine à avancer dans le blizzard qui se lève, tirant derrière lui un traîneau. Il veut aider l'inconnu mais c'est une découverte bien macabre qu'il va faire en soulevant la bâche qui recouvre ce que l'inconnu cache sur son traîneau: deux enfants morts, gelés, et encore bien pire, la petite fille mutilée, et non par un animal...

Mais Luka est un homme bien, il va quand-même essayer de connaitre la vérité avant de condamner cet inconnu qui lui aussi, est blessé, et lui laisser le bénéfice du doute. Pour cela, il va le ramener chez lui, l'installer près du feu, nettoyer la plaie d'une balle d'un fusil qui lui a traversé le corps, lui redonner des forces afin qu'il puisse s'expliquer sur le contenu terrifiant qu'il traînait derrière lui sur son traîneau.

Il n'en aura malheureusement pas le temps, un villageois, Dimitri, qui est aussi son beau-frère par alliance, va le surprendre enterrer les deux enfants dans le petit cimetière derrière l'église déjà abandonnée par le prêtre et lui poser des questions...Luka va lui dire la vérité et le supplier de lui laisser le temps d'interroger l'inconnu qui dort chez lui mais Dimitri ne lui en laissera pas le temps, il va ameuter le village et avant même que Luka ne puisse réagir, les villageois déjà terrifiés par l'arrivée imminente de l'armée rouge ne supportera pas avoir chez eux, sous le toit d'un des leurs, un tueur d'enfants qui les mutile! Ils vont s'introduire de force chez Luka, s'emparer du corps déjà presque sans vie de l'inconnu et le lyncher devant Luka se sentant impuissant...

Le soir, Luka trouve parmi les affaires de l'inconnu des photographies et se rend compte qu'il n'a pas tué ces enfants, et pour cause, c'étaient les siens et alors que les villageois décidaient de son triste sort, le vrai tueur, caché à la lisière des bois qui entourent le village, va en profiter pour enlever la petite fille de Dimitri, la nièce de Luka, la cousine de sa fille avec laquelle elle aime tant jouer qui est aussi sa meilleure amie.

Malgré les différences entre les deux hommes, Luka va décider d'aider son beau-frère avec l'aide de ses deux fils et va faire une promesse à sa petite fille et à sa femme: il va ramener leur petite cousine/nièce à la maison!

C'est alors que commence une histoire à vous couper le souffle dans une nature si belle, recouverte par la neige mais déjà trop teintée de rouge par le voleur d'enfants et par l'armée de Staline.

Les quatre hommes vont devoir s'armer de patience, de courage et de vigilance car le voleur d'enfants est un malade qui aime la guerre, la chasse, le sang...et Dieu sait pour quelles raisons, aime aussi être chassé! Et au plus ils se rapprochent de ce monstre, au plus ils découvrent qu'il a une vraie passion pour les jeux macabres inimaginables!

J'ai été parfois émue par la gentillesse de certains des personnages dont Luka mais d'autres aussi, qu'il rencontrera pendant cette longue traque!

J'ai aussi été terrifiée par ce dont les hommes sont capables de faire lorsqu'ils ont peur, pendant la guerre, ou tout simplement par cruauté, et ça, l'auteur ne l'a pas inventé, c'est la triste vérité!

Un livre bien écrit, un livre dur, très dur mais aussi très intéressant avec une fin tout à fait inattendue! Un livre que l'on oublie pas de si tôt, qui nous hante par son réalisme effrayant...Un livre, un thriller, un roman noir un peu historique très bien construit!

Je remercie Babelio et ses lecteurs car c'est grâce à eux que j'ai découvert cette petite merveille de la littérature!

Un roman jeunesse typique de Dan Smith, un livre plus fantaisiste que j'ai lu d'une traite. On reconnaît déjà les thèmes qui sont chers à l'auteur que je découvre encore en ce moment avec "Le village" : le passage à l'âge adulte, les relations entre les êtres humains capables du bien comme du pire, les liens sacrés entre pères et fils et une nature d'un blanc immaculé. Un bon livre pour faire connaissance avec l'auteur pour petits et grands.

Ce livre est super il plein d'action et de suspens!

Je le recommande vivement à tout les fans d'action!

En Ukraine, au moment de la collectivisation imposée par les Russes, un ancien soldat, Luka, que l’histoire a balloté d’un camp à l’autre, d’un idéal à l’autre, reste désabusé et lucide voire cynique. Il part à la poursuite d’un voleur d’enfant, d’un tireur d’élite cruel et sadique. Il se heurte avec ses deux fils aux Tchékistes et à leur chef Lermontov, personnage ambigu, le mal incarné. Curieusement, la plupart des personnages ont leur double : la fille de Luka et sa cousine, leurs mères, les deux pères Luka et Dimitri, les deux frères, les deux soldats, etc. Cela donne plus de profondeur à l’intrigue, à la succession des aventures qui tiennent le lecteur en haleine. On ne s’ennuie pas ! La réflexion sur la violence, sur la solidarité, sur le courage, sur le respect et l’honneur ne manque pas d’intérêt même si parfois elle semble peu démonstrative.

[...]J’ai été prise dans ce roman, dans cette chasse à l’homme, dans cette forêt enneigé, isolé. J’ai ressenti l’attente, l’adrénaline, la tristesse ou la peur en même temps que Luka. J’ai eu l’impression que se roman se déroulait sur des jours et des jours, mais en fin de compte, à peine une semaine s’est déroulé, entre le moment où Dariya est enlevée et celui où Luka rentre. Et pourtant chaque moment m’a marqué.
Lien : http://salhuna.canalblog.com..

Belle fresque de la guerre civile russe, notamment les massacres des rébellions paysannes de Tambov. Un peu longuet à la fin et le "regroupement familial" un peu lourdingue.

En cherchant à définir ce livre, le premier mot qui me vient à l'esprit est original.



Ce thriller se déroule dans l'Ukraine Occidentale, pendant l'hiver 1930. Luka, un vétéran de la guerre de Crimée accompagné de ses deux fils, découvrent un homme épuisé tirant un traineau. En soulevant la couverture qui le recouvre, une découverte macabre les attend : deux enfants morts, mutilés.

Plutôt que de céder à la peur, Luka décide de recueillir cet homme chez lui, dans sa maison, au milieu de sa famille, alors qu'il ne le connait pas, alors que la nourriture se fait rare. Peut-être est-il un tueur d'enfant ?

Ne pas juger avant de connaitre la vérité.

Mais certains villageois viennent à apprendre la nouvelle et prient d'un vent de folie, décident de faire justice eux-même.

Cet événement tragique n'est que le début... Une petite fille du village est enlevée. Luka fait la promesse de la ramener en vie.

Cette promesse le conduira à travers la steppe et les forêts enneigées, dans une traque mortelle.

A cette histoire se mêle les événements historiques, avec l'arrivée des communistes russes dans les villages ukrainiens, la déportation des habitants vers les camps de travail, les châtiments corporelles...



A travers le récit narratif de Luka, Dan Smith nous entraine dans cette aventure de façon entière.



Un très bon polar !

Un thriller excellent au suspens haletant ! A chaque page, l'angoisse va croissant et le dénouement est à la hauteur !

Ce que j'ai le plus apprécié c'est le sens du réalisme très étonnant... Cette traque impitoyable contre le kidnappeur-tueur est plus que captivante.



Il m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page...