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Critiques de Daniel Blancou (53)
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Énergies extrêmes

Une enquête approfondie sur les gaz de schiste. Facile à lire (sauf une partie américaine avec beaucoup de noms et de références). Un travail documenté qui montre très bien que, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, les gaz de schiste ne sont pas l'énergie créatrice d'emplois et permettant l'autonomie énergétique pour demain. A recommander à tous ceux qui cherchent des arguments!
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Les petits métiers d'Ugo et Liza : Ugo et Liz..

Pour les premiers lecteurs, une nouvelle aventure d’Ugo et Liza.

Ugo et Liza découvrent la belle sirène Océane en pleurs : l’horrible poisson-scie lui a volé son diadème. Avec Robotaquin, ils décident de partir à sa recherche et plongent dans l’océan pour le retrouver…



Cette histoire amusera les enfants qui lisent tout seuls en mettant en scène un garçon et une fille de leur âge tout en leur faisant découvrir le monde de la mer, avec un champ lexical riche, propre à enrichir leur vocabulaire : abysse, coraux, épave, cachalot…



Comme les autres titres Premières lectures 2* de la collection Hatier Poche, cette nouvelle aventure comporte une intrigue attrayante, découpée en petits chapitres pour pouvoir faire des pauses et rendre la lecture plus facile.



Les illustrations, colorées et vivantes, donnent à voir le récit que clôt un jeu d’observation.



Pour les élèves des classes de CP et de CE1.

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Énergies extrêmes

Voyage passionnant et alarmant, Énergies Extrêmes est un livre indispensable à tous ceux qui veulent comprendre un des enjeux stratégiques de notre époque.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Daniel Blancou nous relate l'histoire de ses parents au travers de cette bande dessinée.

Deux instituteurs envoyés à Saint-Laurent des Arbres pour enseigner dans des classes d'enfants de harkis. Cette facette de l'histoire est plutot méconnue et je trouve cet ouvrage très réussi. Il parvient à nous communiquer l'émotion et l'ambiance de l'époque.
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Albert le magnifique

Impossible, à la lecture de cet album, de ne pas se rappeler la fable délicieuse écrite et illustrée par Frank Tashlin en 1946 : The bear that wasn’t. Traduite et publiée depuis 1975 par L’École des Loisirs sous le titre « Mais je suis un ours », cette histoire nous raconte les mésaventures d’un ours sorti de son hibernation au beau milieu d’une usine construite autour de sa tanière depuis l’automne. Du contremaître au grand patron, personne ne veut le reconnaître comme ours et chacun l’oblige à travailler, si bien qu’il finit lui-même par douter de son identité. Dans la BD de Daniel Blancou, c’est l’inverse qui se produit : Albert est un employé modèle, heureux et fier d’être l’un des multiples rouages d’une entreprise déshumanisée à l’extrême, où l’individu en tant que personne est totalement nié. Albert est seul à savoir qu’il est un ours. Le médicament miracle qu’il absorbe chaque jour lui donne l’apparence humaine qui lui est indispensable pour mener à bien la noble tâche qu’il s’est assignée : œuvrer au progrès de l’humanité. Aveuglé par son idéal, il ne mesure pas la portée réelle de ses actes, mais on lui pardonne parce qu’il est un ours et qu’un ours n’en saura jamais autant sur l’homme que l’homme lui-même. Le temps a passé depuis Tashlin, et la fable moderne que nous offre Blancou soixante ans plus tard a toutes les allures d’un « conte à rebours » où les valeurs semblent s’être inversées. En fait, ce petit livre bien plus grave qu’il n’y paraît constitue un violent portrait-charge de la société occidentale contemporaine, qui sacralise la rentabilité au détriment de la conscience et conduit à la lente aliénation de l’homme. Contrairement à l’ours de Tashlin, c’est toutes griffes dehors qu’Albert défend son petit bonheur d’abruti, son statut de victime consentante d’un système dévoyé par le culte du profit. Albert se bat contre lui-même pour mieux se soumettre à l’inhumain, il est heureux et tout va bien.

Jusqu’à ce jour funeste où le médicament vient à manquer…

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Albert le magnifique

Impossible, à la lecture de cet album, de ne pas se rappeler la fable délicieuse écrite et illustrée par Frank Tashlin en 1946 : The bear that wasn’t. Traduite et publiée depuis 1975 par L’École des Loisirs sous le titre « Mais je suis un ours », cette histoire nous raconte les mésaventures d’un ours sorti de son hibernation au beau milieu d’une usine construite autour de sa tanière depuis l’automne. Du contremaître au grand patron, personne ne veut le reconnaître comme ours et chacun l’oblige à travailler, si bien qu’il finit lui-même par douter de son identité. Dans la BD de Daniel Blancou, c’est l’inverse qui se produit : Albert est un employé modèle, heureux et fier d’être l’un des multiples rouages d’une entreprise déshumanisée à l’extrême, où l’individu en tant que personne est totalement nié. Albert est seul à savoir qu’il est un ours. Le médicament miracle qu’il absorbe chaque jour lui donne l’apparence humaine qui lui est indispensable pour mener à bien la noble tâche qu’il s’est assignée : œuvrer au progrès de l’humanité. Aveuglé par son idéal, il ne mesure pas la portée réelle de ses actes, mais on lui pardonne parce qu’il est un ours et qu’un ours n’en saura jamais autant sur l’homme que l’homme lui-même. Le temps a passé depuis Tashlin, et la fable moderne que nous offre Blancou soixante ans plus tard a toutes les allures d’un « conte à rebours » où les valeurs semblent s’être inversées. En fait, ce petit livre bien plus grave qu’il n’y paraît constitue un violent portrait-charge de la société occidentale contemporaine, qui sacralise la rentabilité au détriment de la conscience et conduit à la lente aliénation de l’homme. Contrairement à l’ours de Tashlin, c’est toutes griffes dehors qu’Albert défend son petit bonheur d’abruti, son statut de victime consentante d’un système dévoyé par le culte du profit. Albert se bat contre lui-même pour mieux se soumettre à l’inhumain, il est heureux et tout va bien.

Jusqu’à ce jour funeste où le médicament vient à manquer…

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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Un trait simple et sobre au service d'une histoire racontée sans pathos, avec intelligence et émotion.
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Reprenant la démarche de Davodeau (et quelques autres) d'aller interviewer des proches pour recueillir leur récit de vie, l'auteur s'est intéressé à la jeunesse de ses parents à la fin des années soixante. Sa mère, institutrice débutante, est envoyée à la « cité d'accueil Saint Maurice l'Ardoise », sur la commune de Saint Laurent des Arbres, dans le Gard. Elle raconte qu'en arrivant, elle ne voit pas le mirador ni les barbelés à cause du brouillard. Le poste, présenté comme « normal », est cependant atypique : Claudine arrive dans un camp de harkis. C'est là qu'elle rencontre son futur mari, François. Tous deux vivent dans l'enceinte militaire, vivent dans les mêmes conditions matérielles que les familles, apprennent leur métier d'enseignant avec ces enfants qui parlent peu ou pas du tout le Français, mais tissent des liens avec la population, jusqu'à la révolte qui mènera à la fermeture du camp en 1975.

Un récit simple, documentaire, sur cette réalité qui m'était totalement inconnue. A découvrir !
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Loin d’être monotone et triste, le récit alterne judicieusement témoignages et flashbacks rendant passionnante la mise en lumière d’un élément tragique constitutif de l’échec de la capacité d’intégration de notre société actuelle.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

La réalité d'un camps accueillant des harkis dans les années 60 vue par un couple d'enseignants employés dans ce camps dont le regard est tantôt presque naïf, du moins ignorant, à l'époque des faits, tantôt plus éclairé après quelques dizaines d'années de recul. Est particulièrement bien dépeint ici le mécanisme psychologique les menant à se cacher une situation dans laquelle ils évoluent pourtant quotidiennement.
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

A sa manière, Retour à Saint-Laurent des Arabes [nous fait] porter sur la question un regard nouveau, intéressant, personnel et original.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

La force du livre […] réside dans la sincérité et la précision du récit vécu, ainsi que dans l’humilité de ses protagonistes.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Autant que le portrait documenté que l'auteur fait des harkis de l'époque, le livre vaut par le cheminement personnel de ses parents tout au long des neuf années qu'ils ont passées sur place.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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